تقي زاده

تقي زاده

La 10ème édition du Festival international du film « Short to the Point » en Roumanie accueille sept courts-métrages et animations iraniens.
 
Les courts-métrages iraniens intitulés «l'Obscurité» (Ombra) réalisé par Saeid Jafarian, « Shahrivar » de Samira Norouz Nasseri, « Block » réalisé par Mostafa Rabani, « Bitter Sea » de Fatemeh Ahmadi, « Blue Sky, Clean Earth » réalisé par Mahyar Mandegar et les courts-métrages d’animation intitulés « Watch Me » de Reza Mehranfar et « Tangle » réalisé par Maliheh Gholamzadeh seront projetés à la 10ème édition du Festival du film « Short to the Point » en Roumanie.

Ce festival qui a débuté son travail en 2009, projette et présente dans plus de 30 villes de Roumanie, les courts-métrages qui ont parvenus à entrer dans les catégories compétitives mensuelles de ce festival.

Les gagnants seront présentés le 31 mars 2019.
Les gouvernements européens et leurs services de renseignement sont redevables des efforts de l'Iran pour leur sécurité, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.avons vu que les groupes terroristes et Takfiri étaient à l'origine d'incidents, d'insécurité et de violences dans les rues de Paris et d'autres capitales européennes. La lutte iranienne contre le terrorisme était sérieuse dans la région, ce qui a conduit à l'échec des terroristes en Syrie, a rappelé Bahram Ghassemi.

Mais il reste encore des restes de terrorisme dans la région, a-t-il dit soulignant qu'un consensus mondial est nécessaire pour l'éliminer.

Il a ajouté que les pays européens devaient prêter attention au fait que la propagation de la violence en Europe par des groupes terroristes revenait à leurs propres actions.

Les terroristes ont été formés et armés dans cette région par des centres spécifiques. Avec l'aide des outils financiers fournis, ils ont provoqué l'horreur en Europe, selon lui.

La République islamique d’Iran condamne le terrorisme sous toutes ses formes, dans le monde entier, et considère le phénomène du terrorisme comme une menace, a-t-il souligné.

Nous pensons qu'il ne faut pas adopter une politique de deux poids deux mesures en matière de terrorisme, a conclu le porte-parole de la diplomate iranienne.

M. Ghassemi a ensuite précisé que Téhéran va accueillir prochainement une délégation européenne afin de suivre les conditions de mise en œuvre de l'INSTEX (Instrument de soutien aux transactions commerciales avec l'Iran, malgré les sanctions américaines).

Les responsables iraniens tentent de mettre en place un mécanisme pour lancer leurs actions concrètes dans ce domaine, a-t-il dit avant d'ajouté que ces dernières semaines, des experts iraniens et européens avaient mené des négociations positives et constructives sur les questions bancaires et commerciales.

INSTEX a été enregistré après des mois de négociations et de discussions techniques à la suite de la sortie unilatérale de l'administration américaine de l'accord nucléaire de 2015 avec l'Iran.
 
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a déclaré lundi que Téhéran s'acquittait de ses engagements en matière nucléaire dans le cadre du Plan global d'action conjoint (PGAC).
 "Il est essentiel que l'Iran continue de mettre pleinement en œuvre ces engagements", a déclaré Amano, s'adressant au conseil des gouverneurs de l'AIEA à Vienne.

L'agence continue de vérifier le non-détournement de matières nucléaires déclaré par l'Iran dans le cadre de son accord de garanties, selon le responsable.

L’AIEA a répété qu’elle entreprenait des analyses et agissait «de manière impartiale, indépendante et objective, dans le cadre des garanties existantes».
Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré que Téhéran ne souhaitait pas que le conflit du Haut-Karabakh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan affecte les relations avec ses deux voisins.
  Qassemi a souligné que la politique de l’Iran sur la question du Haut-Karabakh était claire et n’avait pas changé, selon le site officiel du ministère des Affaires étrangères.

Il a déclaré que la question, qui peut inquiéter nos voisins, devrait être résolue sur la base du droit international et par le biais de négociations.

M. Qassemi a également précisé que l'Iran était prêt à aider à régler le différend, qui est un problème majeur entre Bakou et Erevan depuis des années.

Ses commentaires sont intervenus quelques jours après la visite officielle du Premier ministre arménien à Téhéran, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le Leader et le président iraniens et a signé plusieurs accords de coopération avec l’Iran.

Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a également tenu une réunion séparée avec des Arméniens d’Iran dans un club à Téhéran, où des pancartes en arménien sur le conflit du Haut-Karabakh ont été placées dans le complexe sportif appartenant aux Irano-Arméniens vivant en Iran.

Se référant aux pancartes placées dans le complexe sportif Ararat, Qassemi a déclaré que Téhéran n’approuvait pas ce geste et le reconnait "inacceptable".

"L’Iran cherche à élargir ses relations avec ses voisins sur la base du respect mutuel, sans ingérence dans leurs affaires intérieures", a-t-il ajouté.

Le Haut-Karabakh, situé à l'intérieur de l'Azerbaïdjan mais contrôlé par des Arméniens de souche, gère ses propres affaires avec le soutien de l'Arménie depuis la fin de la guerre séparatiste en 1994.

Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté dans les dernières années de l'Union soviétique. Les efforts pour parvenir à un règlement permanent ont échoué malgré la médiation menée par de nombreux pays.
 

Ni la presse algérienne, ni même les médias internationaux ne rapportent ce qui se passe vraiment en Algérie. Pourtant, un président presque totalement paralysé est censé diriger un pays de 42 millions d’habitants. Un Pouvoir opaque y mène en son nom une campagne électorale ubuesque en violation des lois et de la Constitution. Tandis que le Peuple descend en masse dans les rues contre cette mascarade.

Saïd Bouteflika (photo) a profité de la maladie de son frère pour s’emparer du pouvoir. Il exerce la présidence à la place du président élu, presque totalement paralysé.

L’Algérie affronte aujourd’hui une scène politique tragi-comique : d’un coté : des manifestations de masse contre la candidature illégale d’un président à moitié mort, en tous cas paralysé, de l’autre coté, un système qui ignore les revendications populaires et insiste pour l’imposer le président Bouteflika, même si cela viole la Constitution et les lois.

Pour la troisième fois, le système algérien a annoncé la candidature du président Bouteflika, pour un cinquième mandat. Pourtant, la constitution n’autorise pas plus de deux mandats consécutifs. Les Algériens protestent depuis deux semaines, par des manifestations de masse à travers le pays, pour la première fois dans l’histoire du pays.

Les citoyens algériens se posent de nombreuses questions : 
- L’Algérie deviendra-t-elle une nouvelle Libye ? 
- Le Pouvoir a-t-il réellement l’intention d’utiliser la force pour imposer le président Bouteflika, bien qu’il soit paralysé, que ce soit contraire à la Constitution et malgré le rejet populaire ? 
- Pourquoi la France et les États-Unis sont-ils indifférents à ce qui se passe en Algérie, alors qu’ils y sont les plus avantagés ? 
- Pourquoi les médias internationaux ignorent-ils le mouvement populaire en Algérie ? 
- Le pays connaîtra-t-il un sort similaire à celui de Bahreïn au début du « Printemps arabe » ? 
- Pourquoi les gens manifestent-ils à ce moment précis ? 
- Ces manifestations sont-elles spontanées ? 
- Pourquoi les élites soutiennent-elles les deux parties en même temps ? 
- Pourquoi la presse se range-t-elle derrière le Pouvoir et déforme-t-elle la réalité des événements ? 
- Pourquoi l’un des dirigeants du Parti islamiste a-t-il soudain interdit de parler et de blanchir son image ? 
- Pourquoi l’armée est-elle neutre alors que tous les indicateurs mettent en garde contre une crise sécuritaire ? 
- Pourquoi tous les partis d’opposition se retirent-ils de la compétition électorale, en faveur du Pouvoir, comme en 1999 ?

Beaucoup de questions restent sans réponses. Que se passe-t-il maintenant ?

Depuis presque deux semaines, les Algériens de toutes les régions descendent dans les rues afin d’empêcher le gouvernement de violer à nouveau la Constitution et de nommer un président qui ne peut ni tenir un stylo, ni répondre aux salutations. Incapable de mener une vie normale, comment peut-il assumer les fonctions d’un chef d’État ?

Un système illégitime

Le système actuel, étrangement arrivé au pouvoir en 1999, a perdu sa légitimité juridique depuis 2009, après avoir violé ouvertement la Constitution. Le président Bouteflika a passé deux mandats officiels, comme stipulé par la loi (malgré la fraude électorale qui a été avouée par vainqueur lui-même). Il aurait dû se retirer en avril 2009, mais il a duré dix ans de plus et a apporté plusieurs modifications à la Constitution pour se légaliser, même si ces modifications n’ont pas été approuvées par référendum.

Au cours des dix dernières années, le Pouvoir a été transféré de facto à Saïd Bouteflika, le frère du président élu. Après l’accident vasculaire cérébral du président, en 2013, le Pouvoir a affaibli ou détruit les institutions officielles qui pourraient constituer une menace pour lui. Ainsi le DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité) a été démantelé, puis rattaché à la présidence de la République. Il ne s’occupe plus de l’information, de la communication, de la sécurité de l’armée et de certains pouvoirs de police judiciaire.

Les agents du Renseignement qui ont enquêté sur les affaires de corruption ont été évincés d’une manière ou d’une autre. Les hauts fonctionnaires des ministères travaillant pour les services de Renseignement ont été poursuivis et emprisonnés.

Les « hommes de Bouteflika » corrompus n’ont pas été inquiétés, ceux qui étaient accusés ont tous été acquittés (Sonatrach1 et 2, Autoroute est-ouest… entre autres). La direction du Renseignement, qui était chargée d’enquêter sur la corruption et le pillage de fonds publics, a été apurée, les dossiers ont été clos, les responsables ont été acquittés.

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Le général Ahmed Gaïd Salah

L’armée est l’institution la plus sensible du pays : tous ceux qui ne sont pas favorables a une réélection du président Bouteflika ont été démis de leurs fonction, ou mis à la retraite, au motif qu’ils ont atteint les 60 ans. Mais, proche de Saïd Bouteflika, le général Ahmed Gaïd Salah (79 ans) a été promu chef d’état-major.

Cela explique les procès, très médiatisés, intentés à certains officiers généraux et supérieurs, puis leur acquittement. Le but de cette opération était d’intimider les opposants à une présidence à vie. C’était une mise en garde aux opposants. Le Parlement et la presse sont devenus des outils aux mains du Pouvoir.

Un président otage

La dernière fois que le président a parlé à son peuple, c’était en mai 2012. Il a alors déclaré qu’il n’était plus la personne que les gens attendaient. Abdelaziz Bouteflika savait que sa santé commençait à se dégrader. Un an plus tard, il a eu une attaque cérébrale. Il a été hospitalisé au Val-de-Grâce, l’hôpital militaire français, pendant près de 80 jours. N’étant plus apte physiquement et mentalement, l’article 88 de la Constitution stipule que la vacance doit être annoncée, qu’un intérim doit être organisé durant 45 jour, et que l’on doit procéder à l’élection de son successeur.

Des manifestation contre un quatrième mandat, exigeant l’application de l’article 88, ont été réprimées par les forces de police. Rien n’y a fait. Il a continué à occuper ses fonctions. Alors qu’il perdait ses facultés physiques et mentales, il y avait toujours quelqu’un pour parler en son nom.

Encore une fois, en 2014, la Constitution (qui interdit au président de briguer plus de deux mandats consécutifs) a été violée et Abdelaziz Bouteflika a été « élu » président pour la quatrième fois, sans le consentement du peuple. Il a prêté serment, épuisé, incapable de lire.

Depuis son AVC en 2013, les Algériens avaient remarqué que la santé de leur président —que l’on aperçoit très rarement à la télévision— se détériorait de plus en plus : il ne pouvait plus bouger les membres inférieurs, il ne peut plus désormais bouger la tête, ni les bras. Il ne peut pas bouger plus d’une main, sans pouvoir lever la tête pour voir qui le salue ou lui parle. Il est toujours accompagné. Une personne parle et signe en son nom. Au cours des deux dernières années, il s’est totalement éclipsé. Seulement quelques personnalités —dont le président français, Emmanuel Macron— se sont affichés à coté de lui, pour prendre une photo.

Le président n’est apparu que quelques fois en six ans. Il n’a eu de cesse d’annoncer que ce serait son dernier mandat et que tout autre que lui ne serait pas autorisé à exercer plus de deux mandats.

Au cours des cinq dernières années, usurpées de 2014 à 2019, le système a persisté en violant la constitution au risque de provoquer le chaos.

Tout indique que le véritable dirigeant actuel de l’Algérie est son frère, Said Bouteflika, celui qui l’avait amené à l’hôpital du Val-de-Grâce et interdit à quiconque de le voir. Depuis, il place ses hommes aux endroits stratégiques et liquide tous ceux qui ne servent pas ses objectifs.

Après cette date, personne n’a revu le président. Les ministres, les gouverneurs et les hauts fonctionnaires de l’État ont été nommés par de simples lettres portant son cachet. En ce qui concerne l’armée, Saïd a gardé le général Ahmed Gaïd Salah et s’en est servi pour dégager les généraux nationaux et tous ceux qui soutenaient la loi.

Les Algériens ne se sentent plus en sécurité et craignent une guerre civile. Gaïd Salah ne jouissait pas d’une bonne réputation au sein des armées, dont il avait déjà été expulsé. Il a été nommé chef d’état-major en remplacement du général Mohamed al-Amari, qui s’était opposé à la reconduction du président Abdelaziz Bouteflika.

Saïd s’est efforcé d’être invisible. Il n’apparaît pas dans les médias, tandis que tout ce qui arrive est attribué à son frère. Toutes les correspondances administratives et officielles sont estampillées au nom du président élu, tandis que des chaînes de télévision ont été créées pour le glorifier et tout lui attribuer.

Le Peuple emprisonné

Pourquoi le Pouvoir insiste-t-il à porter la candidature d’Abdelaziz Bouteflika malgré sa paralysie physique et mentale ? Pourquoi ne lui trouve-t-il pas de successeur ? Une lettre a certes été publiée (bien sûr au nom d’Abdelaziz Bouteflika) promettant aux Algériens de nombreuses réformes. Son langage suggère qu’il va gagner.

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Abdelmalek Salal

Le Pouvoir a tenté de paraître démocratique, ne réprimant pas les marches pacifiques contre cette mascarade. En même temps, il n’a pas oublié d’utiliser le langage de l’intimidation contre le peuple qui a souffert de la dégradation continue de son niveau de vie pendant les quatre derniers mandats. Un appel téléphonique entre deux des hommes les plus puissants du pays, a été divulgué : Abdelmalek Salal, ancien Premier ministre et directeur de campagne du président jusqu’à son limogeage la semaine dernière, s’entretient avec Ali Haddad, le milliardaire qui préside le patronat algérien, sur la possibilité de recourir de l’utilisation de Kalachnikovs.

Les observateurs estiment que cet appel a été délibérément publié pour d’intimider les manifestants qui entendent occuper la rue jusqu’au retrait de la candidature du « cadavre ».

De son coté, le Premier ministre Ahmed Ouyahia (favorable à l’arabisation du pays) a déclaré que les manifestations actuelles peuvent conduire au même scénario qu’en Libye et en Syrie… un discours enraciné par le Pouvoir depuis le début du « Printemps arabe ».

Des foules de manifestants ont réagi, vendredi, lors d’un grand rassemblement dans la capitale, en scandant : « L’Algérie n’est pas la Syrie ».

Les Algériens ont beaucoup souffert depuis 1990, le terrorisme islamique a détruit la plupart des institutions et anéanti presque complètement la vie économique. Les mandats successifs d’Abdelaziz Bouteflika n’ont pas changé grand-chose.

L’exportation d’hydrocarbures, l’importation de produits essentiels et de luxe se sont développés. Mais quelques années plus tard, l’échappatoire financière a pris fin, des milliards de dinars ont disparu, les gouvernements ont annoncé la faillite et l’austérité, le pouvoir d’achat des citoyens a été réduit au minimum, les hôpitaux et les structures de base du pays ont été restreints.

Pendant le règne de Bouteflika, le taux de criminalité a atteint un niveau élevé, tout comme le nombre de toxicomanes, l’état des hôpitaux s’est détérioré, l’éducation a perdu sa valeur après un certain nombre de programmes éducatifs infructueux, ce qui s’applique au reste de la vie. En Algérie, une seule chose a réussi : la corruption sous toutes ses formes.

Aujourd’hui, le peuple ne peut plus supporter cette situation. Les médias algériens ne lui permettent pas de s’exprimer, tandis que les médias internationaux le traitent superficiellement. Le Pouvoir ignore la loi et la Constitution de manière claire et flagrante, et désigne pour la cinquième fois un « mort-vivant » sans être dénoncé par quiconque, ni à l’intérieur du pays, ni à l’extérieur.

Les détails sont pleins d’étrangetés et de contradictions : la loi stipule que le candidat doit déposer lui-même son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel. Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdulouahab Darbal, a répété que les candidats à l’élection présidentielle devaient se rendre à son siège pour déposer leurs dossiers. Mais l’avion du président, qui l’a amené à Genève pour se faire soigner, est revenu vide…

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Abdelghani Zaalane

Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du président a été limogé. Le ministre des Transports, Abdelghani Zaalane, lui a succédé. Il a présenté les documents de Bouteflika au Conseil constitutionnel, bien que la loi l’interdise. Il a déclaré à la presse qu’il a déposé le dossier au nom d’Abdelaziz Bouteflika, car son état de santé l’empêche de le faire lui-même, puis a souligné sans honte qu’il a joint un certificat médical attestant que le président est en bonne santé. En outre, il a déposé au moins 3 millions de signatures pour soutenir la candidature, sans que l’on sache comment il les a obtenues

Les Algériens n’ont pas été surpris par cette attitude : pendant 20 ans, ils ont constaté que la loi s’appliquait de manière rigoureuse aux opposants, tandis que les Bouteflika et leurs alliés faisaient ce qu’ils voulaient au grand jour, sans que personne ne les oblige à rendre de compte.

Abdelaziz Bouteflika peut-il vraiment gouverner l’Algérie pendant encore cinq ans,malgré son état de santé ?

Le journal suisse La Tribune de Genève a confirmé que le président algérien était toujours présent dans le complexe hospitalier de Genève et qu’il n’y avait aucune indication qu’il se préparait à quitter la Suisse.

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En cette période difficile, le médecin algérien, Hussein Bouraoui, a délivré au Conseil constitutionnel un document médical, daté du 3 mars 2019, attestant l’incapacité totale de Bouteflika à exercer ses fonctions,

Ce médecin lui a déjà fait passer des tests précis et a confirmé dans sa dernière lettre que Bouteflika est totalement inapte à gouverner.

La presse ne peut dire la vérité, elle doit toujours choisir entre les menaces ou les pots de vin… plus de 10 millions de citoyens sont descendus dans les rues de différentes villes pour réclamer le respect de la loi. Tandis que les journaux ont écrit que seulement quelques centaines de personnes sont sorties dans la rue pour exiger des réformes politiques.

Les gens échangent sur Facebook et tentent de briser le siège : ils ont appelé à un boycott définitif de la presse. Les ventes de journaux ont drastiquement diminué et les propriétaires de presse paniquent.

Les traits saillants du caractère de l’Imam al-Baqir


La bonté envers les frères en religion :

L'un des compagnons de l'Imam al-Baqir (Psl), Abi Obadiah, raconte: " J'avais l'habitude d'accompagner l'Imam al-Baqir dans ses voyages. Pendant les trajets, l’Imam ne montait sur son cheval qu’après que je ne sois assis sur ma monture. (Cet acte de l'Imam al-Baqir (Psl) évoquait un respect extrême).

Chaque fois que nos montures étaient côte à côte, il conversait avec moi et m’interrogeait sur mon état de santé d’une telle manière comme s’il venait de rencontrer un vieil ami qu'il n'avait pas vu depuis longtemps, alors qu’il venait de me voir quelques instants plus tôt.

Je lui ai demandé: " O! Fils du Saint Prophète Mohammad (Pslf), vous agissez d’une mainère complètement différente de tous les autres lorsque vous fréquentez les gens. Votre gentillesse et votre amabilité envers vos compagnons et vos amis sont exceptionnelles. Vraiment, il serait appréciable que les autres en fassent autant lors de leur premier contact avec autrui. "

L'Imam al-Baqir (Psl) répondit: Ne savez-vous pas la valeur de serrer la main gentiment des amis et des croyants? Chaque fois que les croyants font ceci , leurs péchés tombent (sont pardonnés) comme les feuilles chutent d'un arbre. Et ils sont sous la bénédiction d’Allah (SWT) jusqu'à leur séparation."
 


En outre, beaucoup d'autres paroles de l'Imam al-Baqir (Psl) recommandent la bonté envers les amis et les frères de religion: " Une prière qui est plus susceptible de recevoir une réponse et plus rapidement exaucée, est une prière pour un frère de religion, en son absence. "

Imam al-Baqir (Psl), a dit aussi: " Un croyant est le frère d'un autre croyant. Il ne doit ni insulter l'autre, ni le refuser, ni l’accuser inutilement"

Et l'Imam Baqir (Psl) conseilla à ses compagnons: " Soyez indulgents quand vous parlez à un hypocrite , aimez les croyants de tout cœur, et comportez-vous bien, même si vous êtes face à un Juif."

Et enfin, l'Imam Baqir (Psl) considére que l'un des devoirs les plus importants d'un croyant est d'aider financièrement son frère de religion. 
 


L’Imam Mohammad Baqir avait des jardins et des champs en grand nombre qu’il visitait et dont il partageait le travail avec les cultivateurs et les travailleurs. Il partageait son déjeuner et parlait humblement avec ses serviteurs. Il était un maître qui avait des relations étroites avec ses employés.

Quelque soient les produits agricoles qu'il recevait de ses jardins et de ses champs, il les donnait au nom de Dieu. Il répondait à tous les besoins et les exigences de ses travailleurs dans la mesure où il fut connu comme l'un des hommes les plus généreux de son temps dans Hijaz.

Mohammad bin Mankadir, un sot qui se montrait pieux, déclare: «Comme l’ Imam (Psl) travaille trop dur, je me suis dit qu'il était matérialiste et que je devais l’arrêter et l’admonester.

Alors un jour, je l'ai vu épuisé et en sueur à cause du travail sous le soleil brûlant. Je suis allé près de lui, le saluai et lui dit: "O fils du Saint Prophète, pourquoi courez-vous derrière la richesse du monde? Si la mort vous vient dans cet état,que feriez-vous alors? "

Il a dit: "C'est le meilleur de mon temps parce que je travaille en sorte que je ne dépende pas des autres personnes, et que je mange de la rémunération des autres. Si Dieu me donne la mort dans cet état, je serai beaucoup plus heureux que de trouver la mort lors de ses prières et son obéissance. "

Lorsqu’il dit cela, j’ai compris alors que j'avais tort. Je lui ai présenté mes excuses, en disant: «Je voulais vous avertir et vous conseiller, mais c’est vous qui m’aviez averti et informé."

L’Imam al-Hadi (p) dit dans cette lettre :« De la part d‘Alî Ibn Muhammad, que la paix de Dieu, Sa miséricorde et Ses bénédictions soient sur vous et sur ceux qui suivent la guidance. J’ai reçu votre missive et compris ce que vous dites au sujet de votre désaccord en ce qui concerne votre religion. J’ai appris que vous polémiquez au sujet de la prédestination et au sujet de ceux qui, parmi vous, prônent le déterminisme ou le libre arbitre. J’ai appris que vous vous êtes divisés et opposés et que l’animosité est apparue parmi vous. Vous m’avez demandé de vous éclairer sur ces questions et j’ai appris ce que vous me demandez…

Pour ce qui est du déterminisme qui réduit à l’erreur celui qui le prône, il consiste dans la prétention selon laquelle Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, oblige les créatures de désobéir et les punit s’ils désobéissent. Ceux qui prônent ce dogme sont injustes envers Dieu. Et ils contredisent Dieu qui dit : « Ton Seigneur n’est injuste envers personne » (Coran XVIII, 49), qui dit : « Cela par ce qu’auront avancé tes mains, car Dieu n’est pas injuste envers les serviteurs » (Coran XXII, 10) et qui dit : « Dieu n’est nullement inique envers les hommes. C’est à leur propre encontre que les hommes le sont » (Coran X, 44).

Beaucoup d’autres Versets vont dans le même sens. Celui qui prétend qu’il est obligé de commettre des péchés ne fait que faire porter à Dieu la responsabilité de ses fautes et, le faisant, il devient injuste envers Dieu ; celui qui est injuste envers Dieu est injuste envers Son Livre, et celui qui est injuste envers le Livre de Dieu est mécréant du commun accord de la Nation.

Quant au libre arbitre que rejette l’Imam Jafar as-Sâdiq (p) et dont les tenants sont considérés par lui comme étant dans l’erreur, il est celui qui s’exprime dans la thèse qui dit que Dieu aurait donné aux serviteurs la liberté de choisir Ses directives mais qu’Il les abandonnés par la suite.

Cette thèse est riche de notions si l’on cherche à bien la discuter, et les Imams de la Famille dirigée (p) ont dit autre chose. Ils ont dit que si Dieu avait donné aux serviteurs la liberté dans le sens de l’abandon, il Lui incombe d’accepter ce qu’ils auraient choisi et de les en récompenser, mais aussi de ne pas les châtier pour leurs méfaits.

Celui donc qui prétend que Dieu, le Très-Haut, donne aux serviteurs le mandat de Ses directives, affirme qu’Il est impuissant et l’accule à accepter tout ce qu’ils font en matière de bien ou de mal annulant, du même coup, Ses directives et Ses promesses du fait qu’ils prétendent qu’ils sont mandatés par Lui, car celui qui est mandaté agit selon sa propre volonté : Il ne lui est pas interdit de choisir la foi ou la mécréance.

Celui qui adopte le libre arbitre ainsi compris, annule tout ce que nous venons de dire en matière de directives et de promesses divines et c’est lui qui est désigné par le Verset qui dit : « Ne croiriez-vous qu’à une portion de l’écrit, en en déniant le reste ? Ceux d’entre vous qui commettent cela n’auront pour récompense que la tribulation dans la vie d’ici-bas et d’être au Jour de la Résurrection renvoyé au tourment le plus sévère ; Dieu n’est pas inattentif à ce que vous commettez » (Coran II, 85), Il est tellement plus haut que ce que disent ceux qui adoptent la thèse du libre arbitre.

Nous disons plutôt que Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a créé la créature par son pouvoir et lui a donné le pouvoir de Lui rendre culte par Son pouvoir.Il lui a donné Ses directives comme Il le veut et Il accepte le fait qu’elle en consent.

Il lui a déconseillé de Lui désobéir tout en lui promettant la punition, c’est Lui qui choisit ce qu’Il veut, Il récompense et punit comme Il le veut ceux qui Lui obéissent ou désobéissent, car Il est parfaitement juste, équitable et sage.

Ses preuves sont absolument évidentes lorsqu’Il avertit, c’est Lui qui élit celui qu’Il veut parmi Ses serviteurs afin de transmettre Son Message et de présenter Ses preuves à Ses serviteurs. Il a choisi Muhammad (P) et l’a envoyé pour porter Ses Messages à Ses créatures ».

  Imam Ali Naqi, Al-Hadi, Le dixième parmi les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p), a mené sa vie dans une activité intense centrée sur la culture islamique. Il enseignait et même les savants étaient parmi ses élèves. On dit que ceux qui transmettaient ses connaissances étaient au nombre de cent quatre-vingt transmetteurs environ.


 L’Imam est né à Médine, le 5 Rajab, 214 A.H. Sa mère était une femme magrébine du nom de Dame Samana.

Il fut le meilleur homme de son temps, un grand érudit et la quintessence de la grandeur, de la générosité et de la douceur.

Il vivait dans une chambre très simple et passait la majeure partie de son temps à la lecture du saint Coran. Il est le dixième successeur du Prophète de l’Islam (P) et avait pour charge la protection de l’Islam de toute déviation et falsification. C’est pour cela que le calife sanguinaire de l’époque le garda toute sa vie en résidence surveillée dans un camp militaire (askar).Ainsi les contacts entre lui et ses adeptes étaient très réduits.

A Médine l’imam Al Hâdi (P) était une référence incontestable pour les musulmans et c’est pour cela que le calife Al Moutawwakil le fit venir en Irak à Samarra. Mais la lumière de la guidance de l’imam était si forte que le calife ne pouvait l’éteindre. Il mourut empoisonné à Samarra, le lundi 3 Rajab, 245 A.H à l’âge de 42 ans. Il fut inhumé à Samarra où se trouve son mausolée.

 

Grâce à sa relation avec Dieu, à ses moralités dans ses liens avec les gens, à ses bonnes échanges avec eux, au soins qu'il leur procurait, mais aussi grâce à sa distinction dans tous les domaines de la science, l'Imâm al-Hâdî (p) a pu s'assurer une grande présence entre les gens, présence qui manquait à tous les gouverneurs de son époque. Cela a incité le calife al-Mutawakkil à dépêcher un émissaire à Médine, avec la charge d'emmener l'Imâm (p) à Samarrâ. Craignant les activités de l'Imâm (p) après avoir constaté la sympathie que lui montrait le peuple, il voulait ainsi l'avoir sous les yeux, afin de le contrôler. 

Il nous est indispensable, en commémorant ce grand Imâm, de rappeler certaines de ses paroles qui nous présentent l'Islam dans toute sa clarté et sa pureté car, comme tous les autres Imâms (p), l'Imâm al-Hâdî (p) n'agissait pas à partir d'un effort intellectuel ou d'une pensée personnelle. Il ne faisait qu'exprimer l'Islam du Messager de Dieu (P) et l'Islam de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire.

"Sois le partisan de ceux dont les paroles sont :

Notre Grand-père le tient de Jabrâ'îl,

Qui le tient du Créateur !".

Il a prouvé que la foi n'est une simple idée qui se localise dans le cœur et les sentiments, mais qu'elle est un mouvement vivant dans toutes les articulations de la vie de l'homme, dans toutes ses conduites, ses attitudes et ses actions. 

Il a prouvé l'importance de la présence du Coran à toutes les époques, et ce dans les paroles qu'il a adressées à Ya'qûb Ibn As-Sikkît qui lui avait posé la question suivante : "Comment se fait-il que le Coran devient plus frais au fur et à mesure qu’on le lit et qu’on l’étudie ?". L'Imâm a répondu : Le Coran, Il en est ainsi car " Dieu ne l’a pas révélé pour une époque à l’exclusion d’une autre époque, ni pour un peuple à l’exclusion des autres peuples. Il est ainsi neuf à chaque époque, et il est ainsi frais et vivace pour chaque peuple et ainsi de suite jusqu’au Jour de la Résurrection".

 

S'adressant à certains de ses compagnons de la crainte révérencielle et de l'obéissance, l'Imâm al-Hâdî (p) a dit : "Celui qui craint Dieu sera craint, celui qui obéit à Dieu sera obéi et celui qui satisfait le créateur ne se soucie pas du mécontentement de la créature". Il a dit au sujet des biens et de l'Autre monde : "Dans ce bas-monde, les gens dépendent de leurs biens. Dans l'Autre monde, de leurs actions". Personne ne saura être sauvé que par son action et par la miséricorde de Dieu.

 

L'Imâm al-Hâdî (p) a affronté l'idée courante chez beaucoup de monde parmi ceux qui sont habitués à attribuer les problèmes aux jours et au temps. Ils considèrent ainsi que tel jour est de mauvais augures, ou maudissent les jours. Pour certains le chiffre 13 est de mauvais augure, pour d'autre c'est le fait de voyager mercredi. A ce propos, al-Hassan Ibn Mas'ûd dit : "Je me rendais un jour chez Abû al-Hassan ‘Alî Ibn Muhammad, l’Imâm al-Hâdî (p). En route, j’ai eu mal au doigt, un homme monté sur une monture m’a bousculé et j’ai eu une entorse à l’épaule, puis me trouvant au milieu d’une mêlée, mes vêtements ont été déchirés. Je suis donc entré chez lui en accusant cette journée d’être de mauvais augure. Alors l’Imâm (p) m’a dit : «O Hassan ! Tu entres chez nous et tu fais porter la responsabilité de ta faute à celui qui n’est pas fautif ? O Hassan ! Quelle est la faute des jours et pourquoi vous les accusez d’être de mauvais augure chaque fois que vous y êtes châtiés pour vos fautes ?   ((La corruption est apparue sur la terre et sur la mer par suite des actes accomplis par les mains des hommes afin que Dieu leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont fait. Peut-être reviendront-ils !)) (Coran XXX, 41)".

Le 14 février dernier, une attaque terroriste a fauché 40 membres des forces de police indiennes à Pulwama. Elle a été revendiquée par Jaish e-Mohammed, le groupe jihadiste qui avait attaqué le Parlement indien en 2001 et tenté d’assassiner le président pakistanais en 2003. En représailles, l’Inde a bombardé ce qu’elle considère être le siège de cette organisation au Pakistan. JeM est activé lorsque les relations Inde-Pakistan s’améliorent. Pour Great Game India, ce bombardement par l’Inde semble être une fausse opération sans victime, ce que semble confirmer la libération par le Pakistan du pilote d’un avion indien abattu.

En représailles suite à l’attaque de Pulwama [1], des avions de chasse indiens ont mené des frappes contre des cibles sur territoire pakistanais incontesté, cependant des éléments de preuve de source ouverte ont suggéré que ces frappes n’ont pas atteint leur objectif.

Aux environs de 3h30 heure locale le 26 février 2019, une escadrille de 12 chasseurs multi-rôles Mirage 2000 aurait [2] attaqué des sites du groupe terroriste Jaish e-Mohammed (JEM) près de la ville de Balakot dans le district de Mansehra au Pakistan. En nous appuyant sur des éléments de preuve de source ouverte, nous sommes parvenus à géolocaliser le site de l’attaque et produire une évaluation préliminaire des dégâts.

Si la plupart des sources [3] estimaient sur le moment que les frappes avaient eu lieu dans la ville pakistanaise de Balakot, d’autres [4] les situaient sur le « sommet de Jaba », probablement une référence à une montagne près du village de Jaba à environ 10 kilomètres au Sud de Balakot.

Identification

Le 26 février aux aurores, un porte-parole des Forces armées pakistanaises, le major-général Asif Ghafoor, a tweeté des images de ce qu’il a déclaré être la zone d’impact des bombes indiennes.

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Ghafoor a affirmé que les bombes avaient été larguées précipitamment et avaient explosé dans une zone inoccupée. Les images immédiates semblaient corroborer cette affirmation car elles montraient une zone boisée et dénuée de structure endommagée.

Sur deux de ces photographies figurent notamment des fragments des munitions ayant été supposément larguées par les chasseurs indiens. Sur l’une de ces images semble figurer un ensemble d’ailettes d’empennage et une autre ce qui semble être un élément du système de ciblage.

La photographie la plus identifiable est celle des ailettes qui ressemblent de près à celles des munitions à guidage laser (PGM) SPICE-2000 produites en Israël. Les SPICE emploient les coordonnées INS/GPS pour la navigation autonome et des têtes chercheuses électro-optiques pour l’identification des cibles et la navigation terminale. D’après Rafael, le fabriquant des PGM de la gamme SPICE, le capteur électro-optique établit une correspondance entre la scène et des images pré-chargées pour l’acquisition d’objectif et la direction.

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Eléments de bombe comparés à un modèle de SPICE 2000 parmi d’autres produits Rafael montés sur un modèle de F-16 lors du show aérien de Paris.
Source : AIN Online/archive

Les rapports initiaux indiquaient que des Mirage 2000 avaient largué des bombes d’une tonne sur leurs cibles, ce qui correspond au poids des SPICE 2000. Cela a été confirmé par des rapports ultérieurs [5] stipulant [6] que le SPICE 2000 avait été utilisé pour les frappes. Ces munitions sont compatibles avec les avions de chasse, ce qui donne de la crédibilité à cette affirmation.

Site des frappes

L’Inde a déclaré [7] que les frappes avaient eu lieu en territoire du Kashmir administré par le Pakistan, près de la ville de Jaba qui a été en grande partie détruite, entraînant la mort de centaines de militants.

Les images satellite obtenues par Planet Labs Inc. le matin du 27 février remettent en question ces déclarations. Aucune preuve de dégâts sur ce site ou les zones avoisinantes n’est visible sur ces images. Les médias locaux se sont rendus sur le site et publié des photographies [8] de plusieurs petits cratères dans les environs, mais ils ne se sont pas vus autoriser l’accès au site qui était censé être la cible. Les images satellite présentées et analysées ci-dessous ne montrent aucune preuve apparente de dégâts plus étendus et en elles-mêmes ne valident pas les affirmations indiennes quant aux effets des frappes.

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Sites des frappes aériennes de Balakot

En analysant les zones de végétation dense sur les images, j’ai été en mesure d’identifier trois zones d’impact claires entre 150 et 200 mètres du périmètre du site. Cela correspond aux photographies communiquées par les journalistes locaux et confirme les lieux des frappes.

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Sites des frappes aériennes de Balakot

En plus des images publiées par le porte-parole des Forces armées pakistanaises, une séquence vidéo de la zone avoisinant les frappes a émergé et montre un second point d’impact. Dans cette vidéo figurent également des locaux parlant des frappes et affirmant qu’un seul homme a été blessé car il a été effrayé par l’explosion des bombes.

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La vidéo publiée sur les réseaux sociaux montrait une vallée similaire à celle communiquée par le porte-parole des Forces armées pakistanaises. Un seul groupe de bâtiments est visible au sommet de la crête montagneuse. Les images publiées par le professeur de l’université d’Uppsala et représentant à l’UNESCO Ashok Swain sur Twitter montrent un plan rapproché de ces bâtiments et offrent une vue plus claire de la zone.

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En utilisant ces images plus détaillées nous avons pu confirmer de manière concluante que ces frappes ont bien eu lieu près du sommet de Jaba. Une comparaison entre les groupes d’arbres et les bâtiments visibles sur les images a donné un résultat positif.

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Comparaison entre l’image satellite et la séquence vidéo sur le terrain

En utilisant ces informations nous avons par ailleurs été en mesure de vérifier que les images initialement communiquées par le porte-parole des Forces armées pakistanaises montraient le même site. Selon le schéma ci-dessous, la séquence vidéo aurait été filmée depuis la structure numéro deux, comme indiqué sur les vues satellite et sur le terrain.

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Comparaison entre l’image satellite et l’image sur le terrain

Dans un article publié immédiatement après l’attaque, le colonel indien retraité Vinayak Bhat semblait être d’accord avec ces conclusions et s’appuyait sur des images satellite [9] du même site.

Des prises de vue supplémentaires du site ciblé ont été publiées sur Twitter. Dans l’un de ces tweets, Asian News International (ANI) a publié une image de ce qui semble être une barrière et un poste de garde à l’entrée du site. Comme l’a également souligné Bhat, cette structure présentait une forte ressemblance avec les images satellite montrant un point sur la route menant au site.

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Comparaison entre l’image satellite et l’image sur le terrain

Le toit bleu associé au demi-toit recouvrant la route et le bord de route à droite ont contribué à la conclusion avec forte certitude que ces structures sont les mêmes.

Estimation des dégâts

Une autre vidéo du principal point d’impact nous a permis de mieux examiner l’étendue des dégâts. Cette vidéo montrait un vaste pan de zone boisée affecté par le bombardement mais aucun signe de structure endommagée ou de blessé.

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À l’examen des images satellite de Planet, un petit changement est visible dans la zone affectée, ce qui indique le point d’impact. Les images du 26 février n’étaient pas disponibles, mais une comparaison entre le 25 et le 27 février était possible et a permis une comparaison fiable des images de l’objectif avant et après les frappes.

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Images satellite de la zone ciblée avant et après l’attaque.
Source : @DFRLab via Planet Labs

Le changement visible sur les images montre des impacts uniquement dans la zone boisée et aucun dégât n’est visible sur les structures environnantes.

Conclusion

À l’aide d’éléments de source ouverte et d’images satellite, nous avons été en mesure de confirmer que le site des frappes aériennes indiennes était près de Balakot, plutôt que dans cette ville, et nettement en territoire pakistanais. L’objectif était censé être une madrassa dirigée par JEM, mais nous n’avons pas été en mesure de confirmer qu’une quelconque bombe a atteint les bâtiments qui y sont associés.

Les récentes tensions en l’Inde et le Pakistan ont été émaillées de désinformations des deux parties. La couverture par les médias locaux de faits et rumeurs non étayés, ainsi que les activités de trolls en ligne, ont compliqué le discernement de la réalité de la situation. Les images satellite suggèrent que les affirmations du ministère des Affaires étrangères indien faisant référence à « un très grand nombre » de militants tués lors des frappes sont probablement fausses.

La bombe SPICE-2000 est une munition guidée précise qui n’aurait pas dû rater son objectif d’environ 100 mètres, à savoir la distance entre les cratères d’impact et les structures les plus proches. La nature autonome de la SPICE-2000 ajoute du mystère à la raison pour laquelle les bombes semblent avoir raté leur cible. Les images satellite ne suggèrent pas que de quelconques dégâts ont été subis par les bâtiments avoisinants. La végétation et la faible résolution des images pourraient hypothétiquement obscurcir les dégâts structurels, mais cela reste très peu probable. Il semble que quelque chose s’est mal déroulé dans le processus de ciblage, mais quoi exactement, cela reste un mystère d’après les éléments de source ouverte dont nous disposons.

[1] Référez-vous au wiki de Great Game India sur l’attaque de Pulwama.

[2] “Pak reacts to 12 Mirage 2000 jets destroying terror camps across LoC”, DNA

[3] “Balakot : Indian air strikes target militants in Pakistan”, BBC, February 26, 2019.

[4] “Surgical strike on Pakistan : Exact target of IAF operation identified as Jaba Top ; air force carried out several hits around site”, First Post, February 26, 2019.

[5] “India used Israeli arms for strike inside Pakistan — report”, Judah Ari Gross, Times of Israel, February 26, 2019.

[6] “All about IAF’s SPICE-2000 bomb used in Balakot attack”, Shaurya Karanbir Gurung, Economic Times, February 27, 2019.

[7] “Indian Statement on the Strike on JeM training camp at Balakot”, by Sushma Swaraj, Voltaire Network, 26 February 2019.

[8] “At raid site, no casualties and a mysterious school”, Asad Hashim, Al-Jazeera, February 28, 2019.

[9] “This hill-top near Balakot is the possible location of the IAF’s strike on Jaish camp”, Colonel Vinayak Bhat, The Print, February 27, 2019.

Au nom Allah le plus Miséricordieux
 
Le mois sacré de Rajab: 

Ce mois avec les mois de Sha’aban et de Ramadan sont d’une extrême noblesse et les propos rapportés sur leurs faveurs sont nombreux. Il est rapporté du Prophète(sawas) :
« Rajab est le mois de Dieu Grandiose. Aucun des mois ne l’approche du point de vue de son caractère sacré et de ses faveurs.

Le combat contre les incroyants durant ce mois est interdit. Voyons !
Rajab est le mois de Dieu, Sha’aban est mon mois et Ramadan est
celui de ma Nation ! »
-A celui qui jeûne un jour du mois de Rajab, la plus grande Satis-
faction de Dieu est due, la Colère de Dieu s’éloigne de lui et une des
portes de l’Enfer lui est fermée.

« Le Messager de Dieu(sawas) dit : «Rajab est le mois de la demande
de pardon [à Dieu] de ma Nation.
Alors, multipliez la demande du pardon [à Dieu] durant ce mois,
car Il est Celui qui pardonne, le Très-Miséricordieux.


La nuit de la veille du 1e Rajab : C’est une nuit bénie pendant laquelle beaucoup d’actes de piété sont à accomplir :

A la vue du croissant, on emboîte le pas au Prophète

(صلی الله علیه و آله و سلم)qui récitait l’invocation suivante à la vue du croissant du mois de Rajab :

« Allâhumma Bârik lanâ fî Rajab-a wa Cha‘bân-a wa ballighnâ chahra Ramadhâna, wa a‘innâ ‘alâ-ç-çiyâmi wa-l-qiyâmi wa hif-dh-il-lisâni wa ghadh-dhi-l-baçari wa lâ taj‘al hadh-dh mihu al-jû‘a wa-l-‘atachi »

(O mon Dieu ! Bénis-nous pour l’avènement de Rajab et de Cha‘abân et fais-nous atteindre le mois de Ramadhân, et aide-nous à y observer le jeûne, la veillée d’adoration, la rétention de notre langue (ne pas dire de mal) et de notre vue (ne pas regarder ce qui est interdit), et donne que notre lot n’y soit pas uniquement la faim et la soif)

اَللّـهُمَّ بارِكْ لَنا فى رَجَب وَشَعْبانَ وبَلِّغْنا شَهْرَ رَمَضانَ واَعِنّا عَلَى الصِّيامِ وَالْقِيامِ وَحِفْظِ اللِّسانِ وَغَضِّ الْبَصَرِ وَلا تَجْعَلْ حَظَّنا مِنْهُ الْجُوعَ وَالْعَطَشَ.

 

Le ghusl : On rapporte que le Prophète 

 (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : «Quiconque accomplit le ghusl les veilles du 1e, du milieu et de la fin du mois de Rajab, se dépouille de ses péchés, comme au jour où sa mère l’a mis au monde. »  

-Accomplir 10 prières de deux rak‘ah après la Prière du Maghrib (crépuscule) en récitant dans chaque rak‘ah sourate al-Hamd et sourate al-Ikhlâç, ce qui lui vaudra la protection de sa famille, ses enfants et ses bien, ainsi que l’exemption des épreuves de la tombe, et le passage rapide sur le çirât (sans interrogatoire le Jour de la Résurrection)

 

-Accomplir 2 rak‘ah de prière après la Prière de ‘Ichâ’ (Pière de la Nuit) : dans la 1ère rak‘ah on récite sourate al-Hamd 1 fois, sourate al-Charh(chapt. 94) 1 fois et sourate al-Ikhlâç 3 fois, et dans la seconde : sourate al-Hamd, sourate al-Charh,  sourate al-Ikhlâç,  sourate al-Falaq (chap. 113) et sourate al-Nâs (chap. 114). Une fois la prière terminée, on récite 30 fois « lâ ilâha illâllâh » (Il n’y a de Dieu qu’Allah) et 30 fois « çallâ-llâhu ‘alâ-n-Nabiyy » (Allah prie sur le Prophète) 

 

-Consacrer cette nuit à l’adoration d’Allah : Selon l’Imam Jafar al-Sâdiq, l’Imam Ali aimait se dégager de toutes ses occupations pour se consacrer à l’adoration pendant 4 nuits par an : la nuit de la veille du 1e Rajab, la nuit de la veille du milieu de Cha‘bân, la nuit de la veille de la Fête de Ramadhân, et la nuit de la veille de la Fête du Sacrifice.

Le 1e Rajab: il est hautement recommandé de jeûner ce jour. En effet, le Prophète Nûh  (Noé-P) s’embarqua sur son arche ce jour et demanda à tous ceux qui s’étaient embarqué avec lui de jeûner. Et il est rapporté que l’Enfer s’éloigne de celui qui y jeûne d’une distance  d’une année de marche

En pièce joint voici le texte complet des actes de piétés durant ce mois béni. 

Par ailleur le premier jour est nee Imam Muhammad Al-Baqir, 5e descendant du Messager de Dieu(p), il a rapportée plusieurs Hadith précieuses et authentique. Il disait: « Entretenir les membres d’une famille musulmane en dissipant leur faim, en les habillant et en les mettant à l’abri de la mendicité m’est préférable d’aller au pèlerinage une fois, deux fois, dix fois et même soixante-dix fois ». Il insistait sur la nécessité de distinguer le faux du vrai parmi les Traditions et ce en les examinant à la lumière du Coran, en faisant que le Coran soit « la balance » qui détermine leur vérité ou leur fausseté car Dieu, le Très haut, dit :((Une lumière et un Livre évident vous sont venus de Dieu)) (Coran V, 15)