
تقي زاده
Israël a l’intention d’intensifier la collecte de renseignements sur l’Irak
La 13e chaîne de télévision israélienne a prétendu que Tel-Aviv avait décidé d’intensifier la collecte de renseignements sur l’Irak afin d’éliminer « les manifestations de la concentration militaire iranienne » dans ce pays.
Le commentateur militaire de la chaîne, Alon Ben David, a déclaré : « Cette décision a été prise à la suite d’indications selon lesquelles l’Iran essayait de renforcer sa présence militaire en Irak. »
Il a ajouté : « Les principales estimations en Israël laissent entendre que la concentration militaire de l’Iran en Irak est très dangereuse. Tel-Aviv avait effectivement retiré l’Irak du cercle des pays qui constituent une menace stratégique pour sa sécurité nationale après la chute de Saddam Hussein en 2003. »
Dans une récente déclaration à la commission des affaires étrangères et de la défense du Parlement israélien, Tamir Hayman, chef de la division du renseignement militaire du régime israélien, a mis en garde contre les dangers que l’Iran pourrait créer pour Tel-Aviv via l’Irak.
Qui pousse à une « syrisation » de l’Algérie ?
Dès l’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie en décembre dernier, les autorités algériennes restaient vigilantes quant aux conséquences de la volte-face de Trump au Moyen-Orient et du déplacement du centre d’intérêt US vers l’Afrique du Nord. Ce qui se passe actuellement en Algérie prouve qu’elles n’avaient peut-être pas tort.
Certes la situation en Algérie ne fait pas que des heureux, mais de là à voir des appels à la révolte impliquant les réseaux sociaux, des activistes anonymes, voire des figures pro-israéliennes de renom se succéder de la sorte, il y a un signe qui ne se trompe pas.
Surtout qu’aux portes de l’Algérie, outre cet étonnant trafic d’armes de guerre qui se heurte sans cesse à la vigilance de l’armée algérienne, c’est le branle-bas de toute part : au Sahel, Israël débarque et il veut porter secours à une France enlisée au Mali et à une Amérique bien implantée au Niger qui ne jure que par les richesses sahéliennes. Alors que la France officielle refuse toujours de reconnaître la révolte anti-libéraliste des Gilets jaunes, certaines figures politiques pro-israéliennes encouragent les Algériens à la révolution !
Alors qu’une source d’information à Alger a déclaré que le président algérien, Bouteflika, aurait convoqué son conseiller diplomatique et ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, pour négocier sur la possibilité de nommer ce dernier au poste de Premier ministre, le site algérien « Algérie patriotique » évoque dans l’un de ses derniers numéros les « interférences étrangères » dans les échauffourées violentes opposant l’armée aux citoyens algériens. Un vent syrien souffle sur l’Algérie ? Le site fait allusion en effet aux récents propos provocateurs de l’ex-député socialiste et pro-israélien Julien Dray à l’adresse des Algériens, les appelant à « descendre dans les rues pour construire » ce qu’il nomme la « nouvelle Algérie ».
En effet alors même que le mouvement des Gilets jaunes se trouve confronté en France à différentes formes de censures et que l’État s’est fixé comme objectif d’étouffer, coûte que coûte, la révolte, il est étonnant de voir les appels à la révolution se succéder depuis la France en direction de l’Algérie. « Algérie patriotique » levait récemment un coin de voile sur un projet de conception israélo-saoudienne destiné à plonger l’Algérie dans le chaos.
Le commandant de l’armée de l’air indienne a été démis de ses fonctions
À la suite de l’échec des opérations menées par l’armée de l’air indienne contre le Pakistan, le Nouvel Delhi a limogé le commandant des forces aériennes de l’ouest.
La destitution de ce commandant indien s’explique par le fait que les avions de combat indiens ne sont pas parvenus à prendre pour cible les positions des terroristes et à les intercepter lors d’une confrontation directe avec la force aérienne pakistanaise.

À l’ouest, l’Inde partage une frontière avec le Pakistan. Les dirigeants de New Delhi sont très préoccupés par les opérations aériennes contre leur pays.
Sans avoir présenté aucune preuve établissant un quelconque anéantissement des terroristes, l’Inde a prétendu avoir tué plus de 300 terroristes lors de ses premiers frappes sur le Pakistan tandis que les hommes d’État d’Islamabad ont annoncé que l’Inde avait bombardé des zones inhabitées sans blesser une seule personne.
Lors de la deuxième étape des frappes des avions de combat indiens sur le sol pakistanais, deux chasseurs ont été interceptés et un pilote capturé.
Israël: l’après-Netanyahu?
La mise au grand jour de la corruption du Premier ministre israélien a réactivé les courants extrémistes en Israël et il faut s’attendre à l’arrivée au pouvoir de personnalités encore plus agressives que Netanyahu, vient de déclarer un expert politique iranien.
Hassan Hanizadeh a déclaré lors d’un entretien avec l’agence de presse ILNA : « La mise au grand jour de la corruption de Netanyahu est non seulement un cas sans précédent dans l’histoire politique d’Israël, mais il est aussi susceptible d’avoir des conséquences très dangereuses pour ce régime et pour toute la région. »
À ce jour, aucun des Premiers ministres israéliens ne s’était retrouvé à ce point sous la pression de l’opinion publique et du pouvoir judiciaire du régime sioniste. Certains prétendront peut-être que la situation est semblable à celle qu’a vécu d’Ehud Olmert, lorsque ce dernier a été condamné à 16 mois de prison, ou encore à celle de Moshe Katsav, reconnu coupable de harcèlement sexuel, mais il faut reconnaître que les circonstances entourant les affaires de corruption de Netanayhu sont tout à fait différentes de celles qu’ont vécues les deux personnalités précitées. »
Il a poursuivi : « Ce qui nous parvient d’Israël est que Netanyahu est susceptible d’être renversé, voire d’être emprisonné. »
Il convient de noter que depuis quelques jours, des informations circulent concernant sa condamnation imminente dans les affaires de corruption qui le concernent. Des personnalité d’extrême droite, en particulier les rabbins influents dans la politique du régime sioniste, ont annoncé que son mandat de Premier ministre touchait à sa fin.
Ils pensent que Netanyahu a subi des défaites sur le plan de la sécurité et de la politique ces dernières années, ce qui aurait selon eux remis en cause, « l’honneur et la dignité d’Israël », si tant est qu’ils existent… Il est utile de rappeler que les opposants de Netanyahu ont déclaré à plusieurs reprises que la guerre des deux jours à Gaza avait entraîné l’effondrement de l’image du régime sioniste dans le monde.
Hanizadeh a affirmé aussi : « Sans aucun doute, l’image du Likoud a été mise à mal par la situation actuelle, ce qui a amené les membres de ce parti ainsi que les membres influents des autres partis à envisager de le relever de ses fonctions.
Dans le même temps, il convient de noter que moins de deux mois plus tard, des élections législatives auront lieu en Israël et le Likoud pourra alors être la cible des pires critiques en rapport avec les affaires de corruption qui visent son chef. De toute évidence, les votes en faveur du parti vont chuter et ses membres vont alors pour sûr se mettre à chercher une personnalité encore plus extrémiste que Netanyahu. Certains observateurs internationaux estiment que l’ancien ministre des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, pourrait être “l’heureux élu” ; ce qui aurait un impact énorme sur la région et sur les territoires occupés. »
Si Lieberman remporte les élections, les affrontements entre le mouvement de résistance palestinien et le régime sioniste connaîtront sans aucun doute un nouveau chapitre, car il est radical dans tous les sens, et « le parti de l’extrême droite » [si tant est qu’il y ait un parti qui ne soit pas d’extrême droite en Israël véritablement] et les sionistes radicaux le soutiennent tous.
En revanche, certaines parties israéliennes « modérées » tentent de calmer la situation, mais il est difficile de savoir si le procès de Netanyahu sera reporté ou s’il se tiendra dans les semaines et les jours à venir », explique l’expert iranien.
En tout état de cause, l’arène politique israélienne sera enflammée même après les élections et les partis de droite qui critiquent Netanyahu voudront certainement former un cabinet de guerre et un gouvernement agressif (même en tant que coalition). Nous devons donc nous attendre à des personnalités brutales sur la scène politique de Tel-Aviv.
L'Iran critique le Royaume-Uni pour avoir qualifié le "terroriste" de Hezbollah
L’Iran dénonce le fait que le Royaume-Uni, en incluant le bras politique du Hezbollah dans la liste des organisations terroristes, ignore le désir du peuple libanais.
"Cette mesure britannique ignore délibérément une grande partie du peuple libanais et la légitimité du Hezbollah (Mouvement de la résistance islamique du Liban) et sa position juridique dans l'administration et dans la structure politique du Liban", a condamné samedi le porte-parole. Ministère iranien des affaires étrangères, Bahram Qassemi.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que le Hezbollah "a actuellement plusieurs sièges au Parlement", obtenu - comme toute autre formation politique régulière - par la participation à des élections ", Le succès dans "la défense de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale du Liban face aux violations et à l'occupation du régime sioniste" bénéficie du soutien écrasant du peuple du pays arabe.
Dans cette optique, Qassemi a recommandé que le gouvernement britannique revoie le nombre de voix obtenues par le Hezbollah lors des élections législatives et comprenne ainsi le véritable statut de cette formation politique libanaise.
"Le Hezbollah, qui a été victime du terrorisme Takfiri et sioniste [...], est devenu au cours de la dernière décennie l'une des pierres angulaires de la lutte contre le terrorisme et contre des groupes terroristes comme Daech, ainsi que de sa défaite" le porte-parole de la diplomatie iranienne.
L'Iran reconnaît le Hezbollah comme "une force légitime ayant joué un rôle sans équivoque pour assurer la sécurité et la stabilité politique du Liban" et considère que son inscription sur la liste des organisations terroristes à Londres est "un acte irresponsable" qui viole Les lois internationales, en plus d’ignorer les souhaits des Libanais et de leurs représentants politiques, répètent Qassemi.
Le 25 février, le ministre britannique de l'Intérieur, Sajid Javid, a accusé le Hezbollah de vouloir déstabiliser le Moyen-Orient et a donc déclaré "l'organisation terroriste" le bras politique de ce mouvement et a interdit ses activités politiques au Royaume-Uni.
Le 12 juillet 2006, les Israéliens ont lancé de vastes attaques sur le territoire libanais par terre, mer et air sous prétexte de libérer deux de leurs soldats. Cependant, grâce à la résistance du Hezbollah, Israël a été contraint de se retirer les mains vides.
Après l'agression israélienne susmentionnée contre le Liban, également connue sous le nom de guerre de 33 jours, la capacité de dissuasion du Hezbollah a considérablement augmenté, selon les autorités israéliennes. Ils s'aventurent en fait que ce mouvement a environ 150 000 missiles dans ses magasins et pourrait vaincre le régime de Tel Aviv.
Le régime israélien condamné à commettre le crime contre l'humanité par l'ONU
Le groupe insiste qu'il a des informations sur les responsables des massacres dont les snipers et les commandants de l'armée du régime sioniste. Le commissaire suprême des Droits de l'homme doit transférer les informations au Cours pénale internationale.
Depuis l'année dernière, les manifestations ont lieu dans la frontière de la Bande de Gaza. Elles dénoncent le blocus israélien. Les manifestants demande également le retour des réfugiés palestiniens dans leur région des territoires occupés.
"Il est interdit de négocier nos relations avec l'Iran" (Représentant syrien à l’ONU)
L'Iran et la Russie se sont-ils éloignés en Syrie ? Interviewé le 1er mars par la chaîne libanaise Al-Mayadeen, l'ambassadeur syrien à l'ONU répond à la question.
« L'Iran est l'allié de Damas et les relations irano-syriennes sont non-négociables car les intérêts de la Syrie exigent que Damas préserve ses liens exclusifs à la fois avec l'Iran et la Russie. Certains propos laissent entendre qu'il y ait un fossé entre la Syrie et l’Iran d’une part ou encore entre l'Iran et la Russie de l'autre. Je confirme que ce sont là des tapages médiatiques. Nos relations avec nos deux alliés sont au plus haut niveau d'où d'ailleurs ces rumeurs », a-t-il souligné.
OTAN/conflit russo-français : qui allume la mèche ?
Le 11 juillet 2018, lors du sommet de l’OTAN à Bruxelles, le président américain a évoqué les exigences financières à ses partenaires européens.
Les États-Unis ont demandé à leurs alliés européens de préparer davantage de bataillons, de navires et d’avions de l’OTAN dans le but de renforcer la dissuasion de l’OTAN contre toute attaque russe.
Le front du Nord constitue le plus dangereux front de guerre pour Israël
Selon le journal libanais Al-Ahed, le site web israélien « News 1 » a reconnu l’impuissance de Tel-Aviv face aux menaces balistiques, notamment sur le front du Nord, et son manque de préparation en vue d’une guerre avec le Hezbollah libanais.
Les institutions sécuritaires, divers centres d’études et même les médias israéliens estiment que la bande de Gaza peut s’embraser davantage, mais sur le plan pratique, la région la plus dangereuse pour Israël est le front du Nord, où il y a des centaines de milliers de missiles et d’obus mortier.
« Cela fait quelques années que l’opinion publique israélienne croit qu’Israël dispose d’une puissance défensive multicouche pour intercepter les missiles et les mortiers dont il dispose. Mais, Israël est-il doté maintenant de tels équipements ou bien les habitants de Tel-Aviv peuvent-ils se fier à l’armée de l’air et aux systèmes multicouches d’Israël pour faire face aux menaces des missiles du front du Nord ? », s’interroge le site web israélien « News 1 ».
La coalition américaine a tué un terroriste français dans la vallée de l’Euphrate
La coalition dirigée par les États-Unis a confirmé, le jeudi 28 février, que Fabien Clain, responsable français des médias au sein du groupe terroriste Daech, avait été tué lors d’une frappe aérienne près de la ville d’al-Baghouz, dans la vallée de l’Euphrate.
« La force opérationnelle interarmées combinée-Opération Inherent Resol (CJTF-OIR) continue de prendre pour cible Daech en Syrie, tout en perturbant les tentatives de raviver le groupe terroriste dans les zones libérées, alors que ce dernier planifie des attaques au niveau mondial », a déclaré la coalition américaine dans un bref communiqué.
Les rumeurs sur la mort de Clain ont fait surface dans plusieurs médias français la semaine dernière. Selon un reportage de France Info, la frappe aérienne qui a coûté la vie au terroriste a eu lieu le 20 février.

Fabien Clain, connu sous son nom de guerre Abou Anas al-Faransi, a commencé à s’engager sur une voie radicale dans la première moitié des années 2000. Selon les informations disponibles, il aurait rejoint un groupe radical dans la ville d’Artigat près de Toulouse. Le groupe était dirigé par le leader extrémiste Olivier Corel.
En 2009, des membres de ce groupe ont été mis en examen pour activités terroristes. Clain a été présenté comme l’« organisateur » d’un groupe et condamné à cinq ans de prison. Après avoir été libéré de prison en 2014, Clain a quitté la France pour la Syrie afin de rejoindre Daech.