
تقي زاده
Suisse : un ex-militaire condamné pour participer à la combat contre Daech
L'ancien sergent de 37 ans s'est vu reprocher d'avoir rejoint les rangs du Conseil militaire syriaque, une milice de Syrie engagée dans le conflit syrien pour protéger les populations chrétiennes contre Daech, «sans la permission du Conseil fédéral». Devant la cour, Johan Cosar avait revendiqué ouvertement cet engagement, affirmant ne pas avoir pu «abandonner» les populations chrétiennes à leur sort.
«En Suisse, la non-assistance à personne en danger est condamnable. Lorsque j'étais sur place et que je voyais les populations chrétiennes destinées à mourir, je n'ai pas pu les abandonner. Partir aurait été un acte de lâcheté», avait-il expliqué dans des propos rapportés par la RTS. Il avait ensuite réclamé l’acquittement, en vain.
Reconnu coupable, en vertu du code pénal militaire suisse, d'avoir «porté atteinte à la puissance défensive du pays», en servant dans les rangs d'une puissance étrangère, l'ancien soldat a pourtant bénéficié d'un jugement relativement clément puisqu'il risquait jusqu'à 3 ans de prison.
Johan Cosar n'a par contre pas été reconnu coupable d'avoir organisé le recrutement de combattants avec son cousin qui était co-accusé.
De son côté, l'avocat de l'ancien sergent avait justifié l'engagement de son client par le fait que les organisations qu'il avait combattues, comme Daech ou le Front al-Nosra, représentaient «le mal absolu» et étaient interdites en Suisse. Un argument qui n'a pas suffi à le faire acquitter.
La Suisse a prononcé plusieurs jugements du même type à l'encontre de citoyens s'étant enrôlés contre l'Etat islamique ou d'autres groupes djihadistes en Syrie. En août 2018, un Genevois a été condamné par la justice à une peine de 120 jours amende pour avoir rejoint les «Unités de protection du peuple» kurde (YPG), une milice opposée à Daech en Syrie, connue pour accepter dans ses rangs des volontaires occidentaux.
Syrie : une petite présence des forces américaines peut convaincre Macron
«Je ne peux que me féliciter de ce choix
»
Et Emmanuel Macron de préciser le rôle, selon lui, de Paris dans cet énième revirement de Washington concernant son engagement en Syrie. «Nous avons accompagné politiquement [la décision américaine de maintenir des militaires] nous continuerons, dans le cadre de la coalition, à œuvrer dans la région», a-t-il ajouté, sans donner plus de précision.
Le nombre de militaires américains qui seraient maintenus reste toutefois sujet à caution : 200 selon l'AFP, 400 selon l'agence Reuters. Du reste, la présence militaire américaine n'a jamais pu être quantifiée avec précision.
Le nombre d'avion espion US en hausse au Venezuela
Les États-Unis d'Amérique multiplient des signes d'agression militaire à l'encontre du Venezuela. Citée par des sources militaires, la chaîne d’information américaine, CNN, a rapporté que l’armée américaine avait effectué un nombre croissant de vols de reconnaissance dans l’espace aérien international au large de la côte vénézuélienne au cours des derniers jours. Alors que le groupe Lima ne cesse de battre sur le tambour de la guerre, les États-Unis préparent l'invasion militaire d'un État indépendant. D'où le transfert des forces d'opérations spéciales américaines à Porto Rico, le débarquement d'unités militaires des États-Unis en Colombie entre autres. Pour le président vénézuélien, Nicolas Maduro, les USA veulent le pétrole vénézuélien pour pouvoir ainsi peser sur le marché énergétique du monde.
Aux dires de deux responsables du Pentagone, l’objectif de ces vols de reconnaissance est de recueillir des renseignements confidentiels sur le gouvernement du président Nicholas Maduro.
Israël dit avoir simulé une offensive terrestre contre Gaza. Mais en est-il capable?
Alors que le Premier ministre israélien se trouve ce mercredi 27 février à Moscou où il devra s'entretenir avec le président russe de la Syrie, le front intérieur israélien est en ébullition : 4 Palestiniens ont été blessés par des balles israéliennes à Malaka, situé à l'est de Gaza, dans la nuit de 26 à 27 février. À ceci s'ajoute la révolte de plus en plus étendue des Palestiniens de la Cisjordanie et de Qods. À l'approche de l'échéance électorale, les dissensions ne cessent de s'élargir au sein du cabinet israélien sur les prédispositions de l’armée israélienne à entrer dans une nouvelle guerre. Israël peut-t-il embraser le front sud ainsi que le laisse entendre Netanyahu? Un rapport rédigé par l’officier responsable des plaintes militaires au sein de l’armée israélienne, le major général Yitzhak Brick, dresse un tableau accablant de la situation dans laquelle se trouve l’armée israélienne, état de délabrement que porte d'ailleurs au grand jour les exercices militaires de l’armée israélienne qui se déroulent en ce moment même aux alentours de la bande de Gaza.
Assad à Téhéran : message fort à Israël
« Assad, le héros du monde arabe », a titré ce mardi 26 février le journal libanais Al-Binaa, en s’inspirant de la rencontre lundi à Téhéran entre le Leader de la Révolution islamique et le président syrien.
D’après l’éditorialiste d’Al-Binaa, la visite du président syrien, Bachar al-Assad, à Téhéran et sa rencontre avec le Leader de la Révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, dans la conjoncture actuelle, montrent que les équations en Syrie et dans la région sont entrées dans une phase délicate exigeant des prises de position à un niveau rendant nécessaire cette rencontre.
Nasser Qandil juge aussi significatif que la rencontre entre l’Ayatollah Khamenei et Bachar al-Assad intervienne simultanément au nouveau spectacle américain concernant le retrait des troupes US de Syrie, qui serait également en rapport avec le nouveau complot américain visant à faire de l’Est syrien le foyer de conspirations contre la souveraineté et l’unité nationale de la Syrie.
Maduro : l’administration Trump ressemble aux Ku Klux Klan
Le président vénézuélien accuse son homologue américain de vouloir déclencher une guerre du pétrole.
Nicolas Maduro a accusé, ce mardi 26 février, les États-Unis d’intervention dans la crise en vue de déclencher une guerre du pétrole en Amérique latine.
« L’administration radicale de Trump, qui agit comme le Ku Klux Klan, entend provoquer une guerre du pétrole. Toutes les mesures prises par l’administration américaine sont vouées à l’échec. Les Américains tentent de donner naissance à une crise pour ainsi légaliser une intervention militaire US au Venezuela et impliquer l’Amérique latine dans une guerre », a déclaré Nicolas Maduro.
Le président légal du Venezuela a réaffirmé que la visite du vice-président américain Mike Pence à Bogota s’inscrivait dans le cadre des tentatives de la Maison-Blanche pour mettre sur pied un gouvernement parallèle au Venezuela.
« La nation vénézuélienne est pacifiste et modeste et elle a le droit de vivre en paix », a-t-il souligné.
Nicolas Maduro a ensuite demandé à Donald Trump de changer de cap quant au Venezuela : « Moi, en tant que président du Venezuela, je suis prêt à entamer un dialogue direct avec votre administration et vous-même. Nous sommes de l’Amérique latine et vous, vous êtes de l’Amérique du Nord. Il faut que nous options pour une stratégie du XXIesiècle et non pas pour une solution de l’époque de la Guerre froide. Il faut en finir avec l’époque de la Guerre froide. Nous sommes des démocrates qui croient en un nouveau type de socialisme et nous avons le droit d’avoir une idéologie et des critères différents. C’est la raison pour laquelle Trump devra toujours être prêt à regarder l’autre côté de la pièce de monnaie et le vrai Venezuela. Il devra changer de cap et opter pour une nouvelle voie. »
Deal du siècle : Kushner, le mauvais négociateur
Le ministre israélien de l’Éducation et chef du parti « Nouvelle droite », Naftali Bennett, estime que le plan du président américain Donald Trump pour le soi-disant règlement du conflit israélo-palestinien, connu sous le nom du « Deal du siècle », menace l’existence d’Israël.
Dans un communiqué publié le lundi 25 février, le ministre israélien de l’Éducation, Naftali Bennett, a affirmé que le Deal du siècle serait dévoilé après les élections législatives israéliennes en avril et qu’il aurait un impact économique significatif sur la région.
« Et ce plan nous fera revenir exactement à l’équation qui nous a apporté la mort de plus d’un millier de personnes et des milliers d’attaques à la roquette », a-t-il ajouté, cité par l’édition arabe de la chaîne RT.
L’information tombe alors que le gendre et conseiller spécial du président américain, Jared Kushner, a lancé, une nouvelle fois, une tournée dans des pays arabes du Moyen-Orient, afin de préparer l’adoption du Deal du siècle. Au cours de ces visites, Kushner est accompagné de Jason Greenblatt, envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient.
Au premier jour de leur tournée moyen-orientale, Jared Kushner et Jason Greenblatt ont rencontré le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, l’émir des Émirats arabes unis, et le Sultan Qabus d’Oman.
Sans faire aucune allusion précise au Deal du siècle dans son interview avec la chaîne Sky News Arabia à Abou Dhabi, Jared Kushner a prétendu que « nous voulons consulter les pays de la région et connaître leurs avis sur les meilleurs moyens de faire avancer l’affaire ».
Après des S-300 et des Pantsir syriens, les missiles antimissiles russes se prolifèrent au Moyen-Orient
En même temps que les États-Unis ont annoncé leur retrait du traité FNI, la Russie a donné un coup d'accélérateur à la promotion de son potentiel balistique. En février dernier, la Défense russe a dévoilé la version améliorée de son système de missile anti-aérien Pantsir-ME qu'ont salué avec grand intérêt de nombreux pays, dont ceux du Moyen-Orient.
En effet, ces derniers ont manifesté leur intérêt pour le dernier système de missile/canon de défense aérienne embarqué Pantsir-ME, a déclaré lundi à TASS, Viktor Kladov, le directeur de la Coopération internationale et de la Politique régionale de la société de haute technologie, Rostec. Cette information ne devra nullement plaire aux États-Unis, dont les Patriot constituent l'ossature de la DCA des pays arabes du golfe Persique.
«Nous voyons un grand intérêt de cette arme pour les pays du Moyen-Orient et pas seulement pour ceux-ci. Nous sommes confiants que le Pantsir-ME en tant que version adaptée du Pantsir-S1 à la mer offre de très grandes perspectives de marché, mais il est aujourd'hui trop tôt pour parler de tout accord spécifique, comme le système l'a démontré il y a quelques jours à peine », a déclaré le responsable de Rostec.
L’Iran appelle l’Inde et le Pakistan à la retenue
L’Inde frappe un « camp d’entraînement pour miliciens » au Pakistan.
L’Inde a annoncé avoir mené des frappes aériennes « préventives » contre un camp d’entraînement de miliciens au Pakistan, peu après que l’armée pakistanaise eut accusé New Delhi d’avoir violé son territoire dans la région du Cachemire.
Le ministre indien des Affaires étrangères Vijay Gokhale a déclaré, le mardi 26 février, que des avions de l’armée de l’air indienne avaient lancé des raids aériens contre une base d’entraînement de miliciens à Balakot, dans le Cachemire.
Selon une source gouvernementale indienne, environ 300 miliciens auraient été tués au cours des frappes.
Le Pakistan, cependant, a nié qu’il y ait eu des victimes.
Le camp appartiendrait à un groupe armé basé au Pakistan, qui se fait appeler Jaysh-e-Mohammad, lequel a revendiqué l’attaque visant un convoi de sécurité indien à Pulwama, le 14 février, dans le Cachemire. Cette attaque a coûté la vie à une quarantaine de soldats indiens.
Quoique l’Inde ait promis de riposter à cette attaque, le ministre indien des Affaires étrangères a déclaré que les frappes aériennes de mardi étaient de nature « préventive ».
« Face à un danger imminent, nous avons ressenti la nécessité d’une frappe préventive », a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères.
Il a ajouté que de tels camps d’entraînement « ne pourraient pas exister à l’insu des autorités pakistanaises ».

Plus tôt dans la journée, le Pakistan a déclaré que l’Inde avait violé son espace aérien lorsque ses avions militaires avaient franchi la ligne de contrôle au Cachemire.
Le général Asif Ghafoor, porte-parole de l’armée pakistanaise, a déclaré mardi sur Twitter que des avions indiens « avaient lâché, avec beaucoup de hâte, leurs charges près de Balakot alors qu’ils s’échappaient. Cela n’a pas fait de victimes ni de dégâts ».
Il a ajouté que les avions indiens avaient fait face à « une réponse rapide et efficace de la part de l’armée de l’air pakistanaise ».
Le général Ghafoor a également publié quatre photos sur son compte Twitter montrant « le site bombardé ». Les photos montrent ce qui semble être un cratère causé par une bombe dans une zone forestière.
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi a également réagi aux frappes aériennes indiennes, dans un message publié sur son compte Twitter, appelant New Delhi à ne pas défier le Pakistan.
La Russie dit au chef d’état-major de l’US Air Force de « se souvenir de la guerre du Vietnam »
Après que le chef d’état-major de l’US Air Force, Dave Goldfein, a vanté les capacités d’infiltration du F-35 Lightning II la semaine dernière, les autorités russes ont ressenti le besoin de lui donner un avertissement.
« Si la Russie devait voir un F-35 dans son espace aérien, nous enverrons alors un court message au chef d’état-major de l’armée américaine : “Souvenez-vous du Vietnam” », a tweeté l’ambassade de Russie aux États-Unis selon le site d’Air Force Times. « Un F-35 ne sera jamais seul », a-t-elle ajouté.
Le message russe était accompagné d’une courte vidéo du tir de missiles sol-air. Le tweet de l’ambassade de Russie était une réponse aux commentaires de Goldfein à la Brookings Institution mardi : « Si la Chine, la Russie ou un autre de nos rivaux sur la planète voyait un F-35 dans leur espace aérien... cela équivaudrait à un court message : “Nous sommes ici !” S’ils voient un F-35, ce qui est très improbable, cela veut dire qu’il n’est pas seul. Il fait partie d’un groupe d’infiltration », avait-il affirmé.
La Russie a également mis au point un chasseur de cinquième génération, appelé le Soukhoï Su-57. Comme le F-35, le Su-57 est conçu pour abattre les cibles aériennes, terrestres et navales ainsi que pour détruire les systèmes de commandement des forces aériennes ennemies.
Pour rappel, Vladimir Poutine a averti, mercredi dernier, que la Russie comptait déployer des missiles capables d’atteindre « les territoires où se trouvent les centres de décision » menaçant le pays. Une déclaration en réponse à l’installation de nouveaux systèmes américains en Europe.
Par ailleurs, la télévision d’État russe a dressé dimanche la liste des installations militaires américaines (Pentagone, Camp David, etc.) que Moscou ciblerait en cas de frappe nucléaire, et a déclaré qu’un missile hypersonique que la Russie est en train de mettre au point serait capable de les atteindre en moins de cinq minutes.