
تقي زاده
Qods, Cisjordanie, Gaza, des fronts se multiplient à l'intérieur d'Israël
Les Palestiniens à Gaza pleurent la mort d'un enfant de 14 ans, tué par un tir de tireur d'élite israélien vendredi. Ce nouveau meurtre est symptomatique d'une chose : Israël est en panique. Alors que le régime de Tel-Aviv s'apprête à faire face à une échéance électorale qui pourrait voir Netanyahu définitivement écarté de la scène politique si on en croit les résultats des récents sondages, la pire des choses qui puisse arriver, serait un embrasement de ce que les Israéliens qualifient du front intérieur. Eh bien la crainte de l'armée israélienne a été manifeste ce vendredi quand une foule de palestiniens en colère a rouvert la porte dorée et que les militaires israéliens n'ont osé bouger le petit doigt.
L'armée et l'appareil de renseignement israéliens se montrent particulièrement à la connexion qui se fait chaque jour davantage entre Gaza et la Cisjordanie d'où la rage avec laquelle ils se livrent à des arrestations arbitraires de Cisjordaniens ou à l'assassinat des Gazaouis.
Samedi, les militaires du régime sioniste ont lancé une vaste incursion sur différentes régions de la Cisjordanie où ils cherchent à localiser des "cellules armées". Selon l’agence de presse iranienne Arya, les militaires israéliens ont ainsi attaqué à l’aube hier samedi le village de Ramana à l’ouest de Jénine où ils ont arrêté une jeune palestinien. À l’ouest de Bethléem en Cisjordanie, des postes de contrôle ont aussi été montés.
À Qods, des sources d’information ont rapporté l'arrestation de trois Palestiniens dont le président de l'Association des prisonniers palestiniens par des troupes sionistes à l'est de Qods. En effet, un jour après l’entrée de Bab al-Rahma de la mosquée al-Aqsa par les Palestiniens, les militaires israéliens en ont arrêté 3 qui sont : Nasser Qaous, le président de l’association précitée, Ali Ajjaj et Samer al-Qobani. Selon des témoins oculaires, ces trois personnes ont été transférées dans un centre pour y subir un interrogatoire qu’on suppose musclé.
À Gaza, Israël subit de plein fouet l'amplification des marches de Grand retour qui se tient tous les vendredis depuis 9 mois et ce, sans aucune interruption. D'où ce comportement désormais de retour des militaires sionistes qui tirent à l'aveuglette sur tout ce qui bouge. L'adolescent gazaoui qui a été exécuté de sang-froid par des tirs israéliens de tireurs d’élite participait à la 48ème Marche du Grand Retour.

Selon Ashraf al-Qaedr, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza,Youssef al-Daya, âgé de 14 ans, a été tué ce vendredi tandis que plus de 20 personnes ont été blessées à coups de balles réelles par les forces israéliennes. Depuis plus précisément le 30 mars de l’année dernière, environ 280 manifestants palestiniens ont été tués et plus de 28 000 blessés à Gaza.
Le Venezuela se prépare à contrer l'action militaire US
Les tensions dans les relations diplomatiques entre le Venezuela et la Colombie ont atteint leur paroxysme. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a mis fin aux relations avec ce pays en renvoyant les diplomates de l’ambassade de Colombie à Caracas.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Colombie et a rappelé tous les diplomates de l’ambassade colombienne à Caracas.

« Il n'y a plus de patience, je ne peux plus le supporter, nous ne pouvons pas continuer à supporter que le territoire colombien soit utilisé pour des attaques contre le Venezuela. Pour cette raison, j'ai décidé de rompre toutes les relations politiques et diplomatiques avec le gouvernement fasciste de la Colombie», a lancé Maduro devant un rassemblement de ses partisans à Caracas.
Il a ajouté que l'ambassadeur et le personnel consulaire devraient quitter le Venezuela dans les 24 heures.
« Sortez d'ici, dehors les oligarques ! » a-t-il lancé, ajoutant : « Ivan Duque, tu es le diable, jamais un gouvernement de Colombie n'était tombé aussi bas ».
Cette annonce fait suite à la décision du président Maduro de fermer la frontière colombienne à la veille des tentatives de l’opposition de livrer des camions de « l’aide humanitaire » de Colombie, au mépris de Caracas.
Iran : missiles de croisière antinavires, drones-kamikazes tonnent dans le golfe Persique
Au troisième jour des exercices navals d'envergure de la marine iranienne, les aéroglisseurs de l'unité amphibie ont frappé des cibles prédéfinies en utilisant des missiles sol-sol. Depuis vendredi, des centaines de missiles de moyenne portée ainsi que des torpilles ont été tirés par les bâtiments de guerre iranien qui agissent dans une zone étendue depuis le détroit d'Hormuz à l'océan indien.
Selon l’agence de presse iranienne Mehr News, dans la lignée du deuxième jour de la troisième étape des manœuvres « Velayat 97 », les aéroglisseurs de l’unité amphibie de la marine iranienne, ont tiré des missiles de croisière surface-surface, tout en accomplissant leur propre mission consistant au transport rapide de troupes dans diverses zones opérationnelles.
Les missiles de croisière ont atteint leurs cibles avec succès.
Les unités d’aéroglisseurs de la marine de l’armée de la RII ont été équipées, ces dernières années, de systèmes de missiles.
Les jeunes spécialistes des forces navales de l’armée iranienne sont parvenus, pour la première fois, à équiper les aéroglisseurs de systèmes de lancement de missiles, les aéroglisseurs qui avaient jusqu’ici pour mission de transporter des troupes. Lors de ces exercices militaires, ils ont aussi tiré avec succès des missiles sur des cibles préfixées.
Les sanctions ne peuvent pas entraver les politiques russes et iraniennes
Un membre de la commission de sécurité et de défense du Conseil de la Fédération de Russie (Sénat russe) a déclaré que bien que les sanctions imposées à l’Iran et à la Russie leur rendent la tâche plus difficile, elles ne peuvent forcer ces pays à revoir leurs politiques intérieures et étrangères.
« C’est le sort réservé à l’Iran et à la Russie qu’ils fassent l’objet de sanctions. Il va sans dire que les sanctions affectent le développement des pays, mais elles ne peuvent pas l’entraver », a affirmé ce samedi 23 février Frantz Klintsevitch.
« Le dialogue est la meilleure solution pour résoudre les divergences entre les pays », a précisé Frantz Klintsevitch.
Retrait des forces étrangères d’Irak : le Parlement résiste aux pressions de Washington
Alors que le Parlement irakien s’apprête à voter le projet de loi sur le retrait des troupes étrangères d’Irak, Washington fait pression sur les députés pour faire capoter la ratification.
Fazel Jaber, membre de la faction al-Binaa au sein du Parlement irakien, a fait état des pressions exercées par Washington pour que le projet de loi sur le retrait des troupes étrangères d’Irak ne soit pas voté.
Dans une interview avec le site web al-Maalouma, il a révélé que les États-Unis exerçaient depuis longtemps leurs pressions via des personnalités et des groupes politiques. Ils auraient également donné des promesses à certains membres des groupes parlementaires. « Aucun n’a cédé à ce chantage », a-t-il indiqué.
Le projet de loi en question comprendra le désengagement de l’accord de sécurité avec les États-Unis pour mettre la fin à la présence des instructeurs et des conseillers militaires américains et étrangers en Irak.
C’est avec la même détermination que le parti de Moqtada al-Sadr, arrivé en tête des élections législatives irakiennes, a annoncé le 13 juin 2018 que son mouvement formait une coalition avec l’Alliance de la Conquête (al-Fatah), dirigée par Hadi al-Amiri.
Le retrait des troupes étrangères d’Irak est devenu le sujet de prédilection des milieux politiques irakiens depuis les déclarations du 3 février de Donald Trump. En effet, la volonté annoncée par le président américain de rester en Irak pour « surveiller l’Iran » a suscité l’indignation à Bagdad et relancé les appels au départ des troupes américaines de ce pays.
70 membres de la commission sur la sécurité et la défense du Parlement irakien ont signé le projet de loi sur le désengagement des accords avec Washington sur la sécurité.
Pourquoi les USA ont-ils décidé de maintenir 400 soldats US en Syrie dont la moitié à al-Tanf?
Alors qu'un vaste mouvement d'évacuation des agents US en Syrie est en cours, le président US annonce vouloir maintenir 400 forces spéciales américaines dans ce pays. Moins de 24 heures après les déclarations de la porte-parole de la Maison-Blanche qui faisait part de la décision des États-Unis de maintenir 200 forces militaires en Syrie même après le retrait officiel des troupes américaines, le nombre a été doublé : un haut responsable de l’administration américaine a déclaré que les États-Unis laisseraient environ 400 soldats américains répartis entre deux régions différentes de la Syrie. L’objectif : s'il est vrai que le discours officiel US s'en tient toujours à l'antienne « contrer l'influence iranienne », certains analystes voient derrière cette annonce des velléités autrement dangereuses pour les alliés occidentaux de Washington.
Vers la formation d’une marine des Hachd al-Chaabi à Bassora
Un commandant des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak) a fait part de la formation du premier noyau de la marine des Hachd al-Chaabi à Bassora.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, Abou Karar al-Ebadi, un commandant des Hachd al-Chaabi, qui s’exprimait lors des cérémonies marquant la fin des cours de formation de dizaines de combattants des Unités de mobilisation d’Irak, a souligné : « Eu égard aux formations qu’ils ont passées, ils sont capables de former le premier noyau de la force navale des Hachd al-Chaabi à Bassora. »
Principal port du pays, la ville de Bassora est située sur le Chatt el-Arab (Arvandroud), estuaire commun des fleuves Tigre et Euphrate, à 55 km en amont du golfe Persique et à 550 km de Bagdad.
Abou Karar al-Ebadi a ajouté que ces combattants irakiens avaient tous passé des cours de formation de plongée et de navigation et qu’ils étaient en mesure de mettre sur pied la première unité de la marine des Hachd al-Chaabi à Bassora.
Il a affirmé que si on mettait tous les équipements nécessaires à leur disposition, ces combattants irakiens patrouilleraient aux côtés des forces navales de l’armée irakienne.
Il y a quelques mois, d’autres commandants des Hachd al-Chaabi avaient fait part de leur volonté de créer une marine liée aux Unités de mobilisation populaire, au sein de la division des opérations de Salaheddine.
« Le pouvoir de dissuasion de la Résistance connaîtra bientôt un bond en avant »
Dans une interview accordée à l’agence de presse Tasnim, l’amiral Ali Chamkhani, représentant du Guide suprême de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, s’est penché sur les dernières évolutions politiques et sécuritaires ayant trait à la région en général et à l’Iran en particulier.
« La décision de Trump de retirer ses troupes de Syrie s’explique par les réalités de la région auxquels sont confrontés les États-Unis. L’une des plus importantes, que ce soit en Syrie ou ailleurs dans la région, est que les alliés des États-Unis ont essuyé un revers cuisant face à la volonté des peuples de la région, ce qui a coûté très cher à Washington aussi bien financièrement que politiquement et militairement. Trump est un homme d’affaires et ne peut pas se permettre de dépenser sans rien obtenir. De ce point de vue, le retrait américain découle d’une politique basée sur la réalité sur le terrain. L’annonce du transfert des forces américaines en Irak est plutôt un acte de propagande. Le gouvernement irakien, le Parlement et la nation s’opposent fermement à la présence des forces américaines dans leur pays. La présence américaine en Irak est très critiquée et les Américains sont confrontés à un défi majeur. À mon avis, d’ici la fin de 2019, les États-Unis devront quitter le reste de la région.

L’idée de former d’une coalition contre l’Iran a vu le jour sous l’administration Obama. Plusieurs pays, dont ceux du sud du golfe Persique, entretiennent des relations amicales avec l’Iran et ils ne voient aucune nécessité de former une coalition militaire et sécuritaire contre l’Iran. Des pays comme le Qatar, Oman et le Koweït essaient de prévenir toute tension. À l’intérieur des Émirats arabes unis, il y a des dirigeants qui souhaitent coopérer et dissiper les malentendus.
Pourquoi les USA ont-ils décidé de maintenir 400 soldats US en Syrie dont la moitié à al-Tanf?
Alors qu'un vaste mouvement d'évacuation des agents US en Syrie est en cours, le président US annonce vouloir maintenir 400 forces spéciales américaines dans ce pays. Moins de 24 heures après les déclarations de la porte-parole de la Maison-Blanche qui faisait part de la décision des États-Unis de maintenir 200 forces militaires en Syrie même après le retrait officiel des troupes américaines, le nombre a été doublé : un haut responsable de l’administration américaine a déclaré que les États-Unis laisseraient environ 400 soldats américains répartis entre deux régions différentes de la Syrie. L’objectif : s'il est vrai que le discours officiel US s'en tient toujours à l'antienne « contrer l'influence iranienne », certains analystes voient derrière cette annonce des velléités autrement dangereuses pour les alliés occidentaux de Washington.
Frontières irako-syriennes : les Hachd traquent les officiers occidentaux ?
En dépit d'intenses efforts de guerre à Al-Anbar visant à en expulser la Résistance irakienne et éloigner celle-ci des frontières syriennes, les Américains ont du mal à peser sur les rapports de force. Après avoir failli être prises pour cible des Hachd al-Chaabi, les dernières informations font état du retranchement des forces américaines à l'intérieur de leurs points de campement. Une récente information fait par ailleurs état du déploiement des combattants des Hachd sur la totalité de la ligne frontalière avec la Syrie.
Farhan Mohammed al-Dulaimi, membre du Conseil provincial d'al-Anbar en Irak a déclaré vendredi que les forces irakiennes avaient pris le contrôle total des frontières irako-syriennes dans l'ouest de cette province.