
تقي زاده
Général israélien : "les Russes devraient rester en Syrie, cela nous permettra de crier toujours au loup!"
Un ex-général israélien considère que les Russes devraient rester en Syrie, car cela permettra encore aux Israéliens de crier au loup et d'ameuter le monde entier et notamment leur grand allié, les États-Unis. Un expert politique du Moyen-Orient estime quant à lui que les différends opposant la Russie à Israël entraîneront au final le maintien d’Assad au pouvoir.
Adnan Abou Amer, analyste des questions du Moyen-Orient, a fait paraître, le 24 février, un article sur le site web Arabi 21, à propos des relations israélo-russes.
Au début de son article, Adnan Abou Amer s’est référé aux récents propos du général israélien Eli Ben Meir, un ancien agent des renseignements d’Israël : « Le Premier ministre israélien est pour le maintien des relations entre Israël et la Russie puisque cette dernière reste et restera dans la région et que sa présence signifie la multiplication des problèmes du Moyen-Orient. Cela pousse Israël à protéger sa sécurité nationale sans même que les Américains s’informent du changement de relations entre Moscou et Tel-Aviv ».
Dans un article, publié par le quotidien israélien Maariv, le général israélien a écrit que les régions voisines d’Israël étaient la scène d’évolutions très délicates et sans précédent qui pourraient avoir des impacts soit dévastateurs, soit productifs sur Israël.
« Les relations entre la Russie et Israël devraient s’approfondir étant donné les évolutions militaires et politiques de la région dont la récupération par Damas de la souveraineté syrienne, l’alliance entre l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et les miliciens qu’ils soutiennent, la libération des territoires qui étaient sous le contrôle de Daech et d’autres groupes d’opposition et enfin la décision de Donald Trump de retirer ses troupes de Syrie », a souligné Eli Ben Meir.
Selon Eli Ben Meir, « les tensions opposant la Turquie aux Kurdes syriens constituent une autre source de menace pour Israël tout comme l’influence de l’Iran et du Hezbollah auprès du gouvernement syrien ».
Le général israélien a souligné que la Russie et les États-Unis n’avaient pas réussi à empêcher, ni à restreindre l’implantation de l’Iran en Syrie. « Or, ils ont pu entraver les activités de l’Iran pour qu’il soit obligé de ralentir le rythme de ses agissements. D’autre part, les frappes d’Israël ont affaibli les efforts constants de l’Iran et de ses alliés en Syrie et les ont empêchés de poursuivre leurs agissements », a-t-il ajouté.
« Tout ce qu’Israël a fait jusqu’ici est loin d’empêcher l’Iran d’atteindre ses objectifs. D’autre part, des différends mitigés qui existent entre Israël et la Russie et le temps qui se perd avant que ces deux parties parviennent à un accord donnent un coup de pouce aux activités de l’Iran dans la région ».
L’auteur de l’article liste ensuite quelles événements étant selon lui à l’origine des tensions entre Tel-Aviv et Moscou : « la destruction d’un avion russe au-dessus du territoire syrien par Israël, la livraison des systèmes de défense antimissile S-300 par la Russie à l’armée syrienne et les ingérences de la Russie dans les prochaines élections en Israël via la manipulation de l’opinion publique sur les réseaux sociaux ».
Il a conclu que les différends entre Moscou et Tel-Aviv entraîneraient le maintien du gouvernement Assad.
« La Russie devra savoir que les relations israélo-américaines, étant très proches, pourraient lui faire peur », a-t-il souligné.
Sommet Trump-Kim : ce qu'exige Pyongyang de la part de la White House!
Après leur première rencontre historique, le 12 juin 2018 à Singapour, le président des États-Unis Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong-un ont entamé leur sommet, ce mercredi, à Hanoï au Vietnam.
Avant leur première entretien en tête-à-tête, Donald Trump et Kim Jong-Un sont apparus ensemble, affichant un air optimiste, devant les journalistes. « Je pense que votre pays a un potentiel économique énorme » a déclaré le président américain au leader nord-coréen au début de la rencontre de ce mercredi, en estimant que le second sommet serait une « réussite ». De son côté, Kim Jong-Un s’est dit « certain » que la rencontre aura de « grands résultats qui seront salués par tous ».
Cependant, derrière ces gestes confiants tant de la part du président Trump que du leader nord-coréen Kim Jong-Un la pression semble augmenter sur l’administration américaine, à l’intérieur des États-Unis, pour obtenir des actes concrets de la part de Pyongyang pour mettre en œuvre son projet de dénucléarisation, d’autant plus que la première rencontre du 12 juin 2018 n’avait débouché sur aucun résultat tangible en raison du maximalisme du locataire de la Maison-Blanche. Les détracteurs démocrates de Donald Trump estiment qu’« il cède plus que prévu ».
Or, les experts prédisent que ce que va désormais exiger Kim à Trump va compliquer les discussions. Kim Jong-un demanderait ainsi la levée des sanctions internationales imposées à son pays et exigerait US un mécanisme diplomatique réel et efficace pour résoudre les problèmes qui existent dans les relations bilatérales. Le leader nord-coréen demanderait aussi la prise de mesures nécessaires pour la signature de la fin officielle de la guerre de Corée (1950-1953). Dans ce cadre, Kim Jong-un demanderait à Donald Trump le démantèlement des bases militaires américaines et le départ de 35.000 soldats de la péninsule coréenne, estiment les observateurs.
Le sommet de Hanoï se tiendra les 27 et 28 février à Hanoï.
Israël n’est ni un allié fiable ni un partenaire commercial important pour la Russie !
Le chef du département des sciences politiques de l’Université russe de l'Amitié des Peuples estime que les relations entre la Russie et Israël sont dépourvues de toute nature stratégique.
Dans un entretien exclusif avec Euronews, Yuri Mikhaïlovich Pochta a déclaré que les relations entre Moscou et Tel-Aviv n’étaient pas de nature stratégique bien que les deux parties coopéraient ensemble sur certains points.
« Les relations entre Moscou et Tel-Aviv sont largement fondées sur le pragmatisme et une approche constructive. Il est important que les deux parties résolvent leurs problèmes dans le cadre des intérêts communs », a déclaré l’analyste russe.
Concernant la donne en Syrie, Yuri Mikhaïlovich Pochta a souligné qu’Israël était le plus grand allié des États-Unis et que les activités de Moscou dans la région restreignaient la liberté d’action d’Israël.
« Or, le retour de la Russie au Moyen-Orient et sa contribution active dans les conflits en Syrie ont poussé les Israéliens à s’asseoir à la table d’un dialogue permanent avec Moscou aux niveaux diplomatique et militaire », a-t-il expliqué.
La cérémonie d'honneur du réalisateur iranien a eu lieu au siège de l'agence de presse Taghrib (APT)
De grandes personnalités, le directeur de la première chaîne iranienne, le réalisateur iranien Jamal Shourjé, le fils de M. Salahshour et des personnalités religieuses et politiques ont participé à la cérémonie.
La série de Youssof-e-Payambar (Josèphe le prophète) est parmi ses réalisations les plus connues dans le monde musulman.
Des Israéliens voient un danger dans le Deal du siècle
« Et ce plan nous fera revenir exactement à l’équation qui nous a apporté la mort de plus d’un millier de personnes et des milliers d’attaques à la roquette », a-t-il ajouté, cité par l’édition arabe de la chaîne RT.
L’information tombe alors que le gendre et conseiller spécial du président américain, Jared Kushner, a lancé, une nouvelle fois, une tournée dans des pays arabes du Moyen-Orient, afin de préparer l’adoption du Deal du siècle. Au cours de ces visites, Kushner est accompagné de Jason Greenblatt, envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient.
Au premier jour de leur tournée moyen-orientale, Jared Kushner et Jason Greenblatt ont rencontré le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, l’émir des Émirats arabes unis, et le Sultan Qabus d’Oman.
Sans faire aucune allusion précise au Deal du siècle dans son interview avec la chaîne Sky News Arabia à Abou Dhabi, Jared Kushner a prétendu que « nous voulons consulter les pays de la région et connaître leurs avis sur les meilleurs moyens de faire avancer l’affaire ».
« Les évolutions en cours dans la région et les rapports qui traitent ces évolutions laissent attendre le déclin politique de Benjamin Netanyahu suivi d’un anéantissement du régime israélien », écrit le journal libanais Al-Binaa.
« Nous allons également les informer de certains détails concernant ce qui doit être fait en ce qui concerne, notamment, les perspectives et les potentialités économiques qui se profileront à l’horizon, une fois que ce plan se sera concrétisé », a ajouté le conseiller spécial de Donald Trump.
À noter que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, deux des principaux soutiens du Deal du siècle américain, s’attellent à l’heure actuelle à intensifier les pressions sur des pays arabes de la région ainsi que sur l’Autorité autonome palestinienne afin d’imposer leur plan qui vise en réalité à détruire la cause palestinienne, plan que les groupes de résistance dans la région ont énergiquement rejeté.
Jared Kushner, mauvais négociateur même aux yeux des Israéliens
Les méthodes de marchandage du gendre de Trump sont apparemment tellement catastrophiques que même le site web DEBKAfile, proche des milieux du renseignement militaire israélien, n’arrive pas à maîtriser sa colère.
Dans un article paru le lundi 25 février, DEBKAfile écrit :
« Bien que Jared Kushner prétende que le plan de paix américain traite de toutes les questions fondamentales du conflit israélo-palestinien, il n’a pas indiqué de calendrier précis pour sa présentation. »
Dans son interview accordée à Sky News, Jared Kushner a affirmé avoir formulé, avec Jason Greenblatt, des « solutions correctes et fonctionnelles à la question, solutions qui resteront pertinentes pour 2019 ».
L’article de DEBKAfile nous apprend par ailleurs que les Israéliens ne souhaitent pas que le plan de paix américain réunisse les dirigeants palestiniens à Gaza et en Cisjordanie sous un même leadership, et que le litige arabo-israélien s’estompe pour céder la place à l’Iran, pays dans lequel le conseiller spécial de Trump prétend voir « la plus grande menace dans la région ».
En effet, l’article trouve « irréaliste » l’espoir de l’administration américaine de rassembler les Palestiniens sous une direction unique. « Les médiateurs arabes qui ont travaillé d’arrache-pied pour y parvenir ont jeté l’éponge auparavant », ajoute l’article.
DEBKAfile note par la suite :
« Kushner n’a pas dit clairement si, oui ou non, le plan, sur lequel il travaillait avec Greenblatt depuis près de deux ans, était terminé ou prêt à être présenté. Selon nos sources, certains éléments sont encore en développement. »
Des médias israéliens ont ainsi étalé certains points de l’interview accordée par le conseiller de Trump à la chaîne Sky News, en cette ambiance pré-électorale prévalant en Palestine occupée.
Les commentateurs israéliens auxquelles se réfère le site web DEBKAfile ne digèrent pas facilement que Jared Kushner parle, dans son interview, d’une nouvelle infrastructure économique pour les Palestiniens, sans aborder de vraies solutions politiques au litige israélo-palestinien.
Les Israéliens craignent de la colère des Palestiniens de Gaza
Entre autres, le journal fait allusion au mouvement Hamas qui a tout récemment menacé de s’activer dans les prisons et de reprendre à Israël des sommes allouées à l’Autorité autonome palestinienne.
Pour rappel, la semaine dernière le cabinet sécuritaire israélien a décidé de mettre en application une loi adoptée en juillet dernier par la Knesset, le Parlement israélien. Une grande partie de revenus fiscaux de l’Autorité autonome a été confisquée, Israël voulant ainsi punir l’Autorité palestinienne pour ses aides financières aux prisonniers activistes palestiniens.
Par ailleurs, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a participé le dimanche 24 février à une réunion sécuritaire avec le chef d’état-major de l’armée, le général Aviv Kochavi, ainsi qu’avec le coordinateur des activités du régime israélien dans les territoires occupés, Kamil Abu Rokon. Toutes ces évolutions laissent largement présager une escalade des tensions sur la scène palestinienne, ajoute le journal.
« C’est avec les yeux grands ouverts qu’Israël avance vers la crise. » À travers cette formule métaphorique, l’autre grand journal israélien, Haaretz, reconnaît que le régime israélien est bel et bien conscient de la gravité de la crise à laquelle il est aux prises. Haaretz y voit une bombe à retardement qui impacterait la lutte électorale israélienne tout entière.
Le chef d’état-major Kochavi a ordonné en début février les forces militaires israéliennes de se préparer à d’éventuelles opérations dans la bande de Gaza. Dans le même temps, on a été témoin de l’organisation d’un exercice militaire non annoncé de l’armée israélienne près de la bande de Gaza.
Les troupes russes prêst à passer à l'offensive
La Russie a renforcé ses positions à Hmeimim où se trouve sa base aérienne en y déployant un grand nombre d’avions et d’hélicoptères de combat. De même, les forces aériennes russes ainsi que le cinquième Corps spécial y ont été installés en vue de combattre les groupes terroristes opérant à Idlib et dans les banlieues de Lattaquié, Hama et Alep.
Tout porte à croire que les forces russes s’apprêtent à lancer des opérations d’envergure à Idlib et dans ses environs contre le groupe terroriste Tahrir al-Cham, d’autant plus que le nombre d’avions de combat russes à la base de Hmeimim est passé de 30 à 50 avions. En outre, des Soukhoï 25, Soukhoï 24, Soukhoï 30, Soukhoï 34, Soukhoï 35 et MiG-29, ainsi que deux avions de guerre électronique Iliouchine-20, deux avions de transport Antonov 26 et Antonov 70, deux avions de ligne A-50y et un groupe d’avions-cargo Iliouchine-76 et d’Antonov 124, y ont été déployés.
On estime que le nombre de chasseurs russes est passé de 30 avions en 2018 à 44 avions en 2019. Tout au long de ces derniers jours, de grandes quantités de conteneurs chargés de munitions aériennes sont arrivées à la base Hmeimim par des navires et des avions-cargo.
Fin de l'accord de Sotchi: l'armée syrienne s'apprête au grand assaut
L'accord de Sotchi n'est plus depuis dimanche 24 février et le président turc est placé devant un difficile choix : la zone tampon qu'elle veut ériger au nord de la Syrie n'a plus ni le feu vert de l'Iran ni l'accord de la Russie et si elle veut aller de l'avant, la Turquie risque de s'y casser les dents. Lors d'un entretien télévisé, mardi 26 février, le président turc a tenté de faire profil bas en affirmant que ce que l'armée turque cherchait à Manbij "c'était sa libération" et rien d'autre. Mais ses réelles intentions ne trompent pas : "la Turquie ne peut céder aux autres le contrôle d'une zone (Manbij, NDLR) qui représente une menace contre elle. La Turquie sera présente dans cette zone car les Syriens ont bien confiance en nous et les tribus syriennes de Manbij veulent d'ailleurs que l'opération (militaire turque) ait bien lieu, a dit M. Erdogan.
En effet sur le front d'Idlib, et pour la troisième journée consécutive, l’armée de l’air syrienne a mené plusieurs frappes aériennes. Dirigée par leur Albatros L-39, l’armée de l’air syrienne a ciblé plusieurs zones contrôlées par les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham dans et autour de la ville de Khan Cheikhoun. C'est la première fois depuis plus de cinq mois que les avions de combat de l’armée de l’air syrienne ont bombardé les positions de terroristes au sud d’Idlib. Et la Russie a apporté un soutien logistique et en renseignement. Les vingt frappes aériennes ont visé les villages de Sukayk, de Tamanah, de Khwein, de Zarzour et de Khan Cheikhoun. L’aviation syrienne a cessé ses frappes aériennes sur les zones contrôlées par les terroristes dans le nord-ouest de la Syrie à la suite d’un accord conclu entre la Russie et la Turquie, sur la mise en place d’une zone démilitarisée à Idlib en septembre dernier. Ledit accord a expiré dimanche 24 février.
Le président Rohani a rejeté la lettre de démission de zarif
La presse occidentale en a fait un tas : tout au long de la journée de mardi elle s'est focalisée sur la supposée démission du chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, y voyant tour à tour "un prélude au retrait iranien du PGAC", "le signe avant-coureur d'un lâchage de Rohani par ses vieux soldats"... Le président iranien n’a pas accepté la démission du chef de la diplomatie qui n'en était pas une réellement. Une petite brouille à la suite des problèmes protocolaires. Mais le haut diplomate peut être bien fier d'avoir monopolisé la presse internationale, d'avoir eu même le droit à des mots de certains de ses paires (Ministre des A.E. japonais) qui lui demandaient de rester. De quoi est signe cet phénomène médiatique? Du fait qu'aucune partie en Occident ne peut nier désormais le poids incontournable de l'Iran sur la scène internationale. La perspective d'une démission de Zarif avait été commentée par la presse israélienne comme étant le signe d'un durcissement de Téhéran, d'un préparatif à la guerre. En Europe, on n'a cessé en revanche de mettre l'accent sur la nécessité d'un maintien de l'Iran au sein de l'accord nucléaire. Quant au principal intéressé, à savoir Zarif lui-même, il se dit toujours un humble "serviteur du peuple" et se félicite d'avoir eu le droit un message spécial du commandant en chef de la Force Qods, Qassem Soleimani, qui dans la foulée de l'annonce de sa démission, a souligné son approbation à son adresse. Zarif représentera toujours la diplomatie iranienne mais une diplomatie qui ne sera peut-être pas trop identique à celle qui a marqué les démarches iraniennes de 2015 à 2018. Depuis la visite du président Assad à Téhéran, la Résistance affûte bien ses armes.
Zarif vient d'ailleurs remercier les responsables du pays et le peuple pour leur soutien renouvelé et tous azimuts.
« Étant donné que je vous considère, comme l'a souligné, d'ailleurs, le Leader de la révolution islamique, une personnalité "fiable, zélée, brave et croyante", et un exemple de la résistance face aux pressions multilatérales des États-Unis sur la première ligne de front, je considère votre demande comme allant à rebours des intérêts du pays et je ne l’accepte donc pas », peut-on lire dans la lettre du président iranien.
« Je réaffirme, a précisé le président Rohani, l’importance du respect du prestige et de la crédibilité du ministère des Affaires étrangères ainsi que du statut du chef de la diplomatie, comme la plus haute instance, chargée de mettre en vigueur la politique étrangère du pays. »
Cisjordanie : Israël a du pain sur la planche
Selon le Centre Palestinien d’Information (CPI), un général de l’armée israélienne a reconnu ce mercredi que les guerres précédentes survenues à Gaza n’avaient eu aucun résultat et que l’armée de ce régime n’avait obtenu aucun acquis important au cours de ces guerres.
« Lors des trois guerres précédentes produites à Gaza, l’armée israélienne souffrait de manque de disposition et les généraux, en particulier Gabi Ashkenazi et Benny Gantz (anciens chefs d'état-major israéliens) ont lancé ces guerres sans aucun plan précis et réfléchi», a reconnu un commandant de la brigade Shaked de l’armée israélienne.
Il a ajouté que les guerres à Gaza avaient duré des jours et des semaines sans obtenir aucun acquis. « Depuis la première guerre contre le Liban conduit en 1982 par Ariel Sharon et Rafael Eitan, Israël a l’habitude de cumuler les échecs consécutifs sans accéder à aucun succès et dans la meilleure situation, Israël ne pourrait accéder qu'à un statut équivalent à celui de ses ennemis », a-t-il lancé.