
تقي زاده
L'armée américaine dépoie ses forces en Asie
« Ce déploiement remonte à l’année 2017 et aucun autre média n’a jamais émis la moindre information sur ce déploiement », a écrit la publication hollandaise avant d’ajouter : « Selon des sources fiables, au moins quatre F-117 ont été déployés dans la région afin d’appuyer les forces américaines lors d’opération spéciale notamment nocturne. »
Les USA ont utilisé du phosphore blanc à Baghouz en Syrie.
Selon ce rapport, ces chasseurs ont largué en 2017 des bombes téléguidées par satellites SDB en Syrie et en Irak. L’un de ces avions de combat a été obligé d’atterrir en urgence loin de sa base.
Ces avions sont provisoirement installés, dit-on, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis ou au Qatar.
Le F-117 a effectué son premier vol en 1981. Il avait été utilisé lors d’opérations menées par les États-Unis en Irak (première guerre du golfe Persique).
Bien que ces chasseurs aient été mis en hors service en 2008, les États-Unis les utilisent toujours à des fins particuliers.
« Les États-Unis développent actuellement leur quatrième génération d’avions furtifs. Les moyens qui existaient lors de la conception des F-117 et des B-2 semblent ridicules en comparaison aux moyens désormais à la disposition des concepteurs », lit-on dans l’essai du Mitchell Institute, rédigé par le major général Mark Barrett, et le colonel Mace Carpenter, également, deux officiers de l’US Air Force à la retraite.
Le F-35 a été fabriqué pour remplacer le F-117, dans le but de neutraliser les nombreuses fuites d’informations qui ont eu lieu sur sa technologie de fabrication.
Le 27 mars 1999, durant la guerre du Kosovo, un F-117A fut abattu par un missile anti-aérien S-125 au-dessus de la Serbie.
Israël souhaite diviser l’Iran et l’Irak
C’est dans l’intérêt d’Israël de mener la politique de « diviser pour régner » dans la région pour que ses adversaires soient engagés dans des conflits les uns contre les autres, estime Glen Segell, chercheur au Centre Ezri pour les études sur l’Iran et le golfe Persique à l’Université de Haïfa.
Dans une note publiée dans le journal israélien The Jerusalem Post, Glen Segell évoque la récente réunion du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avec de hauts responsables des pays arabes du sud du golfe Persique pendant la tenue de la conférence de Varsovie (Pologne), ce qui a ouvert la porte, selon lui, à des spéculations sur un autre État du Moyen-Orient, c’est-à-dire l’Irak.
« Israël n’a jamais réussi à se lier d’amitié à la fois avec l’Iran et l’Irak. En effet, d’autres pays ont même cherché à attiser le feu du conflit entre Téhéran et Bagdad en croyant que cela créerait un équilibre souhaitable dans la région », a-t-il écrit.
« Israël et l’Iran sont en désaccord profond, tout le monde le sait. Mais si Israël essaie de se lier d’amitié avec l’Irak, cela ne surprendra personne », a-t-il ajouté.
L’auteur admet que le gouvernement israélien est à des années-lumière de l’établissement de relations diplomatiques avec un pays comme l’Irak. Mais il propose que Tel-Aviv essaie de profiter des conflits d’intérêts qui peuvent exister entre les acteurs publics et les acteurs de la société civile dans tous les pays de la région.
En conclusion, Glen Segell écrit : « La politique de diviser pour régner doit être menée par Israël de sorte que les États arabes et leurs acteurs non étatiques soient en conflit et en guerre les uns contre les autres. »
L'échec du Shin Beth, les Cisjordaniens bien armés
Des mois de travail de renseignements israéliens viennent de tomber à l'eau. Le Shin Beth a perdu la bataille face à la Résistance. Une nouvelle attaque anti-occupation à Ramallah qui n'aurait jamais pu avoir lieu sans l'appui de Gaza, vient d'avoir lieu ce lundi 4 mars. En effet, la Cisjordanie, emboîtant le pas à Gaza dans la résistance à l’occupation, s’est transformée en une poudrière, qui suscite une véritable crainte au régime israélien. Paniquée, l’armée israélienne s’en prend, presque quotidiennement, aux Palestiniens à Ramallah et dans d’autres localités de la Cisjordanie dont les habitants ont rejoint la lutte armée.
Deux Palestiniens ont été tués par des militaires israéliens à Ramallah en Cisjordanie.
Des sources israéliennes ont émis leur version des faits en prétendant que ces mêmes Palestiniens auraient foncé, ce lundi dans la matinée, avec leur voiture vers des militaires israéliens pour les écraser. Les forces israéliennes auraient alors ouvert le feu sur les trois occupants du véhicule, faisant deux morts et un blessé. Selon la version des sources israéliennes, deux soldats israéliens auraient même été blessés dans cette attaque palestinienne.
Le site d’information palestinien (Palestine News Network, PNN) a annoncé que les forces d’occupation israélienne avaient abattu deux Palestiniens et le troisième a été légèrement blessé, lundi matin à l’entrée du village de Kafr Naama, près de Ramallah, en Cisjordanie.
Évidemment, Israël empêche toute enquête de se réaliser afin de garder sa propre version des faits. Mais des événements similaires ont déjà prouvé que les versions israéliennes étaient fausses, indique PNN.
Chamkhani : « Nous resterons en Syrie aussi longtemps que Damas le voudra »
« Nous resterons en Syrie aussi longtemps que Damas le voudra… La colère de Netanyahu sera impuissante face à notre présence », a déclaré Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran.
En marge du Congrès national sur l’histoire orale de la Défense sacrée (guerre Iran-Irak), qui a eu lieu à la Bibliothèque nationale, Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran, a déclaré que la présence de l’Iran en Syrie faisait suite à la demande du gouvernement syrien :
« La lutte continue depuis 40 ans sur deux fronts : le front de ceux qui cherchent et créent la déstabilisation et le front de ceux qui cherchent et créent la stabilité. Les déstabilisateurs ne sont destinés qu’à enchaîner les échecs et c’est tout à fait visible dans notre région pétrolifère.
La République islamique d’Iran, qui fait partie de l’axe des pays qui veulent restaurer la stabilité, a répondu favorablement à l’appel du gouvernement et du peuple syrien qui avait besoin d’aide. Nous sommes présents en Syrie et nous y resterons aussi longtemps que Damas le voudra. Les gesticulations de Benjamin Netanyahu, ses déclarations et ses voyages stériles n’y feront rien. »
Bataille d’Idlib : l'armée prête à attaquer
L’armée syrienne est en état d’alerte dans le Nord-ouest pour lancer une vaste opération contre les terroristes.
Selon une source militaire syrienne, l’armée se prépare à lancer une opération d’envergure contre le nord-ouest du pays où les groupes terroristes, dont Al-Qaïda, s’y sont retranchés.
L’armée syrienne se prépare à lancer une opération à grande échelle autour du gouvernorat d’Idlib où plusieurs groupes terroristes s’y sont positionnés », a rapporté le 3 mars le site web syrien Muraselon, citant une source militaire.
Syrie : pourquoi Israël a attaqué Quneitra ?
L’armée israélienne a tiré ce dimanche 3 mars deux obus sur les positions de l’armée syrienne dans les régions d’al-Wasit et de Qurs al Naql, à l’ouest de la ville de Hadar, dans le district méridional d’al-Qassal, situé à Quneitra. L'armée israélienne qui menaçait il y a peu la Syrie de pires attaques balistiques et aériennes, semble se contenter désormais de pilonner les régions frontalières pour, dit-elle, faire éloigner "les proxies iraniens". Des tirs-spectacles comme ceux qu'elle effectue depuis deux jours contre Gaza. Le prétexte d'avoir à faire éloigner l'Iran du Golan occupé constitue selon les analystes, un coup médiatique, militairement nul qui est destiné à booster Netanyahu dans les sondages.
Des sources locales ont déclaré que l’attaque israélienne n’avait entraîné aucune perte et ont souligné que les bases de l’armée syrienne restaient abandonnées la plupart du temps.
Venezuela : les USA veulent remplacer Guaido par un autre pion
Les États-Unis s’emploient à former une soi-disant « armée de libération » au Venezuela. L’ambassadeur du Venezuela à l’ONU, Samuel Moncada, a déjà dévoilé aux journalistes que l’administration US armait les opposants fugitifs vénézuéliens pour qu’ils forment une « armée de libération » qui envahirait le pays. Mais ils n'y arriveront pas. Tout porte à croire que les États-Unis ont échoué dans leur tentatives de former une milice en vue de renverser le gouvernement Maduro. Le nouveau signe de cet échec est que Washington a même décidé de remplacer son pion Juan Guaido par un autre pion.
Le ministre vénézuélien de la Défense Vladimir Padrino Lopez a indiqué, ce samedi 2 mars, que l’opposition avait promis aux soldats locaux et aux combattants de la Garde nationale 20.000 dollars pour désertion. Le ministre a pourtant, précisé que les personnes bernées n’étaient pas nombreuses : « Nous avons compté, il n’y avait pas plus d’une centaine de gardes, en fait, ils ne sont pas nombreux, qui ont traversé la frontière dans l’espoir des 20.000 dollars promis. »
Rappelant que ceux qui étaient passés de l’autre côté étaient des jeunes bernés, le ministre vénézuélien a souligné que pour l’armée « ils n’ont jamais été soldats. Un soldat ne peut jamais devenir un mercenaire, un soldat respecte un code d’honneur » et que cela ne pourrait jamais affecter la capacité de combat des forces armées vénézuéliennes.
Les États-Unis renforcent leur présence militaire en Tunisie
Sur la situation en Algérie, l’heure est aux grandes manipulations médiatiques. Alors que les médias mainstream continuent à refléter l’image d’une Algérie en état de pré guerre-civile, ce qui de l’aveu des témoins oculaires est totalement infondé, une information révélée ce samedi 2 mars par le quotidien américain The New York Times fait état de l’organisation en 2017 de « manœuvres militaires secrètes » par les États-Unis sur les frontières orientales entre l’Algérie et la Tunisie.
Parallèlement aux agissements croissants américano-otaniens dans la région du Sahel, soit aux portes de l’Algérie, le fait de diffuser cette info n’est pas anodin : est-ce un avertissement que les Américains lancent au pouvoir algérien ?
« Il y a deux ans, des Marines américains ont lutté contre des terroristes d’al-Qaïda dans l’ouest de la Tunisie, le long de la frontière algérienne. Un soldat américain et un soldat tunisien ont été blessés. Pourtant, de nombreux détails sur les affrontements de février 2017 restent obscurs, en grande partie à cause des sensibilités politiques du gouvernement tunisien sur la présence des forces américaines sur son territoire.
Les responsables américains ont uniquement annoncé que la bataille s’est déroulée dans un pays “hôte” nord-africain. Les autorités tunisiennes ont refusé de confirmer que quelque chose s’était passé.
L’année dernière, lorsqu’un des rapports les plus détaillés sur les affrontements de 2017 a été publié par Task & Purpose, un site web américain privé, le ministère tunisien de la Défense s’est montré dédaigneux. Selon le ministère, “la présence des troupes américaines en Tunisie était uniquement destinée à la coopération et à la formation, et non à la conduite d’opérations”.
Mais en réalité, les États-Unis et la Tunisie ont discrètement développé et renforcé leurs liens en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme au cours des dernières années. Environ 150 Américains ont formé et conseillé leurs homologues tunisiens dans l’une des plus grandes missions de ce type sur le continent africain.
Et les affrontements de 2017, confirmés par un responsable et un expert américain en matière de sécurité, étaient un exemple flagrant des risques auxquels les forces américaines sont confrontées lorsqu’elles tentent d’aider leurs alliés nord-africains à combattre des groupes liés à al-Qaïda.
L’intensification de la participation des États-Unis à un ensemble de missions secrètes n’a généralement pas été signalée, car les Tunisiens et les Américains craignent que cela ne suscite encore plus la violence extrémiste. Il existe également une forte aversion, à travers tout le spectre politique, en Afrique du Nord pour une intervention occidentale dans la région.
Néanmoins, cette coopération croissante est remarquable, car elle intervient à un moment où le Pentagone réduit sa présence ailleurs sur le continent, notamment en Afrique de l’Ouest, alors que l’armée américaine se concentre de plus en plus sur les défis que posent la Russie et la Chine.
Un contingent des forces d’opérations spéciales du Marine Corps, impliqué dans la bataille de 2017, fait partie des 150 Américains opérant en Tunisie.
Washington et Tel-Aviv cherchent à profiter de la tension en Asie du Sud (Atwan)
Selon Abdel Bari Atwan, les États-Unis et Israël cherchent à profiter de la tension militaire entre l’Inde et le Pakistan pour déstabiliser l’Asie du Sud et transférer le conflit dans cette partie du monde où coexistent deux pays détenteurs d’armes nucléaires.
Dans une note publiée par le journal Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan a examiné la crise entre l’Inde et le Pakistan, ainsi que le rôle que Washington et Tel-Aviv jouent ensemble pour aggraver la tension en Asie du Sud.
Selon l’éditorialiste de Rai al-Youm, le gouvernement pakistanais a réussi à contrôler partiellement la tension dans ses relations avec son voisin indien, car les forces pakistanaises sont parvenues à capturer puis ont relâché le pilote d’un avion indien abattu le 26 février au Cachemire. Les avions de l’armée de l’air indienne ont frappé le même jour une base du groupe extrémiste Jaysh-e-Mohammad, auteur d’un attentat-suicide au Cachemire sous contrôle indien contre un convoi de l’armée indienne, le 14 février, tuant plus de quarante personnes.
Atwan rappelle que plusieurs pays ont proposé leur médiation entre New Delhi et Islamabad, alors que les États-Unis se sont contentés d’appeler les deux parties à la retenue.
Tandis qu’Islamabad se dit prêt à accepter une médiation russe, turque ou iranienne, le gouvernement indien préfère, avec prudence, ne pas laisser un pays tiers s’immiscer dans cette affaire. Le ministère indien des Affaires étrangères a annoncé que New Delhi n’avait pas besoin de la médiation d’un pays tiers, étant donné qu’il existait des contacts entre l’Inde et le Pakistan. « La balle est dans le camp du Pakistan. Les Pakistanais doivent prouver qu’ils ont la volonté et la puissance de prendre des mesures sérieuses contre les groupes terroristes sur leur territoire », a déclaré la ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj.
Réunion pro-Venezuela à Beyrouth en présence du Hezbollah
Des personnalités et des membres de mouvements de la Résistance se sont réunis le samedi 2 mars à Beyrouth, au Liban, en signe de soutien au président du Venezuela, Nicolas Maduro, et pour dénoncer la violation des lois internationales par les États-Unis.
C’est le parti politique libanais al-Mourabitoun qui a été à l’initiative de la réunion, rapporte ce dimanche le site Al-Ahed News.
Mostafa Hamdan, dirigeant d’al-Mourabitoun, a appelé « tous les épris de liberté à se ranger aux côtés du peuple et du gouvernement vénézuéliens ».
À la réunion de Beyrouth, différentes personnalités ont répondu présent, dont le président du Conseil politique du Hezbollah, les ambassadeurs de Russie et de Syrie, d'Iran et le secrétaire général du Fatah.
Le Hezbollah
Mahmoud Ghamati, président du Conseil politique du Hezbollah libanais, a appelé la nation américaine — attachée à des principes comme les droits de l’homme et la liberté des peuples — à remettre en question l’administration de Donald Trump qui est « un déséquilibré notoire, un homme dépourvu de raison et de perspicacité qui poursuit obstinément ses objectifs. Mais le Venezuela est un pays révolutionnaire que son peuple revendique haut et fort ».
« Nous attendons tous la libération de la Palestine et de Qods du joug du régime sioniste. Le Venezuela soutient fermement la cause palestinienne. Quant aux États-Unis, pour légitimer leur ingérence dans les affaires du Venezuela, ils accusent ce pays d’aider le Hezbollah libanais. Il faut savoir que l’armée, les leaders et le peuple vénézuéliens n’ont besoin de personne pour gérer la crise et surpasser le terrorisme américain », a-t-il indiqué.