تقي زاده

تقي زاده

Les prévisions alarmistes se multiplient en Israël et c'est sans doute en ce sens que le CentCom US en Europe se met à bouger : Une seule batterie de THAAD vient de s'installer dans le sud d'Israël. La raison?  Un général de réserve de l’armée israélienne et spécialiste des questions militaires et sécuritaires fournit visiblement la réponse : le nord d’Israël se trouve sous la menace de dizaines de milliers de missiles et de roquettes - principalement du Liban, mais également de Syrie, d’Irak et même d’Iran. En effet, au cas où une confrontation majeur venait à éclater, le système de défense antimissile israélien ne saurait le contrer, affirment les milieux d'experts en Israël. 

"Le peuple israélien peut-il faire confiance à la force aérienne et à notre système multi-niveaux de missiles intercepteurs capable de contrer la menace des missiles du Nord ?, s’interroge l’ingénieur israélien Ran Rogel qui a travaillé pendant des décennies chez Rafael (industrie militaire israélienne) et sa réponse, rapportée par la presse israélienne, est catégorique: « Non ! ». 

 

On le donne pour l'un des meilleurs du monde et pourtant il n'a cessé d'échouer à l'épreuve des faits : le bouclier anti-missile israélien qu'on dit "multi-couches" et composé à la fois des systèmes Dôme de fer, Fronde de David et Arrow-3, a régulièrement échoué à intercepter des missiles de la Résistance, aussi bien ceux du Hezbollah libanais, de l'armée syrienne ou encore de la Résistance palestinienne de Gaza. Des colons israéliens qualifient régulièrement le Dôme de fer de "méga-arnaque": dans la mesure où la dernière démonstration de force de ce système datant du novembre 2018 a été un fulgurant échec, Israël n'ayant pu tenir que 48 heures face aux missiles de Gaza. 

Après avoir perdu deux de ses chasseurs Mirage 2000 abattus par la DCA pakistanaise de fabrication chinoise et alors que ses missiles israéliens ne peuvent pas grand-chose, l'Inde semble avoir décidé d'activer ses Sukhoï. La Défense indienne a abattu lundi un drone pakistanais qui a violé l’espace aérien indien au niveau de l’État du Rajasthan, à l’ouest du pays.

L’armée de l’air indienne a abattu un drone pakistanais qui avait franchi la frontière entre les deux pays, ont ainsi annoncé les médias indiens dont la chaîne anglophone Times Now.

Cité par l’agence de presse Sputnik, Times Now a annoncé qu' « un drone a été abattu, lundi 4 mars, par un Sukhoi 30MKI de l’armée indienne, près de la ville de Bikaner, dans l'État du Rajasthan ». Les débris de ce drone auraient été aperçus sur le territoire pakistanais.

C'est le deuxième incident du genre depuis l’escalade de la tension entre l’Inde et le Pakistan après que l’armée pakistanaise a abattu le mardi 26 février deux avions indiens qui survolaient son espace aérien et a capturé l’un des deux pilotes. L’Inde a reconnu avoir perdu un avion dans un combat aérien au cours duquel elle a aussi abattu un avion ennemi. Ces événements ont porté un coup dur à la normalisation des relations entre les deux pays.

Or, de nombreux observateurs soulignent les rôles dissimulés d’Israël et de l’Arabie saoudite, plus précisément du prince héritier Ben Salmane dans le litige indo-pakistanais.

Parmi d’autres, Abdel Bari Atwan, l’éditorialiste du journal Rai al-Youm, voit derrière ces événements les États-Unis et Israël dans la mesure où la tension militaire entre l’Inde et le Pakistan leur servirait d'excuse pour déstabiliser l’Asie du Sud et créer un conflit dans cette partie du monde où coexistent deux pays détenteurs d’armes nucléaires.

 

Des mois de travail de renseignements israéliens viennent de tomber à l'eau. Le Shin Beth a perdu la bataille face à la Résistance. Une nouvelle attaque anti-occupation à Ramallah qui n'aurait jamais pu avoir lieu sans l'appui de Gaza, vient d'avoir lieu ce lundi 4 mars. En effet, la Cisjordanie, emboîtant le pas à Gaza dans la résistance à l’occupation, s’est transformée en une poudrière, qui suscite une véritable crainte au régime israélien. Paniquée, l’armée israélienne s’en prend, presque quotidiennement, aux Palestiniens à Ramallah et dans d’autres localités de la Cisjordanie dont les habitants ont rejoint la lutte armée.

Deux Palestiniens ont été tués par des militaires israéliens à Ramallah en Cisjordanie.

Des sources israéliennes ont émis leur version des faits en prétendant que ces mêmes Palestiniens auraient foncé, ce lundi dans la matinée, avec leur voiture vers des militaires israéliens pour les écraser. Les forces israéliennes auraient alors ouvert le feu sur les trois occupants du véhicule, faisant deux morts et un blessé. Selon la version des sources israéliennes, deux soldats israéliens auraient même été blessés dans cette attaque palestinienne.

Le site d’information palestinien (Palestine News Network, PNN) a annoncé que les forces d’occupation israélienne avaient abattu deux Palestiniens et le troisième a été légèrement blessé, lundi matin à l’entrée du village de Kafr Naama, près de Ramallah, en Cisjordanie.

Évidemment, Israël empêche toute enquête de se réaliser afin de garder sa propre version des faits. Mais des événements similaires ont déjà prouvé que les versions israéliennes étaient fausses, indique PNN.

Il y a huit mois, alors que l'Europe faisait des promesses pour sauver le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien), mais aussi le commerce avec l'Iran, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei avait affirmé que les Européens n'étaient pas dignes de confiance. Une déclaration qui se confirme aujourd'hui.

La chaîne Al-Alam relate les déclarations du Leader de la Révolution, lors d’une réunion, en juillet dernier, avec le cabinet.

Lors de cette réunion, le Leader de la Révolution islamique a déconseillé le gouvernement d’associer l’économie iranienne à l’instrument d'appui européen aux échanges commerciaux, connu sous le nom d’INSTEX.

Le site officiel de l’Ayatollah Khamenei a publié ce lundi 4 mars une vidéo, montrant la méfiance du Leader de la Révolution islamique, envers la bonne volonté des Européens de protéger le commerce avec l’Iran malgré les sanctions américaines.

Pour rappel, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à la République islamique d’Iran, après que le président américain, Donald Trump, eut retiré unilatéralement Washington du PGAC, en mai 2018.

Cette mesure a été désavouée par les Européens qui, depuis, prétendent vouloir sauver l’accord nucléaire, ainsi que le commerce avec l’Iran. Pourtant, leurs initiatives de créer des mécanismes financiers pour commercer avec l’Iran malgré les sanctions US, y compris l’INSTEX, n’ont donné jusqu’ici aucun résultat concret.

Les États-Unis s’emploient à former une soi-disant « armée de libération » au Venezuela. L’ambassadeur du Venezuela à l’ONU, Samuel Moncada, a déjà dévoilé aux journalistes que l’administration US armait les opposants fugitifs vénézuéliens pour qu’ils forment une « armée de libération » qui envahirait le pays. Mais ils n'y arriveront pas. Tout porte à croire que les États-Unis ont échoué dans leur tentatives de former une milice en vue de renverser le gouvernement Maduro. Le nouveau signe de cet échec est que Washington a même décidé de remplacer son pion Juan Guaido par un autre pion.  

Le ministre vénézuélien de la Défense Vladimir Padrino Lopez a indiqué, ce samedi 2 mars, que l’opposition avait promis aux soldats locaux et aux combattants de la Garde nationale 20.000 dollars pour désertion. Le ministre a pourtant, précisé que les personnes bernées n’étaient pas nombreuses : « Nous avons compté, il n’y avait pas plus d’une centaine de gardes, en fait, ils ne sont pas nombreux, qui ont traversé la frontière dans l’espoir des 20.000 dollars promis. »

Rappelant que ceux qui étaient passés de l’autre côté étaient des jeunes bernés, le ministre vénézuélien a souligné que pour l’armée « ils n’ont jamais été soldats. Un soldat ne peut jamais devenir un mercenaire, un soldat respecte un code d’honneur » et que cela ne pourrait jamais affecter la capacité de combat des forces armées vénézuéliennes.

Derrière la manifestation du mécontentement d'une partie somme toute notable des Algériens qui n'aimeraient pas voir le président Bouteflika, homme qui a sauvé une première fois l'Algérie des affres de la guerre civile, se faire réélire à la tête de l'État, les défilés pacifiques géants qui se déroulent à Alger et dans d'autres villes algériennes et dont les échos s'entendent de plus en plus en France (Paris) à travers des slogans assez connotés genre " Pouvoir assassin" ou " FLN dégage", certains analystes voient des mobiles de nature différente de ceux exprimés par l'Algérien lambda. Depuis que la France a changé de président (Macron) et que le G5 Sahel, de commandement (Mauritanie-Tchad), un bouillonnement d'activité militaire est constaté au Sahel où Israël vient de débarquer. Il est vrai que l'Algérie, faisant partie de "l'axe d'endiguement", constitue un obstacle de taille à la normalisation arabe avec Tel-Aviv.  Et que ce dernier, ayant fraîchement normalisé avec Tel-Aviv, veut faire du Sahel en général et de l'Algérie en particulier, une seconde Syrie?

Mais il y a plus.  "La révolte des Algériens" ainsi qu'en parlent les médias dominant pourrait aussi avoir d'autres motifs qui intéresseraient plus particulièrement les Américains et leurs satellites au sein de l'OTAN. En Algérie, telle qu'elle se présente aujourd'hui, Sonatrach dérange... 

La société publique algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) fait partie des compagnies énergétiques les plus importantes du monde, représentant au moins 30 % du PIB algérien. La Sonatrach est une société nationale algérienne pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures, qui a été créée le 31 décembre 1963. Elle possède d’importantes parts de marché dans la livraison de gaz naturel en Europe.

Contrairement au Nigéria ou encore à l’Angola, les sociétés publiques du pétrole et du gaz ne contrôlent qu’un faible taux de participation sur les grands projets, l’Algérie suit une règle décriée, mais efficace selon laquelle la Sonatrach s’assure une participation majoritaire de 51 % tandis que 49 % des projets d’exploitation sont octroyés au secteur privé, généralement des compagnies internationales, comme Total qui a récemment signé avec Alger un accord pour installer le premier complexe pétrochimique d’Algérie.

Cette disposition permet à la société de récupérer d’importantes ressources financières issues de la commercialisation des combustibles. Les revenus tirés de l’exploitation du gaz et du pétrole sont donc majoritairement réinjectés dans l’économie, selon l’agence d’information économique africaine Ecofin.

L’analyste indique qu’entre les années 80 et 2000, la production de pétrole et de gaz n’a cessé d’évoluer avec le lancement des infrastructures de transformation. « En 2017, un rapport de la Banque mondiale indique que la société pèse 58,7 milliards de dollars. Dans le classement des compagnies africaines d’exploitation, elle devance de loin la Sonangol (22,2 milliards de dollars) ou encore la société sud-africaine de communication MTN (17 milliards de dollars). »

Vu toutes les remarques citées ci-dessus, « cette emprise sur le secteur n’est pas du goût des compagnies internationales qui n’ont cessé de se plaindre des conditions financières dissuasives pour l’investissement dans le secteur. Elles estiment que les revenus tirés de l’exploitation des hydrocarbures ne sont pas suffisants et prônent une réforme en profondeur du code pétrolier en vigueur dans le pays. Elles accusent la classe politique de promouvoir des politiques pétrolières conservatrices ».

Pour riposter au retrait unilatéral de Washington du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), le Kremlin annonce la signature par le président russe d’un moratoire visant à mettre fin à la participation de Moscou au traité.

Vladimir Poutine, président russe a signé ce lundi 4 mars, le moratoire prévoyant de suspendre la mise en œuvre par Moscou du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), a fait savoir le service de presse du Kremlin.

Cette décision a été prise « partant de la nécessité d'adopter des mesures urgentes en raison de la violation par les États-Unis de leurs engagements dans le cadre du traité signé entre l'Union soviétique et les États-Unis sur le démantèlement de missiles de moyenne et courte portées du 8 décembre 1987 », a précisé le maître du Kremlin cité par Sputnik.

Jadis, le président russe avait dit que Moscou était disposé à renégocier le traité signé avec les États-Unis sans toutefois y tenir, renforçant de façon régulière les capacités militaires du pays.

Sur fond d'agissements de plus en plus vastes des militaires américains à Al-Anbar où les États-Unis, selon certaines sources, cherchent à multiplier leurs bases à l'effet de "recaser" leurs supplétifs daechistes évacués depuis la Syrie voisine, les forces de sécurité irakienne viennent de déclarer, ce lundi 4 mars, "zone militaire" le désert al-Anbar. Cette décision fait suite à la demande du Conseil provincial d’al-Anbar qui s'inquiète des agissements américains et surtout du transfert ces derniers jours des centaines de terroristes de Daech depuis la Syrie voisine. Que le désert d'al-Anbar soit déclaré "zone militaire", cela ouvre grand la voie à des opérations armées d'envergure des forces irakiennes, tout en rendant bien difficiles et risquées, les patrouilles militaires américaines dans cette région sur quoi les USA se sont focalisés. 

En Irak, une source bien informée a déclaré que les forces de sécurité avaient appelé les civils habitant dans des zones occidentales de la province d’al-Anbar à s’y retirer.

Dès l’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie en décembre dernier, les autorités algériennes restaient vigilantes quant aux conséquences de la volte-face de Trump au Moyen-Orient et du déplacement du centre d’intérêt US vers l’Afrique du Nord. Ce qui se passe actuellement en Algérie prouve qu’elles n’avaient peut-être pas tort.
la situation en Algérie ne fait pas que des heureux, mais de là à voir des appels à la révolte impliquant les réseaux sociaux, des activistes anonymes, voire des figures pro-israéliennes de renom se succéder de la sorte, il y a un signe qui ne se trompe pas.

Surtout qu’aux portes de l’Algérie, outre cet étonnant trafic d’armes de guerre qui se heurte sans cesse à la vigilance de l’armée algérienne, c’est le branle-bas de toute part : au Sahel, Israël débarque et il veut porter secours à une France enlisée au Mali et à une Amérique bien implantée au Niger qui ne jure que par les richesses sahéliennes. Alors que la France officielle refuse toujours de reconnaître la révolte anti-libéraliste des Gilets jaunes, certaines figures politiques pro-israéliennes encouragent les Algériens à la révolution !

Alors qu’une source d’information à Alger a déclaré que le président algérien, Bouteflika, aurait convoqué son conseiller diplomatique et ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, pour négocier sur la possibilité de nommer ce dernier au poste de Premier ministre, le site algérien « Algérie patriotique » évoque dans l’un de ses derniers numéros les « interférences étrangères » dans les échauffourées violentes opposant l’armée aux citoyens algériens. Un vent syrien souffle sur l’Algérie ? Le site fait allusion en effet aux récents propos provocateurs de l’ex-député socialiste et pro-israélien Julien Dray à l’adresse des Algériens, les appelant à « descendre dans les rues pour construire » ce qu’il nomme la « nouvelle Algérie ».