
تقي زاده
Gaza: le camp Al-Barij bombardé par les chasseurs israéliens
Parallèlement aux États-Unis, Israël et leurs alliés dans la région se sont mobilisés pour mettre en vigueur, coûte que coûte, le plan "Deal du siècle". Israël a multiplié les attaques contre les territoires palestiniens. Les avions de combat israéliens ont bombardé mercredi soir le camp de réfugiés Al-Barij à Gaza.
La station de radio locale Al-Aqsa a annoncé que les avions de combat israéliens ont bombardé mercredi soir l’est du camp de réfugiés palestiniens Al-Barij, au centre de la bande de Gaza.
La source palestinienne a par ailleurs fait part du bombardement du camp de réfugiés Al-Aouda à Gaza, sans donner plus de détails de ces derniers raids.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Afikhai Adrai, a prétendu qu’un avion de chasse israélien avait visé une position militaire appartenant au Hamas dans la bande de Gaza en représailles à l’envoi des ballons incendiaires depuis Gaza vers le sud des territoires occupés.
Les S-400 russes ont été détruits dans la Manche
La Russie a annoncé la destruction d’un navire qui portait les systèmes de défense antimissiles S-400 à destination de la Chine en raison d’une tempête qui a eu lieu dans la Manche, entre le Royaume-Uni et la France.
Un responsable russe a déclaré que la cargaison de systèmes de défense antimissiles S-400 qui aurait dû être livrée aux Chinois, avait été détruite par une tempête dans la Manche.
« Les systèmes de défense antimissiles S-400 de type 40N6 ont été détruits et n’ont jamais été livrés à la partie chinoise. Certains de ces appareils seraient probablement tombés dans l’eau.
Sergueï Tchemezov, chef exécutif de la société d'État russe, Rostec, a présenté également de nouveaux détails à ce propos, lors d’une conférence de presse, tenue au Salon international de la Défense (Idex) aux Émirats arabes unis.
« Le contrat avait été signé entre nous et les Chinois, il y a longtemps. Nous devrions leur livrer des systèmes de défense antimissiles S-400 de type 40N6, mais le navire qui les transportait a été détruit par une tempête et nous sommes actuellement en train de fabriquer de nouveaux systèmes antimissiles pour les livrer aux Chinois », a-t-il déclaré.
Poutine menace implicitement les USA de représailles balistiques
Ce mercredi, 20 février, le président Vladimir Poutine s’est adressé à l’Assemblée fédérale, les deux chambres du parlement russe réunies, pour son discours annuel. Son discours a été consacré aux défis de l’agenda intérieur du gouvernement, mais il est également revenu sur les questions de sécurité nationale, évoquant notamment la conception de nouveaux armements et la position de Moscou envers le retrait des États-Unis du Traité FNI.
Lors de son discours ce mercredi devant l’Assemblée fédérale, le président russe a appelé les États-Unis à cesser leur politique contre-productive adoptée envers la Russie.
Après avoir décrit la situation économique de la Russie et les progrès militaires de son pays, le président Poutine est revenu sur le retrait américain du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) pour expliquer que Moscou n’avait pas l’intention d’installer des missiles à portée intermédiaire en Europe mais qu’elle prendrait des mesures de représailles si les États-Unis y installaient les leurs.
Le président russe a menacé implicitement les États-Unis de représailles balistiques : « Je vais le dire clairement et ouvertement : la Russie sera contrainte de déployer des armements qui pourront être utilisés non seulement contre les territoires d'où peut provenir une menace directe, mais aussi contre les territoires où se trouvent les centres de décision d'utilisation de missiles qui nous menacent. »
Le président Poutine a en outre souligné que contrairement aux propagandes de certains pays occidentaux, la Russie ne constituait pas une menace militaire pour l’Europe. Le chef d’État russe a déclaré : « Les actions militaires de la Russie répondent à ce que font les États-Unis et leurs alliés et sont de nature défensive. Les politiques de Washington sont à courte vue, destructives et portent finalement atteinte aux intérêts de l’Amérique. Toutes les actions militaires de la Russie ont pour objectif de garantir sa sécurité nationale. »
L’Iran rejette les allégations des Américains sur le sabotage de son programme balistique
Le général de brigade, Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a rejeté les récentes déclarations de responsables américains selon lesquelles Washington aurait réussi à saboter le programme balistique de Téhéran, les qualifiant d’un « très grand mensonge ».
Dans un discours, prononcé mardi 19 février au soir, le général de brigade, Amir Ali Hajizadeh a mis en exergue les progrès, réalisés par l’Iran, dans la production de missiles avancés et a déclaré : « En ce qui concerne la puissance balistique iranienne, les ennemis mendient des négociations avec nous car notre puissance balistique s’est renforcée ».
Il a également rejeté les déclarations de certains responsables américains selon lesquelles les États-Unis auraient réussi à s’infiltrer dans les systèmes balistiques iraniens et à les perturber. « C'est un très gros mensonge, car s'ils le font, ils doivent nous dire pourquoi ils veulent négocier sur cette question ».
Le commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique a ajouté que les allégations américaines n'étaient rien de plus qu'un mensonge et un grand fiasco de la politique étrangère de l’Amérique.
Poutine n'a apparemment pas voulu voir à Moscou Netanyahu qui voit là tous ses espoirs envoler!
Il paraît que Benjamin Netanyahu a déjà eu la réponse qu’il cherchait sans même qu’il ait été obligé de se donner la peine de se déplacer à Moscou. En effet, le Premier ministre israélien voulait se rendre à Moscou pour tester la position de la Russie et de ses alliés si Israël venait à bombarder des cibles syriennes et iraniennes en Syrie. L’annulation de sa visite constitue une réponse claire à sa question.
En décidant d’effectuer une visite à Moscou, Netanyahu cherchait des réponses à propos de la réaction de Moscou et surtout de la participation potentielle de ce dernier à une éventuelle bataille intermittente en pleine guerre, ce qu’Israël préfère appeler « une bataille entre deux guerres ».
À noter que l'Iran et la Syrie ont informé leur allié russe que toute frappe israélienne recevrait une réponse immédiate de leurs parts.
D’une part, Israël souhaite ajourner le retrait des troupes américaines de Syrie en déclenchant une bataille mais pas une guerre au sens large. Attaquer les cibles militaires syriennes et iraniennes après un avertissement clair des deux pays, cela pourrait renforcer les chances du Premier ministre israélien dans sa course au pouvoir étant donné que les élections israéliennes s’approchent à grand pas.
Mais toutes ces estimations sur la comète exigent que le trio Syrie-Iran-Hezbollah ne réagisse point car en cas de réaction de sa part, les chances de Netanyahu de remporter un autre mandat vont se réduire à zéro.
Si l’armée israélienne attaque le territoire syrien, ça sera la Syrie qui y répondra au premier chef mais si les forces iraniennes et celles du Hezbollah sont touchées, la bataille sera encore plus vaste. Dès que les missiles de haute précision commenceront à s’abattre sur les Israéliens, en provenance du territoire syrien, les chances de réélection de Netanyahu disparaîtront totalement d’autant plus que les Israéliens considèrent déjà comme « inutiles » les aventurismes de leur Premier ministre.
C’est pourquoi il importait à Netanyahu de savoir si la Russie soutiendra ses alliés en Syrie en cas d’attaque de représailles contre Israël.
Les médias israéliens ont fait part, ce mercredi 20 février, de l’annulation du déplacement de Benjamin Netanyahu à Moscou sous prétexte d’un emploi de temps surchargé du Premier ministre israélien sur fond des élections à venir le 9 avril.
« Benjamin Netanyahu se focalise actuellement sur les courses électorales, car il devrait unir les droites », a annoncé la chaîne 13 de la télévision israélienne pour ainsi justifier l’annulation de la visite du Premier ministre israélien à Moscou.
Dans le cadre d’un plan qui avait été auparavant confirmé par Tel-Aviv et Moscou, Benjamin Netanyahu aurait dû se rendre, jeudi 21 février, à Moscou pour discuter avec les hauts responsables russes de la donne au Moyen-Orient dont les « tentatives de l’Iran de s’implanter en Syrie ». On se doute désormais que le président russe Vladimir Poutine accorde plus qu’une conversation téléphonique à Netanyahu.
Si Vladimir Poutine avait accepté de rencontrer Benjamin Netanyahu, cela aurait été la première rencontre entre ces deux hommes d’État après la destruction d’un Il-20 russe lors d’une attaque israélienne contre la Syrie. L’incident qui a eu lieu fin de l’été 2018, a été qualifié par le ministère russe de la Défense d’« irresponsable ».
Depuis cet événement, Benjamin Netanyahu a annoncé, à plusieurs reprises, sa décision de rencontrer Vladimir Poutine mais la nouvelle a été, à chaque fois, démentie par la partie russe.
Un ministre israélien appelle les juifs de France à rejoindre la Palestine occupée
Présent sur place Emmanuel Macron promet «des actes» et «des lois»
Alors que le président français, Emmanuel Macron, s'est rendu sur place dans la journée –accompagné du Grand rabbin de France, Haïm Korsia, et portant la kippa – pour se recueillir devant plusieurs tombes, il a promis «des actes» et «des lois» pour «punir».
Après la profanation du cimetière de Quatzenheim, le parquet de Strasbourg, compétent dans cette affaire, a déclaré ouvrir une «enquête de flagrance» confiée à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de la capitale alsacienne. Selon un photographe de l'AFP, les tombes avaient été marquées de croix gammées bleues et jaunes. Une sépulture portait également l'inscription «Elsassisches Schwarzen Wolfe» («Les loups noirs alsaciens»), possible référence à un groupe autonomiste alsacien actif dans les années 1970.
ONU : Des fammilles syriennes assiégées par les terroristes de Daech
Dans ce droit fil, plusieurs repaires et fiefs de terroristes dans trois villages, dont Kheurbet el-Aarous dans le nord de Hama, ont été pris pour cible par l’armée syrienne.
Nombre de terroristes ont été abattus et des mortiers leur appartenant ont été détruits.
Par ailleurs, l’armée régulière syrienne a réduit à néant des positions des éléments du Parti du Turkestan aux alentours du village d’al-Zeyarah. Un grand nombre de terroristes de ce groupe, composé de centaines de mercenaires étrangers, ont été abattus.
Hama: l’armée syrienne en position de force
Hama : l’armée syrienne en position de force
L’armée syrienne n’est pas restée les bras croisés face aux violations répétées de l’accord sur les zones démilitarisées par les terroristes.
ONU : 200 familles syriennes encerclées par Daech
Une responsable de l’Organisation des Nations unies a annoncé que les terroristes de Daech avaient encerclé 200 familles syriennes.
Mme Michelle Bachelet, la haute-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, a déclaré que près de 200 familles syriennes étaient encerclées par les terroristes de Daech dans une petite région du nord-est de la Syrie.
« Parmi ces familles, beaucoup vivent sous les bombes de la coalition américaine ou font l’objet d’attaques des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, a déclaré que les lois internationales contraignaient les FDS à prendre des mesures préventives pour protéger les civils.
Syrie : des morts dans deux explosions à Idleb
L'attaque n'a pour l'heure pas été revendiquée, mais plusieurs images diffusées sur les réseaux sociaux témoignent des dégâts causés par les explosions. Celles-ci auraient eu lieu dans le quartier d'al-Qossour, selon l'agence de presse turque Anadolu.
Le démembrement de la Syrie s'est heurté au "mur de la Résistance"!
Abdel Bari Atwan, analyste émérite du monde arabe, a estimé que l’endurance de l’armée syrienne et les soutiens de ses alliés de la Résistance à savoir la Russie et l’Iran avaient déjoué les plans des États-Unis, d’Israël et alliés visant à démembrer la Syrie et à créer de petits califats autour des champs pétroliers et gaziers de l’Euphrate-Est.
Atwan écrit : « Je suis tombé d’accord avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov selon lequel les États-Unis et Israël et certains de leurs alliés arabes cherchent à démembrer la Syrie et à créer de petits califats autour des gisements pétroliers et gaziers situés dans l’est de l’Euphrate et que la résistance que montrent l’armée syrienne et ses soutiens russe et iranien ont déjoué ces conspirations », et de poursuivre : « Pour la première fois, Lavrov a explicitement déclaré que Moscou et Ankara ont convenu jeudi dernier lors d’un sommet tripartite entre l’Iran, la Russie et la Turquie que l’accord de sécurité d’Adana signé entre Damas et Ankara en 1998 était le moyen le plus idéal pour faire face aux menaces des terroristes déployés sur les frontières communes turco-syriennes. »
Une semaine après le sommet de Sotchi, Washington bloque la livraison des F-35 à la Turquie
Offusqué par l’achat du système de défense antiaérienne russe S-400, Donald Trump vient de signer un projet de loi bloquant le transfert des avions de combat F-35 vers la Turquie. Pour de nombreux analystes, la mesure vise surtout à pousser Ankara sur "le droit chemin", c'est à dire à lui éviter de se laisser trop emporter par "les accords conclus à Sotchi". En effet, la semaine dernière à Sotchi, Téhéran, Moscou et Ankara ont décidé de faire avancer les choses par étape : puisque la Turquie a fait en sorte qu'al-Qaïda, (Al-Nosra) puisse prendre le contrôle de 90% de la province d'Idlib, et bien il faut y parer au plus vite et ce, sur base d'accord Adana : dans un premier temps la Russie et la Turquie agiront pour créer des zones démilitarisées et désarmer les terroristes et dans un second, ce sera le relais russe qui sera passé à la Syrie. Tout ceci signifiera le retour de l'État syrien dans le nord et le déploiement de l'armée syrienne sur les frontières avec la Turquie. À l'heure où les États-Unis font tout pour impliquer l'OTAN en Syrie, la Turquie a -t-elle réellement la capacité d'honorer ses engagement? Le président Assad n'y croit guère, lui qui a traité dans son récent discours le président turc de "valet des Américains". C'est dans ce contexte que l'affaire F-35 revient en force.
Le projet de loi voté par le Congrès américain concernant le blocage du transfert des avions de combat F-35 de nouvelle génération vers la Turquie a été signé, ce mardi 19 février par le président américain Donald Trump.
Les États-Unis avaient décidé en juin dernier d’exclure la Turquie du projet de fabrication des F-35 de cinquième génération et d’interdire également de fournir à Ankara ces avions.
Selon la facture de dépenses signée vendredi par Trump, la livraison des avions à réaction à la Turquie sera bloquée jusqu’à ce que le secrétaire d’État américain et le secrétaire à la Défense soumettent une mise à jour du rapport concernant l’achat par la Turquie du système de défense antimissile S-400 à la Russie.
Dans un précédent rapport présenté au Congrès à la fin du mois de novembre, le Pentagone avait déclaré que l’achat par la Turquie des systèmes de missiles russes S-400 pourrait entraîner l’expulsion potentielle d’Ankara du programme des F-35 et affecter l’acquisition d’autres armes, notamment celle de Boeing CH-47 Chinook, de chasseurs F-16 de Lockheed et d’hélicoptères UH-60 Black Hawk.
Le projet d’acquisition du système russe de défense antimissile S-400 par la Turquie donnerait à « l’ennemi juré » de l’OTAN, la Russie, l’opportunité d’approfondir ses connaissances sur les avions de chasse américains F-35 qui arrivent en grand nombre en Europe.