تقي زاده

تقي زاده

Le leader de la révolution islamique en Iran appelle à rester attentif aux "complots" d'ennemis comme les Etats-Unis, malgré leur "faiblesse" actuelle.

"Nous voyons aujourd’hui notre principal ennemi, c’est-à-dire les États-Unis, plongés dans des problèmes. Il a des problèmes internes et externes "et est" faible ", a déclaré lundi le chef de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, dans un communiqué raison de l'anniversaire du soulèvement populaire de 1978.

L’Ayatollah Khamenei a également souligné que "l’hostilité des États-Unis est claire, mais aujourd’hui, les Européens tentent également de nous tromper".

"Les ennemis montrent parfois leurs dents, parfois ils frappent et parfois ils sourient. Tout est pareil: ton sourire est aussi dû à l'inimitié. Leur cœur sale est plein de ressentiment et d’hostilité contre l’islam et la République islamique ", prévient-il

Pour toutes ces raisons, l'ayatollah Khamenei a exhorté les autorités à faire preuve de prudence et à ne pas se laisser berner par le sourire de l'ennemi. En fait, il avertit que les signataires européens de l'accord nucléaire avec l'Iran en 2015, à savoir: le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, trompent l'Iran.

L'Ayatollah Khamenei, commandant en chef des forces armées du pays, a également évoqué l'échec de la conférence organisée par les États-Unis à Varsovie, la capitale polonaise, pour réunir des alliés et promouvoir l’iranophobie.
 
Au milieu des échecs des responsables américains, ajoute le dirigeant iranien, Washington "invite les gouvernements fantoches faibles et intimidés à conspirer contre l'Iran lors de la conférence de Varsovie, mais ils n'ont abouti à rien".

L'alliance de certains pays arabes avec Israël

L’ayatollah Khamenei a également saisi l’occasion pour condamner la normalisation des relations de certains pays musulmans avec le régime israélien. Selon lui, les dirigeants des États arabes ont été très mal traités par leur peuple en s'asseyant avec les Israéliens et les Américains pour conspirer contre l'Islam et les musulmans.

D'autre part, il a également apprécié et apprécié la participation massive du peuple aux défilés du 40e anniversaire du triomphe de la révolution islamique.

"Les ennemis, tout en niant la présence de millions de personnes dans les rues, savent bien qu'il est impossible de nuire à un pays dont la population est encombrée. Dieu bénira les peuples qui défendent leur pays de cette manière ", a-t-il souligné.

L’ayatollah Khamenei a publié mercredi une déclaration à l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution, dans laquelle il louait la puissante présence politique de la République islamique en Asie occidentale et son effet considérable sur l’hégémonie mondiale, et faisait allusion à des faits la dignité de la République islamique et qui, selon le chef, n'auraient pas été possibles sans le courage et la sagesse des autorités révolutionnaires iraniennes.

mardi, 19 février 2019 08:55

L'Iran dévoile un nouveau sous-marin

Le président iranien Hassan Rohani a inauguré, ce dimanche 17 février 2019, un sous-marin capable de tirer des missiles de croisière, à la base navale de Bandar-Abbas (sud).
L’Iran a dévoilé dimanche un nouveau sous-marin capable de tirer des missiles de croisière, en pleine tension avec les Etats-Unis, les pays du golfe Persique et Israël.


Le nouveau sous-marin, nommé « Fateh » qui signifie « conquérant » en persan, est le premier sous-marin semi-lourd de la flotte iranienne et pèse 600 tonnes. Selon les autorités, il a été construit entièrement par l’Iran et est capable de tirer des missiles de croisière ainsi que des torpilles. Il possède également une autonomie de 35 jours sous mer.

Le sous-marin a rejoint la flotte iranienne lors d’une cérémonie en présence du président Hassan Rohani dans le port de Bandar-Abbas, situé dans le golfe Persique.

L’Iran a dévoilé ces dernières semaines deux missiles d’une portée de 1 000 et 1 300 kilomètres complétant l’arsenal militaire du pays, notamment toute une série de missiles balistiques.

Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a affirmé depuis Munich que l’Iran devait développer sa puissance militaire dans une région où les autres pays ne cessent d’acheter des armes.
 
Au cours de la colonisation espagnole, l'église a joué un rôle majeur dans les prises de décisions politiques aux Philippines, mais lorsque le pays a accédé à l'indépendance, la constitution a adopté la séparation de l'église et de l’état.
Compte tenu de la situation actuelle aux Philippines et des déclarations du président des Philippines, Rodrigo Duterte, il semblerait que cette séparation entre l'Eglise et l’état ne soit pas totalement réalisée.
 
Le président des Philippines a nié le pouvoir de l'église dans la communauté, et critiqué l'implication de cette institution religieuse dans les affaires politiques. Bien qu'il soit catholique, à plusieurs reprises, il a fait appel au peuple philippin dans ses discours, et violemment attaqué l'église catholique des Philippines déclarant : "L'église croit en un dieu qui a été crucifié et tué », faisant référence à la Trinité dans les croyances chrétiennes, selon laquelle Dieu serait trois personnes distinctes, le Père, le Fils de Dieu incarné en Jésus-Christ et le Saint-Esprit.
 
Les affrontements verbaux entre le président des Philippines et l’église catholique qui ont commencé avec la politique, l’économie, la corruption et la lutte contre la drogue, se poursuivent et Mohammad Jafari Malek, conseiller culturel de l'Iran à Manille, dans un rapport à l’Agence iranienne de presse coranique Iqna, a présenté un article consacré à l’analyse de ce conflit :
« À la suite des déclarations controversées de Rodrigo Duterte, l’Église catholique a été contrainte d’adopter une position. Les discours de l'Église et des évêques contrastaient beaucoup avec les discours du président dans les médias, et s'opposaient à la mise à mort des trafiquants prévue dans le plan du président pour lutter contre le trafic de drogue. Les critiques du président sont plus populaires et l'Église catholique des Philippines craint la confrontation avec le président sur des questions comme le divorce, interdit dans la religion catholique, et dont le président des Philippines conteste l’interdiction.
 
Dans un de ses discours, Rodrigo Duterte a critiqué l’interdiction du divorce par l'église. Beaucoup de législateurs plaident pour l'adoption d'une loi sur le divorce, mais ces lois sont rendues caduques par les politiciens qui ont une vision conservatrice du mariage. 
 
L’autre défi auquel le président des Philippines est confronté, est l’aide que les gens apportent à l’église et la manière dont les responsables de l’Église utilisent ces fonds, ces problèmes ont été évoqués par le président philippin ces derniers jours. 
 
La question des trafiquants est à la fois un problème religieux et un problème de droits de l’homme car selon Duterte, les trafiquants de drogue doivent être condamnés à mort et le président des Philippines, comme il l’avait promis lors de la campagne de juin 2016, a lancé une campagne massive pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Plus de 7700 personnes ont été tuées au cours de l'opération, dont 2500 personnes sans lien avec les trafiquants.
 
À cet égard, l’opposition et l’église estiment que le président a entrepris un nettoyage politique et plusieurs personnalités politiques dont un sénateur ont été attaquées par le président des Philippines.
 
Amnesty International a accusé la police philippine de "crimes délibérés et systématiques" et dans un rapport, tout en mettant en garde le gouvernement philippin, a comparé l'approche de la police du pays en matière de lutte contre la criminalité liée à la drogue, à des crimes contre l'humanité.
 
À la fin de 2018, Rodrigo Duterte, parmi une foule d'agriculteurs, a lancé une nouvelle campagne contre l'Église catholique, lors de la remise de titres de propriété aux agriculteurs de la ville de Kita Pavan pour vingt ans. Le 9 décembre dernier, alors qu'il menait des programmes de réforme agraire dans le pays, il a ridiculisé une des grandes croyances catholiques sur la crucifixion de Jésus et affirmé que c’était une croyance stupide et sans valeur ajoutant : « Notre problème avec les prêtres est qu’ils pensent que leur chemin est juste et que nous sommes tous dans le mauvais chemin ». 
 
Rodrigo Duterte a augmenté ses attaques en décembre dernier, disant que le pays était dominé par l'église et aux mains de l'église, ajoutant que tous les pays sous le contrôle de l'église étaient à la traîne, et a raconté que lorsqu'il était adolescent, il avait été harcelé par un prêtre ajoutant que cela était arrivé chez de nombreux garçons, et que les prêtres feraient mieux de balayer devant leur porte avant de critiquer les autres. 
 
Les attaques contre l'église dans le discours du président lors de la cérémonie du 29 décembre dernier, étaient récentes et le porte-parole du président a déclaré que le président avait plaisanté ou incitait ainsi les autres à débattre mais il est clair que toute négation de ses responsabilités nuit à son prestige politique. Chaque fois que le président parle contre des personnes et des communautés, il commence par dire que c’est l'employé du bureau du président qui a préparé ses discours et ne dit jamais que ce sont ses propres mots. 
 
Lors du discours du 29 décembre, il avait dit que c’était le discours que lui avait donné mon bureau alors que ce discours était en fait le résultat de sa propre perplexité », a déclaré l’attacha culturel dans cet article.

Kumayl Ibn Ziyad Nakha’i dit que l’Imam Ali(AS) posa une fois sa main sur sa tête et l’emmena au cimetière. Lorsqu’il y passa à travers et laissa la ville derrière, il poussa un soupir et dit : « Kumayl, ces cœurs sont des récipients des secrets du savoir et de la sagesse et le meilleur récipient est celui qui peut contenir le plus et ce qu’il retient, il peut [le] préserver et [le] protéger de la meilleure façon. Par conséquent, souviens-toi prudemment de ce que je te dis. Rappelle-toi qu’il y a trois genres de personnes : un genre est de ces personnes instruites qui sont très versées dans les principes de la vérité et la philosophie de la religion, le second est le genre de ceux qui acquièrent le savoir supérieur et le troisième est cette classe de gens qui sont ignorants. Ils suivent tout simulateur et acceptent toute devise, ils n’ont ni acquis un savoir ni n’ont obtenu un soutien de convictions fermes et raisonnables. Rappelle-toi, Kumayl, le savoir est meilleur que la richesse, car il te protège alors que tu dois surveiller la richesse. Elle diminue si tu continues à la dépenser, mais plus tu utilises le savoir, plus il s’accroît. Ce que tu obtiens par la richesse disparaît dès que la richesse disparaît, mais ce que tu accomplis par la connaissance restera même après toi. 


Ô Kumayl ! Le savoir est le pouvoir et il peut ordonner l’obéissance. Un homme de savoir, durant sa vie, peut amener les gens à l’obéir et le suivre et il est loué et vénéré après son décès. Rappelle-toi que le savoir est un gouverneur et la richesse son sujet.

Ô Kumayl ! Ceux qui amassent la richesse, de leur vivant, sont morts pour les réalités de la vie, et ceux qui atteignent le savoir, resteront en vie à travers leur connaissance et leur science même après leur mort, bien que leurs visages disparaîtront de la communauté des êtres humains, mais leurs idées, le savoir qu’ils avaient laissé derrière et leur souvenir resteront dans les esprits des gens. ».
 
Kumayl dit qu’après de bref discours, l’Imam Ali(AS) indiqua sa poitrine et dit : « Regarde, Kumayl ! Ici, je possède des réserves et des trésors de savoir. Je souhaite pouvoir trouver quelqu’un pour le partager avec moi. Oui, j’en ai trouvés quelques-uns, mais l’ un d’entre eux, bien qu’assez intelligent, n’était pas digne de confiance ; il vendrait son salut pour obtenir du monde et de ses plaisirs, il fera de la religion une prétention pour saisir un pouvoir terrestre et de la richesse, il ferait que cette bénédiction d’Allah (le savoir) le serve pour obtenir la suprématie et le contrôle sur les amis d’Allah et il exploiterait et réprimerait les autres être humains à travers le savoir. L’autre personne était telle qu’elle semblait se conformer à la vérité et à la connaissance, pourtant, son esprit n’avait pas atteint la vraie lumière de la religion ; à la plus mince ambiguïté ou doute, elle soupçonnerait la vérité, se méfierait de la religion et se précipiterait vers le scepticisme.

Alors aucun d’entre eux n’était capable d’acquérir le savoir supérieur que je peux communiquer. En plus de ces deux, j’ai trouvé quelques autres personnes. L’une d’ entre elles est un esclave de l’ego et avide de désirs excessifs, qui peuvent facilement le traîner au loin du chemin de la religion ; l’autre est un avare, cupide et thésauriseur, qui risquera sa vie pour s’emparer et obtenir de la richesse ; aucun de ces deux ne seront d’une utilité à la religion ou à l’homme, tous deux ressemblent aux animaux ayant un appétit pour la nourriture. Si les fondés de pouvoir de savoir et de science sensés disparaissent totalement de la société humaine, alors tous deux, le savoir et la science, souffriront sévèrement, apporteront un mal à l’humanité et s’éteindront. Mais cette terre ne sera jamais sans ces personnes qui prouveront l’universalité de la vérité comme divulguée par Allah, elles seront des personnes bien connues, déclarant ouvertement et sans peur les affaires qui leur sont révélées ou, sous la crainte du mal, de la blessure ou de la mort, ils se cacheront du regard du public et poursuivront leur mission en privé afin que les raisons prouvant la réalité de la vérité, comme prêchée par la religion et telle que démontrée par Son Prophète(sawas), ne disparaîtront pas totalement. 


Combien sont-elles et où peuvent-elles être trouvées ? Je jure par Allah qu’elles sont très peu en nombre, mais leur valeur et leurs rangs devant Allah sont très élevés. Par leur biais, Allah préserve Sa guidance afin qu’en partant, elles remettent ces vérités aux personnes comme elles. Le savoir qu’elles ont acquis leur ont fait voir les réalités et visualiser la vérité et a introduit en eux l’esprit de la foi et de la confiance. Les devoirs qui ont été décrétés comme difficiles et insupportables par eux. Elles se sentent heureuses en la compagnie et en l’association de choses qui effrayent l’ignorant et l’inculte. Elles vivent en ce monde comme toute autre personne, mais leurs âmes s’élèvent aux sommets de l’Eminence Divine. Elles sont le média d’Allah sur cette terre et elles invitent les gens vers Lui. Combien j’aime les rencontrer, ô Komayl ! Je t’ai dit tout ce que j’avais à dire, tu peux retourner à ta place, où que tu souhaites. ».

Alors que des responsables arabes échangeaient le 14 février embrassades et amabilité avec le Premier ministre israélien à Varsovie, il se passait d'inattendus phénomènes sur les frontières de Gaza avec Israël. Une colère contenue pendant des décennies s'est désormais transformée en lutte armée. Vendredi 15 février, des milliers de Palestiniens se sont rassemblés sur les frontières et des heurts avec les soldats israéliens armés jusqu'aux dents a laissé un blessé dans les rangs de ces derniers et des dizaines, dans les rangs palestiniens. Le lendemain, une nouvelle attaque anti-israélienne s'est produite à Qods-est, attaque que les médias israéliens ont fait tôt de qualifier de "non terroriste" sans doute pour éviter la panique au sein des colonies et surtout que ne soit pas gâché "les acquis de la conférence de Varsovie". Difficile pari dans la mesure où une nouvelle flambée s'est déclenchée dimanche 17 février au soir, cette fois à Beit Hanoun. 

Des sources d’information basées à Gaza ont rapporté des "accrochages armés " entre les militaires israéliens et les Palestiniens et confirment la mort de deux Palestiniens alors que 19 autres ont été blessés. Selon cette source, au moins deux Palestiniens ont été tués tandis que 19 autres blessés ce dimanche, 17 février dans l’est de la ville de Jabaliya située à 4 km au nord de la ville de Gaza. La panique israélienne a été telle qu'« aucun secours n’était pas arrivé sur place pour transporter des blessés à l’hôpital pour cause de blocage israélien », a-t-on appris des mêmes sources.

Quant aux sources hospitalières, elles ont indiqué qu’un adolescent palestinien de 15 ans avait été blessé hier dimanche par les militaires du régime de Tel-Aviv à l’est du camp d’al-Bureij dans le centre de Gaza. « Touché à la jambe cet adolescent palestinien a été transporté à un hôpital de Deir al-Balah pour y recevoir des soins médicaux », ont rapporté encore les mêmes sources.

Mais qu'est qui a poussé les israéliens à tirer? 

Les médias israéliens ont rapporté qu'un militaire israélien avait été blessé dans l'explosion d'une bombe. Selon la version israélienne, c'est une patrouille de l'armée sioniste qui a sauté sur une bombe au bordure de la route, alors qu'elle traversait le nord de Gaza, près de Beit Hanoun. C'est dans la foulée de cette explosion que les chars israéliens se sont mis à pilonner un poste de contrôle appartenant à la Resistance dans l’est de Jabaliya. Cits par les médias israéliens, le site web de la chaîne de télévision Palestine al-Yawm (Paltoday) a rapporté qu’une roquette aurait été tirée dimanche depuis Gaza vers Israël.

Selon les analystes, tout ceci n'augure rien de bon pour l'armée israélienne qui se dit prêt à se battre sur trois fronts différents : Syrie, Liban, Palestine. Une combinaison d'attaques anti-occupation avec en toile de fond une multiplication d'actes armés anti israélien en Cisjordanie est la pire des choses que puisse arriver à Netanyahu alors qu'il croit que sa victoire électorale est acquise à la faveur du show de Varsovie. Les milieux militaires israéliens craignent surtout cette concomitance des attaques anti israléiennes venues de la Cisjordanie et de Gaza. 

L’armée syrienne a lancé, dimanche 17 février, une attaque massive contre la banlieue nord du gouvernorat de Lattaquié pour en chasser les terroristes nosratistes. Il s'agit d'une première offensive de cette envergure à avoir été lancée après le sommet de Sotchi, 15 février. L'Iran et la Russie ont réaffirmé à leur homologue turc la nécessité de maintenir l'intégrité territoriale syrienne et rejeté l'idée d'une zone tampon dans le nord syrienne ainsi que le souhaite Ankara.

Quant à la sécurité des frontières turques, l'armée syrienne est parfaitement capable de l'assurer surtout que les kurdes syriens reviennent massivement vers l'État après avoir été trahis par les États-Unis. Ankara semble n'avoir plus aucune solution si ce n'est le fait de chercher à enrayer le terrorisme nosratiste, à l'origine des attaques de plus en plus nombreuses contre les positions syriennes. La Russie est elle aussi bien partante surtout que la base aérienne Hmeimim à Lattaquié pourrait à tout moment être prise pour cible. 

Selon une source militaire à l’intérieur du gouvernorat de Lattaquié, l’armée syrienne a lancé une attaque d'envergure contre les positions de Hayat Tahrir al-Cham sur le front de Jabal al-Akrad.

À l’aide d’artillerie et de missiles sol-sol, l’armée syrienne a frappé directement un certain nombre de cibles terroristes à Jabal al-Akrad et dans la zone frontalière turque.

Outre l’attaque de l’armée syrienne, des avions de combat russes survolent sans cesse les zones contrôlées par Hayat Tahrir al-Cham et le Parti Al-Turkestani (terroristes qaïdistes d'origine chinoise) dans les gouvernorats de Lattaquié et d’Idlib.

Ces dernières semaines, l’armée syrienne n'a pas mené d'opération particulière dans la banlieue nord de Lattaquié . Cependant, en raison des attaques terroristes, ils ont riposté avec des tirs d’artillerie et de missiles. 

 

La population israélienne se croit protégée par le puissant Dôme de fer, qui est censé détruire les roquettes et les obus d’artillerie menaçants en lançant des missiles d’interception. Mais le Dôme de fer est-il infaillible ? Tant s’en faut. Loin du conflit israélo-palestinien, ce système de défense antimissile a été ciblé par des hackers chinois, entre octobre 2011 et août 2012, rapporte l’entreprise de sécurité CyberESI sur le blog Krebson Security.

Une entreprise de cybersécurité a rapporté que des pirates chinois avaient volé des données techniques relatives au système de défense israélien Dôme de fer.

Les services de cyber-ingénierie basés dans le Maryland ont détecté le piratage, selon l’analyste en cybersécurité Brian Krebs.

« Entre le 10 octobre 2011 et le 13 août 2012, des intrus soupçonnés d’opérer hors de Chine auraient pénétré dans les réseaux d’entreprise de trois grandes sociétés israéliennes de technologie de défense, Elisra Group, Israel Aerospace Industries et Rafael Advanced Defence Systems », écrit Krebs.

« En exploitant l’infrastructure de communication secrète mise en place par les pirates, CyberESI a déterminé que les pirates avaient exfiltré de grandes quantités de données des trois sociétés, a-t-il poursuivi. La plupart des informations concernaient la propriété intellectuelle relative aux missiles Arrow III, aux véhicules aériens sans pilote, aux roquettes balistiques et à d’autres documents techniques dans les mêmes domaines d’études. »

CyberESI estime que le coupable est le « Comment Crew », un groupe de piratage sponsorisé par l’armée chinoise. Mandiant, une société de cybersécurité basée en Virginie, a en outre identifié ce groupe comme étant la « troisième division du département d’état-major de l’Armée de libération du peuple, plus communément appelée unité 61398 ».

L’unité 61398 est accusée d’avoir volé aussi des données confidentielles américaines, à tel point que le ministère américain de la Justice a poursuivi quatre membres de ce groupe en mai dernier. L’affiche de recherche du FBI montre deux des hommes vêtus de ce qui semble être des uniformes militaires chinois.

Le Dôme de fer, qui est un dispositif de défense antimissile commun israélo-américain, est équipé de missiles « Arrow ».

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ne seront plus les alliés des États-Unis s’ils s’associent avec le gouvernement syrien ou la Russie, a prévenu un haut responsable militaire américain. Décidément, le retour de la composante kurde dans le giron de l'État syrien inquiète et exaspère les États-Unis puisqu'il s'agit de l'un des plus grosses opérations de déminage politique de Damas, propre à faire échec au projet du démembrement de la Syrie et de plusieurs États de la région. 

« Les États-Unis devront interrompre leur assistance militaire aux Forces démocratiques syriennes (FDS) si ces derniers entrent dans une alliance avec le président syrien Bachar al-Assad ou avec la Russie », a annoncé le général Paul LaCamera, commandant des troupes déployées en Syrie dans le cadre de la coalition dite anti-Daech dirigée par les USA.

« Nous continuerons à les entraîner et à les armer tant qu’ils resteront nos partenaires », a déclaré LaCamera, dimanche 17 février, devant des journalistes.

Les dirigeants kurdes syriens ont entamé des pourparlers avec l’État syrien dans l’espoir de protéger leur région après le retrait des troupes américaines qui les soutiennent actuellement.

Ils craignent une attaque de la Turquie voisine, qui a menacé d’écraser les Unités de protection du peuple (YPG), qu’Ankara considère comme terroriste et indissociable, selon elle, du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Or, deux jours plus tôt, le vendredi 15 février, un autre général américain, Joseph Votel, qui supervise les troupes américaines dans tout le Moyen-Orient, avait déclaré à Reuters qu’il continuerait de soutenir les FDS tant que ces derniers lutteraient contre Daech en Syrie.

Mais les commentaires de LaCamera indiquent clairement que les FDS devraient choisir entre le soutien d’Assad et de la Russie et celui des États-Unis.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui s’exprimait, ce dimanche 17 février, à la tribune de la Conférence sur la sécurité à Munich, a déclaré que lundi dernier, des millions d’Iraniens ont participé à la marche grandiose du 11 février, marquant le 40e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, ce qui montre que l’État iranien jouit d’un large soutien populaire.

« En effet, les États-Unis n’ont jamais voulu accepter cette réalité que l’Iran ne fait que mettre en application son droit élémentaire à l’autodétermination ; c’est pourquoi ils se focalisent depuis longtemps de façon maladive sur l’Iran et ont une obsession anti-iranienne rabique, une obsession qui ne les lâche pas », a souligné M. Zarif.

Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que « les États-Unis prétendent que “l’Iran s’ingère dans les affaires de la région” et d’autres pays leur emboîtent le pas et répètent leurs allégations. Mais jamais personne ne leur a demandé à qui appartient cette région. Jetez un coup d’œil sur la carte ; l’armée américaine a traversé 10 000 km pour implanter leurs bases à nos frontières. En même temps, elle a pillé toutes les ressources de la région. Sur la base des chiffres officiels, les frais militaires des pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique, pour la seule année 2019, s’élèveront à 100 milliards de dollars, soit 7 fois plus que ceux de l’Iran. Qui est-ce qui exporte réellement l’insécurité dans la région ? Et qu’est-ce qui menace le plus la région ? Les nombreux missiles qui ont été utilisés pour faire peur aux Yéménites ou bien les missiles de défense de l’Iran qui ont été purement et simplement utilisés contre Daech dans des cas de légitime défense ? »

Des sources locales, souhaitant garder l’anonymat, ont déclaré à l’agence de presse officielle syrienne SANA que des hélicoptères militaires de la coalition sous commandement américain avaient atterri près de Dashisha dans la province de Hasaké, ainsi que dans la ville de Hajin dans la province de Deir ez-Zor, où ils ont récupéré des dizaines de commandants terroristes avant de les déposer dans un lieu inconnu avec leur butin.

Le rapport concorde avec des informations antérieures selon lesquelles des terroristes de Daech avaient transporté jusqu’à al-Dashisha quelque 40 tonnes de lingots d’or volés dans d’autres villes syriennes et dans la ville irakienne de Mossoul.

Le 7 octobre dernier, SANA avait annoncé que des hélicoptères américains avaient aussi évacué les commandants de Daech de la ville de Shaafah, située dans le district d’Abou Kamal, dans la province de Deir ez-Zor.