تقي زاده

تقي زاده

La coalition militaire anti-Daech sous le commandement des États-Unis travaille avec les groupes rebelles en Syrie à la formation d’une nouvelle « Force de sécurité aux frontières », forte de 30 000 miliciens kurdes syriens.

Selon Al-Arabiya, la force sera déployée au nord-est de la Syrie, à ses frontières avec la Turquie, l’Irak et le fleuve de l’Euphrate, zones contrôlées par les miliciens kurdes syriens.

La milice kurde syrienne est considérée par Ankara comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le mouvement séparatiste kurde de Turquie. Elle est financée par les États-Unis.

Or, les combattants kurdes de la « Force de sécurité aux frontières » contrôleront principalement la frontière avec la Turquie, tandis que les soldats arabes seront plutôt déployés dans la vallée de l’Euphrate, territoire dont ils sont originaires, indique la coalition selon Reuters.

La Turquie n’est pas le seul pays hostile à la constitution de cette nouvelle force. Elle craint l’apparition de nouvelle région à dominance kurde dans les frontières du Sud. Le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad, soutenu par la Russie et l’Iran, a récemment dit considérer les FDS comme des « traîtres » et les 2 000 soldats américains qui les encadrent comme une force d’occupation étrangère.

L’interdiction d’entrée aux États-Unis pour certains ressortissants de six pays musulmans et les déclarations anti islamiques de Trump lors de  la campagne présidentielle, ont contribué à un développement de l’islamophobie.
Le Conseil des Relations Américano-Islamiques (CAIR) a déclaré que l’année 2017 avait été la pire année pour les musulmans américains. 


Cependant on observe actuellement des changements dans la façon de voir l’islam chez les Américains, qui considèrent ces décisions de Trump comme opposées aux valeurs américaines de défense des libertés et d’accueil. 

Une nouvelle étude du Pew Research Center a révélé que l’Islam pourrait devenir la deuxième religion des États-Unis d’ici à 2040 en raison de la forte croissance de la population musulmane.

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Un autre facteur important relève le fait que la population musulmane est plus jeune que les autres groupes religieux, ce qui signifie qu’elle a un taux de fécondité plus élevé. De plus, un grand nombre d’immigrés aux États-Unis sont des musulmans.


Selon la même étude, l’Islam dépassera le judaïsme comme deuxième religion derrière le christianisme, dans les deux décennies à venir. Leurs données révèlent que la population musulmane va plus que doubler, passant de 3,45 millions en 2017 (1,1% de la population totale) à 8,1 millions en 2050 (2,1% de la population totale).


Le Pew Research center a combiné les études menées en 2007, 2011 et 2017 avec les données annuelles du recensement américain pour faire une image de l’avenir de la population musulmane en Amérique.


Cependant, même si la population musulmane augmente, elle ne représentera qu’une infime faction de la population totale et les changements dans d’autres groupes auront également un impact important sur la composition du pays.


En 2020 par exemple, la population chrétienne sera de 252 millions, soit près de 70 fois la population musulmane prédite.


La majorité des musulmans vit dans les zones métropolitaines, plus particulièrement à Washington DC, et à New York City.
afrikmag

Selon Moscou, Washington doit respecter le Plan global d’action conjoint sur le programme nucléaire iranien, car sa révision serait une violation du droit international.

Le sénateur russe, Konstantin Kossatchev a expliqué à Sputnik pourquoi les États-Unis n’ont pas le droit de violer l’accord nucléaire avec l’Iran.

« Dans tous les manuels de droit international, l’accomplissement de bonne foi des obligations internationales est présenté comme un des principes fondamentaux », a-t-il déclaré.

Cette norme figure dans le préambule de la Charte de l’ONU. Selon la convention de Vienne de 1969 sur le droit des traités, la mise en œuvre de chaque traité international est obligatoire pour ses signataires et ils doivent l’appliquer de bonne foi. Il n’est pas possible pour un État d’invoquer son droit national pour justifier la violation d’un traité international dont il est signataire, a ajouté M. Kossatchev.

« Ainsi, toutes les tentatives que fera la partie américaine pour réviser le Plan global d’action conjoint sans l’accord de toutes les parties signataires constitueront une violation pure et simple du droit international. Ce sera également un signal fort donné à la remise en cause du régime de non-prolifération [nucléaire, NDLR] puisque les dirigeants d’une puissance nucléaire au moins pourront agir de manière complètement opposée à leurs prédécesseurs », a souligné le sénateur russe.

Selon lui, c’est une tendance extrêmement dangereuse et elle dépasse largement le cadre du Plan global d’action conjoint.

« Il ne reste qu’à espérer que la compréhension des principes fondamentaux du droit international est plus profonde et sincère dans les capitales européennes, auxquelles l’appel de Trump est adressé », a conclu M.Kossatchev.

Auparavant, le président américain avait demandé à ses alliés européens de prendre part à la révision de l’accord nucléaire avec Téhéran. En cas de refus, il avait menacé de renoncer à ce traité.

Avec Sputnik

En réaction aux propos vulgaires et injurieux de son homologue américain sur les pays africains, le président de la République du Ghana a déclaré qu’aussi puissants que soient les États-Unis, ils ne doivent pas insulter son peuple.

Nana Akufo-Addo, président de la République du Ghana, a réagi ce samedi 13 janvier aux rapports relatant les déclarations insultantes de Trump contre les pays africains, a rapporté Fars News.

Les médias américains ont rapporté la semaine dernière que le président des États-Unis, Donald Trump, s’était emporté jeudi dernier lors d’une réunion avec des parlementaires à la Maison-Blanche sur l’immigration et avait qualifié, selon The Washington Post, Haïti, Haïti et plusieurs nations africaines de « pays de merde ».

Les déclarations de Trump ont suscité des vagues de réactions aussi bien sur la scène nationale qu’internationale et le démenti diffusé par la Maison-Blanche n’a pas suffi à les apaiser.

Nana Akufo-Addo a twitté : « Les propos de Trump qualifiant Haïti, le Salvador et plusieurs nations africaines de “pays de merde” sont regrettables. Certainement, nous ne sommes pas des “pays de merde” ».

« De telles injures sont inadmissibles, même si c’est de la part du dirigeant d’un pays ami. Et peu importe à quel point ce pays est puissant », a-t-il ajouté.

En faisant la promesse de limiter l’immigration vers les États-Unis et de construire un mur à la frontière du Sud, Trump a remporté la présidentielle. Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, il a usé une rhétorique xénophobe et adressé des propos injurieux aux migrants et réfugiés.

En plus d’interdire l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, Trump tente également d’arrêter le programme de loterie de « visas de diversité ». Il dit que le droit d’immigrer aux États-Unis doit être octroyé en fonction du mérite et de la compétence des requérants, qui doivent de préférence être issus des pays industriels et développés.

L’organisation terroriste d’Adnan Abou Walid Sahraoui, qui a prêté allégeance à Daech, a revendiqué le vendredi 12 janvier une série d’attaques dans le Sahel, notamment contre des militaires français et américains, dans un communiqué relayé par l’agence privée mauritanienne ANI.

Le groupe proclame ainsi sa « responsabilité dans l’attaque contre un commando américain en octobre au Niger, dans la région de Tongo Tongo » ainsi que dans celle qui a frappé le jeudi 11 janvier la force française Barkhane au Mali, selon le communiqué cité par l’ANI (Agence Nouakchott Information).

Les commandos effectuaient une patrouille commune près de Tongo Tongo, à la frontière entre le Mali et le Niger, quand ils ont été pris pour cible.

Depuis, une polémique s’est enclenchée sur la présence militaire « opaque » des États-Unis au Niger. 800 militaires américains seraient déployés dans le pays.

Le sénateur républicain Lindsey Graham et le démocrate Chuck Schumer ont déclaré qu’ils soutenaient l’initiative de John McCain qui attend une réponse du Pentagone au sujet de la mort des 4 commandos américains et de la présence US au Niger.

Les deux sénateurs ont dit qu’ils n’étaient pas au courant de l’ampleur de la présence US au Niger.

Un puissant attentat à la bombe dans le nord de la capitale irakienne, Bagdad, a fait au moins huit morts.

L’attentat à la bombe de samedi a visé un poste de contrôle de la police dans une rue très fréquentée du quartier de Kadhimiyah à Bagdad, ont annoncé des responsables de la police et de l’hôpital. Dix autres personnes ont été blessées.

Ils ont ajouté que tous ceux qui ont été tués étaient des civils et que plusieurs policiers font partie des blessés. Un assaillant a déclenché ses explosifs au poste de contrôle près de la place Aden, ont indiqué les autorités.

Il n’y a pas encore eu de revendication de l’attaque, qui avait les mêmes caractéristiques que des attentats similaires perpétrés par Daech, un groupe terroriste qui contrôlait naguère des territoires situés dans l’ouest et le nord de l’Irak.

Le cheikh Ibrahim Zakzaky, chef du Mouvement islamique du Nigeria, s’est exprimé ce samedi devant les journalistes après deux années de restrictions.

Le 12 décembre 2015, dans la ville de Zaria, située dans le nord du Nigeria, des heurts ont opposé l’armée nigériane à des membres d’un mouvement. L’affrontement s’est vite transformé en un bain de sang : mille personnes, dont le fils du cheikh, ont été tuées. Le cheikh Zakzaky et son épouse ont été arrêtés et emprisonnés.

Ces derniers jours, son état de santé s’est détérioré, faisant monter la tension dans les rues à travers tout le pays. C’est muni d’une protection cervicale à l’hôpital d’Abuja qu’il s’est exprimé devant les journalistes et a remercié la population pour son soutien permanent. Il a déclaré être toujours « en vie » et avoir été autorisé à être soigné par son médecin traitant. « Grâce à vos prières, je vais beaucoup mieux », a-t-il dit.

Auparavant, le cheikh était pris en charge par des médecins de l’armée.

Le porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur a déclaré aujourd’hui, samedi 13 janvier 2018, que 778 personnes avaient été arrêtées au cours des récents heurts dans le pays.

« Le niveau des troubles a décru et nous n’avons assisté à aucun sabotage la nuit dernière, mais vendredi, la police a arrêté 150 personnes qui ont participé aux émeutes ces derniers jours », a annoncé Khalifa Chibani.

Il a ajouté qu’en comptant ces arrestations, le nombre de personnes détenues pendant les récentes émeutes a atteint 778, dont 16 étaient des takfiristes.

Depuis lundi, la Tunisie est entrée dans une phase de turbulences sociales pour protester contre la hausse des prix et le chômage. Dans plusieurs villes du pays et dans certains quartiers de Tunis, des heurts ont opposé manifestants et forces de l’ordre.

Amnesty International a déjà demandé au gouvernement tunisien de ne pas utiliser une force excessive contre les manifestants.

Le rabbin Raziel Shevah a été tué le mardi 9 janvier au soir alors qu’il circulait dans sa voiture près de Havat Gilad, en Cisjordanie. En moins de 40 secondes, 22 balles ont donc été tirées contre sa voiture sans que les forces de sécurité israéliennes puissent mettre la main sur les « assaillants ». Depuis, les forces spéciales du régime israélien procèdent à des recherches « intensives » dans le secteur où a eu lieu l’attaque, selon un communiqué de l’armée. 

DEBKAfile, site proche du renseignement israélien, revient sur cette fusillade qui a fait voler en éclats en 40 secondes le concept même de « surveillance sécuritaire » en Israël. 

Mais qui est Raziel Shevah ?

Rabbin extrémiste, Shevah a été l’un des fondateurs de la colonie Havat Gilad, colonie implantée à l’ouest de Naplouse et qui empiète sur les terres du village palestinien de Tell. Shevah n’hésitait pas à appeler au meurtre des Palestiniens, allant même jusqu’à recommander à ses héritiers d’enterrer son corps dans le village palestinien, ce qui ne pourra plus être le cas, vu la panique qu’a provoquée sa mort au sein des colons israéliens. 

DEBKA souligne comment une armée de forces spéciales — caméras nocturnes, ballons de surveillance, drones de reconnaissance et chiens renifleurs à l’appui — s’est lancée dans les recherches pour trouver les assaillants et comment ces recherches se sont avérées parfaitement stériles. 

Face à la panique des colons, la sécurité israélienne multiplie excuses et justifications. DEBKA affirme : « L’appareil sécuritaire dispose d’informations qui confirme le caractère prémédité de l’attaque et la volonté palestinienne d’avoir recours à une action armée. Selon ces informations, les cellules palestiniennes s’activent en Cisjordanie pour se lancer dans une lutte armée. Il s’agit d’individus formés et entraînés qui savent tirer sur des véhicules en mouvement et manier des armes de combat ». 

Une chose est sûre : depuis la fusillade du 9 janvier et la « disparition dans la nature de ses auteurs », les colons sont dans tous leurs états : le chef d’état-major israélien s’est même rendu sur les lieux de l’attaque pour rassurer la population, décrétant un périmètre de sécurité dans la zone et intimant à ses soldats de se tenir en état d’alerte permanent pour éviter que le scénario ne se reproduise à l’avenir. Mais Gadi Eizenkot n’est plus trop sûr de ce qui pourrait se reproduire dans les jours ou les semaines qui viennent. 

L’attaque a eu lieu à peine quelques jours après que la Knesset a voté une loi permettant l’exécution des candidats aux opérations martyres, soit ces Palestiniens qui, excédés par les crimes d’Israël, renoncent à leur vie pour nuire à l’occupant. Ce qui inquiète particulièrement l’armée israélienne, c’est que la fusillade s’est produite dans une zone soumise à d’intenses patrouilles militaires, zone particulièrement fréquentée. Pis, la sécurité israélienne ne cessait ces derniers temps de se montrer rassurante, affirmant aux colons qu’ils sont partout en sécurité. 

Selon DEBKA, « l’appareil sécuritaire israélien » vient d’être cruellement mis à l’épreuve des faits et ne parvient pas à s’en sortir. Mais ce n’est pas tout, car l’attaque de Havat Gilad « a fait voler en éclats la stratégie qui justifie l’existence même de l’appareil sécuritaire israélien ». Et le rapport de conclure : « Une cellule du Tanzim, la branche armée du Fatah, serait soupçonnée d’avoir mené cette attaque à l’arme automatique. Le modus operandi constitue une preuve claire qu’il s’agit d’une attaque professionnelle, précise et bien planifiée par une équipe bien entraînée. C’était le premier incident, depuis des années, dans lequel ont été utilisées des armes automatiques classiques plutôt que des armes improvisées ». Israël va avoir du pain sur la planche.