تقي زاده

تقي زاده

Tout porte à croire qu'Emmanuel Macron sera bientôt l'invité officiel de Donald Trump à la Maison Blanche.

Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump plusieurs personnalités politiques ont été reçues par le président américain mais le président français sera le premier à être reçu en grande pompe lors d'une visite d'État officielle. 

Il s'agira donc de la première visite officielle de Macron aux États-Unis et qui devrait avoir lieu dans le courant de l’année annonce CNN sans parler d’un calendrier précis.

Emmanuel Macron s'envolera demain, mercredi 24 janvier, pour Davos. Donald Trump se déplacera lui aussi vers cette luxueuse station de ski en Suisse pour l’édition 2018 du Forum économique mondial (WEF) qui aura lieu jusqu'à vendredi et lors duquel les deux hommes se rencontreront. 

Il faut donc attendre pour savoir si l'invitation se fera, la France et les États-Unis étant selon toute apparence sur de bons termes. Malgré les relations dites solides par le président français, celui-ci n'a pas manqué rappelons-le de critiquer son homologue américain pour ses propos à l’encontre d’Haïti et des nations africaines, Macron avoue que l'ancien magnat de l'immobilier "n'est pas un homme politique classique".

 
 
 

L’armée turque a confirmé dans un communiqué qu’un membre des forces armées turques (TSK) participant à l’opération « Rameau d’olivier » a été tué dans le nord-ouest de la Syrie.

Selon la chaîne d’information britannique Sky News, l’un des soldats de l’armée turque participant à l’opération « Rameau d’olivier » à Afrin en Syrie a été tué dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 janvier dans le nord-ouest de ce pays.

Lire plus: Damas condamne l’intervention militaire d'Ankara à Afrin

Bekir Bozdag, vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement turc a annoncé lundi soir que l’opération des forces turques continuerait comme prévu.

Des militaires turcs dans l’opération « Rameau d’olivier » à Afrin. ©AP

De même, des sources locales kurdes ont fait part de la destruction des deux chars de l’armée turque lors de cette opération.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a assuré n’avoir aucune convoitise envers le sol syrien. Le dirigeant turc a reproché aux États-Unis d’avoir armé les forces kurdes dans le nord-syrien.

Aux dires d’un responsable kurde de la région d’Afrin, les unités armées turques ayant pénétré dans le nord-ouest syrien ont reculé face à la résistance kurde en perdant 10 soldats.

Des forces kurdes syriens. ©Sputnik

Selon une autre dépêche en provenance de la région, des milliers de civils ont fui la ville d’Afrin par crainte d’être tués dans les frappes meurtrières turques.

De même 21 civils kurdes dont 6 enfants ont été tués jusqu’à présent dans cette opération de l’armée turque à Afrin.

Au deuxième jour de l’offensive « Rameau d’olivier », l’armée turque a occupé une zone de 130 km de profondeur et de 7,5 km de large à Afrin.

La France a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’opération turque à Afrin en Syrie, mais cette assise n’a pas apporté ses fruits et elle est restée stérile.

Lire aussi: Paris appelle une réunion du Conseil de sécurité sur l’opération turque à Afrin

Mark Green, un haut responsable américain a effectué une visite surprise à Raqqa dans le nord de la Syrie.

Selon le rapport de l'agence de presse, Mehr News citant Reuters, Mark Green, chargé de l'aide humanitaire au sein de l'administration américaine, s’est rendu hier, lundi 22 janvier, sans avis préalable et de façon inattendue, dans la ville de Raqqa située dans le nord de la Syrie.

Mark Green, président de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). ©Twitter

Depuis la reprise aux daechistes de Raqqa, Mark Green est la plus haute autorité américaine qui visite cette ville.

Joseph Votel, chef d'état-major des armées des États-Unis. ©AP

Il est à noter que le général Joseph Votel, chef d'état-major des armées des États-Unis accompagnait Mark Green lors de ce voyage.

Interrogé par Reuters à l’issue d’une visite de 7 heures dans le camp d’Aïn Issa à Raqqa, Mark Green, président de l'Agence des États-Unis pour le développement international, s’est exprimé en ces termes : " Nous sommes à un stade où le peuple (les déplacés syriens) souhaite vraiment retourner dans sa patrie, il faut alors comprendre l'importance de cette question. "

Il a également reconnu les dommages infligés aux bâtiments et aux routes lors des frappes aériennes de la coalition prétendument anti-Daech conduite par les États-Unis : " Tout est détruit à perte de vue. Il est difficile de décrire l’ampleur des dégâts. "

Rex Tillerson, secrétaire d’État américain. (Photo d'archives)

Il est à noter que cette visite est intervenue après que Rex Tillerson, secrétaire d’État américain, eut fait part de la décision de son pays de maintenir une présence militaire illimitée en Syrie dans le cadre de la grande stratégie de Washington consistant à empêcher la réapparition de Daech, à préparer le départ de Bachar al-Assad, président syrien, et à juguler la domination de l’Iran dans la région.

« Les États-Unis ont su impliquer Erdogan dans le bourbier syrien ; il faudra donc s'attendre à tout moment aux opérations du PKK en Turquie. »

C’est l’avis de l’analyste iranien, Ali Qaem Maqami, expert en questions politiques liées à la Turquie, qui, dans une interview avec l’agence de presse iranienne ILNA, s’attarde sur les opérations militaires turques dans le nord syrien.

« Dans les analyses sur l’opération Rameau de l’olivier, il faudrait plutôt se focaliser sur les principaux objectifs d’Ankara. N’oublions pas que le Parti de l'union démocratique (PYD) dont la branche armée est connue sous l’appellation des Unités de protection du peuple (YPG) est une ramification du PKK en Syrie.

Dès qu’ils ont fait leur entrée sur la donne du conflit en Syrie, les États-Unis ont fourni un appui en termes d’entraînements et d’équipements militaires aux forces des YPG, permettant ainsi au Parti de l'union démocratique (PYD) de prendre le contrôle d’environ 650 km de terrains. Les efforts déployés par la Turquie ces dernières années afin de repousser cette couche des Kurdes syriens ne devraient donc pas nous étonner.

L’autre objectif suivi par la Turquie à travers l’opération militaire contre Afrin consiste à écarter une menace de longue date : une attaque contre le territoire turc par les Kurdes syriens. Partant de ce point de vue, les Turcs ont opté pour la défense offensive. Jusqu'à aujourd’hui, ils ont bombardé plus de 158 cibles, plus précisément, des positions du PKK et du PYD à Afrin, tuant un grand nombre de leurs éléments.

Beaucoup d’autres membres du PKK et du PYD ont été transférés aux hôpitaux d’alentours, ce qui ferait planer le spectre d’opérations de représailles contre la Turquie.

Il faudrait aussi se rappeler qu’environ 15 000 éléments de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL) participent à l’opération Rameau de l’olivier. Ils sont soutenus au cours de cette opération par l’armée de terre et les forces blindées turques. »

Pour ce chercheur en questions du Caucase et de la Turquie, les forces turques ne seraient jamais déployées à Afrin, sans l’autorisation des États-Unis.

« Washington a annoncé qu’Afrin ne faisait pas partie du champ d’opérations américaines, une façon pour accorder son feu vert aux Turcs pour lancer leur opération. En outre, le retrait russe d’Afrin éveille des questions sur l’existence des coordinations entre les États-Unis, la Russie et la Turquie.

Les évolutions en cours en Syrie, notamment à Afrin, rendront la donne encore plus compliquée ; mais ce qui est certain c’est que les États-Unis cherchent à impliquer la Turquie dans le bourbier syrien. Ce faisant, les Américains comptent pouvoir se réunir, au final, avec les Russes, autour de la table de négociations pour prendre la décision ultime.

Le PKK est faible à Afrin mais à l’est de l’Euphrate, jusqu’à Raqqa, les éléments du PKK exercent encore un certain pouvoir, et il s’agit exactement des zones où ils profitent du soutien américain.   

Les armes sophistiquées que les Américains ont fournies aux Kurdes syriens sont pour la plupart distribuées aux forces déployées dans des zones à l’est de l’Euphrate, à Hassaka, à Kobané, à Manbij et à Raqqa et cela montre qu’Afrin est en quelque sorte la terre brûlée des Américains et Kurdes. »

L’analyste iranien n’exclut pas une opération de représailles des Kurdes contre la Turquie.

« Tout de suite après le déclenchement de l’opération Rameau de l’olivier, le PKK a appelé ses forces à se mobiliser et à se maintenir prêtes à lancer des opérations militaires contre la Turquie. En tout état de cause, il ne faudrait pas oublier que l’opération Rameau de l’olivier n’est pas seulement une évolution à se produire sur le terrain en Syrie ; elle doit être considérée comme une mesure prise par Ankara dans le cadre d’une vaste guerre de nerfs contre les Kurdes et la Syrie, à la fois. Et si Erdogan ne réussit pas à sortir vainqueur de ce défi et si les forces turques se retirent d’Afrin, quelle qu’en soit la raison, une chute de son parti au pouvoir, AKP, deviendra de plus en plus plausible, sur la scène de la politique interne en Turquie. »

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé, ce lundi 22 janvier, les États-Unis et leurs alliés d'entraver le règlement pacifique de la crise en Syrie et de tenter de renverser le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad, rapporte l’agence de presse Xinhua.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à Moscou, Sergueï Lavrov a déclaré que les États-Unis avaient pour objectif de créer des structures de pouvoir alternatives sur une partie importante du territoire syrien.

À cette fin, Washington a fourni des armes modernes aux paramilitaires kurdes en Syrie et annoncé la création d'une nouvelle force de sécurité le long de la frontière syrienne avec la Turquie et l'Irak, a-t-il précisé.

Dans le même temps, Washington stimule activement les tendances séparatistes chez les Kurdes syriens, a ajouté le diplomate russe.

Selon le chef de la diplomatie russe, l'Occident essayait depuis un certain temps de créer une « atmosphère scandaleuse » autour de ces deux régions, à savoir Afrin et Idlib, où l'armée syrienne a réussi à vaincre les terroristes du Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham).

Pour Lavrov, cela prouve, une fois de plus, que les États-Unis tentent d’utiliser le Front al-Nosra dans l'illusion de pouvoir modifier le gouvernement au pouvoir en Syrie.

« Ceci est absolument inacceptable et nous allons donc répondre à de telles initiatives par une résistance acharnée », a ponctué le ministre russe des Affaires étrangères.

Le chef de la Commission de la défense à la Douma russe propose que l'Iran, la Turquie et la Russie engagent des pourparlers sur la situation à Afrin en Syrie.

Selon l'agence de presse russe Interfax, Vladimir Shamanov a proposé la tenue de négociations entre l'Iran, la Turquie et la Russie pour résoudre la situation dans la région syrienne d'Afrin où est intervenue l’armée turque depuis le 20 janvier.

"Les opérations militaires de la Turquie à Afrin ne dureront pas", a affirmé Shamanov.

Il est à noter que l'armée turque a commencé ses opérations samedi contre les troupes kurdes dans la région syrienne d'Afrin.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi que l'armée turque a commencé son opération dans la région d'Afrin, dans le nord de la Syrie, limitrophe de la Turquie, avec comme cible la milice kurke des Unités de protection du peuple (YPG).

Les autorités iraniennes et russes ont averti que cette décision de la Turquie augmenterait les tensions dans la région.

Les autorités américaines ont interdit tout transport de fret en provenance de l'aéroport international du Caire et à destination des États-Unis, à l'exception des valises des passagers, a-t-on appris lundi de sources à l'aéroport et à EgyptAir, la compagnie nationale.

Ces sources ont déclaré à Reuters que les États-Unis avaient justifié leur décision par un manque de confiance dans les mesures de sécurité mises en place à l'aéroport du Caire.

Source : Le Figaro

Une dizaine de jours après le début du mouvement de protestation, l'appel à la grève des gardiens de prison a été bien suivi ce lundi matin, avec 50 établissements bloqués. Une rencontre entre les syndicats et la ministre de la Justice est s'est tenue dans l'après-midi.

Des dizaines de prisons partout en France étaient bloquées, lundi 22 janvier, à l'appel des syndicats. Conformément à l'annonce du ministère de la Justice, la ministre de la Justice a reçu, l'ensemble des organisations syndicales pour tenter de parvenir à un accord. Les discussions reprendront mardi sur trois points : l'indemnisation des personnels, la sécurité et la création d'emplois.

Des gardiens en grève rassemblés devant la prison de Fleury-Merogis le 22 janvier 2018 Photo Philippe LOPEZ © AFP

Les discussions ont repris ce lundi après-midi entre la ministre de la Justice et les syndicats de gardiens de prison, qui continuent de bloquer plusieurs établissements pénitentiaires afin d'obtenir une hausse des rémunérations et une amélioration des conditions de travail. Après l'échec de premières négociations samedi, Nicole Belloubet s'est personnellement investie dans ces nouvelles discussions qui visent à mettre un terme à une mobilisation lancée lundi dernier suite à l'agression de surveillants à Vendin-le-Vieil.

Dans le même temps, les organisations syndicales ont appelé à un nouveau « blocage total » des établissements ce lundi à partir de 18 heures pour faire entendre des revendications salariales et sécuritaires. Quelques heures avant le début de cet appel au blocage dans les 188 prisons du pays, la ministre a aussi souligné « à la responsabilité de chacun afin que la sécurité et le fonctionnement des établissements pénitentiaires soient assurés ».

Avec AFP et Le Figaro

En Tunisie, le Parti socialiste destourien (PSD) est en train de finaliser les procédures pour porter l’ancien dictateur Zine el-Abidine Ben Ali à sa présidence.

C’est ce qu’a annoncé le président du parti, Chokri Balti, rapporte le journal Al-Quds al-Arabi. Le PSD a pris le soin de charger l’avocat Sami Labidi de prendre contact avec Ben Ali de façon officielle pour avoir éventuellement son accord.

Cette décision a été prise par l’instance politique du PSD dans le cadre de la réconciliation globale entre toutes les forces destouriennes avec ses différentes composantes, a indiqué Balti, en insistant sur la nécessité d’appeler tous les membres du RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique, ancien parti au pouvoir sous Ben Ali, dissout par décision de justice en 2001) à s’associer à ce mouvement de réconciliation et à unir leurs efforts.

« Que Ben Ali vive en exil, c’est un désavantage », a déclaré Balti.

Notons que Ben Ali vit en Arabie saoudite depuis sa fuite de Tunisie le 14 janvier 2011 et il a fait l’objet de plusieurs condamnations par contumace à des dizaines d’années de prison. Il a obtenu l’asile en Arabie en s’engageant à cesser toute activité politique et à se garder de faire des déclarations publiques. Alors acceptera-t-il la proposition du PSD ? Rien n’est moins sûr.

Avec Kapitalis

Les retours de réfugiés rohingyas en Birmanie ne pourront pas débuter dans les délais prévus, a annoncé lundi le Bangladesh, alimentant de sérieuses interrogations autour de ce programme de rapatriements. 
 
En vertu d'un accord signé le 23 novembre entre le Bangladesh et le Myanmar, auquel 750.000 réfugiés au Bangladesh sont potentiellement éligibles, les premiers rapatriements auraient dû avoir lieu "dans les deux mois". Soit le 23 janvier au plus tard.

Or côté bangladais, les autorités ont reconnu que la date limite ne pourrait être respectée, le processus logistique et administratif prenant du retard.

"Ce n'est physiquement pas possible. Aucune des deux parties n'est prête pour un réel mouvement à l'heure actuelle", a déclaré à l'AFP Mohammad Abul Kalam, responsable du département d'aide aux réfugiés et de rapatriement du Bangladesh.

Le Bangladesh doit encore, entre autres, construire des centres de transit et transmettre au Myanmar pour approbation une liste de noms de réfugiés candidats à un retour dans l'État Rakhine (ouest de la Birmanie).

Sur l'autre rive de la rivière Naf, qui marque une frontière naturelle, les infrastructures nécessaires ne semblaient pas non plus en place.

Avant le rapatriement des Rohingyas, les autorités du Myanmar doivent "reconstruire leurs maisons, leurs villages, arranger leur sécurité", énumère M. Kalam.

Une marée humaine a submergé à l'automne dernier le Bangladesh, pays parmi les plus pauvres de la planète, déclenchant l'une des plus graves crises humanitaires de ce début de XXIe siècle en Asie.

Près d'un million de musulmans rohingyas se trouvent actuellement dans de gigantesques camps de réfugiés, dans le sud du pays. Environ 688.000 d'entre eux ont fui le Myanmar depuis fin août 2017 pour échapper à une campagne militaire considérée par les Nations unies comme une épuration ethnique.

Et le programme de retours est considéré avec circonspection par les experts et les ONG.

Ceux-ci estiment que les conditions ne sont pas réunies pour une résolution des tensions dans l'Etat Rakhine et demandent que les rapatriements s'effectuent uniquement sur la base du volontariat.

Nombre de réfugiés au Bangladesh ont indiqué qu'ils ne comptaient pas en l'état revenir au Myanmar, qu'ils ont fuie en faisant état de massacres, viols collectifs et incendies de villages.

- Meurtres -

Les inquiétudes portent notamment sur la situation actuelle au Myanmar, où des centaines de villages rohingyas ont été rasés par des soldats et des manifestants bouddhistes. Certains craignent que de nombreux réfugiés rohingyas ne soient durablement parqués dans des camps.

Plus grande population apatride du monde depuis qu'ils ont été privés de la nationalité myanmarien en 1982, sous le régime militaire, les Rohingyas sont victimes de nombreuses discriminations dans un Myanmar à plus de 90% bouddhiste.

Ils n'ont pas de papiers d'identité et ne peuvent pas voyager ou se marier sans autorisation. Ils n'ont accès ni au marché du travail ni aux services publics comme les écoles et les hôpitaux.