تقي زاده

تقي زاده

Un document, récemment déclassifié, fait part d'un projet du président américain d'annuler la décision de son prédécesseur sur la prison de Guantanamo.

Donald Trump s'apprête à signer un décret présidentiel qui renverserait la décision de son prédécesseur Barack Obama sur la fermeture de la prison de Guantanamo à Cuba, indique le brouillon d'un document du département d'État américain, constaté par Politico, une source d’information de la Maison Blanche, du Congrès américain et de la politique gouvernementale des États-Unis.

"Trump devrait annoncer cette décision lors de son discours sur l'état de l'Union, ce mardi 30 janvier, ou avant ou après ce discours", a-t-on appris d'une source proche du dossier.

Lire aussi: Trump ne veut pas fermer Guantanamo

Le décret présidentiel, que les autorités américaines comptent envoyer prochainement aux ambassades des États-Unis partout dans le monde, annulerait une partie de l'ordre, signé en 2009 par Barack Obama, sur la fermeture rapide du camp de détention de Guantanamo.

Au cas où Donald Trump concrétiserait son plan, une partie du décret présidentiel de Barack Obama qui prévoyait que "les prisonniers de Guantanamo soient extradés à leurs pays d'origine, relâchés, transférés à un pays tierce ou transférés à une autre prison aux États-Unis", serait annulée.

Selon le document révélé, "l'administration Trump n'envisagerait pas d'augmenter le nombre des détenus à Guantanamo mais veut s'assurer que ce camp de détention soit maintenu et ouvert".

"La Corée du Nord représente une menace imminente à la sécurité internationale et la dénucléariser doit être un objectif fondamental", a estimé Henri Kissinger.

Interrogé par un panel de sénateurs, le nonagénaire Henry Kissinger, ex-secrétaire d’État américain, a mis en garde contre l'avènement d'un scénario sans précédent en Corée du Nord, a rapporté AFP.

« Dénucléariser Pyongyang doit être un objectif fondamental, faute de quoi nous nous retrouverions face à une prolifération des armes nucléaires dans les autres pays », a alerté le Prix Nobel de la paix 1973.

Ainsi, tout en approuvant la pression exercée sur Pyongyang, il a déconseillé la confrontation militaire.

Donald Trump privilégie souvent un langage belliqueux lorsqu’il s’adresse à la Corée du Nord. De plus, parmi les membres de son administration, certains ont déjà évoqué l’intervention militaire comme un moyen de contrer le problème nucléaire dans la péninsule coréenne.

Selon le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le président des États-Unis n'est digne de superviser aucun processus de paix.

Saeb Erekat a réagi, jeudi 25 janvier, aux propos de Donald Trump lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien, en disant que le président américain n'était digne de superviser aucun processus de paix.

"La question de Qods est toujours à l'ordre du jour mais c'est l'administration américaine qui continue d’exclure le sujet de la table des négociations. Ce qu'a dit Donald Trump est une insulte visant tous les Arabes, les musulmans, les chrétiens et les juifs qui soutiennent une paix durable et inclusive. Celui qui pense que la question de Qods a été retirée des pourparlers, doit savoir que la paix, elle aussi, en a été retirée", a souligné Saeb Erekat.

"Trump compte exclure la question de Qods des pourparlers, assujettir toute aide financière à la soumission des Palestiniens aux conditions des Américains et transférer l'ambassade américaine à Qods d'ici la fin 2018: mais ce ne sont que des illusions", a martelé le responsable palestinien.

Il a expliqué que les fonds consacrés par les États-Unis au peuple palestinien n'étaient pas un don ni un cadeau mais qu'ils s'inscrivaient dans le cadre des engagements légaux et politiques de la communauté internationale jusqu'à ce que la nation palestinienne puisse récupérer ses ressources et ses richesses, accaparées pour l'heure par le régime israélien.

Le jeudi 25 janvier au soir, Donald Trump a déclaré, lors d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou en marge du Forum de Davos, que la question de Qods n'était plus à l'ordre du jour des pourparlers de paix. « Le sujet le plus délicat était Jérusalem [Qods, NDLR]. Nous l'avons retiré des pourparlers, donc nous n’avons plus à en discuter », a martelé Donald Trump.

A noter que les dirigeants palestiniens ont refusé d'accueillir le vice-président américain qui a effectué une tournée en Égypte, en Jordanie et dans les territoires occupés palestiniens entre les 20 et 23 janvier.

Le rôle des femmes est très important dans la famille et dans la société. La question des soins infirmiers occupe une grande place dans la société humaine et selon les versets et citations, aucun culte religieux n'est aussi valable que le service fait aux gens dans la société, a dit le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. 
 
Dans la deuxième réunion du ''Rôle de la société de la médecine dans le rapprochement des cœurs'', l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a remercié les organisateurs de la réunion en félicitant l'arrivée de la journée des infirmiers.

Si les femmes d'une société sont de bons êtres humains, la société sera bonne. De l'autre côté, n'importe quel manque dans la volonté des femmes pourraient finir dans des difficultés sociales, a-t-il indiqué.

La question des soins infirmiers occupe une grande place dans la société humaine et selon les versets et citations, aucun culte religieux n'est aussi valable que le service fait aux gens dans la société, a-t-il insisté.

L'amour envers Dieu peut instaurer la vraie sécurité dans la société, a souligné le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
Le Hamas Palestinien a demandé à toutes les forces palestiniennes de prendre une nouvelle stratégie face à la déclaration de Trump annonçant Al-Qods (Jérusalem) comme la caiptale israélienne. 
 
Dans une allocution télévisée, le leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a mis l'accent sur la nécessité d'une nouvelle stratégie s'attaquant aux déclarations des États-Unis et d'Israël visant à porter atteinte à la question palestinienne.
 
"Nous sommes prêts à aller dans n'importe quelle capitale pour participer à cette conférence, en particulier dans la capitale égyptienne, Le Caire, qui contribue à la réconciliation palestinienne,'' a ajouté M. Haniyeh.
 
Qualifiant le voyage au Moyen-Orient du vice-président des États-Unis, Mike Pence, de "malvenu", M. Haniyeh a ajouté que le discours de celui-ci prononcé hier devant la Knesset, "prouve que les États-Unis ont une alliance stratégique avec l'entité sioniste".
 
Les États-Unis "ne prennent pas en considération les intérêts et les exigences du pays islamique et arabe", a poursuivi M. Haniyeh.
 
Par ailleurs, il a accusé l'administration américaine de cibler "les principes de la cause palestinienne" en reconnaissant Al-Qods (Jérusalem) comme capitale d'Israël et en coupant les fonds à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qui a été créé en 1949 pour aider les réfugiés palestiniens et leurs descendants.
 
M. Haniyeh a prévenu que "la situation dans la bande de Gaza est très difficile".
A 19H55 ce dimanche 29 janvier 2017, un homme pénètre dans la mosquée de Québec et ouvre le feu sur les fidèles rassemblés pour la dernière prière de la journée. Six musulmans sont tués, quatre blessés. 
 
Un an après, le Canada reste sous le choc de cette tuerie perpétrée par un étudiant aux idées nationalistes, qui doit être jugé au printemps. Son acte, la première attaque contre une mosquée au Canada, a cristallisé les tensions dans un pays qui compte un million de musulmans, et où les actes xénophobes se multiplient.

"Je n'oublierai pas les cris, +il y a des morts, il y a des morts!+ (...), j'étais criblé de balles, j'ai perdu beaucoup de sang", se rappelle Aymen Derbali qui est aujourd'hui paraplégique après deux mois de coma et un long séjour à l'hôpital.

L'assaillant âgé désormais de 28 ans, Alexandre Bissonnette, compose le numéro d'urgence à 20H11 pour confesser son geste meurtrier. Il attend les forces de l'ordre dans sa voiture, à 20 km à l'est de la mosquée.

Introverti, éduqué, sans histoire particulière, l'étudiant d'une université toute proche du lieu de culte affiche des idées nationalistes sans être affilié à un mouvement. Son procès doit s'ouvrir au début du printemps.

"Je n'ai jamais eu de haine ou de colère envers l'agresseur", confie à l'AFP Aymen Derbali, conscient qu'il revient lui-même "de très loin" après ses blessures. "C'est l'ignorance extrême qui l'a poussé à avoir une telle haine. Il avait plein de préjugés, il n'a pas essayé de côtoyer des musulmans et il s'est renfermé sur lui-même."

Même son de cloche chez Thierno Mamadou Barry, qui "n'arrive toujours pas à croire que c'est arrivé". Lui veut une réponse à la question qui le hante: pourquoi son frère Ibrahima, 39 ans, est décédé en allant à la mosquée ?

Les six victimes canadiennes étaient binationales: deux Algériens, deux Guinéens, un Marocain et un Tunisien. Epicier, informaticien ou professeur d'université, ils étaient tous intégrés à la vie québécoise.

"On ne s'y attendait pas. Pas à Québec", explique Mahédine Djamaï à l'AFP. A 50 ans, et après des années en France, il avait décidé de poser ses valises à Québec avec sa femme et leurs trois enfants pour "justement éviter tout ce qui se passe en France".

Le réveil a été brutal à Québec et dans l'ensemble du Canada, un pays qui accueille des réfugiés par milliers et qui est bercé de discours d'ouverture et de liberté.

Cependant, les clivages entre communautés sont bien réels et ces dernières années, les actes racistes ou les profanations de mosquées ou de synagogues se multiplient.

L'accueil de 40.000 réfugiés syriens, une bonne part de confession chrétienne, et l'afflux de migrants à la frontière sud depuis l'arrivée du président Donald Trump à la Maison Blanche a aussi décomplexé les groupuscules d'extrême droite.

Installé au Québec depuis son enfance, Tarik, qui a refusé de donner son patronyme, songe à quitter la capitale de la province francophone car "le climat actuel n'est pas propice à bâtir une famille". Le jeune homme de 23 ans évoque notamment la "plupart des groupes d'extrême droite qui ont leur base à Québec".
Des organisations représentant turcs et kurdes en Allemagne ont dénoncé l'importation du conflit turco-kurde dans le pays à la suite du lancement de l'opération militaire d'Ankara en Syrie. 
 
Le Conseil de coordination des musulmans, une organisation dominée par la communauté turque, s'est dit mercredi "inquiet de nouvelles attaques contre des mosquées turques". "Les combats dans le nord de la Syrie sont devenus un motif pour s'en prendre à des établissements turcs", a-t-il ajouté.

Deux mosquées contrôlées par le DITIB, une organisation dépendante du gouvernement turc qui gère quelque 900 lieux de cultes en Allemagne, ont été visées à Leipzig et Minden par des actes de vandalisme ces derniers jours, selon la même source et des médias allemands.

"Cela nous inquiète car ces attaques sont politiquement motivées et qu'à nouveau on importe un conflit étranger en Allemagne", estime le Conseil de coordination des musulmans.

La veille, c'est l'organisation Communauté kurde d'Allemagne qui accusait les imams du DITIB de prêcher "la guerre sainte" contre les Kurdes de Syrie.

Les annonces et démentis de l’administration Trump sur les développements militaires au Nord de la Syrie révèlent un lourd secret. Paradoxalement, la Turquie vient au secours des États-Unis pour corriger « l’erreur » de leurs officiers supérieurs.

Le démenti apporté par le secrétaire d’État Rex Tillerson, le 17 janvier aux propos du commandant-en-chef du CentCom, le général Joseph Votel, le 23 décembre et du porte-parole de la Coalition anti-Daesh, le colonel Thomas Veale, le 13 janvier, a semé la confusion.

Il n’a pas satisfait la Turquie qui, après avoir mis en garde le chargé d’Affaires US, Philip Kosnett, le 10 janvier, et préparé dès le 13 janvier une opération militaire à Afrine et Manbij, l’a effectivement lancée le 20.

Contrairement aux déclarations des uns et des autres, la décision US n’était pas de créer un État souverain et indépendant au Nord de la Syrie —cela, c’est le projet français—, mais un État non-reconnu, comme le Puntland somalien ou le Kurdistan irakien. Cette dernière structure est absolument indépendante et, malgré la Constitution iraquienne, ne répond pas aux ordres de l’Iraq dont elle fait en principe partie. Elle dispose d’ailleurs de ses propres ambassades à l’étranger.

La Force de sécurité aux frontières (Syrian Border Security Force) devait officiellement être composée de 30 000 hommes dont moitié d’anciens des Forces démocratiques syriennes (Democratic Syrian Forces). Ces combattants devaient être formée durant trois semaines aux techniques d’interrogatoire et au scanning biométrique. 230 cadets ont déjà suivi ce cursus.

Dans la pratique, l’autre moitié devait être composée de 15 000 anciens jihadistes de Daesh qui auraient ainsi été discrètement recyclés.

En réalité, le représentant spécial du président Trump auprès de la Coalition, Brett McGurk, était le juriste qui participa, aux côtés de John Negroponte et du colonel James Stelle à la création de l’Émirat islamique en Iraq, en 2006. Il fut chargé aux côtés du colonel James Coffman de rendre compte de cette opération secrète au président George Bush. Il s’agissait de combattre la Résistance iraquienne à l’occupant en la divisant en sunnites et chiites et en créant artificiellement une guerre civile.

Après un passage à Harvard, Brett McGurk fut réaffecté au département d’État auprès de John Kerry. Il participa à la transformation de l’Émirat islamique en Iraq en Daesh et co-organisa la réunion préparatoire de l’invasion jihadiste de l’Iraq, le 27 mai 2014, à Amman. Il réorganisa l’Iraq, puis forma la Coalition internationale chargée de lutter… contre Daesh.

Bon élève, il accepta de servir le président Trump pour mettre fin à l’organisation jihadiste qu’il avait créée et dont il tente aujourd’hui de recycler certains combattants.

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Le 18 août dernier, Brett McGurk recevait amicalement des dirigeants de Daesh. Officiellement, les États-Unis se préparaient à écraser l’organisation jihadiste.

Le projet de Force de sécurité aux frontières en dit beaucoup sur la sincérité des miliciens du YPG qui professent le doux anarchisme de Murray Boochkin, mais peuvent sans état d’âme former une unité unique avec les tueurs de Daesh sous commandement US.

Contrairement aux apparences, l’attaque turque à Afrine, et probablement bientôt à Mambij, a été approuvée le 18 et le 19 janvier par l’état-major russe, qui en a été avisé par le numéro 2 du régime et chef des services secrets, le directeur du MIT (Milli İstihbarat Teşkilatı), Hakan Fidan, venu spécialement à Moscou. Elle a d’ailleurs été facilitée par le retrait immédiat des troupes russes de la zone combat.

Identiquement, la Turquie a informé par écrit la Syrie de son attaque, même si Damas assure ne pas avoir reçu la lettre.

Le président el-Assad, qui ne peut pas placer son pays en confrontation avec les États-Unis pour arrêter le recyclage des jihadistes, a laissé la Turquie, membre de l’Otan, s’en charger.

Le président Trump n’avait pas été informé du plan Votel-McGurk. Le secrétaire à la Défense, James Mattis a confirmé à ses hommes les instructions de la Maison-Blanche contre les jihadistes. Cependant Votel et McGurk sont toujours en place.

Source 
Al-Watan (Syrie)

Le président de l'Assemblée nationale française a exhorté l'Allemagne et la France à coopérer ensemble pour une Europe puissante en luttant contre le populisme.

Le président de l'Assemblée, François de Rugy, accompagné d'une délégation parlementaire, s'est rendu lundi matin à Berlin pour participer aux débats du Bundestag. Dans un discours en allemand, il a prononcé une ode à l'Europe. «La France et l'Allemagne ne sont pas seulement un couple, elles forment une famille», a-t-il lancé

Le traité de l'Élysée a été signé au palais de l'Élysée le 22 janvier 1963 par le chancelier allemand Konrad Adenauer et le président français Charles de Gaulle

« L’Allemagne et la France devraient coopérer ensemble pour une Europe puissante en luttant contre le populisme », a-t-il souligné hier lundi 22 janvier dans l’après-midi devant les parlementaires de Bundestag à Berlin à l’occasion du 55 e anniversaire du traité de l'Élysée, un traité bilatéral entre la République fédérale d'Allemagne et la République française signé au palais de l'Élysée le 22 janvier 1963 par le chancelier allemand Konrad Adenauer et le président français Charles de Gaulle.

« Si l’Allemagne et la France continuaient de se battre l’un contre l’autre, il n’existerait aucune paix ni sérénité en Europe. Et si ces pays s’abstiennent de coopérer ensemble ou s’ils n’optent pas pour un dialogue pour écouter l’un l’autre afin de parvenir à une compréhension réelle, ils ne mèneront nulle part. Notre Europe a réussi à surmonter la crise des dettes et à diminuer les risques du Brexit », a précisé François de Rugy, cité par Reuters.

« Cependant, la menace de problèmes sociaux-économiques persiste toujours. Seuls, les efforts conjoints peuvent résoudre la crise des migrants et seulement par une résistance collective que nous pouvons faire face aux nouvelles puissances mondiales », a-t-il ajouté.

« Ces menaces affectent nos nations. Nos sociétés doivent donc tenter d’éviter ces crises compréhensibles. Le populisme et les mouvements nationalistes menacent toutes les nations européennes. La nation allemande n'est plus dans le passé et l’Europe partage pour sa part cette opinion. Il ne  reste du passé que des bâtiments et monuments symboliques. Cependant ce passé nous raconte les dangers du courant populiste. Ce courant suit le refus et la négation des étrangers et ensuite des autres. Il disloquera les sociétés et réduira finalement en poudre la démocratie », a-t-il précisé avant d’indiquer : « Et pourtant, notre passé témoigne de notre volonté de combler les lacunes, d'unir finalement la nation, de développer la démocratie et de faire progresser la perspective non seulement de l’histoire nationale mais aussi de l'Europe.

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