
تقي زاده
Banlieue de la capitale syrienne visée
Selon les médias israéliens, les chasseurs bombardiers israéliens auraient bombardé des cibles non loin de la capitale syrienne.
Haaretz citant les sources proches de "l'opposition syrienne" dit que les frappes ont visé un stock d'armes appartenant au Hezbollah, situé dans la périphérie de Damas.
Le gouvernement syrien n'a pas encore réagi à cette information. Les informations supplémentaires seront communiquées ultérieurement.
La nouvelle capacité nucléaire de la Russie tourmente le Pentagone
Le Pentagone annonce que la Russie dispose d'un drone nucléaire sous-marin dont elle pourrait faire usage lors d’une éventuelle guerre nucléaire.
Dans un rapport révélé par le Huffington Post, le département américain de la Défense indique la mise en place et le développement de nouvelles têtes nucléaires. Une nouvelle qui n'avait pourtant pas été rendue publique avant cette fuite et qui semble confirmer l'inquiétude chez les Américains.
Le magazine américain Newsweek a écrit à ce sujet que le drone sous-marin sans équipage russe est capable de se déplacer sur de grandes distances avec une vitesse énorme et de participer à une guerre nucléaire, en citant le Pentagone.
La revue cite des annonces alarmistes des autorités américaines qui font part de l’accès de l’armée russe à différents types d’armes capables de lancer des ogives nucléaires sur des ports et des zones côtières, en cas d'une guerre nucléaire.
Selon Newsweek, ce drone sous-marin secret constituerait une preuve de plus que l'armée russe jouit d’une suprématie de stratégie offensive face à l’armée US.
Le drone sous-marin appelé Status-6 est capable de transporter une ogive nucléaire de 100 mégatonnes et peut descendre à des profondeurs de 3 280 pieds sous le niveau de la mer.
« Afrin ne fait pas partie de notre champ d’action » (Coalition US)
La coalition américaine a annoncé, mardi 16 janvier, que la ville syrienne d’Afrin, contrôlée par les Kurdes de Syrie, ne faisait pas partie du champ d’action des Américains.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, en réponse à la question sur le soutien éventuel de la coalition américaine aux éléments kurdes des Unités de protection du peuple, YPG, à Afrin, en cas d’intervention de l’armée turque, le porte-parole de la coalition US, le colonel Ryan Dillon, a déclaré :
« Afrin ne fait pas partie de notre champ d’action. Nous continuons à soutenir nos alliés dans le but de conquérir les poches de Daech, le long de la vallée du Moyen-Euphrate, et surtout dans le nord d’Abou Kamal ainsi que dans l’est de l’Euphrate», a précisé le colonel Dillon cité par RT.

Lui qui assistera les 17 et 18 janvier à la réunion du comité militaire de l’OTAN à Bruxelles a déclaré que l’examen de la situation militaire aux frontières syro-turques serait à l’ordre du jour.

Auparavant, le chef d’état-major de l’armée turque Hulusi Akar qui se trouve à Bruxelles pour la réunion des chefs de la défense des pays membres de l’OTAN avait déjà averti que son pays ne permettrait pas que les éléments des YPG en Syrie soient armés, car « ils sont liés au groupe terroriste du PKK ».
Le dimanche 14 janvier, les États-Unis ont annoncé avoir l’intention de former une nouvelle armée kurde, composée de 30.000 éléments au nord-est de la Syrie.
Plus tôt dans la journée, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué, lors de la réunion du groupe parlementaire de son Parti pour la Justice et le Développement (AKP), que son pays détruira prochainement les repaires des terroristes en Syrie, commençant par les villes d’Afrin et de Manbij, dans le Rif du nord de la province d’Idlib.
Erdogan a prévenu d’une opération imminente ciblant Afrin, après que la coalition US a annoncé qu’elle coopérerait avec «les Forces démocratiques syriennes (FDS)», pour former une nouvelle force frontalière dans le nord de la Syrie formée de 30.000 hommes.
Les éléments armés du PYD représentent la colonne vertébrale de cette force soutenue par les États-Unis et utilisée par l’organisation comme façade de ses activités terroristes.
Moscou s'oppose au plan US d'armer les FDS contre Assad
En réaction à la décision des États-Unis de créer une force de sécurité frontalière, contrôlée par les Forces démocratiques de la Syrie (FDS), en Syrie, le président de la Commission de la défense de la Douma, Vladimir Chamanov a déclaré que la Russie et ses partenaires prendraient les mesures nécessaires pour faire face au projet US qui consiste à renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.
La prétendue coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis en Syrie a annoncé samedi 14 janvier qu'elle entraînait une force de sécurité frontalière dominée par les Kurdes pour opérer dans le nord et l'est de la Syrie. Une force de sécurité constituée de 30.000 recrutés et d'effectifs des FDS qui seront déployés dans les zones sous contrôle des Kurdes de Syrie.
“ Cette démarche des États-Unis contredit les intérêts russes en Syrie. La Russie travaillera en coopération avec ses partenaires pour prendre les mesures nécessaires afin de restaurer la stabilité en Syrie”, précise Chamanov.
En Turquie, le porte-parole du président turc, Ibrahim Kalin, a estimé inacceptable la décision de la coalition américaine.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu a quant à lui condamné dans un communiqué l’action des États-Unis, en confirmant que Washington n’avait pas demandé l’avis d’Ankara sur ce sujet.
Ankara a fait savoir mardi par le chef d'état-major des forces armées turques, Hulusi Akar, que les forces kurdes des Unités de protection du peuple kurde (YPG) ne sont plus autorisées à porter les armes.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait de son côté promis lundi d’étouffer le projet US dans l’œuf.
La Palestine, question essentielle du monde musulman (Leader)
Le Leader de la Révolution islamique a reçu ce mardi 16 janvier les participants à la Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI (Organisation de la coopération islamique).
Lors de cette audience accordée aux participants à cette 13eConférence de l’Union parlementaire de l’OCI, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, a, entre autres, fait allusion à la situation en Palestine, à Bahreïn et au Yémen.
« Lorsqu’il s’agit de questions essentielles, le monde de l’islam doit parler haut et fort », a affirmé l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, selon lequel « la Palestine » et « l’unité du monde musulman » font partie de ces questions.
« Déployer des efforts pour parvenir aux progrès scientifiques fait aussi partie des questions les plus importantes du monde musulman ; l’expérience de la RII a montré que grâce aux efforts et en s’appuyant sur les talents de la jeune génération, il était possible de rehausser son expertise scientifique et d’intégrer les pays disposant du savoir-faire scientifique dans divers domaines importants. »
Le Leader de la Révolution islamique a ensuite fait allusion à la « responsabilité religieuse et historique » des pays et États musulmans à l’égard d’importantes révolutions qui se produisent dans le monde.
« S’agissant des affaires essentielles et de grande importance de nos jours, il incombe au monde musulman de jouer son rôle, pour éviter l’expérience amère des décennies précédentes et pour empêcher que les impacts à long terme de l’hégémonie des grandes puissances ne se reproduisent. »
Le Leader de la Révolution islamique s’est attardé également sur les moyens de contrer la propagande occidentale :
« Il ne faut surtout pas permettre que la dangereuse machine de propagande occidentale — dont les sionistes ont assumé dans une large mesure la gestion — continue d’ignorer intentionnellement les questions importantes du monde musulman et de les oblitérer par sa conspiration du silence. »
Mais cette machine de propagande de l’Occident, il est possible, selon l’Ayatollah Khamenei, de la vaincre :
« Vaincre les sionistes sur le front de la guerre douce est possible ; de la même façon que dans la guerre dure au Liban, ils ont échoué et se sont vus obligés de reconnaître leur défaite. »
La Palestine doit être considérée comme étant la plus importante question du monde musulman, du point de vue du Leader de la Révolution islamique qui, à ce propos, a souligné :
« En ce qui concerne l’affaire palestinienne, trois événements se sont produits : “l’occupation du territoire”, “l’exil collectif de millions de gens” et “les massacres et les immenses crimes contre l’humanité” ; et l’on ne connaît pas de tyrannie d’une si grande ampleur dans toute l’Histoire. »
Partant, « défendre la Palestine » est un devoir collectif, selon l’Ayatollah Ali Khamenei qui a ainsi clarifié son opinion à ce sujet :
« Il ne faudrait pas croire que la lutte contre le régime sioniste ne mène à rien ; au contraire, grâce à Dieu et avec sa bénédiction, les exploits et la lutte contre ce régime vont aboutir à des résultats concrets, d’autant plus que le courant de la Résistance a fait des progrès remarquables par rapport aux années précédentes. »
« Les sionistes proféraient un jour leur célèbre slogan sur leur prétendu droit à gouverner du Nil à l’Euphrate ; aujourd’hui, ils se sont vus obligés d’ériger un mur autour d’eux-mêmes, pour se protéger », a affirmé l’Ayatollah Khamenei.
Et d’ajouter :
« La Palestine est certes un ensemble de territoires unis par une longue histoire et allant de la Méditerranée au Jourdain. Qods est la capitale de la Palestine, c’est une vérité indiscutable. »
Le Leader de la Révolution islamique a qualifié d’« une sottise de trop » la récente décision des États-Unis concernant le statut de Qods. « Ils ne seront pas capables de le faire ; leurs efforts s’avéreront stériles », a-t-il précisé.
L’Ayatollah Ali Khamenei a également dénoncé les États qui adhèrent aux complots régionaux des Américains et des Israéliens :
« Les États qui, dans la région, aident les Américains et les sionistes à combattre leurs frères musulmans commettent un crime évident ; ce que font les Saoudiens en est l’exemple. »
« L’unité du monde musulman » constitue une autre question essentielle, selon le Leader de la Révolution islamique, qui a ensuite développé ce thème de la façon suivante :
« Nous avons la conviction que le monde musulman, à la faveur de sa grande population, de son grand potentiel et de sa place ultra-stratégique dans le monde, sera capable de devenir une puissance considérable et redoutable. À ceux-là mêmes qui affichent ouvertement leur hostilité, nous avons déclaré être ouverts à une approche fraternelle, bien qu’ils refusent une telle approche. »
L’Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué l’exigence que les pays islamiques agissent de concert et mettent en commun leurs efforts.
Il a aussi et surtout mis en garde contre le complot américano-sioniste consistant à vouloir assurer la sécurité d’Israël, en suscitant la guerre et l’effusion de sang au sein du monde musulman.
« Déployer des efforts pour parvenir au progrès scientifique » constitue un autre souci et besoin essentiel du monde musulman, selon le Leader de la Révolution islamique, qui a ajouté :
« Le monde occidental a profité des découvertes scientifiques afin de se procurer richesse et pouvoir sur la scène internationale et exercer son hégémonie sur la planète. »
L’Ayatollah Khamenei a affirmé que cette connaissance scientifique avait débouché sur la tyrannie, l’arrogance et l’exploitation, parce que le monde occidental manquait de foi et de religion, et était donc incapable de digérer et ses propres progrès scientifiques et de les orienter sur le droit chemin.
« De ce fait, le monde musulman doit accomplir des progrès scientifiques afin de mettre fin à cette hégémonie et c’est une tâche que nous sommes parfaitement capables de réussir. »
L’Ayatollah Khamenei a fait allusion à l’expérience réussie du peuple iranien en termes de progrès scientifiques.
« En s’appuyant sur ses jeunes talents et alors qu’il était frappé de sanctions, l’Iran islamique a su parvenir aux technologies nécessaires dans divers domaines importants, comblant ainsi un écart naguère substantiel. »
« Les jeunes Iraniens ont accompli de nos jours de grands progrès en matière de médecine, de nanoscience, de cellules souches et d’industrie nucléaire », a également précisé le Leader de la Révolution islamique.
Dans la suite de son discours, le Leader de la Révolution islamique a évoqué l’impératif de dénoncer les allégations mensongères des États-Unis. En ce qui concerne leurs prétentions de défendre les droits de l’Homme, l’Ayatollah Khamenei a précisé :
« Celui qui est au pouvoir aujourd’hui aux États-Unis exprime de la façon la plus explicite et claire les positions de ce pays. En fait, ses prédécesseurs avaient eux aussi ces mêmes positions, mais ils n’avaient pas l’habitude de l’exprimer si ouvertement. Le cas le plus explicite de cette approche se manifeste dans ses récentes déclarations sur l’Afrique, l’Amérique latine et d’autres peuples, ce qui va d’ailleurs à l’encontre des droits de l’homme. Il est donc impératif de divulguer ses prétentions mensongères. »
Un autre exemple de prétentions infondées du gouvernement américain consiste en sa « lutte contre le terrorisme ».
« Les Américains répètent leurs slogans en faveur de la lutte contre le terrorisme alors qu’ils soutiennent ouvertement le régime sioniste. Par ailleurs, de l’aveu du président actuel des États-Unis — comme il avait dit lors de la campagne électorale —, les Américains ont été le facteur principal de l’apparition de Daech et l’ont soutenu jusqu’à son dernier souffle. »
Dans l’optique de l’Ayatollah Khamenei, c’est en révélant ces mensonges que l’on pourra informer et influencer les opinions publiques et l’élite de la société.
De même, l’Ayatollah Khamenei a évoqué la nécessité de donner suite aux cas mentionnés dans la déclaration finale de la Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI, ajoutant :
« Ce que nous recommandons et ce sur quoi nous insistons, ce sont les cas que nous avons nous-mêmes réussi à faire aboutir. »
À titre d’exemple, l’Ayatollah Khamenei a fait allusion à la résistance du peuple iranien face à la guerre économique lancée par les ennemis, et a ajouté :
« Les sanctions sont un ingrédient de cette guerre économique qu’ils ont menée des années durant jusqu’à ce qu’elle atteigne son paroxysme ; aujourd’hui encore, cette guerre économique se poursuit, mais le peuple iranien a résisté et n’est pas résigné. Désormais, le peuple transformera les sanctions en outil de promotion économique. »
Le Leader de la Révolution islamique a aussi ajouté que la « démocratie religieuse » constituait un autre acquis du peuple iranien, ce qui d’ailleurs a largement contribué à sa croissance matérielle et spirituelle.
« Grâce à Dieu, le peuple iranien a su, jusqu’à aujourd’hui, déjouer les complots américains et il continuera de le faire à l’avenir », a-t-il fait remarquer.
L’Ayatollah Khamenei a émis l’espoir que les progrès accomplis par le peuple iranien pourrait fournir une motivation pour le monde musulman en vue de se renforcer face à l’Arrogance mondiale.
Avant le discours de l’Ayatollah Khamenei, le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a remis un rapport sur la 13e Conférence de l’Union parlementaire de l’OCI. Le rapport précise :
« Lors de cette conférence, les chefs du pouvoir législatif des pays islamiques ont traité de diverses questions, y compris de l’élargissement des coopérations économiques et commerciales, de la question du terrorisme et des ingérences américaines afin de perturber la sécurité dans les pays islamiques, ainsi que de la profanation de la noble Qods. Ils ont aussi et surtout réitéré que Qods appartient à la terre historique de la Palestine. »
Un leader serbe du Kosovo a été assassiné en pleine rue
Un leader politique serbe du nord du Kosovo, Oliver Ivanovic, a été assassiné par balle ce matin devant les locaux de son parti politique, dans la partie serbe de Mitrovica.
Âgé de 64 ans, Oliver Ivanovic a été la cible de tireurs se trouvant dans une voiture à 7 h 15 du matin (GMT), ce mardi 16 janvier 2018.
Selon son avocat, il est décédé à 8 h 30 à l’hôpital et l’on ne sait pas encore qui a été à l’origine de l’attaque.
Oliver Ivanovic était une figure de la scène politique locale. Il avait été condamné à neuf ans de prison pour crimes de guerre lors du conflit de 1998-1999 entre les forces serbes et les indépendantistes albanais du Kosovo.
Sa peine avait néanmoins été annulée par une cour d’appel en février.
Libéré de prison, il devait être rejugé.
Avec Sputnik
Syrie : les terroristes opérant dans la province de Quneïtra contre la réconciliation
En Syrie, les terroristes de la cellule d’opération de Quneïtra ont annoncé qu’ils n’accepteraient pas la réconciliation avec le gouvernement syrien.
La cellule d’opération de Quneïtra, affiliée aux terroristes syriens, a rejeté, dans un communiqué, toute réconciliation avec le gouvernement syrien, refusant de rouvrir les routes sous son contrôle.
La « poigne de fer » attendra quiconque souhaitera se réconcilier avec le gouvernement syrien ou appliquer les plans, ont annoncé les terroristes.
Parmi les groupes terroristes faisant partie de la cellule d’opération de Quneïtra, l’on peut citer les Brigades Saif al-Cham, la cellule d’opération de Joubata, Jaych al-Islam, le Conseil militaire de Nab' as-Sakhr, les Brigades Alwiya al-Furqan, la Coalition du Sud, les Lions du Golan et le Front national de libération syrien.
En septembre 2017, ces derniers ont demandé à tous les autres terroristes de fermer les routes que le gouvernement chercherait à rouvrir dans la province de Quneïtra.
Depuis plusieurs jours, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie dont le siège se trouve à l’aéroport militaire de Hmeimim a annoncé avoir établi des négociations avec les responsables de la province de Quneïtra pour essayer de trouver un accord au sujet de cette province.
Selon un responsable russe, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie cherche à parvenir à un accord permettant d’instaurer le cessez-le-feu dans les cités d’al-Hamidiya, d’al-Majdouliya et de Joubata al-Khachab.
Un avion russe s'approche de l'espace aérien britannique
La Royal Air Force a déployé deux chasseurs Typhoon à partir de la base aérienne de Lossiemouth en Écosse, peu avant 9h30 heure locale pour suivre un avion russe qui s’est approché de l'espace aérien britannique, rapporte l’agence de presse iranienne Mizan.
Le type de l'avion russe n'a pas encore été annoncé, mais les aviations belge et française se préparent à mener une mission, a rapporté RT.
Une porte-parole de l'armée de l'air britannique a déclaré que l'avion russe avait été intercepté alors qu’il s’apprêtait à entrer dans l'espace aérien britannique.
L'ancien secrétaire américain à la Défense désavoue l'attitude de Trump
L’ancien secrétaire américain à la Défense a vivement critiqué le président des États-Unis qui selon lui constitue une source d’embarras pour son pays.
Dans son numéro du lundi 15 janvier, Journal Star cite l’ancien secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel : « Nous sommes entrés dans une année déterminante, une année de volatilité, d'incertitude et d’un grand danger» pour les États-Unis et pour le monde.
Cette année 2018 déterminera, selon Chuck Hagel, si les États-Unis continueront de « s'éloigner de leur position de leader indispensable » dans le monde.
« Nous n'avions pas vraiment vécu une telle situation depuis le Watergate et le Vietnam », a déclaré l'ancien sénateur américain du Nebraska et ancien secrétaire à la Défense lors d'un entretien téléphonique depuis Washington.
Hagel rappelle que le président Donald Trump est au cœur de tout cela, « divisant intentionnellement le pays et le monde », et ce, en s’éloignant des alliés des États-Unis et en abandonnant les accords commerciaux qui profitent aux intérêts américains.
L'ancien secrétaire américain à la Défense conclut que Donald Trump porte par cette attitude des coups durs à l’image de Washington sur la scène internationale.
Nucléaire iranien: Paris demande le respect de l'accord par toutes les parties
Lors de son point de presse hebdomadaire, ce lundi 15 janvier 2018, la porte-parole du Quai d'Orsay a affirmé que Paris a toujours insisté sur le respect de l’accord sur le nucléaire iranien, par tous les signataires.
Selon le site web officiel du ministère français des Affaires étrangères, la porte-parole de la diplomatie française, Agnès Romatet-Espagne, a répondu aux questions évoquées par les journalistes, y compris :
« Quelle est votre réaction à l’ultimatum posé par le président Trump sur l’accord nucléaire avec l’Iran ? »

Et c’est en ces termes que la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères y a répondu :
« Nous avons pris note de la déclaration du président des États-Unis et de sa décision de proroger le gel des sanctions contre l’Iran. Nous allons nous concerter avec nos partenaires européens. »
Elle a ensuite réitéré l’attachement de son pays à la préservation du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien) :
« Comme l’a rappelé le président de la République le 13 janvier, la France est attachée à la préservation de l’accord nucléaire iranien et au nécessaire respect par toutes les parties de leurs engagements dans le cadre de cet accord. »