تقي زاده

تقي زاده

Les présidents indonésien et pakistanais, Joko Widodo et Mamnoon Hussein ont déclaré qu'ils veulent aider l'instauration de la paix en Afghanistan. 
 
Joko Widodo, qui est arrivé vendredi au Pakistan pour une visite d'Etat de deux jours, s'est entretenu avec M. Hussain et a proposé que les responsables religieux du Pakistan, de l'Afghanistan et de l'Indonésie travaillent ensemble pour la paix en Afghanistan.

"Le Pakistan a toujours joué un rôle important pour la paix chez son voisin. Le Pakistan et l'Indonésie peuvent promouvoir ensemble la modération dans le monde", a-t-il déclaré.

M. Hussain a indiqué que le Pakistan accueillait favorablement la proposition de l'Indonésie d'oeuvrer pour la paix en Afghanistan, a indiqué le bureau du président.

La proposition de Joko Widodo est intervenue au moment où des médias rapportaient que l'Indonésie souhaitait contribuer aux efforts de paix en Afghanistan.

En novembre dernier, le président du Haut Conseil pour la paix en Afghanistan, Karim Khalili, s'est rendu en Indonésie pour rencontrer de hauts responsables indonésiens, dont Joko Widodo, sur le processus de paix en Afghanistan.

L'ambassadeur afghan au Qatar, Faizullah Kakar, avait déclaré en octobre 2017 que l'Indonésie souhaitait contribuer à promouvoir la paix dans son pays.

S'adressant plus tôt à la session conjointe du parlement à Islamabad, le président indonésien a déclaré qu'il ne pourrait y avoir d'activités économiques tant que le conflit et la guerre perdureront.

"Les conflits et les guerres ne profitent à personne et affecte principalement la population, en particulier les femmes et les enfants", a-t-il déclaré.
Le nombre de Palestiniens favorables à la formation de deux États indépendants israélien et palestinien a considérablement diminué.
Selon le site d’information Palestine al-Yawm, citant une dernière étude réalisée en Palestine, rapporte que 38,4 % des Palestiniens préfèrent l’opération armée à toute autre option face au régime israélien, contre 26,2 % qui sont favorables à un accord de compromis avec Israël.


75 % des Palestiniens ne s’attendent pas à ce qu’un État palestinien soit établi dans les cinq prochaines années.


Ce sondage montre qu’au cours de ces derniers mois, le soutien du peuple palestinien à l’opération armée contre Israël s’est intensifié.


Un sondage similaire réalisé en juin 2017 témoignait du fait que seuls 21 % des Palestiniens plaidaient en faveur d’une opération armée contre Israël et que 45 % d’entre eux étaient pour un compromis avec les Israéliens.


De manière générale, l’état d’esprit des Palestiniens se fait de plus en plus pessimiste et le soutien à l’option armée a augmenté suite à la décision de Donald Trump le 6 décembre dernier.


Le scepticisme à l’égard d’un accord de compromis israélo-palestinien est dû à de sérieux doutes sur la faisabilité de la solution à deux États. 60 % des Palestiniens estiment que la solution à deux États n’est plus viable, contre 37 % qui pensent qu’elle est toujours possible.

Khalil al-Shiqaqi, directeur du Centre palestinien de recherche politique et d’enquête de Ramallah, a souligné que les résultats de ce dernier sondage montrent que l’appui de la nation palestinienne au processus de compromis ainsi que la popularité du président de l’Autorité autonome palestinienne (AP) Mahmoud Abbas avaient nettement baissé et que sans doute, la récente décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël en est à l’origine.

Le 6 décembre 2017, Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de lancer le processus de transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv vers Qods.


L’initiative unilatérale américaine a suscité une vague de réprobation dans le monde entier.

A 19H55 ce dimanche 29 janvier 2017, un homme pénètre dans la mosquée de Québec et ouvre le feu sur les fidèles rassemblés pour la dernière prière de la journée. Six musulmans sont tués, quatre blessés. 
 
Un an après, le Canada reste sous le choc de cette tuerie perpétrée par un étudiant aux idées nationalistes, qui doit être jugé au printemps. Son acte, la première attaque contre une mosquée au Canada, a cristallisé les tensions dans un pays qui compte un million de musulmans, et où les actes xénophobes se multiplient.

"Je n'oublierai pas les cris, +il y a des morts, il y a des morts!+ (...), j'étais criblé de balles, j'ai perdu beaucoup de sang", se rappelle Aymen Derbali qui est aujourd'hui paraplégique après deux mois de coma et un long séjour à l'hôpital.

L'assaillant âgé désormais de 28 ans, Alexandre Bissonnette, compose le numéro d'urgence à 20H11 pour confesser son geste meurtrier. Il attend les forces de l'ordre dans sa voiture, à 20 km à l'est de la mosquée.

Introverti, éduqué, sans histoire particulière, l'étudiant d'une université toute proche du lieu de culte affiche des idées nationalistes sans être affilié à un mouvement. Son procès doit s'ouvrir au début du printemps.

"Je n'ai jamais eu de haine ou de colère envers l'agresseur", confie à l'AFP Aymen Derbali, conscient qu'il revient lui-même "de très loin" après ses blessures. "C'est l'ignorance extrême qui l'a poussé à avoir une telle haine. Il avait plein de préjugés, il n'a pas essayé de côtoyer des musulmans et il s'est renfermé sur lui-même."

Même son de cloche chez Thierno Mamadou Barry, qui "n'arrive toujours pas à croire que c'est arrivé". Lui veut une réponse à la question qui le hante: pourquoi son frère Ibrahima, 39 ans, est décédé en allant à la mosquée ?

Les six victimes canadiennes étaient binationales: deux Algériens, deux Guinéens, un Marocain et un Tunisien. Epicier, informaticien ou professeur d'université, ils étaient tous intégrés à la vie québécoise.

"On ne s'y attendait pas. Pas à Québec", explique Mahédine Djamaï à l'AFP. A 50 ans, et après des années en France, il avait décidé de poser ses valises à Québec avec sa femme et leurs trois enfants pour "justement éviter tout ce qui se passe en France".

Le réveil a été brutal à Québec et dans l'ensemble du Canada, un pays qui accueille des réfugiés par milliers et qui est bercé de discours d'ouverture et de liberté.

Cependant, les clivages entre communautés sont bien réels et ces dernières années, les actes racistes ou les profanations de mosquées ou de synagogues se multiplient.

L'accueil de 40.000 réfugiés syriens, une bonne part de confession chrétienne, et l'afflux de migrants à la frontière sud depuis l'arrivée du président Donald Trump à la Maison Blanche a aussi décomplexé les groupuscules d'extrême droite.

Installé au Québec depuis son enfance, Tarik, qui a refusé de donner son patronyme, songe à quitter la capitale de la province francophone car "le climat actuel n'est pas propice à bâtir une famille". Le jeune homme de 23 ans évoque notamment la "plupart des groupes d'extrême droite qui ont leur base à Québec".
Le Palestinien Abdel Karim al-Kafarnah a eu le choc de sa vie: cette semaine, il a découvert par hasard dans son jardin un cimetière qui pourrait dater de l'époque romaine. 
 
Cet homme de 24 ans vit à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, un secteur ravagé lors de la guerre israélienne de l'été 2014.

La maison familiale a été détruite lors de ce conflit, laissant de larges cratères dans le jardin, et cette semaine, alors que de fortes pluies s'abattaient sur la région, il a remarqué que de l'eau s'écoulait vers un des trous.

Il a alors examiné l'endroit de plus près. En bougeant une large pierre, il a découvert des marches menant quatre mètres plus bas à un cimetière.

"J'ai découvert l'endroit où l'eau s'écoulait", a-t-il dit à l'AFP.

"Lorsque j'ai soulevé la pierre, une (...) forte odeur s'est répandue", a-t-il poursuivi.

En descendant, il a vu neuf tombes, avec un amas d'os dans certaines d'entre elles. Il a également trouvé des poteries et même une lanterne.

Un archéologue de Gaza, Ayman Hassouna, estime que cette trouvaille pourrait remonter à l'époque romaine, il y a 2.000 ans.

"La méthode utilisée pour la sépulture et pour creuser les tombes dans ce cimetière date de l'époque romaine ou du début de la période byzantine" (du 5e au 7e siècle après JC), estime-t-il.

Jodi Magness, une archéologue de l'université américaine de la Caroline du Nord, affirme que ce genre de tombe était relativement commun dans les environs de Jérusalem entre le premier siècle avant et après notre ère et ensuite entre 300 et 500 après JC.

"Ce type de tombes est typiquement familial, ou parfois de plus vastes tombes pouvaient être divisées entre plusieurs familles", indique l'archéologue.

Selon elle, une excavation du site serait nécessaire pour déterminer son ancienneté exacte et sa vocation.

La bande de Gaza, le reste des territoires palestiniens et occupés par le régime hébreu regorgent de richesses historiques considérables. Ces territoires sont passés sous le contrôle des Romains, de l'empire byzantin, des Croisés venus d'Europe, des Mamelouk et des Ottomans.
Au moins 40 morts et 140 blessés dans l'explosion d'une ambulance piégée à Kaboul. 
 
L'explosion d'une ambulance piégée est survenue samedi peu avant 13H00 (08H30 GMT) dans le centre de Kaboul, ont indiqué les autorités afghanes.

Le ministère afghan de la Santé a annoncé ce bilan "proovisoire" , tandis que celui de l'Intérieur a précisé à l'AFP que l'attentat, de très forte puisance, avait été causé par une ambulance piégée eu avant 13H00 (8H30 GMT) à proximité des locaux du ministère.
Huit personnes, en majorité les forces sécuritaires irakiennes, ont été tuées lors d'un raid mené samedi par un avion de la coalition américaine sur l'ouest de l'Irak, selon un responsable.
 
date de publication : Saturday 27 January 2018 12:52
Code d'article: 308338
 
8 morts dans l
 
"Huit personnes, dont un haut-gradé du renseignement, cinq policiers et une femme, ont été tuées par une frappe américaine sur le centre de la localité Al-Baghdadi", a indiqué ce responsable provincial.

Le raid a également fait une vingtaine de blessés, dont le chef de la police de la localité d'Al-Baghdadi, touché grièvement, ainsi que le maire et d'autres responsables locaux, a-t-il poursuivi.

Al-Baghdadi est une localité située à 250 kilomètres à l'ouest de Bagdad, dans la province sunnite d'Al-Anbar.

La localité est proche de la base d'Aïn al-Assad, où sont stationnés des avions américains.

Le Commandement conjoint des opérations (JOC), qui rassemble l'ensemble des forces impliquées dans la lutte anti-Daech, a publié un communiqué détaillant l'opération de l'aube, sans faire mention de victimes.

Un Autre Regard sur Zeinab fille d’Ali (Que la Paix de Dieu soit sur eux)


Ceci est l’histoire de la victoire de la vérité. C’est l’histoire d’une femme unique dont le destin était inextricablement lié aux événements historiques de Karbala qui a révélé à l’humanité la réalité de l’Islam vécu.

Le conflit armé entre l'Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui) et le prétendant au califat, Yazid ibn Mu’awiya, eut lieu sur les plaines de Karbala. l'Imam al-Hussein refusa fermement de faire allégeance à Yazid et de le reconnaître comme leader du monde islamique. On n’invente rien en disant que Yazid bafouait de manière flagrante la Shari’a et dénigrait même publiquement les croyances islamiques. Sa revendication du califat n’avait aucune forme de légitimité ou d’acceptabilité aux yeux de l'Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui)

Ce serait facile et malhonnête de considérer cette confrontation comme une simple lutte de pouvoir se déroulant aux les premiers temps de l’Islam. La raison de leur divergence continue à alimenter l’antagonisme insensé parmi les musulmans de nos jours à qui doit revenir le droit de diriger le monde musulman voire l’humanité ?

Les musulmans peuvent-ils être régis par un ensemble de lois harmonieusement construites et organisées, trouvant leur inspiration dans la connaissance de l’unité suprême d’Allah Ta’ala ? Ou bien faut-il préférer un pouvoir qui cherche à élever les valeurs temporelles par des lois brutales et précipitées qui sacrifient l’allégeance à l’Unique Source de toute la création ?

Ces faits sont mis en lumière à travers la vie de Hazrat Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle), la petite-fille du saint Prophète(Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), la fille de Hazrat Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et de l’Imam Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui). À notre connaissance, il est incontestable que la lumière divine de la prophétie, qu’elle avait reçue en héritage, se reflétait à travers ses actes et ses discours.

En écrivant sur Zeinab fille d'Ali (Que la Paix de Dieu soit sur eux) il ne faut pas négliger un point essentiel : malgré les efforts de nombreux biographes, très peu de traces authentiques de faits historiques la concernant sont disponibles. Ainsi, sa date de naissance et de mariage ou le nombre de ses enfants ne peuvent être établis avec une certitude absolue. Les récits qui existent dans les traditions orales ont peu à peu évolué pour accorder une place plus grande aux interprétations subjectives et aux hyperboles émotionnelles masquant peu à peu la véritable personnalité de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et le contexte nous permettant de la connaître. En réalité, la mythologie romantique qui entoure ce soulèvement a tendance à éclipser la nécessité de comprendre les motivations et le sens réel des actes de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et d'al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui), durant toute cette tragédie et après.

Conformément à la Shari’ah (la loi révélée) d’Allah, les femmes sont des trésors cachés, qui ne doivent être ni exhiber ni l’image publier. C’est là un sujet subtil, fondamental et précieux. L'Imam Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) demanda un jour à Hazrat Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) : « Quelles sont les meilleures des femmes ? »
Elle répondit : « celles qui ne regardent pas les hommes et qui ne se laissent pas regarder par eux ». 

Ceci peut également expliquer pourquoi l’on sait si peu de chose concernant Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ou souvent au sujet d’autres femmes à travers l’histoire de l’Islam. Cette règle ne peut exister que si tous les éléments d’une société islamique pure sont égaux. Mais lorsque le respect des commandements divins est confus et négligé alors dans ces conditions, une femme ressentira la nécessité de s’avancer au grand jour dans l’arène. C’est la situation dans laquelle Zeinab(Que la Paix de Dieu soit sur elle) se trouvait. Après Karbala, il ne restait plus personne ayant le courage pour s’élever contre la tyrannie, pour dire la vérité et pour faire face à la situation et aux conséquences.

Ce que nous savons de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) est donc le fruit de concours de circonstances exceptionnelles. Cette tempête dans l’histoire a créé les conditions qui ont forcées Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) à s’exprimer ouvertement, non pas à propos d’elle, mais au sujet de la vérité. C’est à travers la manière extraordinaire dont elle a fait face à ces épreuves douloureuses dont nous pouvons entrevoir la profondeur insoupçonnée de son courage, sa longanimité, sa patience et sa soumission aux décrets d’Allah. C’est en partie à travers elle que l’héritage prophétique a été préservé des menaces constantes de ceux qui aspiraient à le détruire et c’est à travers cette optique que nous devrions à jamais penser à elle et prendre inspiration et guidance à travers son exemple.

Sa Naissance Dans Une Famille Bénie

 

Durant le mois de Jamoadiol Aval de l’an 5 A.H., Médine attendait une bonne nouvelle venant

de la noble demeure du Messager (Paix et bénédictions sur lui sa descendance). Après la

naissance d’al-Hasan et d’al-Husayn, Dame Fatimah al-Zahraa et Ali Ibn Abi Talib (Que le salut

d’Allah soit sur eux) s’apprêtaient à accueillir un nouveau don d’Allah : Zaynab Bint Ali Ibn Abi

Talib.

 

Aussitôt que Dame Fatimah al-Zahraa donna naissance à sa fille bénie, Dame Asmaa Bint Umays

prit la nouveau-née dans ses bras et, s’adressant à Dame Fâtimah, elle dit : «Ô fille du Messager

d’Allah ! Elle te ressemble dans l’apparence et la beauté. La splendeur de la Prophétie est

incarnée dans cette nouvelle née qui ressemble tellement à son frère Al-Husayn !» Az-Zahraa

loua alors Allah et Le remercia de Sa grâce.

 

Dame Zaynab grandit dans la maison de la prophétie, de la lumière et de la guidance. Elle reçut

une éducation spirituelle raffinée du côté de sa mère ; son père l’Imam Ali Ibn Abi Talib ne

manqua pas de lui inculquer les bonnes mœurs ainsi que les valeurs de la dignité, de la chasteté

et de la décence. On rapporta qu’un jour, alors que la petite Zaynab était assise sur les genoux

de son père (que le salut d’Allah soit sur lui) et que celui-ci jouait avec elle, il lui dit : «Dis "un"».

Alors elle dit : «Un». Il lui demanda de dire «deux» mais elle se tut. L’Imam lui dit alors : «Vas-y

chérie !» Zaynab sourit et dit : «Ma langue qui a prononcé le "Un" (l’Unique) ne pourrait pas

prononcer le "deux"». L’Imam Ali (que le salut d’Allah soit sur lui) la serra alors dans ses bras et

l’embrassa entre les yeux. Elle lui demanda aussi un jour : «Ô père, nous aimes-tu ?» Il répondit : «Comment voulez-vous que je fasse autrement alors que vous êtes le fruit de mon cœur !» Elle dit alors : «Ô père, l’amour est pour Allah et la tendresse pour nous». On rapporta également qu’à l’âge de cinq ans, Dame Zaynab cherchait déjà à devancer sa mère en se précipitant pour faire ses ablutions aux heures des prières, puis vers son sanctuaire pour prier avec elle. Dame Fâtimah al-Zahraa la serrait alors tendrement dans ses bras et l’embrassait en lui disant : «Qu’Allah t’accorde le bien ainsi qu’à tes enfants pieux. Ma chère fille, comme si je te voyais défendre le droit par des arguments solides et une éloquence invraisemblable». La même année, Dame Zaynab perdit son grand-père, le Messager d’Allah (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance). Son décès enveloppa les musulmans d’un voile de deuil et un climat de tristesse régna dans la maison prophétique. Faisant l’adieu au Prophète, son père l’Imam Ali (Que la Paix soit sur lui) dit : «Toute patience est belle sauf vis-à-vis de toi et toute impatience est mauvaise sauf à ton endroit. Notre malheur en ta perte est immense ; et notre misère avant et après toi est infinie». Sa mère, Dame Fatimah al-Zahraa,; elle fut à son tour rappelée par son Créateur quelques mois plus tard. C’est ainsi qu’en perdant très tôt sa mère, elle apprit le sens de la responsabilité, de la fermeté et fut bien consciente des grands événements qui se déroulèrent à l’époque des Califes. Durant le califat d'Oumar Ibn Al-Khattab, Dame Zaynab épousa Abd Allah Ibn Jaafar Ibn Abi Talib. Leur

noce eut lieu à Médine alors que l’armée musulmane venait de réaliser de grandes victoires dans ses conquêtes en Iraq et au Damas. De grands Compagnons comme Abu Dharr Al-Ghifari et Salman Al-Farisi fêtèrent tous cette occasion bénie. Ce mariage donna naissance à quatre fils Ali, Abbas, Awn et Muhammad, ainsi qu’à une fille Umm Kulthûm. Awn et Abbas fut tombée en Martyre le jour d`Achoura l`an 61 Hijir. La vie de Dame Zaynab (Que le salut d’Allah soit sur elle) ne peut être abordée sans mention des événements de Karbala’ et du malheur qu’encoururent les descendants du Prophète (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) pendant et après cette bataille qui affligea le cœur de tout croyant. En 61 A.H., l’Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui), accompagné par les descendants du Prophète, dont Dame Zaynab, partit pour al-Kufah à la demande de ses habitants voulant se révolter contre calife Yazîd Ibn Mu`awiyah. À l’époque, ce dernier était un Calife connu pour son despotisme, son injustice et sa perversion. Dame Zaynab (Que le salut d’Allah soit sur elle) ne cacha pas son inquiétude pour son frère qui risquait ainsi de se faire tuer, en comptant surtout sur des gens ayant autrefois manqué à leur promesse de soutenir son père. Bien que consciente du danger qui menaçait la vie de l’Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui), elle choisit de l’accompagner et de le soutenir dans cette épreuve. Sur le chemin du convoi béni vers al-Kûfah, Dame Zaynab (Que le salut d’Allah soit sur

elle) dit à son frère : «J’ai entendu (dans mon rêve) ce soir un appel me disant : Ô les yeux, préservez donc quelques efforts, sinon, qui pleurera les martyrs après? Qui pleurera sur ces gens conduits par leur sort, vers la réalisation d’une promesse faite avec mesure?» L'Imam al-Husayn répondit alors : «Ô sœur, toute chose prédestinée arrivera». Le convoi étant arrivé à Karbala, Abd Allah Ibn Ziyad, à l’époque gouverneur de Bassora et d’al-Kûfah, dépêcha sous la direction de Umar Ibn Saad une armée de quatre mille soldats afin de combattre l’Imam. Les gens d’al-Kufah ayant manqué à leur promesse, al-Husayn n’avait de son côté que 72 partisans,(18 membre de la famille du Prophète, en plus d’un groupe de personnes qui préféra le martyre dans le camp de l’Imam. Entendant arriver de loin l’armée d’Ibn Saad, Dame Zaynab alla chercher son frère et le trouva la tête sur les genoux. Elle s’approcha de lui et le réveilla, alors il leva les yeux vers elle et lui dit : «J’ai vu le Prophète (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) en songe et il me dit : "Tu viendras chez nous"». Émue, Dame Zaynab cria : «Ô malheur à moi!» Alors il répondit : «Le malheur n’est guère à toi, ma sœur. Calme-toi, qu’Allah te fasse miséricorde». L'Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui), le petit fils du Messager miséricordieux, avait demandé à ses compagnons de retourner chez eux, sains et saufs, accompagnés des femmes et

des enfants, et de le laisser faire face aux injustes, seul. Mais ses vaillants partisans jurèrent de ne point l’abandonner et de le défendre corps et âme aussi longtemps qu’ils seront de ce monde. La veille de la bataille de Karbalaa, Dame Zaynab entendit son frère composer des vers tristes décrivant la médiocrité de l’ici-bas. Elle se tourna vers lui et dit : «Mon frère, ce sont les paroles de celui qui sait qu’il sera certainement tué!» Il répondit alors : «Oui ma sœur». Elle pleura disant : «Ô combien grande est ma perte, ô combien grande est ma tristesse. Si seulement la mort m’arrachait la vie! Ô mon Husayn, Ô mon maitre, Ô celui qui me reste parmi ma famille, tu te présentes à tes assassins et perds tout espoir dans cet ici-bas. C’est seulement aujourd’hui que mourut mon grand-père le Messager d’Allah (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance). C’est aujourd’hui que mourut ma mère Fatimah et mon père Ali et mon frère al-Hasan». al-Husayn la regarda et essaya de la calmer en lui disant : «Ma sœur, que Satan ne vole pas ta clémence, garde donc la patience qu’Allah conseilla. Sache que tous les habitants de la terre mourront, que les habitants des cieux ne resteront pas et que toute chose périra à part la Face d’Allah Qui créa les créatures par Sa puissance, Qui les ressuscitera, leur rendra la vie et Qui est l’Unique. Mon grand-père est mieux que moi, mon père est mieux que moi, ma mère est mieux que moi, mon frère est mieux que moi. Nous sommes tous censés prendre le Messager d’Allah (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) comme modèle». Puis il dit : «Si le soir on laissait le ganga tranquille, il dormirait». Dame Zaynab dit : «Malheur à moi Husayn, tu te laisses prendre par tes ennemis. Ceci est plus brisant pour mon cœur et plus

dur pour moi». Le combat commença ; les descendants du Prophète tombèrent en martyrs l’un après l’autre sous les yeux de Dame Zaynab. Voici Ali, le fils de l’Imam al-Husayn combattant bravement aux côtés de son père jusqu’à ce qu’il fut épuisé et cria : «Ô père la soif me tue et la lourdeur du fer m’épuise». Les larmes de l’Imam coulèrent et il répondit : «Patience, un peu de courage et bientôt sera la rencontre avec ton grand-père Muhammad (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance), alors il te donnera à boire de sa coupe la plus noble». Quelques instants et Dame Zaynab vit les soldats porter vers sa tente, le corps de son neveu. Aussitôt que ses yeux tombèrent sur cette scène, elle sortit de sa tente, se dirigea vers `Umar Ibn Sa`d et lui dit : «Ô Umar, tue-t-on Abû Abd Allah alors que tu restes spectateur?!» Les larmes aux yeux, `Umar ne supporta pas ses paroles et tourna son visage ailleurs. Voyant à la fin de la bataille al-Husayn assassiné et ses deux fils martyrisés, Dame Zaynab s’écria : «Ô Muhammad! Que le Seigneur du ciel t’accorde la paix, voici Husayn par terre, membres mutilés, et voici tes filles emprisonnées. À Allah est ma complainte, à Muhammad, à Ali al-Murtada, à Fatimah al-Zahraa et à Hamzah maître des martyrs». Voyant la tête de son frère portée sur les lances des hypocrites, Dame Zaynab dit : Ô croissant qui, aussitôt devenu parfaitement abouti, fut injustement éclipsé et périt…. Frère de mon cœur, je n’ai guère imaginé, Que telle sera ta destinée… Elle s’adressa ensuite aux gens d’al-Kufah qui s’étaient rassemblés pour voir le convoi triste

conduit vers `Abd Allah Ibn Ziyad, et dit : «Louange à Allah et paix et bénédictions sur mon père Muhammad et sur sa descendance pieuse et bienfaisante. Ô gens d’al-Kûfah, gens de la tromperie et de la duperie, pleurez-vous? Que vos larmes ne cessent de couler et que votre douleur ne cesse de vous peiner. Vous êtes comme celle qui défit brin par brin sa quenouille après l’avoir solidement filée en prenant vos serments comme un moyen pour vous tromper les uns les autres. Malheur à vous, gens d’al-Kûfah, savez-vous quel proche parent du Prophète avez-vous attaqué et quel sang lui avez-vous effusé? Vous avez certes commis une chose abominable. Peu s’en faut que les cieux ne s’entrouvrent, que la terre ne se fende et que les montagnes ne s’écroulent. Que la clémence d’Allah ne vous enorgueillit car votre Seigneur est à l’affût». À l’arrivée du convoi au palais de Abd Allah Ibn Ziyad, ce malheureux criminel dit avec réjouissance et fierté : «Louange à Allah qui vous a scandalisé, vous a tué et a démenti vos histoires.» Dame Zaynab prit alors la parole et répondit : «Louange à Allah qui nous a honoré par Son Messager (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) et qui nous a parfaitement purifié des vices. Allah ne scandalise que le pervers et ne dément que le vicieux qui est autre que nous.» Ibn Ziyad lui demanda alors : «N’as-tu pas vu ce qu’Allah fit de ta famille et de ton frère?». Dame Zaynab dit : «Je n’ai vu que le bien. Ce sont des gens qu’Allah enregistra comme martyrs et les voici martyrisés. Allah vous rassemblera un jour et l’on verra à qui sera la victoire». Il s’exclama alors : «Quel courage! Ton père était un poète courageux». Dame Zaynab répondit : «Fils de Ziyad, de quel courage parles-tu? Le courage n’est aucunement mon souci. Cela m’étonne que l’assassinat de tes Imams te soulage alors que tu es bien conscient de

leur vengeance dans l’au-delà». Remarquant un jeune homme parmi les prisonniers, `Abd Allah Ibn Ziyad se renseigna sur son identité. Apprenant qu’il s’agissait de Zayn al-`Abidîn, le fils d’al-Husayn, Ibn Ziyad voulut le tuer, sauf que Dame Zaynab le défendit farouchement disant : «Tu as suffisamment effusé notre sang et tu t’en es abreuvé! Nous as-tu laissé que lui? Par Allah, je ne me séparerai guère de lui. Si tu veux le tuer, tue moi donc avec lui!» C’est ainsi que, grace à la bravoure de Dame Zaynab, Zayn al-`Abidîn fut le seul survivant de Karbala’ parmi la progéniture de l’Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui). Le convoi fut ensuite envoyé vers la Syrie où siégeait Yazîd Ibn Mu`awyah. Dans son palais, Dame Zaynab ne craignit pas non plus de lui adresser ces paroles : «Louange à Allah, Seigneur des mondes et paix et bénédictions sur son Messager et sa descendance pieuse. Penses-tu Yazîd qu’en nous infligeant une défaite et qu’en nous conduisant comme prisonniers, Allah nous aurait humilié et qu’Il t’aurait honoré? Patience! As-tu oublié la parole d’Allah (Exalté soit-Il): "Que les incroyants ne voient pas un avantage dans le sursis que nous leur donnons. Ce sursis ne sert qu’à accroître leur péché. À eux la honte du tourment…" Allah te suffira comme juge, Muhammad (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) comme adversaire et Gabriel comme opposant… Qu’Allah nous rétribue, et réforme notre Califat, Il est certes le Tout Miséricordieux». Yazîd ne put commenter ce que lui adressa Dame Zaynab et lui proposa de l’argent. Dame Zaynab répondit : «Ô combien dur est ton cœur Yazîd? Tu tues mon frère et tu me proposes de l’argent? Par Allah, cela ne sera jamais!»

Dame Zaynab fut ensuite envoyée à Médine. Aussitôt arrivée, elle se dirigea vers le tombeau de son grand-père. On rapporte l’avoir vue accrochée à la porte de la mosquée du Prophète, les larmes coulant sur les joues appelant : «Ô grand-père je t’annonce le martyr de mon frère al-Husayn». Elle se mit ensuite à raconter aux habitants de Médine les événements amers qui se déroulèrent à al-Kûfah. Ceci suscita l’inquiétude du gouverneur de Médine qui avertit Yazîd contre le danger de sa présence dans les terres saintes. On demanda alors à Dame Zaynab de choisir une autre contrée que celle de son grand-père pour s’y installer. Il y a divergence pour ce qui est du choix de la noble dame, certains narrateurs rapportent qu’elle a choisit cham(Damas) et d’autres ont rapportés qu’elle a émigrée vers l’Égypte.

Les tribus de Hassaké sont à la table du dialogue avec les représentants des unités kurdes pour discuter du déploiement de l'armée syrienne dans certaines villes frontalières de cette province.

Selon une source bien informée, un chef des tribus arabes de la province de Hassaké négocie avec les représentants des Unités de protection du peuple (YPG) au sujet d'un possible déploiement des soldats de l'armée syrienne et des forces de sécurité dans certaines villes frontalières de la province de Hassaké dont et surtout Ras al-Aïn, située sur la frontière avec la Turquie.

Les négociations n'ont pas encore abouti à un résultat tangible mais les Kurdes pourraient très probablement accepter la suggestion.

 

Les Unités de protection du peuple craignent que la guerre, lancée par l'armée turque contre Afrin, ne dure longtemps et qu'elle ne s'étende vers d'autres régions frontalières d'autant plus que la Turquie entend acheminer de nouveaux convois militaires sur une bande frontalière couvrant dans le nord, al-Malikiyah et dans l'ouest Tell Abyad, Qamishli et Ras al-Aïn, dans la province de Hassaké.

Les positions des YPG notamment leurs postes frontaliers sont quasi-quotidiennement attaqués par l'armée turque.

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Selon les sources locales à Ras al-Aïn, les unités kurdes ont évacué leurs positions situées tout près de la frontière et se sont installées dans les quartiers voisins dont les habitants ont déjà fui par crainte d'une invasion turque.

Lors d’un examen des droits de l’homme dans les territoires occupés de la Palestine par les Nations unies, 240 propositions ont été évoquées dont la fin de la colonisation poursuivie par Israël.

Selon le rapport d’Associated Press, ce régime a annoncé que l’examen de 232 propositions évoquées par les différents pays du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme à Genève prendrait du temps.

Le Conseil des droits de l'homme à Genève. ©ONU

En allusion aux propositions présentées par la Palestine, ce régime a dit qu’elles ne pouvaient pas constituer les critères d’un pays.  

La Grande-Bretagne a pour sa part demandé une intervention rapide pour mettre fin à la politique de destruction des biens et des habitations des Palestiniens. Londres a également appelé Tel Aviv à changer sa politique concernant le développement des colonies dans les territoires occupés.

De son côté, l’Allemagne a déclaré qu’Israël devait mettre un terme aux punitions collectives comme la destruction des biens publics, l’annulation du droit de résider à Qods oriental et la fermeture des entrées de la ville sainte.