تقي زاده

تقي زاده

L’Iran a franchi la quatrième étape pour réduire ses engagements nucléaires après que les autres parties n’aient pas tenu leurs promesses, a déclaré le porte-parole de l’Assemblée.

Lors d'une conférence de presse tenue dans le complexe de rencontre Shahid Masud Alimohamadi, dans la centrale nucléaire de Fordo (centre de l'Iran), pour expliquer la 4ème étape franchie par l'Iran pour réduire ses promesses nucléaires, le porte-parole de l'Organisation de Behruz Kamalvandi, de l’Energie atomique iranienne (OEAI), a déclaré samedi que le réacteur à eau lourde pourrait être inversé si d’autres restaient indifférents aux promesses.

À cet égard, il a été souligné que les machines avancées à hautes capacités peuvent bientôt fonctionner.
 
Le porte-parole persan a souligné que les activités nucléaires de l'Iran étaient supervisées par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Il a également souligné que nous avions rassemblé la moitié des machines nécessaires à la restauration de la centrale nucléaire de Fordo, au centre du pays.

Notant que l’Iran a parcouru un long chemin ces derniers jours, il a affirmé que Téhéran restait attaché à ses promesses depuis le début de l’accord sur le nucléaire, scellé en 2015 et connu officiellement sous le nom de Plan d’action commun global (PIAC ou JCPOA) son acronyme en anglais).

"Notre industrie nucléaire travaille dur, nous avons payé un prix élevé", a-t-il ajouté.
 
Il a souligné que l'Iran produira des carburants pour les centrales électriques dans les années à venir.
 
"Les Etats occidentaux confirment en privé que l'Iran a raison, mais ils ne prennent pas de mesures pratiques", a-t-il souligné.

Ailleurs dans ses déclarations, il a fait référence à un inspecteur de l'AIEA qui avait été contaminé par du matériel suspect.
 
Il a souligné que l'Iran produira des carburants pour les centrales électriques dans les années à venir.

"Les pays occidentaux confirment en privé que l'Iran a raison, mais ils ne prennent pas de mesures pratiques", a-t-il souligné.
 
Le porte-parole iranien a souligné que la quatrième étape ne serait pas la dernière étape prise par l'Iran si ses homologues ne tenaient pas leurs promesses en matière nucléaire.

De même, il a noté que Téhéran prenait de grandes mesures pour atteindre les objectifs fixés par le chef de la révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, dans le domaine nucléaire.
 
Soulignant que le secteur nucléaire iranien a subi de nombreux sabotages, le responsable persan a ajouté que le pays avait des expériences en matière de sûreté nucléaire.

Il a également dénoncé le fait que les ennemis cherchent à mettre l'Iran à genoux.
 
Selon le porte-parole de l'OEAI, les Européens ne sont pas en mesure d'entraver la coopération internationale de l'Iran.

"L'Iran a attendu un an pour réduire ses engagements nucléaires", a-t-il déclaré.
 
Kamalvandi a ajouté que les Etats-Unis, le régime israélien et ses alliés étaient pressés de détruire l'accord nucléaire.

Il a dit que les dialogues sont possibles si les parties sont sérieuses dans la résolution des problèmes.
 
"Aucun pays ne croit davantage aux mensonges israéliens sur le programme nucléaire iranien", a-t-il déclaré.

Nouvelles en développement ...

Ce samedi 9 novembre, dans l’après-midi, des étudiants se sont rassemblés devant l’ambassade de France à Téhéran pour dénoncer la violence policière française contre les Gilets jaunes.portaient des gilets jaunes en solidarité avec les protestataires français et brandissaient des pancartes en condamnation de la violence de la police française.  

Les étudiants en scandant des slogans ont demandé à la France de mettre fin à ses agressions et de faire droit aux revendications populaires.  

Ils ont également demandé dans un communiqué en langues persane et française à l’ambassadeur de France de porter la voix des étudiants iraniens aux dirigeants français.
 
Selon le rapport de trois ONG, un site gazier exploité par une compagnie contrôlée en partie par le groupe français Total a été utilisée comme prison secrète par une milice contrôlée des Émirats arabes unis.ONG ont publié un rapport de la prison secrète des Émirats dans la zone d'extraction de gaz au sud du Yémen.

Selon le journal Al-Quds Al-Arabi, trois organisations non gouvernementales, dont Arms Watch et les Amis de la Terre, ont déclaré dans un rapport que dans la région susmentionnée, il existe une station d'exportation de gaz qui est fermée depuis 2015 après le déclenchement de la guerre au Yémen.

Le rapport indique que selon des sources et des témoignages, la région abrite depuis 2016 des forces d’élite Shabwani soutenues par les Émirats arabes unis. Des prisonniers de la région ont été accusés d'être affilié à Al-Qaïda et torturés par les forces soutenues pas les Émirats arabe unis.

Ainsi un rapport publié par le journal français Le monde indique que le centre de détention est situé sur une base militaire construite par les Émirats au milieu du champ gazier de la ville de Balhaf.

Selon le journal, la base militaire a été utilisée pour lancer des opérations de « lutte contre le  terrorisme », notamment en 2017 et depuis 2016, des individus sont toujours en détention à Balhaf.
 
Le secrétaire général du Conseil pour le rapprochement des écoles islamique a affirmé : "Le courant en quête d'unité, dont le porte-drapeau est l'Iran, est dominant dans le monde musulman aujourd'hui."
Lors d'un point de presse sur la 33e conférence internationale de l'Unité Islamique, tenu dimanche à Téhéran, l'ayatollah Mohsen Araki a indiqué : "Aujourd'hui, alors que la 33e édition de la Conférence internationale sur l'unité islamique se rendra à Téhéran la semaine prochaine, le discours de Takfir est un discours vaincu dans le monde musulman et constitue un grand succès pour la République islamique et pour les institutions qui recherchent l'unité."

L'Ayatollah Araki a également déclaré que le discours sur l'unité se répand maintenant dans le monde musulman en tant que discours sérieux.

Le Conseil pour le rapprochement des écoles islamique organisera la 33e Conférence internationale de l'unité islamique dans la capitale iranienne du 14 au 16 novembre prochains avec la participation de 350 érudits et penseurs musulmans de 90 pays.
 
Les Iraniens organisent des rassemblements dans différentes villes à l’occasion du 40e anniversaire de la prise de l'ancienne ambassade des États-Unis à Téhéran, surnommée « le nid d’espionnage ». Le 4 novembre 1979, des étudiants iraniens en colère ont en effet occupé cette ambassade où ils ont saisi des milliers de documents prouvant les activités d'espionnage menées par Washington contre l’Iran.
Ce matin tôt, à Téhéran, des étudiants et des lycéens ont donc participé à un grand rassemblement organisé devant le bâtiment de l'ancienne ambassade américaine, pour rendre hommage à ce qui est considéré comme une étape importante dans la lutte actuelle de l’Iran contre l’Arrogance mondiale.

Les manifestants ont exprimé leur opposition à l'hégémonie mondiale en scandant des slogans contre les États-Unis et Israël et en incendiant des drapeaux américain et israélien.Des manifestations similaires ont eu lieu dans d'autres villes de l'Iran islamique.

L'ancien complexe diplomatique américain à Téhéran a longtemps été considéré comme une représentation digne de la profondeur des opérations de renseignement américaines dans les pays.

Samedi, l'Iran a célébré l'événement en dévoilant de nouvelles peintures murales sur les murs de l'ambassade qui représentaient des aspects essentiels de la Révolution islamique et de la résistance de l'Iran à l'hégémonie américaine.

Parmi les dessins muraux, on distingue le tableau 655 d'Iran Air, un vol civil qui a été abattu par l'USS Vincennes le 3 juillet 1988 alors qu'il survolait le golfe Persique avec 290 passagers à bord.

Près de ce tableau se trouve un dessin minimaliste du drone furtif américain Global Hawk qui a été abattu le 20 juin 2019 par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) immédiatement après avoir violé l'espace aérien iranien au-dessus du golfe Persique.

Les militaires américains ont été attaqués à Tall Tamar au nord est de la Syrie alors qu'ils se rendaient à bord de véhicules militaires depuis la Syrie en lrak. Selon le ministère russe de la Défense, le pilonnage aurait été perpétré dans une zone contrôlée par les miliciens pro-Turquie. 

L'information a été confirmée plus tard par le site FreeNewsSyria qui a rapporté que l'armée turque serait à l'origine de l'attaque qui n'a pourtant pas fait de victime.  Le convoi composé de 120 véhicules militaires quittait la base de Sirrin près de Kobani pour se rendre près des frontières irakiennes via l'autoroute M4. Juste avant cette attaque, un convoi humanitaire avait été pris pour cible. Un secouriste a péri dans cette attaque. La Turquie n'a pas réagi à ces informations. 

La Chine a commencé la construction de nouvelles frégates avancées à livrer au Pakistan dans le cadre d'un important accord sur les armes. C'est un accord stratégique qui en ces temps particulièrement fatidiques pour l'avenir du mandat du locataire de la Maison Blanche ne pourrait échapper aux Américains. Depuis quelques jours, des manifs anti-Imran Khan se multiplient dans les rues d'Islamabad, nourries par des courants pro-saoudiens. Les analystes y voient les contre-coups de la colère d'une Amérique qui ne supporte pas de voir la Chine ouvrir un très vaste chantier, qui pourrait aider la Chine dans ce vaste théâtre des rivalités géopolitiques qu'est l'océan Indien où la marine pakistanaise de conception essentiellement américaine est largement présente. Autre souci pour les Américains, la Chine pourrait aider le Pakistan à se doter d'une capacité nucléaire sous-marine. 

La Chine a récemment commencé la construction d'une nouvelle version de l'une de ses frégates avancées à livrer au Pakistan dans le cadre d'un important accord sur les armes.

Il n'y a pas si longtemps, l’armée iranienne a dévoilé un "kit" révolutionnaire qui a fait le froid dans le dos des parties qui ont depuis toujours cru pouvoir dominer le monde via ce qu'elles qualifie de "supériorité militaire". Le 14 septembre dernier, quand des "gueux" d'Ansarallah ont lancé une nuée de drones contre les installations pétrolières d'Aramco, marquant l'une des attaques les plus complexes de toute l'histoire des guerres des missiles, les États-Unis et Israël ont compris que quelque chose avait définitivement changé dans les rapports de forces au Moyen-Orient ; les gueux avaient accédé à une sorte de DCA propre à contrer la doctrine de "frappes aériennes massives" du Pentagone. Les drones de combat d'Ansarallah, ses roquettes stupides (non guidées, ndlr) avaient décidément changé d'efficacité et l'axe Washington-Tel-Aviv met tout sur le compte de ce "kit" qui transforme des roquettes stupides à de redoutables missiles de haute précision. Le kit s'appelle Labayk et The National Interest y consacre un nouvel article: 

« Le système Labayk  "ressemble aux unités de guidage utilisées dans des missiles à propulsion solide Fateh-110, bien que ses surfaces de contrôle triangulaires aient été inversées" », lit-on dans le texte original que reprend une autre publication spécialisée britannique et pas des moindres, Jane's Defence Weekly.

Alors que l'Otan fait avancer peu à peu leurs pions en Méditerranée orientale, réclamant désormais une zone tampon internationale au nord est de la Syrie, la Russie lance sa plus grande manoeuvre balistique de toute son histoire avec en toile de fond l'exposition du redoutable "Satan". Cette manoeuvre balistique est-elle une sonnette d'alarme tirée à l'adresse des Etats-Unis et de l'Otan pour qu'ils cessent leur bellicisme au Levant? Des sources bien informées ont annoncé que la Russie était déterminée à tester le nouveau missile de croisière, Sarmat, d'une portée de 10000 kilomètres et capable de porter jusqu’à 15 ogives nucléaires. 

Face à l'avancée fulgurante de l'armée syrienne, les terroristes s’efforcent désespérément de sauvegarder leurs positions et repaires dans les provinces d’Idlib et de Hama. La Turquie pourra-t-elle préserver sa présence dans le nord-ouest syrien alors que ses troupes, cautionnées par la Russie, patrouillent dans le nord-est, quitte à se frotter parfois dangereusement aux forces syriennes? Pour l'heure, Ankara continue sa double musique, tout en ramant pour l'OTAN et en attendant que les choses s'enveniment entre les USA et la Russie.  

Au fait, un bombardier stratégique américain B-52 a effectué vendredi 1er novembre une approche inattendue de la base aérienne Hmeimim, quelques heures après une attaque au drone ratée des terroristes visant cette même base qui abrite des dizaines de chasseurs russes ainsi que des radars et des batteries de missiles S-300 et S-400.