
تقي زاده
Une démonstration de force conjuguée Hezbollah/Jihad islamique de la Palestine?
Vendredi au soir, alors que les généraux israéliens étaient encore sous le choc du missile de haute précision tiré la veille à Nabatiyeh par le Hezbollah, lequel a fait fuir un drone israélien, une salve de 10 missiles palestiniens s'est abattue sur Sderot. Cette salve de missiles a rappelé à Israël que sa " force de dissuasion" n'est plus et que la logique qui règne désormais sur le champ de bataille avec la Résistance est celle-ci : la doctrine des frappes chirurgicales a vécu. Pour chaque bombe israélienne larguée, il y aura désormais des missiles palestiniens à subir."
En réaction aux menaces des autorités israéliennes contre la bande de Gaza, l’aile militaire du Mouvement du Jihad Islamique de la Palestine a d'ailleurs bien rappelé cette nouvelle équation en déclarant dans un communiqué que les menaces de l’ennemi visant à mener une guerre contre Gaza n'impressionnent plus et qu’elles ne feraient qu'accroître la combativité de la Résistance.
Possibles frappes de missiles d'Ansarallah contre Israël
Selon un article paru dans le site d'information libanais Al-Ahed News, le récent discours de Netanyahu sur l'inscription du Yémen dans la liste des États qui représentent une nouvelle menace pour le régime de Tel-Aviv, revêt de nombreuses dimensions. Développant le récent discours du Premier ministre Benyamin Netanyahu, l’auteur de l’article se penche sur les diverses raisons potentielles de cette décision.
Sur le plan interne, il est naturel que le Premier ministre israélien, plus affaibli que jamais après ses multiples scandales et son échec aux élections, tente de rassembler les partis nationaux face à « un très grand danger »: la bonne vieille méthode de tous les dirigeants faibles de l‘histoire.
Sur le plan régional et international, nous pouvons, poursuit l’article, associer cette question aux relations entre Israël, l'Arabie saoudite et les États-Unis. Dans le cas de l'Arabie saoudite, Netanyahu cherche à soutenir la position de Riyad contre le Yémen et à tenir l'Iran pour responsable des attaques d'Aramco, couvrant ainsi la défaite militaire sur le terrain de Riyad contre les Yéménites.
Mais dans le cas des États-Unis, Netanyahu a l'intention de soutenir leurs manœuvres contre l'Iran en pointant du doigt le prétendu récit du déploiement des missiles iraniens au Yémen.
Sur le plan militaire, il faut voir le sujet sous deux angles : la première concerne la position du Yémen dans la mer Rouge et la seconde, la position géographique du Yémen vis-à-vis de la Palestine.
La synchronisation du réseau électrique Iran-Irak
À l’heure actuelle, environ 80 % des exportations d’électricité de l’Iran vont vers l’Irak. En vertu d’un accord précédemment signé entre l’Iran et l’Irak, les réseaux électriques des deux pays doivent être synchronisés d’ici la fin de l’année 2019.
Reza Ardakanian avait précédemment déclaré que l’Iran avait l’intention d’exporter de l’électricité en Syrie via l’Irak. La synchronisation du réseau électrique Iran-Irak en constitue donc une étape importante.
Le Hezbollah promet de débarrasser le ciel libanais des avions israéliens
A l’occasion du décès du religieux historien sayed Jaafar Mortada, le sécrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a prononcé ce vendredi 1er novembre 2019 un discours dans lequel il a exposé les derniers évènements libanais marqués par les manifestations qui se sont déroulées durant ces deux dernières semaines. Il s’est arrêté sur la démission du Premier ministre Saad Hariri et les responsabilités qui incombent au prochain gouvernement. Il s’est engagé à parler dans l’avenir du rôle américain néfaste au Liban et a assuré que la Résistance islamique abattera les drones israéliens chaque fois que l’occasin se présentera.
A l’occasion du décès du religieux historien sayed Jaafar Mortada, le sécrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a prononcé ce vendredi 1er novembre 2019 un discours dans lequel il a exposé les derniers évènements libanais marqués par les manifestations qui se sont déroulées durant ces deux dernières semaines. Il s’est arrêté sur la démission du Premier ministre Saad Hariri et les responsabilités qui incombent au prochain gouvernement. Il s’est engagé à parler dans l’avenir du rôle américain néfaste au Liban et a assuré que la Résistance islamique abattera les drones israéliens chaque fois que l’occasin se présentera.
Les idées principales du discours
Concernant les derniers évènements au Liban, il faut s’arrêter sur les points suivants
Premièrement : après deux semaines de contestation et de manifestation au Liban, -que nous avons baptisée la contestation populaire et d’aucuns l’ont appellée la révolution-,…il faut mettre la lumière sur certains aspects positifs :
Je voudrais dire aux Libanais qu’ils ont pu éviter le pire, le chaos… Certains planifiaient et voulaient pousser le pays vers un conflit interne…
Oui, nous avons des informations selon lesquelles certains protagonistes poussaient la situation vers le chaos et le conflit interne…
Les insultes… un phénomène sans précédent
La preuve en est les insultes qui ont été proférées. C’est un phénomène sans précèdent dans l’histoire des rassemblements au Liban… jamais il n’y a eu ce genre d’insultes dans tous les rassemblements que le Liban a connus. Ceci montre qu’il s’agissait d’une recommandation, voire d’une orientation que de proférer des insultes, tandis que certains médias s’étaient chargés de les relayer sur leurs écrans. Ce qui montre qu’ils incitaient volontairement à cette atmosphère de diffamation
D’autant que ces insultes s’en prenaient à la dignité des gens ciblés, sans aucune considération pour leurs proches ou leur environnement…
Ils voulaient à travers cette atmosphère de diffamation que les gens de l’autre camp insulté descendent dans les rues et qu’il y ait un clash et un face-à-face…
Une véritable révolution populaire ne peut admettre ce genre d’insultes…
Couper les routes n’est pas un hasard
Un autre signe que certains protagonistes s’employaient pour pousser les choses vers la confrontation : le fait de couper les routes et d’ériger des barrages où les citoyens étaient humiliés. Il en est de même pour certains journalistes qui ont été pris à partis…
Surtout sur l’autoroute du sud qui a été spécifiquement pris pour cible…ce n’est pas un hasard…
Or, ce qui a empêché ce clash, ou cette confrontation est le niveau de conscience chez un grand nombre de Libanais, leur maturité, leur sagacité, et leur discipline… Ils ont refusé de se laisser s’emporter face aux insultes… ils ont fait preuve de grande patience…
Maintenant certains vont dire que sayed menace… non je ne menace personne, mais les insultes proférées auraient pu pousser les choses vers le pire…
J’en appelle à la patience, à la sagacité, à ne pas se laisser entrainer vers le chaos voulu par ceux qui voudraient pousser le pays vers le conflit interne…
J’en appelle les dirigeants politiques à ne pas permettre au mouvement de contestation de glisser vers la dérive confessionnelle. Ce mouvement a été marqué par le fait qu’il a été transcommunautaire… cela fait partie de ses aspects positifs
Les gouvernements n’ont jamais été ceux du Hezbollah
Deuxièmement : notre principal souci durant ces deux dernières semaines et hormis le respect que nous vouons pour les revendications populaires légitimes, est que nous étions contre ceux qui ont levé les premiers jours le slogan de renverser le mandat, le parlement et le gouvernement. Nous étions préoccupés par la vacance politique qui en découlerait…
Nous avons tenté de garder l’équilibre entre les revendications légitimes et les risques de vacance politique qui allaient en découler : nous avons refusé ces slogans qui voulaient renverser le mandat présidentiel et le gouvernement,… Le Hezbollah a tout fait pour éviter que le pays ne tombe…
Maintenant que nous sommes arrivés à la démission du gouvernement, je voudrais expliquer certaines choses
Durant les années précédentes, d’aucuns insistaient pour appeler les cabinets ministériels qui étaient formés comme étant les gouvernements du Hezbollah. Il en a été ainsi pour les gouvernements de Najib Mikati, de Tammam Salam, puis de ceux de Saad Hariri… Alors que ceci n’a jamais été le cas. Cette appellation n’a rien à voir avec la vérité.
Jamais le Hezbollah n’a été en charge de portefeuilles ministériels importants dans ces gouvernements, même dans le dernier. Le portefeuille de la Santé nous a été concédé avec une grande difficulté.
D’aucuns nous disent que nous n’exploitons pas à notre juste valeur notre réelle pouvoir dans le gouvernement …
Dans d’innombrables gouvernements, nombreuses sont les décisions qui ont été prises et adoptées malgré notre refus…
A aucun moment ces gouvernements n’ont été les gouvernements du Hezbollah. Le but de cette appellation est de vouloir imputer au Hezbollah les difficultés ou les échecs de ces gouvernements…
Aucune inquiétude pour la Résistance
Troisièmement: je voudrais dire que nous ne sommes pas du tout inquiets pour la résistance. Jamais la Résistance n’a été dans une si bonne condition, comme elle l’est aujourd’hui, sur le plan local comme régional…
Nous n’avons peur de rien, absolument rien
Nous nous inquiétons parfois pour notre pays, pour notre peuple
J’ai dit récemment à des proches qu’il se peut que l’Etat libanais parvienne à la situation de ne plus pouvoir payer les salaires aux acteurs du secteur public, mais ceci ne sera jamais notre cas, nous n’arrêterons jamais de payer les salaires…
Ces derniers temps, il y avait dans le pays deux opinions : la première, et c’est la nôtre, refusait la démission du gouvernement tout en appelant à bien écouter les réelles revendications du mouvement de contestation, à accorder aux gens le choc positif qu’ils réclamaient. Comme par exemple que le gouvernement se réunisse et propose un projet de loi destiné à restituer l’argent public pillé, à décréter l’amnistie générale, à suspendre les prélèvements d’impôts des classes les plus défavorisées… Nous en parlions avec le chef du gouvernement
La deuxième opinion en appelait à un remaniement ministériel. Ceci n’était pas pour nous un choc positif, nous craignions par-dessus tout la vacance politique…
Finalement, le chef du gouvernement a pris la décision de démissionner. Cela veut dire quoi. Parmi les séquelles qui en découleront est que la proposition des réformes a été suspendue, dont les clauses qui la forment: loi de lutte contre la corruption, …
Il faut rétablir la confiance entre les gens et le pouvoir
Nous n’avons pas appuyé cette démission, et le Premier ministre doit avoir ses propres raisons que nous discuterons dans l’avenir
Dans les jours prochains, un Premier ministre devra être nommé, en attendant le gouvernement actuel devra expédier les affaires…
Je crains sincèrement qu’un jour vienne où on se demande qui a volé les rêves de ce mouvement de contestation ?
Il faudra former un nouveau gouvernement le plus vite possible et ses ministres devraient écouter les revendications des gens qui sont descendus dans les rues…
Le nouveau gouvernement doit avoir pour but de rétablir la confiance entre le peuple et le pouvoir car pour le moment, elle fait terriblement défaut à la relation entre les deux parties et entravera la réalisation des exploits importants…
Le nouveau gouvernement doit travailler sérieusement et savoir qu’il n’a pas beaucoup de temps et doit savoir ordonner ses priorités
La transparence est l’un des facteurs essentiels pour rétablir la confiance…
Lorsque les gens ont réclamé des réformes, personne ne les a écoutés. La preuve en est qu’on disait ne pas vouloir imposer des impôts alors que dans les séances ministérielles c’est le contraire qui était décidé. Il faut être transparent et ne pas se moquer des gens…
Nous en appelons au dialogue entre les différentes formations politiques du pays, ce qui s’est passé a laissé une grande blessure mais l’esprit national nous dicte de franchir cette étape…
Je parlerai du rôle américain néfaste
Plus tard nous devrions parler du rôle américain au Liban qui empêche les Libanais de résoudre leurs problèmes… Les Américains ont un rôle néfaste et la prochaine fois je donnerai des faits tangibles comment ils empêchent les libanais de sortir de l’impasse, de lancer leur production agricole et industrielle. Je préciserai comment ils imposent leurs conditions, au détriment de notre réelle souveraineté…
C’est pour cela que nous réclamons un gouvernement qui puisse exercer sa pleine souveraineté et œuvrer en vertu de nos propres intérêts, sans écouter les diktats américains.. Je donnerai dans l’avenir des détails…
Sachez que nous les Libanais, disposons des capacités et des compétences suffisantes pour pouvoir sortir de l’impasse économique et financière…
Une nouvelle arme pour repousser les drones israéliens
Je finis en évoquant ce qui s’est passé lorsque les combattants de la Résistance islamique ont repoussé hier un drone israélien qui survolait le sud Liban. Ce qu’ils ont fait est quelque chose de normal. Depuis l’offensive contre la banlieue sud, nous avions affiché vouloir abattre les drones pour en débarrasser notre atmosphère
Ceci va se poursuivre, je le dis à l’ennemi comme aux amis…
Sachez que la question de la Résistance est entièrement séparée de toutes les affaires internes libanaises… Sa direction, ses effectifs et ses cadres agissent à l’écart des évolutions internes ou régionales. Ce parcours se poursuivra… l’ennemi s’est arrêté sur le courage de cette résistance, surtout qu’elle a utilisé une arme convenable à laquelle il ne s’attendait pas pour repousser le drone…
l'Imam Reza(p)
L’Imam Réza (paix soit sur Lui) est le fils du septième Imam et il est né le 11 Dhou Al-Hijja en 143 de l’Hégire à Médine. Son père était le septième l’Imam et sa mère se nommait Al-Oumou Al-Banin.
Il passa son enfance avec son père. Alors qu’il était enfant, son père le nomma devant tous ses disciples comme Imam suivant. (1)
.Le huitième Imam parvint à l’Imamat après le martyre de son père. La période de son Imamat coïncida avec le califat de Hãroun et de ses fils Amin et Ma’moûn. Après la mort de Hãroun, Ma’moûn devenu le Calife de Bagdad et Amin était le Calife de Khorãssãn.
Peu à peu Leur conflit se termina par des guerres sanglantes et par l’assassinat d’Amin et Ma’moûn devint Calife. Jusqu’a ce moment-là, la politique des califes Abbassides était devenue progressivement plus dure et plus cruelle envers les Chi’ites.
Le Calife Mamoun voulut désigner l'Imam comme héritier présomptif. L'Imam (as) déclina son offre, car il prévoyait la ruse du Calife. Toutefois Mamoun le força à accepter le titre de successeur. Mais l'Imam (as) n'accepta cette offre forcée qu'à condition de ne prendre aucune part à l'administration du gouvernement.
La large connaissance de l'Imam (as) en matière de religions et écoles juridiques diverses se révéla au cours de différents débats organisés par Mamoun. Même des voyageurs retournant à leurs pays respectifs auraient relaté les larges connaissances de l'Imam (as).
L’Imâm Reza (as) rencontrait des Chrétiens, des Juifs, des Sabéens et des athées pour dialoguer avec eux, pour leur parler de l’Islam et pour discuter avec eux de leurs religions et de leurs idées. Selon les témoignages des contemporains qui étaient au courant de ces discussions, les adeptes de ces religions se trouvaient devant lui à court de réponse. Ils se taisaient comme le fait celui qui ne possède pas de preuve pour défendre son avis.
Ma'mûn réalisa rapidement qu'il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du shi'isme un attachement croissant du peuple à l'Imam (as) et une audience étonnante de l'Imam (as) auprès du peuple et même de l'armée et des agents gouvernementaux.
Ma'mûn chercha un remède à ses difficultés et fit empoisonner l'Imam (as).(2)
Après sa mort, l'Imam fut enterré dans la ville de Tûs en Iran, qui se nomme actuellement Mashad. Ma'mûn fit preuve d'un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe.
Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam (as) participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d'autres religions.
Nos imâms immaculés vécurent au milieu des hommes et parmi les hommes, ils leur enseignaient la leçon de la vie, la pureté et la qualité.
Note:
(1) A'alâm al-warra P 302-315
(2) Bihâr-o-al anvâre. Vol 49 . P 11
L’IMAM ar-REZA (psl) ET MA’MOUN
Ma'moun a voulut pieger l'imam Ridah (psl) en lui proposant d'être à ses côtés.
Mais l'Imam va déjouer tous les plans de Ma'moun et réussir à faire rayonner le véritable Islam pour toujours.
A la mort funeste de Haroun Rachid, Ma’moun s’auto-proclame calife après avoir tué Al Amine (fils de Haroun).
Ma’moun savait que son pouvoir était fragile et susceptible de contestation populaire. Et il craignait la notoriété, la popularité, le charisme et l’influence de l’Imam Ridah (as) sur la population.
Le nouveau calife, afin de renforcer son pouvoir, planifia donc une stratégie pour tenter de piéger l’Imam Ridah (as).
1. LA PRETENDUE MAIN TENDUE:
Ma’moun voulut tromper la population en leur faisant croire qu’il s’est réconcilié avec l’Imam Ridah (as) en lui imposant de quitter Médine et de venir vivre avec lui à Marw.
En réalité il avait contraint l’Imam (psl) de venir vivre dans son palais dans le seul but d’affaiblir ce dernier en l’éloignant de ses fidèles partisans d’une part, et de faire croire aux gens que l’Imam (psl) a soutenu son pouvoir, ce qui légitimerait son califat.
2. L’IMAM REFUSE LA RUSE DE MA’MOUN:
A l’arrivée de l’Imam Ridah (as) à Marw, Ma’moun se dit prêt à démissionner du califat et de laisser sa place l’Imam (as). L’imam voit que le calife voulait le salir et prouver qu’il était un homme avide de pouvoir afin de l’humilier par après ; c’est pour cette raison qu’il rejette l’offre de Ma’moun.
Mais Ma’moun utilise une nouvelle stratégie en proposant à l’Imam Ridah (as) d’être son adjoint et futur héritier. Une fois de plus l’Imam (as) refuse.
Ma’moun sort ses griffes et menace l’imam de mort s’il n’acceptait pas ce poste en lui disant :
« Omar bnl Khattab avait organisé une consultation entre six personnes dont l’un d’eux était ton grand-père Ali bn Abi Talib. Omar avait posé comme condition de couper la tête de quiconque parmi eux refuserait.
Par conséquent tu devras impérativement accepter ce poste, sinon je n’aurai pas le choix» [1]
Et plus tard Ma’moun menacera directement l’Imam Ridah (as) en ces termes :
« Je jure que tu dois accepter le poste de futur héritier, sinon je t’y contraindrai ; et quand tu refuseras je couperai ta tête » [2]
3. LA CONDITION FIXEE PAR L’IMAM (psl) :
L’Imam Ridah (as) choisit de temporiser la situation afin d’avoir une meilleure occasion de transmettre le message divin et de mieux propager l’islam.
Il cède de manière relative aux pressions de Ma’moun mais lui fixant une condition très stricte :
« J’accepte ta proposition à condition que je ne donne aucun ordre ni interdiction, ni ne donne aucune délibération ni aucun jugement ; je ne nomme ni destitue personne et je n’apporte aucun changement dans ton administration ». [3]
Ma’moun accepta toutes ces conditions, ainsi l’Imam Ridah (as) détruisit tous les plans maléfiques du calife, il resta en vie et propagea l’héritage du Prophète et de tous les imams qui l’avaient précéder.
C’est ainsi que la vérité finit par triompher et le soleil des enseignements d’Ahloul Baït (pse) brilla de nouveau et ne cesse d’éclairer les cœurs des fidèles.
L’Imam Ridah (as) avait ainsi accompli pleinement sa mission avant de tomber en martyr par empoisonnement de Ma’moun.
Notes:
(1) Kashful Ghummah Vol.3, P.65 : إنّ عمر جعل الشورى في ستة أحدهم جدّك، وقال من خالف فاضربوا عنقه، ولابد من قبول ذلك
(2) Rawdatoul Wà’izin P.247 : والله لئن قبلت ولاية العهد وإلااجبرتك على ذالك. فإن فعلت وإلا ضربت عنقك
(3) Al Irshad P.310 : فاجابه الإمام (عليه السلام) الى ذلك على أن؛ لا يامر، ولاينهى، ولا يولي، ولا يعزل، ولا يتكلم بين اثنين في حكم، ولا يغيّر شيئاُ هو قائم على أصوله
Base US à Taji, les troupes US comptent leur premier mort
Alors que que les médias irakiens font état du tir de deux obus de mortier visant, ce mercredi 30 octobre, l'ambassade américaine dans la région d'al-Khadra ou zone verte de Bagdad, le Pentagone vient d'annoncer la mort de l'un de ses soldats en Irak. Le militaire a été tué, selon le communiqué du département à la Défense, dans la base de Taji au nord de la capitale, base visée lundi dernier par trois tirs de roquettes toujours non revendiquées. Le Pentagone refuse de reconnaître la mort du soldat au cours de ces tirs de roquettes mais tout porte à croire que Nathan J. Irish aurait péri dans cette attaque.

Army Times, site dédié aux troupes d'occupation US à travers le monde, insiste surtout sur la mort du soldat dans un "incident non militaire" sans toutefois convaincre le lecteur qui se rappelle d'une violente frappe au mortier contre la base militaire américaine de Taji, où sont déployées outre les soldats US, de nombreux contingents de forces irakiennes. Cette base abritait à la veille de l'invasion irakienne de 2003 la garde nationale de Saddam. Le communiqué du Pentagone qui ne donne aucun détail sur la mort du soldat Irish dit qu'une enquête est ouverte pour éclaircir les circonstances du décès.
Parallèlement et pour la seconde fois depuis le début des manifestations sociales en Irak, le vendredi 25 octobre, des obus de mortiers se sont abattus sur la zone verte non loin de l'ambassade américaine. Selon la chaîne d’information irakienne Al-Sumaria cité par RT, « L’attaque au mortier contre le secteur ultra-sécurisé de Bagdad a tué un militaire et en a blessé un autre ».
Syrie/Russie: les FDS trahiront-ils les "secrets militaires" des USA et de l'OTAN?
C'est la pire des choses qui puissent arriver aux parties qui ont tout misé sur le Rojava pour provoquer l'effondrement de l'État syrien : une conversion des forces kurdes, en une partie de l'armée syrienne. Il s'agirait en effet d'une mutation aux dimensions géostratégique, les FDS ayant été formées, armées et entraînées pendant des années par les instructeurs américains, français, britanniques, allemands et israéliens. Pour les parties otaniennes qui faute de mieux en sont désormais à caresser l'idée de la création de leur zone tampon dans le nord syrien, cette offre est vécue comme un coup de théâtre dans la mesure où une intégration des unités kurdes au sein de l'armée nationale ne pourrait passer sans que des "données confidentielles " ne soient remis au préalable aux forces syriennes et évidemment à leurs alliés russe et iranien.
Dans un communiqué, le commandement en chef de l’armée syrienne souligne donc que celle-ci a libéré une grande partie de l’est et du nord-est de la Syrie (Djézireh, correspondant approximativement à la province de Hassaké) et que par conséquent les FDS devraient rejoindre leurs rangs pour se battre contre les agresseurs turcs qui menacent les territoires syriens.
Trump entend faire verser le revenu pétrolier syrien sur le compte du Trésor (Rai al-Youm)
Washington est beaucoup plus dangereux que Daech. « Les États-Unis prétendent diriger un "monde libre" et lutter contre Daech alors qu’ils sont plus dangereux et plus hors la loi que Daech en ce qui concerne la violation des lois internationales et les droits de l’Homme. La preuve: les États-Unis entendent empocher le revenu pétrolier de la Syrie, sous prétexte de la protection des gisements d’hydrocarbure d’Idlib », lit-on dans Rai al-Youm.
Et d’ajouter: « Nous pensions que les forces et les blindés de l’armée américaine qui s’étaient installés dans l’est de Deir ez-Zor avaient pour mission de protéger les puits de pétrole et de gaz face aux terroristes de Daech. Mais nous avons ensuite entendu et lu que Donald Trump avait proposé que cette région soit sous la protection des géants pétroliers comme ExxonMobil et Chevron et que le revenu des exportations de ces produits d’hydrocarbure soit versé sur le compte du Trésor des États-Unis. »
Le quotidien Rai al-Youm continue: « Daech pille le pétrole syrien et en dépense le revenu pour payer les salaires de ses éléments qui sont éparpillés dans une région d’une superficie de 250 000 kilomètres carrés depuis Mossoul, en Irak, jusqu’à Raqqa, en Syrie. Mais le point est que Daech est un groupe terroriste qui ne respecte aucune loi mais l’administration américaine est celle qui prétend diriger un "monde libre" et vouloir renforcer les liens entre les pays alors qu’elle occupe des pays sous prétexte du rétablissement de la démocratie, des droits de l’Homme et de l’État de droit.
Ça, c’est choquant et incroyable mais on peut l’attendre toutefois d’un homme d’affaires comme Donald Trump qui ne pense qu’à des transactions et des dollars. Ce qu’il dirige en effet sont des bandes de mafias et de voleurs et non pas un grand pays comme les États-Unis. Les ressources pétrolières et gazières dans l’est de l’Euphrate appartiennent à la nation syrienne de toute race et religion confondue et les forces d’occupation américaines n’ont pas le droit d’en piller même un seul baril.
Honte aux États qui resteront silencieux face au pillage des richesses de la Syrie par l’administration hors la loi des États-Unis qui est plus dangereuse que Daech pour les lois internationales. L’administration américaine soutenait un Daech dont le revenu du pétrole syrien dépassait les 30 millions de dollars par mois alors qu’elle prétendait le combattre. Maintenant, le revenu qu’on pourrait tirer des ressources pétrolières de la Syrie dépasse même les 30 millions de dollars car de nouveaux puits de pétrole viennent d’être découverts et la production est revenue au même niveau qu’avant la crise, soit 380 000 barils par jour ».
"L'Iran et la Russie ne quitteront pas la Syrie tant que le gouvernement syrien ne l'aura pas demandé » (Zarif)
Ce mercredi à Genève se tient la toute première réunion d'une « assemblée constituante » chargée par l'ONU de décider de l'avenir de la Syrie. Ce Comité constitutionnel comprend 150 membres issus de trois groupes : 50 choisis par le gouvernement syrien, 50 par l'opposition et 50 par l'émissaire de l'ONU.
Les ministres iranien, russe et turc des Affaires étrangères présents à cette occasion à Genève ont salué mardi soir le lancement du Comité constitutionnel syrien, prévu pour mercredi. Dans une déclaration finale émise à l’issue de leur réunion trilatérale mardi à Genève, les ministres iranien, russe et turc des Affaires étrangères ont souligné la ferme détermination des pays garants du processus d’Astana pour soutenir la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec ses homologues russe et turc, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a déclaré que le début des activités du Comité constitutionnel marquerait le lancement du processus politique en Syrie, sans manquer de préciser que « l’Iran et la Russie ne quitteront pas le territoire syrien, tant que le gouvernement et le peuple syriens ne le demandent pas ».
« Le peuple syrien souffrait d'un désaccord depuis huit ans et nous avions réitéré qu'il n'y avait pas de solution militaire à la crise en Syrie », a ajouté M. Zarif.
La réunion du Comité constitutionnel syrien est le début d’un processus difficile et le travail de ce comité marquera le début du processus politique dans ce pays, a-t-il indiqué.
« À la fin, les conclusions du Comité constitutionnel devront être acceptées par tous les Syriens. Elles doivent être le résultat de leur travail, et ne doivent pas être influencées par des puissances étrangères. »