
تقي زاده
USA/élections: Trump a 4 points d’avance sur Clinton
À six jours des élections présidentielles aux États-Unis, le candidat républicain, Donald Trump, a 4 points d’avance sur sa rivale démocrate, Hillary Clinton, selon un sondage du Los Angeles Times.
Avec 47% des intentions de vote, Trump est en tête du dernier sondage effectué lundi par la revue américaine. Selon le Washington Examiner, c’est le deuxième sondage dans lequel Donald Trump devance Hillary Clinton.
Dans une autre enquête réalisée régulièrement par ABC News/Washington Post, c'est aussi la première fois depuis mai que le milliardaire passe devant. Il mène à 46 % contre 45 % dans un sondage incluant les quatre principaux candidats, son avance restant cependant dans la marge d'erreur (3 points).
L'enthousiasme pour la démocrate s'est particulièrement effrité depuis le choc vendredi de la réouverture de l'affaire des courriels, passée par un serveur privé lorsqu'elle était secrétaire d'État (2009-2013), avec la découverte de nouveaux messages, annoncée par le FBI, rapporte le Huffington Post.
Abus de pouvoir chez les Clinton
Aux dires d’un analyste américain, Hillary Clinton candidate démocrate à la Maison Blanche et son époux, Bill Clinton, sont devenus riches via leur abus d'autorité au sein du gouvernement américain.
C’est en recevant de l'argent de l'Arabie et leurs alliés en échange de certaines faveurs que le couple américain a accumulé une fortune, a annoncé Scott Bennett un ancien officier de l’armée américaine lors d’une interview accordée à la chaîne anglophone iranienne, PressTV.
À quelques jours de l’élection présidentielle américaine, la police fédérale américaine a publié des documents sur l'amnistie accordée par Bill Clinton en 2001 à Marc Rich, un sulfureux homme d'affaires américain, réfugié en Suisse.
Accusé en 1983 de fuite fiscale, d’extorsion et de fraude, Marc Rich est poursuivi par la police. Il est décédé en 2013.
D’après Scott Bennett la divulgation de ces documents montre que le FBI et les commissions du Congrès américain qui s’occupaient pendant les dernières années d’analyser Hillary Clinton et sa fondation sont arrivés actuellement au point final.
Le FBI, les membres du gouvernement et le Congrès sont à la recherche de trouver un lien entre le compte bancaire d'Hillary Clinton en Suisse et le gouvernement de ce pays et Marc Rich. Ce dernier reste l’un des personnages apparus en tant que partenaire de blanchiment d’argent des Clinton.
En tête du département d'État entre 2009 et 2013, Hillary Clinton a accepté des sommes offertes à la Fondation Clinton en contrepartie d’accorder, (elle et son époux) des aides aux pays, qui se sont engagés plus tard dans la guerre sectaire que les wahhabites saoudiens ont déclenchée pour déstabiliser la région.
À peine quelques jours avant la présidentielle américaine, la publication de ces documents par le FBI porte un autre coup à la campagne de Clinton. Déjà les Démocrates s’étaient indignés de la réouverture des enquêtes par le FBI sur des centaines de milliers de courriers électroniques d'Hillary Clinton.
La Chine et la Russie rivaliseront avec Boeing et Airbus
Moscou et Pékin vont développer un nouvel avion de ligne pour rivaliser avec les transporteurs aériens occidentaux Boeing et Airbus.
La maquette de cet avion de ligne a été présentée au Salon de l’industrie aéronautique de la Chine.
La Compagnie aéronautique unifiée (OAK) russe et la compagnie chinoise Comac prévoient de créer un avion équipé de deux moteurs à réaction avec une autonomie de 12 000 kilomètres et pouvant transporter jusqu'à 280 passagers. Les premiers modèles seront vendus vers 2025-2027 et le coût préliminaire de l'avion est estimé entre 200 et 260 millions de dollars (177 à 230 millions d'euros).
Des représentants de la compagnie américaine Honeywell, important fournisseur dans l’industrie automobile et aérospatiale, présents au Salon, ont discuté avec les responsables de la compagnie chinoise Comac.
La coopération russo-chinoise débutera dans le courant de l’année prochaine et le premier vol d’essai de l’avion est programmé pour 2022.
Cet avion de ligne est conçu avec des technologies très avancées et la Chine et la Russie contribueront chacune à l’élaboration du projet en fonction de leur potentiel de production.
Le document de coopération pour la construction de ce nouvel avion a été signé en 2014, lors du voyage de Vladimir Poutine en Chine. Ce projet constitue une partie de l’accord de coopération aéronautique entre la Chine et la Russie, estimé à 13 milliards de dollars.
Les pièces de cet avion seront produites en Russie et montées en Chine.
Iran: l'exportation record du pétrole fin octobre
L'Iran, qui dispose des quatrièmes réserves mondiales prouvées de pétrole et des deuxièmes pour le gaz, s'était fixé en mai un objectif d'exportation de 2,2 mbj pour l'été dernier, afin d'attendre son niveau d'exportation d'avant les sanctions.
L'Opep a décidé fin septembre de réduire sa production pour soutenir les cours. Mais trois pays membres, l'Iran, la Libye et le Nigeria ont été autorisés à produire aux niveaux maximum qui fassent sens.
A la mi-octobre, Téhéran a annoncé son intention d'augmenter sa production à 4 mbj, soit le niveau d'avant les sanctions en 2011.
Les migrants mineurs évacués en bus à partir de mercredi
"Plus aucune demande de transfert vers le Royaume-Uni sera traitée à Calais. Le suivi des dossiers et les départs vers le Royaume-Uni se feront à partir des centres pour mineurs", ajoute ce document qui précise que "les autorités britanniques" accompagneront les migrants lors du trajet.
Les bus partiront depuis le Centre d'accueil provisoire et les départs, qui commenceront à 08H00, auront lieu toute la journée, détaille encore ce texte qui certifie que "tout le monde aura une place réservée".
"Dans les prochains jours, il ne devrait plus y avoir de mineurs étrangers à Calais", avait affirmé François Hollande dans un entretien publié mardi par le quotidien régional La Voix du Nord.
Les mineurs isolés "vont être accompagnés dans des centres dédiés, où des officiels britanniques pourront examiner leur cas" et "ceux qui ne partiraient pas (vers la Grande-Bretagne, NDLR) seront pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance à travers tout le territoire", avait-il précisé.
Les responsables militaires russe et turc ont évoqué les questions régionales
Les deux militaires ont également insisté sur une coopération permanente entre l'état-major et les experts militaires des deux pays.
Après cette visite, le ministère russe de la Défense a déclaré dans un communiqué qu'au cours de cette rencontre, Guerassimov et son homologue turc ont parlé du règlement du conflit syrien et de la normalisation de la situation à Alep.
Selon l’agence d’information russe de Sputnik, les deux militaires ont également abordé la situation aux frontières irakiennes et syriennes dans le cadre de l’opération militaire pour reprendre Mossoul.
Les deux chefs d'état-major s'étaient déjà rencontrés le mois dernier en Turquie.
Les responsables militaires américains multiplient les critiques envers les forces afghanes
La mission de combat des forces de l'Otan en Afghanistan s'est arrêtée fin décembre 2014, laissant aux seules forces afghanes la responsabilité de faire face aux talibans.
En 2015, pour la première année aux commandes face aux rebelles, les forces afghanes ont perdu environ 5.000 hommes, tandis que 15.000 étaient blessés.
En 2016, alors que la saison de combat n'est pas encore terminée, les pertes sont supérieures: 5.523 tués entre le 1er janvier et le 19 août, selon les services de l'inspecteur général pour la reconstruction de l'Afghanistan (Sigar), un organisme américain.
Selon le général John Nicholson, qui commande les forces de l'Otan sur place, les pertes afghanes contribuent à expliquer le sous-effectif persistant des forces de sécurité locales.
L'armée afghane compte par exemple 170.000 hommes, alors que l'objectif est de 190.000 hommes.
"A cause de ces pertes élevées, nous n'arrivons pas à résorber" l'écart, a-t-il expliqué.
Pour le général américain, la fréquente médiocrité des cadres de l'armée afghane et une corruption endémique contribuent aussi au manque d'attractivité des forces de sécurité.
"Ces jeunes policiers qui meurent sur les checkpoints n'ont parfois pas suffisamment d'eau, de nourriture ou de munitions, et leur chefs ne sont pas toujours avec eux", a-t-il indiqué.
L'inspecteur général pour l'Afghanistan, pourtant généralement peu suspect de complaisance pour l'administration afghane, note cependant que le moral des troupes paraît rester correct, avec 75% d'entre elles estimant être bien traitées, et 90% satisfaites de leur salaire.
Quinze ans après le début de l'intervention militaire américaine dans la foulée des attentats du 11-Septembre, la stabilité du pays ne semble toujours tenir qu'à un fil, malgré les centaines de milliards de dollars dépensés par Washington.
La Grèce a donné le coup d’envoi à la décadence des sanctions contre l'Iran
La Grèce refuse de respecter les sanctions imposées par les États-Unis à l’encontre de la banque iranienne Saderat, ce qui pourrait être un premier signe de l'effondrement du régime des sanctions anti-iraniennes que Washington veut maintenir à tout prix.
Lawrence Norman a écrit à ce sujet dans le Wall Street Journal :
"Athènes a fait volte-face à ses alliés en refusant de respecter les sanctions américaines contre la banque iranienne Saderat".
De leur côté, les experts interprètent cette décision du gouvernement grec comme un geste de désobéissance envers les États-Unis. Selon eux, c'est tourner le dos à Washington et ses alliés que de vouloir ignorer ces sanctions contre une banque iranienne que les États-Unis accusent notamment de financer le terrorisme.
Ce refus de soumission du gouvernement d'Alexis Tsipras pourrait être interprété comme une tentative de rapprochement avec l’Iran puisque la Grèce essaie de retisser des liens étroits économiques avec Téhéran.
La banque Saderat qui détient le plus vaste réseau bancaire en Iran est contrôlée partiellement par le gouvernement iranien. Des observateurs américains craignent que la décision d'Athènes de ne pas respecter les sanctions américaines contre la banque iranienne ne donne un coup d’envoi à l'effondrement du régime des sanctions anti-iraniennes.
Des membres du Congrès, qui entretiennent des relations amicales avec le gouvernement grec, ont lancé un avertissement sur les conséquences de la décision d'Athènes d'autoriser la banque iranienne à reprendre ses activités en Grèce, et rouvrir son bureau à Athènes, fermée depuis l'intensification des sanctions contre l'Iran.
Le gouvernement de Tsipras cherche à relancer l’économie grecque. C'est pourquoi, après la conclusion des accords nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances, il s’est incliné vers le rétablissement de ses relations économiques et politiques avec l’Iran.
Très vite après la conclusion de ces accords, Tsipras était l'un des premiers dirigeants européens à se rendre à Téhéran, en janvier 2016, à la tête d'une grande délégation économique.
Un navire de guerre russe vient d'appareiller en direction du port de Tartous en Syrie
Selon l'agence de presse iranienne Mehr, un navire de guerre de la flotte du Nord russe vient d'appareiller en direction de la Syrie.
Selon les médias turcs, le navire russe a précisément quitté le port russe de Novorossiisk en mer Noire et il se dirige vers le port de Tartous en Syrie.
Hier, samedi 29 octobre, un autre bâtiment de guerre russe, le destroyer Smetlivy, est entré en Méditerranée depuis la Mer noire.
Calais: le président français ne tolérera pas de camps de migrants
De lundi à mercredi, des milliers d'adultes ont été évacués en car vers des centres disséminés sur l'ensemble du pays. Actant la fin de la Jungle, où les migrants convergeaient dans l'espoir de gagner l'Angleterre de l'autre côté de la Manche, des pelleteuses ont entamé le déblaiement du camp.
Il nous reste 1.500 mineurs isolés à Calais, ils seront très rapidement acheminés vers d'autres centres, a-t-il ajouté, indiquant s'être entretenu avec la Première ministre britannique Theresa May (...) pour que les Britanniques accompagnent ces mineurs dans ces centres et puissent prendre leur part pour ensuite les accueillir au Royaume-Uni.