تقي زاده

تقي زاده

Le président iranien Hassan Rohani a rencontré samedi à Téhéran la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Il a mis en garde contre l'installation de "gouvernements et entités terroristes" au Moyen-Orient et en Afrique du Nord."Les actions terroristes en Syrie et en Irak sont une menace sérieuse pour le monde", a déclaré M. Rohani, selon le site de la présidence iranienne. "S'il n'y pas une lutte sérieuse contre le terrorisme dans la région, on verra dans le futur plusieurs gouvernements et entités terroristes" au Moyen-Orient et en Afrique du Nord", a-t-il poursuivi.


En visite à Téhéran, Mme Mogherini a rencontré le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et le président Rohani, pour des "discussions à haut niveau" sur la crise syrienne. Elle doit se rendre ensuite en Arabie saoudite.


M. Rohani a demandé à l'Union européenne (UE) de faire "pression sur les soutiens régionaux des terroristes pour stopper les aides" qu'ils reçoivent.


Coopération nécessaire
L'Iran soutient financièrement et militairement le gouvernement syrien pour lutter contre les groupes rebelles et djihadistes.  L'Arabie saoudite et la Turquie sont accusées d'aider les groupes rebelles armés en Syrie.


L'Iran soutient aussi l'Irak dans sa lutte contre les combattants extrémistes de Daech.


Le président iranien a également insisté sur "la nécessité de la coopération entre l'UE et l'Iran pour régler les problèmes de la région et y instaurer la sécurité".


"La lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak est la priorité", a-t-il insisté en précisant qu'il fallait "préserver l'intégrité territoriale" de ces deux pays. "L'avenir de la Syrie sera assuré seulement par le vote des Syriens", a-t-il ajouté.


Selon le site de la présidence iranienne, Mme Mogherini a elle "insisté sur la nécessité de lutter contre les groupes terroristes, notamment Daech et Al-Nosra (ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), qui sont une menace pour le monde". Elle a également ajouté que "l'UE a besoin de la coopération de l'Iran, puissance clé pour régler les problèmes de la région".
 
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a appelé l’Etat libanais à assurer la protection de la région de la Békaa et à régler les problèmes vitaux et économiques de la population de Baalbeck-Hermel.
 
Dans un discours télévisé, consacré au phénomène de la recrudescence des incidents sécuritaires dans la Békaa, Sayed Nasrallah a annoncé que dorénavant, aucune couverture ne sera assurée aux meurtriers, qui seront remis à l’Etat pour subir les sanctions convenables.

Il a par ailleurs évoqué le pacte d’honneur conclu par l’imam disparu Sayed Moussa Sadr avec les personnalités notables de la Békaa, en vue de faire régner la sécurité dans cette région, connue pour ses sacrifices et sa lutte contre les différents ennemis du pays.

Dans ce qui suit, les idées essentielles de son discours:
« Que la paix de Dieu soit sur vous. Chers frères, je vous salue et je vous remercie pour cette présence massive parce que je voudrais évoquer une affaire cruciale qui nous concerne tous. Vous assistez à ce discours depuis tous les villages de la région de Baalbeck-Hermel. Cette rencontre était prévue auparavant, mais elle coincide avec les préparatifs pour le scrutin présidentiel. Le premier motif direct pour la tenue de cette rencontre est l’ensemble des incidents survenus dans les derniers mois dans cette région: les tueries et les vendettas qui ont été très fréquents ces derniers temps.

Les habitants de la région ont aujourd’hui peur pour leurs proches et des gens commencent à éviter de sortir la nuit. Ca n’a jamais été le cas dans la Békaa. Les développements récents nous poussent à parler de la sécurité dans la Békaa.

Pour ce fait, je me suis mis d’accord avec notre frère, le dirigeant du mouvement Amal, le président Nabih Berri, sur les points que je vais évoquer. Nous devons tous assumer la responsabilité de ce dossier crucial et sensible.

Sur le plan humanitaire, religieux, national… nous sommes appelés à préserver la sécurité dans la Békaa comme ailleurs, alors que la région entière bouille. Grâce aux efforts des différents partis politiques, nous avons épargné au Liban les affres des guerres voisines. Mais ceci n’est pas suffisant. Nous devons protéger et maintenir la sécurité intérieure et la coexistence dans cette région multiconfessionnelle.

Selon le site iranien Mashregh News, la 44e flotte de la force navale stratégique de l’armée de la RII vient d'arriver aujourd'hui, samedi 29 octobre 2016, à Dar es Salam.

Composée du destroyer Alvand et du navire de ravitaillement Bouchehr, elle avait pris au début du mois d’octobre la route vers les eaux libres du golfe d’Aden et du détroit stratégique de Bab el-Mandeb.

Cette flotte, dont la mission est d’assurer la sécurité des navires marchands et des pétroliers de l’Iran, a accosté ce matin au port de Dar es Salam, dans le cadre du développement des relations amicales et diplomatiques entre les deux pays.

La flotte iranienne quittera ce pays trois jours plus tard pour l’Afrique du Sud.

Pour rappel, les 30e et 38e flottes de la force navale avaient déjà jeté l’ancre dans ce port. 

Le journal israélien Haaretz vient d’écrire aujourd’hui, vendredi 28 octobre, que depuis janvier 2016, 780 maisons palestiniennes dans la zone C de la Cisjordanie occupée ont été détruites et que 1129 Palestiniens sont devenus ainsi sans domicile.
 
La zone C, qui est sous le contrôle total d’Israël, comprend plus de 61 % du territoire de la Cisjordanie.

L’année dernière, ce sont 453 unités de logements palestiniens qui avaient été détruites sur ordre des autorités israéliennes ; 580 Palestiniens sont ainsi devenus sans abri.

Le journal Haaretz indique aussi que depuis le début de l’année, à Qods, 125 maisons ont été démolies et 164 Palestiniens se sont retrouvés à la rue, ce qui est aussi une hausse par rapport à l’an dernier, où il y avait eu 78 démolitions et 108 déplacés.

Cet article de Haaretz a été publié deux jours après que l’armée israélienne a détruit trois maisons de Palestiniens dans les quartiers de Beït Haniya et de Silwan dans la ville de Qods, en rendant ainsi sans toit plus de 44 personnes, parmi lesquelles de nombreux enfants.

Les institutions internationales et les groupes de défense des droits de l’homme dénoncent les destructions récurrentes de maisons palestiniennes par le régime israélien en Cisjordanie occupée et à Qods-Est, en considérant qu’il s’agit là d’une tentative israélienne d’expulser de leur pays les Palestiniens et d’occuper toujours un peu plus leur pays.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a appelé vendredi à une solution politique à la crise syrienne en plus de la lutte contre les extrémistes dans le pays, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA."Malheureusement, certains pays ont cherché des solutions militaires à la crise syrienne, alors que le moyen de résoudre ce problème réside dans les approches politiques et dans la lutte contre les groupes Takfiri", a expliqué M. Zarif à son arrivée à l'aéroport de Moscou pour des négociations trilatérales.

"Nous avons toujours insisté sur un cessez-le-feu complet, la disponibilité de l'aide humanitaire (pour les personnes assiégées) et des solutions politiques à la crise syrienne", a-t-il indiqué.
Les discussions de Moscou aborderont la coopération pour des moyens pacifiques et la confrontation avec les groupes Takfiri, a-t-il ajouté.

L'Iran associe l'extrémisme Takfiri dans les conflits syriens aux partisans de l'idéologie de certains musulmans sunnites en Arabie Saoudite et prône la lutte contre ces groupes.

M. Zarif devrait participer à une réunion trilatérale avec son homologue Sergueï Lavrov et le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Muallem sur les développements régionaux, y compris le conflit en Syrie.

M. Zarif rencontrera également séparément M. Lavrov pour discuter des relations entre Téhéran et Moscou.

L'Iran appelle la Russie à renforcer la coopération stratégique sur les questions régionales et internationales, notamment la crise actuelle en Syrie.
 
Le président iranien Hassan Rohani a rencontré samedi à Téhéran la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Il a mis en garde contre l'installation de "gouvernements et entités terroristes" au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
 
"Les actions terroristes en Syrie et en Irak sont une menace sérieuse pour le monde", a déclaré M. Rohani, selon le site de la présidence iranienne. "S'il n'y pas une lutte sérieuse contre le terrorisme dans la région, on verra dans le futur plusieurs gouvernements et entités terroristes" au Moyen-Orient et en Afrique du Nord", a-t-il poursuivi.


En visite à Téhéran, Mme Mogherini a rencontré le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et le président Rohani, pour des "discussions à haut niveau" sur la crise syrienne. Elle doit se rendre ensuite en Arabie saoudite.


M. Rohani a demandé à l'Union européenne (UE) de faire "pression sur les soutiens régionaux des terroristes pour stopper les aides" qu'ils reçoivent.


Coopération nécessaire
L'Iran soutient financièrement et militairement le gouvernement syrien pour lutter contre les groupes rebelles et djihadistes.  L'Arabie saoudite et la Turquie sont accusées d'aider les groupes rebelles armés en Syrie.


L'Iran soutient aussi l'Irak dans sa lutte contre les combattants extrémistes de Daech.


Le président iranien a également insisté sur "la nécessité de la coopération entre l'UE et l'Iran pour régler les problèmes de la région et y instaurer la sécurité".


"La lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak est la priorité", a-t-il insisté en précisant qu'il fallait "préserver l'intégrité territoriale" de ces deux pays. "L'avenir de la Syrie sera assuré seulement par le vote des Syriens", a-t-il ajouté.


Selon le site de la présidence iranienne, Mme Mogherini a elle "insisté sur la nécessité de lutter contre les groupes terroristes, notamment Daech et Al-Nosra (ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), qui sont une menace pour le monde". Elle a également ajouté que "l'UE a besoin de la coopération de l'Iran, puissance clé pour régler les problèmes de la région".
La responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Federica Mogherini, est arrivée vendredi soir, le 28 octobre, à Téhéran pour discuter de la crise en Syrie avec les responsables de la RII.
 
Mme Mogherini doit s’entretenir pendant sa courte visite à Téhéran, avec le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, des évolutions syriennes ainsi qu'avec le président iranien, Hassan Rohani.

Les discussions seront axées sur la crise syrienne.

Mogherini doit quitter samedi après-midi Téhéran pour Riyad.
La première diplomate européenne avait fait état, il y a quelques jours, du début des pourparlers de l’Union européenne avec l’Iran et l’Arabie saoudite sur la Syrie.

La RII a confirmé à maintes reprises que la crise en Syrie ne connaît pas de solution militaire et que le soutien des Etats-Unis et de leurs alliés aux terroristes empêche toute solution viable.

A noter qu’une réunion tripartie des ministres russe, iranien et syrien des Affaires étrangères, a eu lieu, vendredi, 28 octobre, à Moscou, toujours sur la crise syrienne. Les trois premiers diplomates, Mohammad Javad Zarif, Sergueï Lavrov et Walid al-Moualem, ont insisté, à l’issue de cette réunion sur leurs convergences en matière de la lutte antiterroriste.

Falah al-Fayad, le chef des Unités de mobilisation populaire de l'Irak (Hachd al-Chaabi), a fait part d’une éventuelle entrée de ses forces dans des zones occupées par les terroristes en Syrie, après la libération de Mossoul.

Le conseiller à la sécurité nationale du gouvernement irakien, également commandant des Hachd al-Chaabi, a annoncé que les Unités de mobilisation populaire irakiennes seraient envoyées en Syrie pour lutter contre les terroristes, probablement après la libération de Mossoul.

Falah al-Fayad, qui s’exprimait lors d’une conférence sur les problèmes de sécurité nationale après la libération de Mossoul, a ajouté que l’opération de reprise de Mossoul à Daech avait commencé avec la participation de quelque 45.000 Irakiens appartenant à l’armée, à la police, aux Hachd al-Chaabi et aux Peshmergas.

« Les forces irakiennes sont en train de libérer les villages aux alentours de Mossoul et elles ont enregistré des progrès considérables », a-t-il indiqué.

Insistant sur le fait que l’Irak et la Syrie partageaient de longues frontières l’un avec l’autre, le chef des Hachd al-Chaabi a affirmé que les évolutions en cours en Syrie étaient indissociablement liées à celles en Irak.

« Voilà pourquoi nous entrerons dans les régions contrôlées par les terroristes en Syrie, une fois la ville de Mossoul libérée », a-t-il rappelé.

Plus loin dans ses propos, il a tenu à faire allusion au rôle de l’Iran dans l’opération militaire spéciale destinée à libérer Mossoul, et il a dit : « L’Iran aide l’Irak dans la lutte contre le terrorisme, mais Daech va d’échec en échec. »

Ahmad al-Assadi, un autre commandant des Unités de mobilisation populaire avait déjà dit que les Hachd al-Chaabi traqueraient Daech en coordination avec les gouvernements irakien et syrien jusque sur le territoire syrien. 

Un quotidien israélien a annoncé qu’une unité de l’armée israélienne était en train de se préparer à la période post-Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité autonome palestinienne.

Selon Amos Harel, expert militaire de Haaretz, les récentes évolutions en Cisjordanie et l’isolement de Mahmoud Abbas témoignent du fait que l’armée israélienne s’apprête à la période post-Abbas.

Harel a ajouté :

"Israël ne se livre pas à des actions pratiques et ne s’ingère pas dans la transition du pouvoir de l’Autorité autonome palestinienne, mais il doit se préparer à faire face à un certain nombre de scénarios envisageables, dont l’intensification des affrontements entre Palestiniens.  

Le processus lent de l’effondrement du gouvernement d’Abbas se poursuit, et cela est reconnu ouvertement par les parties concernées.

Abbas est confronté à des défis au sein du Fatah et à des problèmes avec Mohammed Dahlan, un ancien membre du mouvement qui a quitté le navire. Par ailleurs, il est confronté aux ingérences des pays arabes, une question qui aurait des répercussions sur la stabilité interne des régions contrôlés par l’Autorité autonome palestinienne et ses relations avec Israël."

Cet expert israélien a précisé que les proches de Dahlan étaient d’avis que ce dernier essayait de renforcer sa position en tant que le représentant secret du nouveau groupe quadripartite composé de l'Arabie saoudite, de la Jordanie, des Émirats Arabes Unies et de l'Égypte, cette dernière le soutenant même de plus en plus ouvertement.

Le ministère russe de la Défense a annoncé aujourd’hui, samedi 29 octobre, que l’armée américaine venait de présenter ses excuses à propos du vol d'un avion américain, qui est passé trop près d’un chasseur russe dans le ciel syrien, a rapporté Fars News.

Il est utile de préciser ici que le porte-parole du ministère russe avait déjà annoncé que, le 17 octobre, un avion AWACS de l’armée américaine avait violé les accords Washington-Moscou en s’approchant de manière dangereuse d’un avion de chasse russe Soukhoï Su-35 qui survolait la Syrie.

Selon le porte-parole de l’armée, le général Igor Konashenkov, peu de temps après cet incident dans le ciel de Deir ez-Zor, le commandant russe sur place à Hmeimim a contacté la partie américaine en exigeant des explications.

Konashenkov explique alors que le commandant des forces américaines a présenté ses excuses à la Russie, en s’engageant à accroître à l'avenir la coordination avec les Russes.

Et en dépit de tout cela, Washington a prétendu hier que c’était le chasseur russe qui s’était approché « de manière dangereuse » de l’AWACS américain.

Konashenkov précise alors : « Nous avons été étonnés que le commandement militaire des États-Unis ait encore essayé de faire croire que c’étaient les forces aériennes russes et le Soukhoï Su-35 qui étaient les responsables de l’incident. »

Il est utile de rappeler que Washington a déjà accusé à maintes reprises Moscou d’avoir violé le protocole d'accord entre Américains et Russes sur l'occupation du ciel syrien.