
تقي زاده
L'armée irakienne prépare la fin de Daech à Mossoul
Sur certains figurent des consignes de sécurité pour les habitants, les invitant notamment à mettre du ruban adhésif sur leurs fenêtres pour prévenir les éclats de verre, et à éviter les endroits où des raids aériens se déroulent.
Des largages de tracts donnant des "informations" aux populations ont déjà eu lieu à Mossoul et dans d'autres villes tenues par Daech que l'armée irakienne cherchait à reconquérir.
A la faveur d'une offensive fulgurante en 2014, Daech s'est emparé de vastes pans du territoire irakien au nord et à l'ouest de Bagdad et a fait de Mossoul sa place forte. Les forces progouvernementales s'apprêtent à lancer une offensive d'envergure pour reprendre Mossoul aux insurgés, qui impliquera de nombreuses forces irakiennes telles que l'armée, la police, des combattants peshmergas kurdes ainsi que des milices sunnites et chiites.
Les autorités irakiennes n'ont pas encore annoncé de date précise pour le début de cette opération, mais plusieurs responsables occidentaux ont évoqué le mois d'octobre.
Le président de la région autonome kurde d'Irak Massoud Barzani a estimé samedi qu'il était temps que cette opération commence, tous les préparatifs ayant été achevés.
L'offensive de Mossoul pourrait provoquer une crise humanitaire majeure, l'ONU estimant que jusqu'à un million de personnes pourraient être déplacées. En essayant de fuir la ville, les habitants risquent aussi d'être pris dans le feu croisé des deux camps ou utilisés comme boucliers humains par les insurgés.
Parution de la traduction russe de "10 récits de l'Ashoura"
Selon le site d'information minsk.icro, la Fondation des Etudes Islamiques a publié "10 récits d'Ashoura", afin de promouvoir la culture de l'Ashoura et de familiariser les enfants et les adolescents avec l'événement de l'Ashoura.
Ecrit par Fariba Kalhor, le livre relate l'histoire de 10 importantes personnalités présentes à Karbala durant la tragédie de l'Ashoura.
La Fondation des Etudes Islamiques de Russie a déjà publié d'autres livres en russe, autour de la personnalité de l'imam Hussein (as) dont "Récits de Karbala" de Mahdi Qezeli et "Mouvement de l'imam Hussein et soulèvement de Karbala" de Gholamhossein Zargarinéjad.
Des kamikazes se font exploser à Gaziantep
Celle-ci a ajouté, sans citer de source, que les kamikazes étaient probablement liés au groupe Daech.
Trois policiers ont été tués lors de l'opération, a indiqué le gouverneur de la province de Gaziantep, Ali Yerlikaya, cité par l'agence de presse.
Huit personnes, dont quatre Syriens, ont été blessées, a ajouté le gouverneur, précisant que les autorités turques avaient appris qu'un attentat-suicide était en préparation à Gaziantep, ce qui avait permis la découverte de cette cellule dormante.
Des témoins ont indiqué à la chaîne privée de télévision NTV avoir entendu des tirs dans le secteur essentiellement habité par des étudiants de l'université. De nombreuses ambulances ont été envoyées sur place.
L'Egypte rouvre temporairement le point de passage de Rafah
"Plusieurs autobus pleins de passagers ont quitté le côté palestinien du passage, à la frontière entre le sud de la bande de Gaza et l'Egypte, et ont traversé les frontières pour arriver en Egypte", selon le communiqué.
Le passage de Rafah a été rouvert pour permettre aux Palestiniens coincés de voyager dans les deux sens, principalement les malades, les étudiants, les hommes d'affaires et les Palestiniens détenteurs de la double nationalité.
Libye: un nouveau gouvernement d'union affirme sa présence
Soutenu par l'ONU, les Etats-Unis et les Européens, cet exécutif d'union installé dans la capitale devait remplacer les deux gouvernements qui se disputaient le pouvoir en Libye depuis des mois, l'un basé dans l'Est et l'autre à Tripoli.
Mais vendredi soir, le chef de l'ex-gouvernement de Tripoli, Khalifa Ghweil, qui a toujours refusé de céder son poste, a lu un communiqué affirmant que son gouvernement de salut national avait repris ses fonctions après avoir pris le contrôle, sans combat, du bâtiment du Conseil d'Etat libyen à Tripoli.
Il a appelé tous ses ministres à reprendre leurs postes et à considérer comme suspendus de leurs fonctions tous les responsables nommés par le nouveau gouvernement d'union nationale.
Les « sanctions économiques » ou la guerre en col blanc
Par le passé, la stratégie des guerres conventionnelles comprenait le siège d’une ville ou d’un État. Il s’agissait d’isoler l’ennemi, de l’empêcher d’utiliser ses ressources, de le soumettre à la famine, et en définitive de le vaincre. En Europe, l’Église catholique a fermement condamné cette tactique comme criminelle en ce qu’elle tue d’abord les civils, et seulement ensuite les belligérants.
Aujourd’hui, les guerres conventionnelles comprennent les « sanctions économiques », qui visent aux mêmes buts. De 1990 à 2003, les sanctions décrétées contre l’Irak par le Conseil de sécurité des Nations unies tuèrent plus d’un million de civils. De fait, il s’agissait bien d’une guerre menée par des banquiers au nom de l’institution chargée de promouvoir la paix.
Il est probable que plusieurs États qui votèrent pour ces sanctions n’en avaient perçu ni l’ampleur, ni les conséquences. Il est certains que lorsque certains membres du Conseil de sécurité en demandèrent la levée, les États-Unis et le Royaume-Uni s’y opposèrent, portant en cela la responsabilité du million de morts civils.
Après que de nombreux hauts-fonctionnaires internationaux ont été renvoyés pour leur participation au massacre du million de civils irakiens, les Nations unies réfléchirent à la manière de rendre des sanctions plus performante par rapport aux objectifs annoncés. C’est-à-dire de s’assurer qu’elles ne toucheraient que les responsables politiques et militaires et pas les civils. On parla donc de « sanctions ciblées ». Cependant, malgré les nombreuses recherches en la matière, on n’a jamais pratiqué de sanctions contre un État qui ne touchent que ses dirigeants et pas sa population.
L’effet de ces sanctions est lié à l’interprétation que les gouvernements font des textes qui les définissent. Par exemple, la plupart des textes évoquent des sanctions sur les produits à double usage civile et militaire, ce qui laisse une grande marge d’interprétation. Une carabine peut-être interdite à l’exportation vers un État déterminé car elle peut servir aussi bien à la chasse qu’à la guerre. Mais une bouteille d’eau peut être bue aussi bien par une mère de famille que par un soldat. En conséquence, les mêmes textes peuvent aboutir —selon les circonstances politiques et l’évolution de la volonté des gouvernements— à des résultats extrêmement différents.
La situation est d’autant plus compliquée qu’aux sanctions légales du Conseil de sécurité s’ajoutent les sanctions illégales des États-Unis et de l’Union européenne. En effet, si des États ou des institutions intergouvernementales peuvent légalement refuser de commercer avec d’autres, ils ne peuvent établir de sanctions unilatéralement sans entrer en guerre.
Le terme de « sanction » laisse à penser que l’État qui en est l’objet a commis un crime et qu’il a été jugé avant d’être condamné. C’est exact pour les sanctions décrétées par le Conseil de sécurité, mais pas pour celles unilatéralement décidées par les États-Unis et l’Union européenne. Il s’agit purement et simplement d’actes de guerre.
Depuis la guerre contre les Britanniques, en 1812, Washington s’est doté d’un Bureau, l’Office of Foreign Assets Control, qui est chargé de mener cette guerre en cols blancs.
Actuellement les principaux États victimes de sanctions, ne le sont pas du fait des Nations unies, mais exclusivement des États-Unis et de l’Union européenne. Ce sont la Syrie, l’Iran et la Russie. C’est-à-dire les trois États qui se battent contre les jihadistes soutenus par les Occidentaux.
La plupart de ces sanctions ont été prises sans lien direct avec la guerre contemporaine contre la Syrie. Les sanctions contre Damas sont principalement liées à son soutien au Hezbollah libanais et à l’asile qu’il avait accordé au Hamas palestinien (qui a depuis rejoint les Frères musulmans et se bat contre lui). Les sanctions contre l’Iran ont été prétendument prises contre son programme nucléaire militaire, même si celui-ci a été clôturé par l’ayatollah Khomeiny, il y a trente ans. Elles se poursuivent malgré la signature de l’accord 5+1 censé résoudre ce problème qui n’existe pas. Celles contre la Russie sanctionnent le rattachement de la Crimée après que celle-ci a refusé le coup d’État nazi de Kiev, qualifié de « révolution démocratique » par l’Otan.
Les sanctions actuelles les plus dures sont celles prises contre la Syrie. Un rapport réalisé pour le Bureau du Coordinateur des Nations unies en Syrie, financé par la Confédération helvétique et rendu public il y a quatre mois, observe que l’interprétation états-unienne et européenne des textes aboutit à priver une majorité de Syriens aussi bien de certains soins médicaux que de ressources alimentaires. De très nombreux matériels médicaux sont interdits car considérés à double usage et il est impossible de payer des importations de nourriture via le système bancaire international.
Bien que la situation des Syriens ne soit pas aussi catastrophique que celle des Irakiens des années 90, il s’agit d’une guerre menée par les États-Unis et l’Union européenne, par des moyens financiers et économiques, exclusivement contre la population vivant sous la protection de la République arabe syrienne dans le but de la tuer.
Fin des pourparlers sur la crise syrienne à Lausanne
Les pourparlers internationaux de samedi à Lausanne sur la crise syrienne, qui avaient réuni les ministres des Affaires étrangères de la Russie et des États-Unis et ceux des principaux pays de la région vient de prendre fin.
L’AFP rapporte qu’après quatre heures de discussions, plusieurs ministres ont quitté l'hôtel Beau-Rivage, sans faire une quelconque déclaration.
Cette assise, qui a réuni l’émissaire de l’ONU pour la Syrie et les responsables russes, américains, iraniens, qataris, turcs, saoudiens et irakiens, omanais et égyptiens, visait essentiellement à trouver un moyen de mettre un terme à la guerre en Syrie.
Le plan russe pour supprimer le visa pour les touristes iraniens
Le président de l'Agence fédérale russe du tourisme (Rostourism) a fait part du lancement du plan de supprimer les visas pour les groupes touristes iraniens et indiens.
« Actuellement, le ministère russe des Affaires étrangères et l’Agence fédérale du tourisme ont mis au point un plan spécial pour accélérer la mise en œuvre de ce plan afin d’augmenter le nombre de touristes iraniens et indiens en Russie », a affirmé à la chaîne de télévision Russie 24, le président de Rostourism.
De même, cette Agence a annoncé que les touristes iraniens font parties des touristes de 20 premiers pays qui se rendent en Russie.
Selon ce rapport, l’année dernière plus de 35.000 visas touristiques ont été délivrés pour les ressortissants iraniens et on estime que ce chiffre serait doublé cette année.
La plupart des touristes iraniens choisissent en tant que leur destination. Par contre le nombre de touristes russe qui se rendent en Iran est infime.
Pékin juge nécessaire la coopération accrue avec Moscou au sein du Conseil de sécurité de l'ONU
Le président chinois a souhaité plus de coopération avec la Russie au sein du Conseil de sécurité dans le but de parvenir à "un ordre monial plus équitable et plus rationnel.", rapporte Interfax.
Lors de sa rencontre samedi dans à Goa en Inde, où se déroulait le sommet des BRICS, le président chinois, Xi Jinping a rappelé qu’il fallait "donner de l’essor, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité, à nos coopérations et interactions dans le cadre des organes mondiales".
Le président chinois a qualifié son homologue russe d’ancien ami avant d’indiquer : « Les affaires importantes et vitales doivent être examinées via les coopérations bilatérales pour que nos efforts puissent aider à l’assurance d’un ordre mondial plus équitable et plus rationnel. »