تقي زاده

تقي زاده

Dans l’objectif de renforcer sa "présence sécuritaire" dans certains coins du monde l’armée allemande compte dépenser 1.5 milliards d’euros. Cette somme vise à intégrer cinq nouveaux navires à sa flotte maritime.

Selon la chaîne d’information allemande N-TV, ces navires devraient être utilisés dans la Méditerranée et la Corne d’Afrique. Les tensions entre la Russie et l’Otan auraient poussé l’Allemagne à prendre cette décision.

Des journaux allemands ont repris cette information avant de poursuivre que la force maritime allemande envisage de se présenter dans la Corne d’Afrique ou au Liban.

Des politiques allemands ont déclaré que ces navires iraient intégrer la marine allemande pour renforcer les politiques sécuritaires de Bérlin dans des régions comme la Méditerranée et la mer Baltique.

A Dakar, l’opposition était dans la rue ce vendredi 14 octobre. Et cette marche de l’opposition, qui a débuté dans une ambiance bon enfant a, au final, été dispersée par les forces de l’ordre.

Quelque 2 à 3000 sympathisants du Front pour la défense du Sénégal, alliance notamment du Grand parti et du Parti démocratique sénégalais, sont descendus dans la rue pour défendre « les libertés » et critiquer la gestion du gouvernement dans un dossier sensible : celui du gaz.

Lors de cette marche, les manifestants exigeaient de la transparence dans les dossiers gaziers.

« Nous voulons que tout se passe dans la plus grande transparence », lance un manifestant. Mais ce sont d’autres gaz, ceux poivrés des bombes lacrymogènes qui ont mis fin à leur marche.

Les forces de l’ordre ont mis fin à cette marche lorsque les leaders de l’opposition, notamment Malick Gakou du Grand Parti, coordonnateur du Front pour la défense du Sénégal et Oumar Sarr du PDS, appuyés par leurs sympathisants ont tenté de franchir le cordon de sécurité.

Avant cette fin mouvementée, la manifestation s’est déroulée dans une ambiance festive. Dans la foule, 2 à 3000 mille personnes selon nos estimations, Soufi, une maman fâchée et fan de Karim Wade.

« On est fatigués, nos enfants sont fatigués ! Je rêve que notre président soit Karim Wade ! »

Alors qu’au même moment, Aliou Sall, le frère du président confirmait qu’il ne travaillera plus au Sénégal mais dans la sous-région pour Timis Corporation, groupe qui détient 30% des droits de prospection sur les immenses gisements gaziers, Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre de Macky Sall, est loin d’être convaincu. « Dans toute démocratie majeure, ce qui a été avoué par le frère du président Macky Sall aurait motivé la démission d’un chef d’Etat ! », assure Abdoul Mbaye à RFI.

Les yeux rougis par les lacrymogènes, courant pour échapper aux forces de l’ordre, deux jeunes militants de l’opposition, à l’image de leurs leaders, annonçaient de nouvelles marches. « Nous sommes dans un Etat de droit et nous remarcherons, tôt ou tard ! », lance l’un. « Le pouvoir appartient au peuple » renchérit l’autre.

Une «erreur», une «absurdité», un «affront à la Russie» ou encore un calcul politique ? Des députés français commentent la possibilité d'un refus de François Hollande de rencontrer son homologue russe à Paris.

Lors d'une interview à la chaîne française TMC diffusée le 10 octobre, François Hollande s'est dit hésitant quant à recevoir ou non Vladimir Poutine le 19 octobre à l'occasion du voyage du chef d'Etat russe à Paris, en évoquant «les crimes de guerre» commis à Alep, en Syrie.

Nicolas Dhuicq, député des Républicains de France. ©BFMTV

Selon Nicolas Dhuicq, député des Républicains, cette démarche de François Hollande est un affront fait à la Russie.

« Il y a une inculture et une absence de vision stratégique chez le chef de l’Etat français et de son gouvernement », a déclaré Nicolas Dhuicq.

« Tout cela est absolument absurde, inutile, inefficace et stupide. Je pense que c’est lié à la non-compréhension et à l’absence de culture historique par rapport à ce qui se passe en Syrie où les gouvernants oublient que si le régime de Bachar el-Assad tombait, ce serait un bain de sang avec les massacres des derniers chrétiens, des alaouites, des chiites et des bruses en Syrie ».

Thierry Mariani, dépité des Républicains de France. ©AFP

Thierry Mariani, un autre dépité des Républicains, croit que la politique étrangère française est un «copier/coller» de la politique étrangère belliciste américaine.

« Je me demande s’il y a une politique étrangère de la France. Aujourd’hui j’ai de plus en plus l’impression qu’on est une annexe du Département d’Etat américain, et la politique étrangère française est un «copier/coller» de la politique étrangère belliciste américaine. Je pense qu’on tourne le dos à toutes nos traditions, on n’a plus aucune spécificité contrairement au passé où on était effectivement dans la tradition gaullienne d'un pont entre les deux blocs. Cela fait 24 ans que je suis député. Je n’ai jamais senti autant de tensions entre les deux grandes puissances, et je pense que la politique américaine qu’on approuve et accompagne nous mène peut-être à une véritable catastrophe ».

Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite. ©REUTERS

Par ailleurs, Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, a déclaré que la France ne pouvait pas rompre avec Vladimir Poutine.

Alain Juppé dit croire aux vertus du dialogue.

« Si M. Poutine venait en France et si j'étais là, je le lui dirais : voilà ma ligne de conduite: parler, bien sûr, mais dire franchement ce que l'on a sur le cœur et ne pas accepter n'importe quoi », a expliqué Alain Juppé.

« Il ne faut jamais fermer la porte au dialogue, à condition de dire les choses, et de dire qu'on n'est pas d'accord, et de dire que la Russie doit proposer une solution pour sortir du drame syrien », a martelé l'ancien Premier ministre.

« On ne peut pas rompre avec Poutine, on ne va pas repartir dans une nouvelle guerre froide ».

Barack Obama parle à François Hollande en marge du Sommet de l'OTAN, à Varsovie, en Pologne, le vendredi 8 juillet 2016. ©AP

Et de conclure par une critique virulente de l'action du pouvoir socialiste en Syrie : « la Russie a repris la main, les Etats-Unis ont disparu, l'Europe est absente, ce que fait la France est inaudible ».

En France, les opposants au gouvernement socialiste réclament une politique étrangère indépendante et une collaboration avec la Russie en vertu des intérêts nationaux de Paris.

Selon le ministre iranien du Renseignement, un complot terroriste au mois de Muharram dans la province du Fars au sud de l’Iran a été neutralisé, plusieurs terroristes étrangers ont été arrêtés et 100 kilogrammes d’explosifs ont été confisqués.
 
« Les forces de sécurité du pays en coopération avec d’autres instances sécuritaires et grâce à la vigilance du peuple sont parvenues à désamorcer un complot des groupes terroristes takfiristes et à prévenir un crime lors des cérémonies du renouvellement d’allégeance au prince des martyrs », a affirmé le ministre iranien du Renseignement.

Selon ce dernier, lors de cette opération un nombre d’éléments terroristes étrangers ont été interpellés et plus de 100 KG d’explosifs ont été découverts et saisis.

« Les documents existants témoignent du fait que les tentatives des ennemis de l’Iran islamique, à l'extérieur des frontières du pays, visant à engendrer des conflits interconfessionnels à l’intérieur du pays ont toutes échoué à la lumière de la vigilance du peuple », a-t-il conclu.  
Médecins du Monde et une dizaine d'associations humanitaires ont appelé lundi à Vintimille à la réouverture de la frontière franco-italienne, critiquant l'attitude de la France trois jours après le décès d'une adolescence érythréenne percutée par un poids-lourd.
Cette mort est inacceptable (...) Alors que toute la classe politique française dénonce les accords du Touquet et l'externalisation de la politique britannique en France, la France fait la même chose ici à sa frontière italienne, a dénoncé Françoise Sivignon, présidente de Médecins du Monde (MDM).

Elle s'exprimait lors d'un point presse commun avec plusieurs autres associations, dont le Secours Catholique, Amnesty International ou la Caritas, l'ONG catholique italienne très active auprès des migrants à Vintimille.

Les accord du Touquet signés en 2003 placent à Calais, dans le nord de la France, la frontière franco-britannique, entravant ainsi l'immigration clandestine vers la Grande-Bretagne.

Nous voulons alerter l'opinion publique avant que Vintimille ne devienne pour les Italiens et les exilés un autre Calais. (...) Ce ne sont pas les mêmes nombres (il y a environ 1.200 migrants en transit à Vintimille) mais on est dans la même configuration. On est dans un endroit dans lequel les droits des personnes sont violés, a ajouté Mme Sivignon.

Nous demandons aux autorités françaises de rouvrir la frontière pour que ces personnes ne soient plus exposées à des risques inutiles, a-t-elle dit.
 


Une jeune Erythréenne, qui tentaient de gagner la France à pied avec ses frères, est morte vendredi après avoir été percutée par un poids-lourd espagnol au kilomètre 158 de l'autoroute des fleurs, à quelques mètres seulement de la frontière.

Les deux-tiers des migrants en transit à Vintimille sont originaires du Soudan et pour 10% d'entre eux d'Ethiopie et d'Erythrée, dont le régime totalitaire rend les ressortissants éligibles à l'asile en France.

Une partie d'entre eux sont arrêtés à leur arrivée en France où la préfecture du département frontalier des Alpes-Maritimes a recensé plus de 24.000 interpellations depuis janvier.

En septembre 2015, rappelle MDM, les pays de l'Union européenne s'étaient fixé l'objectif de relocaliser plus de 98.000 réfugiés arrivés en Grèce et en Italie sur deux ans.

La France en a accueilli moins de 2.000, alors que depuis le début de l'année, l'Italie a enregistré plus de 132.000 débarquements.

Les Italiens font plus que leur part et la situation de Vintimille c'est la France qui l'a créée en fermant la frontière!, a fustigé Georges Faye (Roya Citoyenne) en dénonçant un déni a priori du droit d'asile.

Son association distribue 100 à 200 repas lors de maraudes organisées à la sauvette en jouant à cache-cache avec la police dans la vallée française de la Roya, empruntée par les migrants pour contourner les contrôles aux gares ou sur les routes.
La Russie et la Turquie ont signé lundi un accord sur la réalisation du projet de gazoduc TurkStream pour envoyer du gaz russe vers l'Europe sous la Mer Noire, selon des journalistes de l'AFP sur place.
 
Au cours d'un entretien de plus d'une heure et quarante minutes, les présidents russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan sont tombés d'accord sur les termes de ce projet énergétique majeur, scellant leur réconciliation après une grave crise diplomatique née de la destruction par l'aviation turque d'un bombardier russe survolant la frontière syro-turque en novembre 2015.

Le projet TurkStream avait été rendu public fin 2014 en même temps que l'abandon, en pleine crise ukrainienne, du projet South Stream par la Mer Noire, bloqué par l'Union européenne.

L'accord signé prévoit la construction de deux conduites qui formeront ce gazoduc sous la Mer Noire, a dit à la presse le PDG de Gazprom Alexeï Miller. La capacité de chacune de ces conduites est de 15,75 milliards de mètres cubes de gaz par an, a-t-il précisé.

Cette signature du projet entre les ministres de l'Energie de chacun des pays, sous l'oeil de MM. Poutine et Erdogan, est survenue lundi soir quelques heures après le début du 23e Congrès mondial de l'Energie organisé à Istanbul et à l'occasion duquel le chef de l'Etat russe faisait sa première visite en Turquie depuis la réconciliation bilatérale.

L'entretien entre les deux présidents est le troisième depuis que Moscou et Ankara ont décidé fin juin de normaliser leurs relations, mais le premier en Turquie.
 


Je fais entièrement confiance au processus de normalisation des relations entamée entre la Turquie et la Russie, a déclaré pendant une conférence de presse commune M. Erdogan.

En dépit de leur récent rapprochement, Russes et Turcs s'opposent toujours fermement sur le dossier syrien : les premiers sont des alliés de premier plan de la Syrie, alors que les seconds appuient la rébellion qui veut le chasser du pouvoir.
Des milliers de musulmans indonésiens ont manifesté vendredi dans les rues de Jakarta contre le gouverneur chrétien de la capitale indonésienne.
Environ 10.000 manifestants, se sont rassemblés devant la mairie, agitant des drapeaux et criant des slogans hostiles au gouverneur Basuki Tjahaja Purnama, surnommé Ahok, candidat à sa réélection en février, lors d'un scrutin qui s'annonce serré. 
Les manifestants accusent le gouverneur d'avoir insulté l'islam récemment en citant un verset du coran, ce que ce dernier a contesté. Mais face à l'ampleur prise par la polémique, il s'est excusé publiquement. 
La colère des participants à la manifestation n'est pas retombée pour autant: "Ahok doit être exécuté", a lancé un manifestant.
"Jakarta est maintenant gouverné par un infidèle, alors que l'Indonésie compte le plus grand nombre de musulmans" au monde, a-t-il lancé devant la foule. 
Des centaines de policiers et militaires ont été déployés autour de la mairie pour éviter tout débordement. 
Au moins 31 personnes ont été tuées samedi dans un attentat-suicide à Bagdad. Un kamikaze a fait sauter ses explosifs sous une tente où étaient rassemblés des fidèles chiites pour la fête de l'Achoura, rapporte la police. 
 
L'attentat a également fait plus de 50 blessés. Il a eu lieu sur un marché dans le quartier d'Al Chaab, dans le nord de la capitale irakienne.


L'Achoura commémore le martyre de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet, en 680. C'est l'une des plus importantes fêtes du calendrier chiite.


Mardi et mercredi, une série d'attaques ciblant la communauté chiite d'Afghanistan avait déjà noyé dans le sang les commémorations de l'Achoura. L'une des attaques avait été revendiquée par le groupe Daech.

Selon l'histoire islamique, le jour de l'Achoura -dans le dixième jour de Muharram mois du calendrier lunaire- est le jour où l'armée du calife omeyyade Yazid a privé l'Imam Hussein (P), sa famille et les partisans alimentaire et de l'eau lors d'un siège qui a eu lieu en 680 après JC, dans le désert de Karbala.

Le jour de l'Achoura, les partisans du troisième imam des musulmans chiites ont été martyrisés un par un pour défendre son Imam et l'Islam. Enfin, l'Imam Husayn (P), petit-fils du Prophète de l'Islam, Hazrat Mohammad (paix soit sur lui), est brutalement assassiné.

Imam Husayn (P) a clairement défini le but de son mouvement pour renverser le gouvernement de Yazid, ordonner le bien et interdire le mal, face à l'oppression et animer l'islam pur du Prophète de l'Islam (P).

Et Ashura, après presque 1400 années même vivifie chaque année dans l'esprit des musulmans se battent pour l'amour de la justice et de vraies valeurs islamiques.

La cérémonie de l'Achoura symbolise la position éternelle et inébranlable de la vérité contre le mensonge et la lutte de l'humanité contre la tyrannie, comme l'Imam Hussein (P) à Karbala.

En mémoire du martyre de l'Imam Hussein (P) au cours des dix premiers jours de Muharram, pleureuses iraniens se réunissent, généralement dans les mosquées à réciter des litanies, racontant l'événement tragique qui est arrivé à Karbala ou représentent le « Tazieh ».

'Tazieh' est la performance sur scène, dans les places principales des villes, le martyre qui ont fait l'objet Imam Husayn (P) et ses fidèles compagnons ou l'un des incidents liés à la tragédie de Karbala.

samedi, 15 octobre 2016 16:00

L'Iran est teinté de jour de deuil 'Tasua'

Conformément à la tradition, chaque année, les Iraniens effectuer les rituels du mois sacré de Muharram (le premier mois du calendrier musulman).

Le jour de Tasua (le neuvième jour du mois sacré de Muharram), rappelle également le martyre de Abalfazl Abbas (que la paix soit sur lui), le frère de l'Imam Hussein (P) qui a sacrifié sa vie à la recherche de l'eau pour étancher la soif de sa famille et ses collègues du troisième Imam assiégée.

La commémoration des dix premiers jours de Muharram sont différents dans chaque pays islamique. En Iran, les dévots se rassemblent dans les mosquées et autres religieux pour exprimer des centres de regret ou dans les rues tenues les funérailles.

En 680 après JC, l'Imam Hussein (P) et 72 de ses compagnons ont été tués le jour de l'Achoura, le dixième jour de Muharram, dans la bataille contre le deuxième calife omeyyade, Yazid, dans le désert de Karbala, situé en Irak d'aujourd'hui.

Ces cérémonies symbolisent la position éternelle et inébranlable de la vérité contre le mensonge lutte et de l'humanité contre l'injustice, la tyrannie et l'oppression, la raison pour laquelle l'Imam Husayn (P) et ses compagnons ont été martyrisés.