تقي زاده

تقي زاده

L'armée syrienne a confirmé l'interception réussie de 21 des 24 missiles israéliens et a indiqué qu'à la suite des trois frappes israéliennes, personne n'a été blessé et que les dommages n’étaient pas importants, car les missiles ont été déviés de leurs cibles d'origine. Selon la partie syrienne, les systèmes de missiles de défense aérienne Osa et les S-200 ont également été en mesure d’interception des missiles de croisière de l'ennemi. 

lundi, 06 septembre 2021 08:37

Les USA royalement piégés par le Hezbollah

Le gouvernement syrien s’est dit prêt à aider Beyrouth pour ses approvisionnements en énergie, a déclaré le secrétaire général du Conseil suprême libano-syrien. 

À l’issue d’une réunion de la délégation libanaise qui s’est tenue dans le bâtiment du ministère syrien des Affaires étrangères à Damas, Nasri Khouri a déclaré : « Beyrouth a demandé à Damas de permettre le transit du gaz égyptien et de l’électricité jordanienne à destination du Liban via le territoire syrien et Damas a accepté cette demande en disant qu’il est prêt à délivrer les licences nécessaires. »

Nasri Khouri a ajouté qu’une équipe, composée d’experts libanais et syriens, allait examiner les aspects techniques de cette question. 

Eilat et son aéroport mi-civil mi-militaire Ramon qui en mai, ont figuré en très bonne place sur la liste des cibles à abattre par les salves de missiles tactiques palestiniens ont fait parler d'eux ces derniers jours : mercredi dernier, à titre d'exemple,  la Ve flotte de l'US Navy y a fait une première apparition, aux côtés des forces navales sionistes, histoire de se faire rappeler à la bonne mémoire du camp d'en face, qui se trouve en ce moment même en pleine opération de liquidation du régime des sanctions US au Levant, via ces pétroliers iraniens qui ont pour mission de relier la Syrie au Liban, économiquement, financièrement, énergétiquement et qui mine de rien, sont parvenus avant même leur arrivée à Beyrouth, à déclencher un extraordinaire mécanisme politique et économique, sans même que le Hezbollah ait besoin de tirer, ne serait-ce qu'un seul missile et ce, en piégeant royalement  l'axe US/Israël dans son propre piège, en le dénaturant et en en faisant même "le promoteur malgré lui" de la normalisation des relations Beyrouth-Damas. Cette première manœuvre navale conjointe a été très peu commentée côté américain mais excessivement médiatisé côté Tel-Aviv pour la simple et bonne raison qu'elle n'a été qu'un pétard mouillé. Et comment? Avec une marine inexistante depuis 2006, date à laquelle un missile antinavire Nasr du Hezbollah a eu la peau d'une Corvette Sa'ar, l'US Navy n'avait réellement pas de quoi trop mettre en jeu sa réputation.

Qui aurait cru que le très prudent président tunisien finisse par s'avérer un si redoutable Résistant au combat? Après avoir nargué Biden et son MAE, Blinken qui sous peine de menace à peine voilée lui ont recommandé il y a peu, de " réintégrer la voie de la démocratie" version occidentale,  ou ce qui revient au même à revenir sur la décision d'amputer l'appareil de l'Etat de cette frange pro US, pro Israël qui sous les dehors des "Frères de l'islam"  n'a fait depuis 2011 que de miner la souveraineté tunisienne au profit de l'OTAN, des USA, du FMI et Cie, un peu comme au Maroc où la percée israélienne est en grande partie l'effet de la trahison des Frères, le président Saied commence peu à peu à entrer dans la phase de confrontation frontale.

La famille du Prophète saws, en captivité après le tragédie de Karbala

*Les Veuves...* *les Orphelins et*
*La Mutilation des Cadavres*
*Le campement d'al-Hussayn fut dans un état de dévastation et de désolation terrible. Il offrait aux pilleurs et aux assassins un spectacle macabre. Partout des tentes brûlées et fumantes, des cadavres mutilés et démembrés, des femmes et des enfants assoiffés, effrayés et hébétés, des cris et des gémissements.* *Le corps décapité du petit-fils du Prophète gisait déchiqueté, dénudé, recouvert seulement de la poussière soulevée par la bataille, et du sang qui formait autour de lui une petite mare.* *Le nombre de martyrs du camp d'al-Hussayn s'élevait à soixante-dix-sept: soixante compagnons et dix-sept frères, cousins et neveux de l'Imam.*
*Parmi les survivants du camp il n'y avait que les femmes et les enfants, et 'Ali al-Sajjâd, fils d'al-Hussayn que la maladie avait empêché de quitter son lit.*
*Mais pour le commandement des assaillants, ce spectacle lugubre ne semblait pas suffisamment macabre pour produire l'effet voulu chez les spectateurs à qui il tenait à présenter une scène inoubliable qui leur servirait de leçon.*
*En effet, en osant s'attaquer si ouvertement et si sauvagement au petit-fils du Prophète et à ses compagnons pieux, les Omayyades voulaient effrayer et terroriser toute la communauté musulmane et mâter chez elle toute velléité de contester un régime illégitime et usurpateur.* *L'ordre fut donc donné pour que les chevaux chargent de nouveau et piétinent les cadavres des martyrs et écrasent de leurs sabots les parties encore indemnes de leurs corps mutilés.* *On s'acharna particulièrement sur le corps d'al-Hussayn, puisque 'Omar Ibn Sa'ad ordonna à dix de ses cavaliers de passer sur son cadavre.*
*Après s'être livrée à cette furie sadique et à un* *pillage mesquin où même les boucles d'oreilles furent arrachées des oreilles des orphelins en pleur, l'armée de mercenaires procéda à la décapitation des martyrs pour que chaque groupe participant à cette tuerie horrible, se charge de porter sur ses lances un certain nombre de têtes qu'il devrait remettre entre les mains de 'Obeidullah Ibn* *Ziyâd le gouverneur représentant de Yazid Ibn* *Mu'âwiyah - en guise d'allégeance et comme témoignage d'obéissance et de soumission.* *Ainsi le cortège de têtes se mit en route, laissant derrière lui les cadavres décapités des martyrs.*
*En tête du cortège Khawla Ibn Yazid al-Asbahi et* *Hamid Ibn Muslim al-Azdi portaient sur une longue lance la tête d'al-Hussayn.* *Venaient ensuite les Kindah, le groupe de Qaïs Ibn al-Ach'ath avec 13 têtes; puis les Huwâzen, le groupe de Chemr Ibn Dil Jawchan, avec 12 têtes; puis les Temim, avec 17 têtes; puis les* *Bani Assad avec 16 têtes; les Med-haj avec 7 têtes, les autres avec 13 têtes.*
*L'armée omayyade quitta donc le champ de bataille et se dirigea vers Kûfa, avec pour principal butin de guerre les têtes des martyrs, ainsi que leurs veuves et orphelins qu'elle prit comme captifs.*
*Quant aux cadavres, ils restèrent sur place à la merci du soleil brûlant de l'été, durant trois jours.* *Après quoi, les Bani Assad qui habitaient al-Ghadhiriyya, à proximité du théâtre des événements, vinrent aux nouvelles.* *Voyant ce spectacle macabre, ils prièrent sur les martyrs. Ils enterrèrent al-Hussayn là où se trouve actuellement son sépulcre, et son fils à ses pieds.* *Un peu plus loin de là, ils mirent en terre les autres martyrs tous ensemble. Quant à al-'Abbas Ibn 'Ali, le frère* *d'al-Hussayn, ils l'enterrèrent là où il fut tué sur la route d'al-Ghadhiriya, un peu plus loin des autres, à l'endroit où se dresse encore le dôme de sa tombe.*
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*Source :* *bostani.com*

LE PRÉSIDENT FRANÇAIS, EMMANUEL MACRON, EN IRAK : L'OCCASION D'UNE LEÇON D'HUMANITÉ.


Moharram 1443 H (août 2021), un moment qui fera date dans l'histoire mouvementée du monde de ces dernières années. Après la commémoration de l'Âchoura et juste après l'envahissement de l'Afghanistan par les talibans, au moment même où les Occidentaux (Amérique, Allemagne, France et Grande Bretagne en tête ) commencent à avoir maille à partir - déjà!-, avec les mêmes talibans, le président français, Emmanuel Macron, en visite en Irak aux fins de sauvegarder les intérêts géostratégiques de son pays (il n'y a sans doute pas d'autres raisons), a rendu visite à quelques sanctuaires chiites, honorables hauts lieux où reposent des Imams de la descendance du noble Prophète Mouhammad (sawas). Ces endroits sacrés sont en fait les mausolées des Imams Moussa al-Kazim et Ali al-Javad (as) à Kazimiya (à 30 kilomètres de Bagdad mais qui a maintenant intégré la capitale irakienne comme banlieue), de l'Imam Ali ibn Abi Talib (as) à Najaf où il y a également les respectables sépultures d'Adam (le premier homme, ancêtre de l'humanité) et du Prophète Noûh (Noé), puis de l'Imam al-Hussein à Karbala.
À sa première étape déjà, à Kazimiya, le président français a reçu un important cadeau qui a valeur d'enseignement historique et universel, une grande leçon d'humanité, pourvu qu'il en saisisse le sens profond de la teneur.
En effet, la Référence religieuse suprême, Sayed Ali Sistani, lui a fait don d'un livre dans lequel les savants chiites mettent l'accent sur la sécurité et la garantie de la vie et des biens des chrétiens comme étant une obligation pour les croyants musulmans. Cet ouvrage, très ancien, atteste que l'islam authentique n'est pas un lieu commun de crimes contre l'humanité. Emmanuel Macron sera-t-il apte à saisir toute la portée de ce document qui vaut mieux que tout l'or du monde ? Question fondamentale.

En attendant de la part du numéro 1 français la réponse à ce questionnement, c'est le geste et la démarche de Sayed Ali Sistani qui méritent réflexion et méditation. Prions qu'Allah prolonge sa vie et le protège de meilleure protection !
Par la sagesse et la pédagogie, la bonne exhortation recommandée par Allah dans le saint Coran, il a administré par ce don une grande leçon à Macron et à tous ceux de son acabit. C'est cela l'islam de Mouhammad (sawas) et de ses légataires légitimes, les Ahloul Bayt (as) : l'islam de la politesse et de la sincérité, l'islam du savoir, du savoir-faire et de la bonne réaction, la réaction par l'intelligence, l'islam juste, sans excès, qui confond le mécréant sans crier sur lui ou heurter sa sensibilité par des propos brutaux. Cette façon d'agir de Sayed Ali Sistani nous conforte dans notre conviction que nous sommes sur la bonne voie. Après la magistrale leçon qu'il a donnée au Pape il y a juste quelques mois, Sayed Sistani oblige ainsi ceux d'en face, chrétiens et autres, et aussi dirigeants arrogants du monde, à comprendre que l'islam vrai, authentique, c'est la bonne entente avec toute l'humanité, en dépit des différences de croyances; ce n'est pas tuer en masse au nom d'un Dieu qui ne saurait alors être le Sage et le Miséricordieux par excellence, ce n'est pas foutre les désordres partout, les guerres, les épidémies, etc.
Ô Allah ! Par Ta miséricorde, garde-nous longtemps encore Sayed Ali Sistani, bihaqqhi Mouhammadine wa âli Mouhammadine !
Allâhoumma çolli alâ Mouhammadine wa âli Mouhammadine.

Amadou Diallo (Bamako)

Depuis la prise de Kaboul par les Talibans en Afghanistan, les puissances occidentales versent des larmes de crocodile, feignant d'oublier que :
1) le retour des Talibans au pouvoir a été organisé par l'Accord que les USA ont conclu avec les Talibans en février 2020 dans le dos du Gouvernement afghan, une marionnette, il est vrai ;
2) En 1996 déjà, les USA avaient aidé les Talibans à accéder au pouvoir;
3) Les USA ne se sont retournés contre les Talibans qu'après les attentats du 11 septembre 2001 lorsque le Mollah Omar et ses Talibans ont refusé de leur livrer Ossama Ben Laden ;
4) Lors de la rencontre de septembre 2020 tenue à Doha (Qatar), les USA ont clairement ouvert la voie aux Talibans pour l'application de la Charia au sein de l'État Islamique d'Afghanistan et
5) Les USA entraînent leurs alliés occidentaux dans l'erreur conceptuelle consistant à faire une distinction artificielle entre le "djihadisme local '' qui n'aurait pas de visées sur d'autres pays en dehors du sien propre, tels que les Talibans en Afghanistan, d'une part, et le '' djihadisme international '' qui ambitionnerait d'étendre sa Charia à d'autres pays, tels Al Quaïda et l'État islamique/DAESH. Le premier groupe ne représenterait aucune menace, contrairement au second.
Les faits démontrent qu'il existe plutôt une osmose entre ces différentes composantes de la nébuleuse djihadiste.
Or, depuis les événements de l'année 2020, y compris ceux précédant le coup de force du 18 août 2020, tout porte à croire que l'ex-puissance coloniale cherche à reproduire au Mali le scénario Donald Trump /Taliban.

Bamako, le 02 septembre 2021
Dr. Soumana Sako
Ancien Premier ministre du Mali.

lundi, 06 septembre 2021 08:10

QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN ? Partie 6

QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN ?
 
«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave».
Partie6

*Les Racines du Mal*
 
*À la mort d'Imam al-Hassan as*
 
*Alors que Mu'âwîyah se hâtait de désigner son fils Yazid pour sa succession, au mépris des clauses du Traité et des traditions des Califes Bien-Dirigés, les Musulmans, les légitimistes en tête, se tournèrent vers l'Imam al-Hussayn pour lui prêter serment d'allégeance et destituer le gouvernement de Mu'âwîyah.*
*En effet la décision de Mu'âwîyah de désigner son fils et de demander aux Musulmans de lui prêter serment d'allégeance, contrairement aux normes et aux règles islamiques en vigueur, suscita la colère de l'opinion publique et provoqua une levée de boucliers, surtout parmi les personnalités islamiques de notoriété publique, tels que l' Imam al-Hussayn, fils de l'Imam 'Ali, 'Abdul Rahmân, fils du Calife Abou Bakr,* *'Abdul Rahmân al-Zubair, 'Abdullah Ibn* *'Omar, Abdullah IBN Zubair... ainsi que bien d'autres figures de premier plan.*
*Ci-après, nous reproduisons en les résumant quelques scènes et témoignages historiques sur le refus des notables de la Umma de se soumettre au désir de Mu'âwîyah de désigner à sa succession son fils Yazid:*
*«En l'an 50 (de l'Hégire), Qûhistân fut pris de force et Mu'âwîyah appela les Syriens à prêter serment d'allégeance à son fils Yazid comme héritier présomptif; ce qui fut fait. Et c'était la première fois qu'un calife désignait son fils pour sa succession...* *Ensuite il écrivait au gouverneur de Médine, Marwân, pour qu'il obtienne des Médinois la prestation de serment d'allégeance à Yazid. Marwân s'exécuta et tint à ses administrés le discours suivant:*
*«Amîr al-Mu'minîn a décidé de désigner pour vous son fils Yazid, comme continuateur de la sunna de Abou Bakr et de 'Omar.*
*- "C'est plutôt la sunna (tradition) de Cyrus et de César", rétorqua 'Abdul Rahmân Ibn Abou Bakr.* *"Abou Bakr et 'Omar n'ont pas légué le Califat à leurs fils ni à aucun membre de leur famille"».*
*En l'an 51, Mu'âwîyah fit le pèlerinage et là aussi, il s'attacha à demander aux gens de prêter serment d'allégeance à son fils.*
*Il convoqua tout d'abord Ibn 'Omar qui refusait la désignation de Yazid, et lui dit sur un ton de reproche et de menace:*
*«Tu me disais que tu n'aimais pas passer une seule nuit noire sans avoir un commandant!* *Pour ma part, je te mets en garde contre toute tentative de diviser les Musulmans et de semer la discorde entre eux».*
*Ibn 'Omar remercia et loua Dieu, et dit:*
*«Avant toi il y avait des califes qui avaient des fils. Le tien n'est pas meilleur que les leurs.* *Pourtant, ils n'ont pas vu en leurs fils ce que tu vois dans le tien.* *Ils ont choisi pour les Musulmans ce qu'ils ont estimé bon de choisir. Quant à me mettre en garde contre toute tentative de diviser les Musulmans, de toute façon, je ne l'aurais jamais fait, car je suis l'un d'eux.* *S'il y a unanimité pour quelqu'un, j'en ferai partie».*
*Mu'âwîyah lui dit:* *«Que Dieu te couvre de Sa Miséricorde».* *Après quoi, Ibn 'Omar sortit.*
*Puis Mu'âwîyah convoqua Ibn (le fils de) Abou Bakr, prononça la profession de foi islamique et se mit à discourir. Ibn Abou Bakr l'interrompit en lui disant:*
*«Si tu veux à tout prix désigner ton fils, fais-le; tu en répondras devant Dieu. Quant à nous, par Dieu, nous ne le ferons jamais.* *Par Dieu, tu dois soumettre cette affaire (de succession) à la consultation des Musulmans, sinon nous te destituerons».*
*Et sans plus attendre il sortit. Mu'âwîyah, lui lança, menaçant et sournois:*
*«Doucement! Ne te montre pas aux Syriens avant que je les informe ce soir que tu nous a prêté serment d'allégeance, car j'ai peur qu'ils te tuent (s'ils pensent que tu ne l'as pas fait). Par la suite tu pourras faire ce que tu voudras».*
*Enfin ce fut le tour d'Ibn al-Zubair de se présenter devant Mu'âwîyah. Celui-ci dit à celui-là:* *«Ô fils de Zubair! Tu es un renard malicieux qui ne sort d'un trou que pour entrer dans un autre.* *Tu t'es adressé à ces deux hommes, tu as soufflé dans leurs narines et tu les as fait changer d'avis!»*
*Ibn al-Zubair répondit:* *«Si tu en as assez du Califat, démets-toi et allons prêter serment d'allégeance à ton fils. Si nous prêtons serment d'allégeance à toi et à ton fils, lequel de vous devrions-nous écouter et auquel de vous devrions-nous obéir?!*
*La prestation de serment d'allégeance ne pourra jamais être faite à la fois à toi et à ton fils».*
*Ibn al-Zubair parti, Mu'âwîyah monta sur la tribune, remercia et loua Dieu, et s'écria:* *«Nous avons constaté que les dires des gens sont inexacts.* *Ils ont prétendu que Ibn 'Omar, Ibn Abou Bakr et Ibn al-Zubair ne prêteraient pas serment d'allégeance à Yazid.* *Or ils ont écouté, obéi, et ils lui ont prêté serment d'allégeance».*
*Là, les Syriens crièrent:*
*«Par Dieu, nous ne serons pas satisfaits, jusqu'à ce qu'ils prêtent serment d'allégeance devant des témoins.* *Autrement nous leurs couperons la tête».*
*«Dieu soit glorifié! Que les gens ont hâte d'en vouloir aux Quraich! Je ne veux plus entendre aucun de vous répéter cela»,* *leur dît Mu'âwîyah, avec affectation.*
*Mu'âwîyah descendit de la tribune et prit le chemin de la Syrie. Les gens se mirent à affirmer que Ibn 'Omar, Ibn Abou Bakr et Ibn al-Zubair avaient prêté serment d'allégeance, cependant que les intéressés eux-mêmes s'écriaient:* *«Non, par Dieu, nous n'avons pas prêté serment d'allégeance». Les gens dirent: «Si».
lundi, 06 septembre 2021 08:04

QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN? Partie 5

QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN ?
*«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave».*

Partie5

*Les Racines du Mal*

*Ainsi dès l'assassinat de l'Imam 'Ali,* *le gouverneur de Syrie, Mu'âwîyah ibn Abusofiane, estima que le moment était venu pour étendre le champ de son Califat* *sécessionniste à tout le territoire de la Umma, en se proclamant cette fois-ci Calife de tous les Musulmans, et ce, bien qu'il sache, comme tous les* *Musulmans, que le Califat revenait à la personnalité prestigieuse que fut l'Imam al-Hassan, en raison de sa sainteté, de sa position politique et sociale élevée, de la grande estime en laquelle l'avait tenu le Prophète sawas, du testament de son père l'Imam 'Ali, le désignant pour sa succession, et du serment d'allégeance que lui prêtèrent les Musulmans.* 
*Aussi, écrivit-il au Calife Bien-Dirigé légitime, l'Imam al-Hassan, pour le sommer d'abdiquer s'il ne voulait pas guerroyer.*
*Al-Hassan n'était pas homme à céder au chantage.* *Sachant qu'il avait la légalité et la légitimité pour lui, il ne pouvait guère donner l'impression d'abdiquer de son plein gré.* *Les Musulmans lui ayant prêté serment d'allégeance, son devoir était d'assumer le Califat et ses responsabilités.* *Aussi mobilisa-t-il ses armées et engagea-t-il un combat acharné contre les dissidents que commandait Mu'âwîyah.*
*Ce dernier sachant qu'il ne pouvait pas compter seulement sur la force armée pour vaincre le Calife légitime, le petit-fils du Prophète sawas, fidèle à lui-même et fort de l'expérience perfide qu'il avait acquise lorsqu'il se mutina contre l'Imam 'Ai, étala la carte maîtresse de sa stratégie: la ruse et la corruption.* *Il se mit à la recherche d'hommes et de commandants attachés aux artifices matériels de ce bas-monde,* *dans l'armée légitime de l'Imam al-Hassan. Il leur offrit pots-de-vin et commissions,* *et leur fit des promesses de promotion. Le virus de la corruption produisit ses effets vénéneux.*
*Constatant que la trahison, les défections, la désinformation et la falsification des données de la situation, pourraient entraîner les* *Musulmans dans une guerre fratricide interminable, et soucieux de préserver l'unité de la Umma face aux menaces grandissantes de l'ennemi extérieur (les Romains),* *l'Imam al-Hassan décida d'arrêter l'effusion de sang, en attendant des jours meilleurs et des circonstances plus favorables et plus sereines pour rétablir la vérité, la légitimité et la légalité islamiques.*
*Il accepta ainsi de conclure un traité de paix avec Mu'âwîyah, prévoyant le retour à la légalité après la mort de celui-ci, au respect des prescriptions du Coran et de la Tradition du Prophète swas.
*(21) Le traité comportait grosso modo les clauses et les articles suivants:*
 
*1- Al-Hassan fils de 'Ali, fils de Abou Tâlib, a accepté de se réconcilier avec Mu'âwîyah, fils de Abou Sufiyân, et de lui céder la Wilaya (la tutelle, la direction, le Califat) des Musulmans à condition que ce dernier les gouverne selon le Livre de Dieu, la Sunna du Prophète et la conduite des Califes* *"Bien-Dirigés et guidés dans le Droit Chemin", et qu'il ne désigne personne à sa succession.*

*2- Le Califat après Mu'âwîyah, reviendra à al-Hassan ou à son frère al-Hussayn s'il venait à lui arriver quelque chose.*

*3- Personne parmi les habitants de Médine, de Hejâz et d'Irak, n'a le droit de faire aucune réclamation concernant des faits accomplis à l'époque du père d'al-Hassan (l'Imam 'Ali).*

*4- Les employés de Mu'âwîyah doivent s'abstenir d'injurier de leurs tribunes, l'Imam 'Ali.*

*5- Tout le monde doit se sentir en sécurité où qu'il se trouve dans la terre de Dieu, Le Très-Haut.*

*6- Mu'âwîyah n'a pas le droit de disposer des biens se trouvant dans la trésorerie de Kûfa.* *Ces biens doivent rester à la disposition de l'Imam al-Hassan.*

*7- Mu'âwîyah ne doit pas faire montre de haine envers al-Hassan et son frère al-Hussayn, ni porter préjudice à leurs partisans, leurs adeptes, leurs biens, leurs enfants et leurs femmes.*

*Ainsi le Califat Bien-Dirigé a pris fin avec cette cession du Califat de l'Imam al-Hassan Ibn 'Ali en faveur de Mu'âwîyah. A la suite de cet acte de cession, al-Hassan retourna à Médine, après s'être chargé des fardeaux du Califat pendant les six mois qui avaient suivi le martyre de son père, l'Imam 'Ali.*
*Mais l'encre du Traité de réconciliation était à peine sèche, que Mu'âwîyah déclara qu'il ne respecterait guère ses engagements.*

*«... J'ai promis des choses à al-Hassan, dit-il à ses amis, et je lui en ai accordé d'autres. Mais je les foule toutes de mes pieds, et je ne respecterai rien des promesses que je lui ai faites...»*
*Alors que al-Hassan et al-Hussayn s'aient retirés officiellement de la scène politique,* *Mu'âwîyah et ses acolytes accentuèrent leur hostilité (dont les racines remontaient aux premiers jours de l'Islam) à l'égard des partisans des Ahl ul-Bayt. La répression reprit de plus belle et le calvaire des Musulmans ne cessa de s'aggraver...* *jusqu'au décès de l'Imam al-Hassan des suites de son empoisonnement .

PURE MISÉRICORDE POUR LES UNIVERS ET VRAIE GUIDANCE POUR LES CROYANTS

*Ô pur Maître, modèle des gens de la foi et de l’Islam*

*Profond en vérité subtile et éternelle*

*Vérité englobant toutes les vérités et secrets des univers*

*Ô combien même sa grande station dépasse ce que peut atteindre l’intellect*

*Pur voile de la vérité*

*Vrai imâm qui devance les mondes*

*Magnanime guide vers l’Essence divine,* 

*Aux lumières qui jaillissent par une force et une abondance exceptionnelle*

*Ô pure synthèse de la lumière et des beautés*

*Qui s' est caché par sa visibilité*

*Car état caché, il est le plus apparent parmi toute chose*

*De par ses signes évidents dans les univers !*

*Ô Sublimité Parfaite, Miséricorde Satisfaite !*

*Notre Exceptionnel Maître à la puissance dominante*

*Et à la sagesse manifeste*

*Qui a su montrer et instaurer le point de l’unicité dans la diversité des choses*

*Et à montré la manifestation de la proximité à travers les enceintes de l’éloignement*

*Certes, il est ainsi le visible par ce qui le cache,*

*Et le Caché par sa pure manifestation !*

*Gloire et Pureté éternelle encore à lui !*

*l'essence même de toute belle chose*