تقي زاده

تقي زاده

Le chef d’état-major des Forces armées iraniennes a déclaré que la République islamique d’Iran « donnera une réponse foudroyante à toute menace contre sa sécurité et sa stabilité ».

Le chef d’état-major des Forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri. (Photo d'archives)

Après une visite des lignes frontalières du nord-est de l’Iran, le général de brigade Mohammad Baqeri a prononcé, ce mercredi 10 juillet, un bref discours devant un groupe d’oulémas, de religieux sunnites et chiites, ainsi que des chefs de tribu et des garde-frontières de la région placée sous l'égide de l’armée, du Corps des gardiens de la Révolution islamique, de la Force de l’Ordre et du Bassij.

Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne a rappelé que l’accord sur le nucléaire iranien aurait dû normaliser les relations commerciales et économiques avec l’Iran.

Lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), tenue ce mercredi 10 juillet, Mikhaïl Ulyanov a rappelé aux signataires du Plan global d’action conjoint (PGAC) que cet accord aurait dû susciter la normalisation des relations économiques et commerciales avec l’Iran.

« Le PGAC ne visait pas uniquement à régler les questions nucléaires mais aussi à normaliser les relations économiques et commerciales avec l’Iran. Il est clair que le PGAC ne pourra pas se reposer sur l’un de ces deux piliers », a expliqué le représentant russe.

Il a ensuite critiqué les États-Unis pour avoir imposé des sanctions contre le secteur pétrolier de l’Iran. « Qui a donné aux États-Unis le droit d’imposer à l’Iran des sanctions sur le plan pétrolier ? Qui leur a donné le droit de punir les autres pays pour coopérer avec l’Iran ? Ce droit appartient-il aux pays les plus puissants ? Si oui, on se dirige donc juste vers un ordre mondial totalitaire », a précisé Mikhaïl Ulyanov.

Et d’ajouter: « Si les mesures de Washington aboutissent à l’effondrement des systèmes de vérification de l’Agence internationale de l’énergie atomique en Iran, les États-Unis en seront les responsables. Les impacts négatifs de cet effondrement affecteront tous les systèmes de surveillance de l’Agence. »

M. Ulyanov a également demandé à tous les membres du Conseil des gouverneurs de condamner les politiques dévastatrices des États-Unis.

Dimanche 7 juillet, l’Iran a annoncé avoir dépassé le taux d’enrichissement de l’uranium fixé par le PGAC à 3,67 %. C’est au terme d’un délai de 60 jours donné à l’Europe et en réponse au refus européen de contrer les sanctions américaines que l’Iran a pris cette décision.

Le président iranien, Hassan Rohani, a qualifié l’acte de piraterie commis par la marine britannique à l'encontre du pétrolier Grace 1 d’acte "fol" : « c'est puérile, honteux et erroné. Les Britanniques génèrent l'insécurité. Que ce genre de démarches ne se reproduisent plus, sinon elles insécuriseront le monde et surtout nuiront aux intérêts de toutes les parties".
M. Rohani a déclaré mercredi 10 juillet lors d'une réunion du conseil des ministres que « l'ennemi sème l'insécurité dans la région. L'Amérique s’est permise de violer l’espace aérien de notre pays, et cet acte a été riposté par le CGRI. Et toute honte bue, elle vient de détenir par procuration le supertanker transportant le pétrole iranien, a -t-il mis en garde.


"Londres a confisqué le superpétrolier dans les eaux territoriales espagnoles. Cette acte honteux a été commis alors que ce territoire et la région de Gibraltar appartiennent à l'Espagne et la Grand Bretagne l'a injustement occupé. C'est un acte de piraterie qui suscite également la haine du peuple espagnol.

 « Toute les parties devraient s'efforcer de garantir la sécurité totale des compagnies de transport maritime à travers le monde. Je dis à la Grande-Bretagne qu'elle est à l’origine de l'insécurité et qu'elle en paiera le prix. »

Et Rohani d'ajouter : « Que les Britanniques ait commis cet acte sur  l’ordre des États-Unis ou à l'instigation du groupe « B » (Ben Salmane, Ben Zayed, Bolton et Netanyahu) ce la revient au même. La détention de Grace 1 ne fait pas l'unanimité au Royaume-Uni et  le gouvernement et le parlement sont divisés. Acte stupide qui pourrait avoir de graves conséquences pour Londres"

Seidah Fatimah MA'soumeh est la fille du 7ème imam, Moussa el Kadhim (as). Elle est né en l'an 173 de l'Hégire à Médine. Haroun, le calife abbasside, mettra l'imam Kadhim en prison et finira par l'empoisonner; privant ainsi la jeune Ma'soumeh de la vitale chaleur paternelle.

Elle grandira donc sous la généreuse bienveillance de son frère l'imam Ali Redha (as) ; Mais à la mort de Haroun, Ma'moun devient calife et contraint l'imam de le rejoindre à Marw. Seidah Ma'soumah sera donc une fois de plus isolé avec le reste de la famille à Médine.

Un an après le départ de son frère, Seidah Ma'soumah (as) décide d'entreprendre un périlleux voyage pour le rejoindre à Marw. Elle entame ce ultime voyage avec les memebres de sa famille. Mais en cours de route, elle fit victime d'une maladie dans la ville iranienne de Sàwat. Prenant conscience qu'elle n'avait plus la force de continuer pour rencontrer son bien-aimé frère, elle décida de faire escale dans la ville de Qom, qui était le refuge des fidèles chiites victimes des persécussions du système califale.

Apprenant la nouvelle, les habitants se mobilisèrent dans la plus grande joie et dépêchèrent une forte délégation pour aller acueillir la nôble dame de la famille prophétique. Moussa ibn Khazrajj était leur principal délégué; il prit les rênes du chameau de Seidah Ma'soumeh, la conduisit à Qom et l'hébergea chez lui, c'était le 23 Rabi-ul Awal de l'an 201. Moussa fut béni par le service qu'il rendait aux nombreux visiteurs de la Seidah.

Elle prit un lieu de culte dans la demeurre de Moussa, un lieu qui est resté dans l'histoire et qui est toujours de nos jours, c'est la Maison de la Lumière.

Hélas Seidah Ma'soumeh finira par succomber suite à sa maladie. Les gens de Qom, par respect pour sa grandeur, décident de l'enterrer dans un lieu spécial, loin du cimétière commun.
Beaucoup de traditions rapportent que son enterrement a été effectué par son frère l'imam Redha et son neveux l'imam Jawad (as).

Les habitants de Qom battirent sa tombe devient très vite célèbre. 50 ans après son décès, c'est la dame Zeinab fille de l'imam Jawad (as) qui construira le 1er dôme sur la tombe de Seidah Fatimah Ma'soumeh.
Depuis, ce lieu est devenu l'un des plus imprtants monuments de la vie islamque et le centre de recueillement des plus grandes figures de l'islam.

Les Ziyârates
Règles de conduite pour le voyage

Quand vous voulez sortir pour effectuer le voyage [pour la ziyârat, visite pieuse], il vous faut jeûner pendant trois jours, le mercredi, le jeudi et le vendredi et choisir [pour le jour de votre départ] parmi les jours de la semaine, le samedi, le mardi ou le jeudi. Eviter de partir un lundi, un mercredi et un vendredi avant-midi. De même, éviter de partir les 3ème, 5ème, 13ème, 16ème, 21ème, 24ème et 25ème jours du mois hégirien. Ne pas voyager à la fin de chaque mois hégirien (au moment de la disparition de la lune) ni au moment où la lune se trouve dans le zodiaque du scorpion. Si vous êtes appelé à sortir par nécessité, dans ces situations, à ces moments, alors, invoquez Dieu d’une des invocations de voyage, faîtes une aumône et partez quand vous voulez. Il est rapporté qu’un des compagnons de [l’imam] Muhammad al-Bâqer(p) voulut partir en voyage. Il se rendit chez [lmam](p) pour lui faire ses adieux. I1(p) lui dit :

« Quand mon père ‘Alî fils de Hussein(p) voulait sortir pour se rendre dans certaines de ses possessions, il(p) achetait le salut de Dieu (Tout-Puissant) avec ce qu’il avait sous la main, c’est-à-dire il donnait en aumône ce qu’il avait sous la main. II(p) le faisait au moment de poser ses jambes sur la monture. Et quand Dieu l’avait protégé et l’avait ramené sain et sauf de son voyage, il(p) louait Dieu et Le remerciait aussi avec ce qu’il(p) avait sous la main. » L’homme fit ses adieux à [l’Imam(p)] et s’en alla sans rien faire de ce que [ l’Imam(p)] lui avait recommandé de faire. Il mourut en chemin et la nouvelle arriva à [l’imam] al-Bâqer(P) qui dit alors : «

L’homme avait été conseillé. Si seulement il avait accepté ! »

 

Avant de s’apprêter [à partir], faire une douche rituelle (les grandes ablutions), rassembler sa famille, prier deux raka’ats en demandant à Dieu le bien, en récitant le verset du Trône (255/II), en louant Dieu, en faisant Son Eloge, en priant sur le Prophète et sur sa famille et dire :

Allâhumma, innî astawdi‘uka, al-yawma, nafsî wa ahlî wa mâlî wa wuldî wa man kâna minnî bi-sabîlinn ash-shâhida minhum wa alghâ’iba.

Mon Dieu, je Te confie, en ce jour, moi-même, ma famille, mes biens, mes enfants et tous ceux qui ont un rapport avec moi, les présents et les absents !

Allâhumma, ihfazhnâ bi-hif-zhi-l-îmâni wa ihfazh ‘alaynâ.

Mon Dieu, protège-nous de la protection de la foi et veille sur nous !

Allâhumma, aj‘alnâ fî rahmatika wa lâ taslubnâ fadlaka innâ ilayka râghibûna.

Mon Dieu, place-nous dans Ta Miséricorde et ne nous retire pas Tes Faveurs, c’est à Toi que nous aspirons !

Allâhumma, innâ na‘ûdhu bika min wa‘thâ’i-s-safari wa kaâbati-lmunqalabi wa sû’i-l-manzhari fî-l-ahli wa-l-mâli wa-l-waladi fî-ddunyâ wa-l-âkhirati.

Mon Dieu, nous recherchons protection auprès de Toi contre les difficultés du voyage, la nostalgie du retour et le fait de voir en la famille, dans les biens, les enfants, ce qui ferait du mal en ce monde et dans l’Au-delà !

Allâhumma, innî atawajjahu ilayka hadhâ-t-tawajjuha, talabann li-mardâtika wa taqarru-bann ilayka.

Mon Dieu, je me tourne vers! Toi, avec cette attention,; recherchant Ta Satisfaction et m’approchant de Toi !

Allâhumma, fa-balallighnî mâf u’ammiluhu wa arjûhu fîka wa fî awliyâ’ika, yâ arhama ar-râhimîna.

Mon Dieu, alors, fais-moi atteindre ce que j’espère et attends de Toi et de Tes Proches-Elus, ô le plus Miséri-

cordieux des miséricordieux ! »

اَللّهُمَّ اِنّى اَسْتَوْدِعُک الْیوْمَ

نَفْسِى وَاَهْلى وَمالى وَوُلْدى وَمَنْ کانَ مِنّى بِسَبیلٍ الشّاهِدَ مِنْهُمْ

وَالْغآئِبَ اَللّهُمَّ احْفَظْنا بِحِفْظِ الاِْیمانِ وَاحْفَظْ عَلَینا اَللّهُمَّ اجْعَلْنا

فى رَحْمَتِک وَلا تَسْلُبْنا فَضْلَک اِنّا اِلَیک راغِبُونَ اَللّهُمَّ اِنّا نَعُوذُ بِک

مِنْ وَعْثآءِ السَّفَرِ وَکابَةِ الْمُنْقَلَبِ وَسُوَّءِ الْمَنْظَرِ فِى الاْهْلِ وَالْمالِ

وَالْوَلَدِ فِى الدُّنْیا وَالاْخِرَةِ اَللّهُمَّ اِنّى اَتَوَجَّهُ اِلَیک هذَا التَّوَجُّهَ طَلَباً

لِمَرْضاتِک وَتَقَرُّباً اِلَیک [اَللّهُمَّ] فَبَلِّغْنى ما اُؤَمِّلُهُ وَاَرْجُوهُ فیک وَفى

اَوْلِیآئِک یا اَرْحَمَ الرّاحِمینَ

 

-puis, faire ses adieux à sa famille, se lever, s’arrêter à la porte et réciter la Glorification de Zahrâ’(p) puis (réciter) la sourate alHamd (I) devant soi, à sa droite, à sa gauche, ainsi que le verset du Trône (255/ II ) et dire :

Allâhumma, ilayka wajjahtu wajhî, wa ‘alayka khallaftu ahlî wa mâlî wa mâ khawwaltanî, wa qad wathiqtu bika falâ tukhayyinî, yâ man lâ yukhay-yibu man arâdahu, wa lâ yudayyi‘u man hafizhahu.

Mon Dieu, c’est vers Toi que j’ai tourné mon visage, c’est à Toi que j’ai confié ma famille, mes biens et ce que Tu m’as donné, j’ai placé ma confiance en Toi, alors, ne me déçois pas, ô Celui qui ne déçoit pas celui qui Le veut, ni ne délaisse celui qu’il protège !

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âlihi, wa-ahafazhnî fîmâ ghibtu ‘anhu wa lâ takilnî ilâ nafsî, yâ arhama ar-râhi-mîna.

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur sa famille et protège-moi dans ce que j’ai omis et ne me laisse pas compter sur moi-même, ô le plus Miséricordieux des

miséricordieux ! »

اَللّهُمَّ اِلَیک وَجَّهْتُ

وَجْهى وَعَلَیک خَلَّفْتُ اَهْلى وَمالى وَما خَوَّلْتَنى وَقَدْ وَثِقْتُ بِک فَلا

تُخَیبْنى یا مَنْ لا یخَیبُ مَنْ اَرادَهُ وَلا یضَیعُ مَنْ حَفِظَهُ اَللّهُمَّ صَلِّ

عَلى مُحَمَّدٍ وَ الِهِ وَاحْفَظْنى فیما غِبْتُ عَنْهُ وَلا تَکلْنى اِلى نَفْسى

یا اَرْحَمَ الرّاحِمینَ اَلدُّعاءَ

 

-Ensuite réciter la sourate Le Culte Pur (CXII) 11 fois, la sourate al- Qadr (XCVII), le verset du Trône (255/II), les sourates Les Hommes (CXIV) et L’Aurore (CXIII), puisse passer la main sur l’ensemble du corps, donner en aumône ce que l’on a sous la main et dire :

Allâhumma, innî ashtâraytu, bi-hadhihi-s-sadaqati, salâmatî wa salâmata safari wa mâ ma‘î.

Mon Dieu, j’achète par cette aumône mon salut, le salut de mon voyage et de ce qui est avec moi !

Allâhumma, ihfazhnî wa ihfazh mâ ma‘iya wa sallimnî wa sallim mâ ma‘iya wa ballighnî wa balligh mâ ma‘iya bi-balâghika-l-hasani al-jamîli.

Mon Dieu, protège-moi et protège ce qui est avec moi, accorde-moi le salut et accorde le salut à ce qui est avec moi, conduis-moi et conduis ce qui est avec moi de Ta belle et bonne Conduite !

اَللّهُمَّ اِنّى اشْتَرَیتُ

بِهذِهِ الصَّدَقَةِ سَلامَتى وَسَلامَةَ سَفَرى وَما مَعى اَللّهُمَّ احْفَظْنى

وَاحْفَظْ ما مَعِىَ وَسَلِّمْنى وَسَلِّمْ ما مَعِىَ وَبَلِّغْنى وَبَلِّغْ ما مَعِىَ

بِبَلاغِک الْحَسَنِ الْجَمیلِ

 

-Prendre avec soi un bâton d’amandier (d’amandes amères). Il est rapporté du Prophète(s) qui dit : « Celui qui part en voyage avec un bâton d’amandier d’amandes amères et qui récite les versets 22 à 28 de la sourate Le Récit (XXVIII) {Il dit, tout en se dirigeant vers Madian... Dieu est garant de ce que nous disons.} وَ لَمّا تَوَجَّهَ تِلْقآءَ مَدْینَ تا وَاللّهُ عَلى ما نَقُولُ وَکیلٌ, Dieu Très- Elevé le protégera de toute bête sauvage nuisible, de toute attaque de brigands, de tout ce qui détient du poison, jusqu’à son retour chez lui. Il sera accompagné de 77 anges qui lui tiendront compagnie et demanderont pardon pour lui jusqu’à son retour et leur congédiement. » -

Il est recommandé de sortir avec un turban [sur la tête] et un voile recouvrant le bas du visage jusqu’à la poitrine pour ne pas être touché par le vol, la noyade ni le feu.

-Prendre avec soi un peu d’argile (turbah) de l’imam al-Hus-

sein(P) et dire en la prenant

Allâhumma, hadhihi tînatu qabri-l-Husayni, ‘alayhi assalâmu, waliyyika wa bni waliyyika, attakhadhtuhâ hir-zann limâ akhâfii wa mâ lâ akhâfu.

Mon Dieu, j’ai pris de cette argile de la tombe d’al- Hussein (que la paix soit sur lui), Ton walî et le fils de Ton walî, pour me protéger de ce dont j’ai peur et dont je n’ai pas

peur. »

اَللّهُمَّ هذِهِ طینَةُ قَبْرِ الْحُسَینِ عَلَیهِ السَّلامُ وَلِیک وَابْنِ وَلِیک

اِتَّخَذْتُها حِرْزا لِما اَخافُ وَما لا اَخافُ

 

-Prendre avec soi une bague de cornaline ou de turquoise. Et le mieux c’est qu’elle soit en cornaline jaune, gravée sur un des côtés de : « Selon la Volonté de Dieu, il n’y a de Force qu ’en Dieu, je demande pardon à Dieu !  ماشاَّءَاللّه لاقُوَّةَ اِلاّ بِاللّهِ اَسْتَغْفِرُاللّهَ» et sur l’autre : « Mohammed ! ‘Alî ! »

Sayyed Ibn Tâ’ûs a rapporté, in Amân al-Akhtâr, d’Abû Mohammed Qâssem fils de ‘Alâ’, de Sâfî, serviteur de l’imam ‘Alî an- Naqî qui dit : « Je lui demandai l’autorisation de visiter Tûs. Il (p) me répondit : « Aie avec toi une bague ayant pour chaton de la cornaline jaune sur lequel [est inscrit] : « Selon la Volonté de Dieu, il n’y a de Force qu ’en Dieu, je demande pardon à Dieu !ماشاَّءَاللّه لاقُوَّةَ اِلاّ بِاللّهِ اَسْتَغْفِرُاللّهَ » et sur l’autre face : « Mohammed ! ‘Alî ! », Car cela est une sécurité contre l’interruption, la plus complète pour la sûreté et la plus protectrice pour ta religion. » Je sortis, pris une bague selon la description qu’il(P) m’en avait faite et retournai chez lui(P) pour lui faire mes adieux. Je lui fis donc mes adieux et m’en allai. Quand je fus loin, il(P) me demanda de revenir. Je revins à lui. Il me dit alors : « Ô Sâfî ! - Je suis à toi, ô mon Maître ! lui répondis-je ! - Aie avec toi, me dit-il(P), une autre bague ayant une turquoise, car, sur ton chemin entre Tûs et Nayshâpûr, un lion va venir à toi et empêcher la caravane de passer. Alors, avance vers lui et fais-lui voir la bague. Dis-lui : « Mon Maître te fait dire de t’écarter de la voie. » Puis il(P) ajouta : « Il faut que l’inscription gravée [sur la bague] soit sur un côté : « Dieu est le Roi اَللّهُ الْمَلِک » et sur l’autre : « Le Royaume est à Dieu, l’Unique, l'Impérieux ! اَلْمُلْک لِلّهِ الْواحِدِ الْقَهّارِ». C’était la bague du Prince des croyants(P). Elle avait comme inscription : « Dieu est le Roi اَللّهُ الْمَلِک ». Quand il reçut le califat, il grava sur sa bague : « Le Royaume est à Dieu, l’Unique, l’impérieux ! اَلْمُلْک لِلّهِ الْواحِدِ الْقَهّارِ ». Son chaton était une turquoise. Elle est une sécurité contre les bêtes sauvages de façon particulière et une assurance pour obtenir la victoire dans la guerre. »

(Sâfî continue de raconter) Je partis (pour ce voyage) et la bête sauvage, par Dieu, vint à moi. Je fis ce qu’il(P) m’avait dit de faire. Quand je revins, je le lui(p) racontai. I1(p) me dit alors : « Il reste un point dont tu ne m’as pas parlé. Si tu le veux, je te le dis. » « Oui !

Rappelle-le-moi, peut-être ai-je oublié ! »

Et il(p) me raconta : « Tu es resté une nuit à Tûs, près de la tombe. Un groupe de djinns était venu aussi le(P) visiter. Ils virent le chaton que tu portais et en lurent l’inscription. Ils la prirent alors de ta main et la portèrent à celui d’entre eux qui était malade. Ils lavèrent la bague avec de l’eau et lui firent boire cette eau. Il guérit. Ils te rendirent ensuite la bague. Elle était à ta main droite mais ils la placèrent dans ta main gauche. Tu en fus très surpris mais tu n’en sus pas la cause. Tu as trouvé au niveau de ta tête une pierre de hyacinthe. Tu l’as prise et elle est encore avec toi. Alors porte- la au marché car tu la vendras 80 dinars. Elle est un cadeau du groupe [de djinns] pour toi. » Je l’ai portée au marché et je l’ai effectivement vendue quatre vingt dinars comme l’avait dit mon Maître(P). »

-Il est rapporté de [l’imam] as- Sâdeq(P) qui dit : « Celui qui lit le verset du Trône (255/11), chaque nuit durant le voyage, est en sécurité ainsi que ceux qui sont avec lui. » Et il dit :

Allâhumma, aj‘al masîrî ‘ibarann, wa samtî tafakkurann, wa kalâmî dhikrann.

Mon Dieu, fais que mon parcours soit un enseignement, mon silence une réflexion, mon propos une évocation [de

Dieu],

-Il est rapporté de [l’imam] Zayn al-‘Abidîne(P) qui dit : Je ne suis pas inquiet si je dis ces propos, même si les

Djinns et les hommes se réunissent contre moi

Bi-smi-Ilâhi ar-rahmâni ar-rahîmi.

Par la [Grâce du] Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Wa bi-Ilâhi wa mina-Ilâhi wa ilâ-Ilâhi wa fî sabîli-Ilâhi.

Par Dieu, de Dieu, vers Dieu et dans la voie de Dieu !

Allâhumma, ilayka aslanitu nafsî, wa ilayka wajjahtu wajhî, wa ilayka fawwadtu amrî.

Mon Dieu, c’est à Toi que je me suis soumis, vers Toi que

j’ai tourné mon visage et à Toi que j’ai délégué mon ordre,

Fa-ihfazhnî bi-hifzhi-l-îmâni min bayni yadayya wa min khalfî, wa ‘an yamînî wa ‘an shimâlî, wa min fawqî wa min tahtî, protège-moi de la protection de la foi, devant moi et derrière moi, à ma droite et à ma gauche, au-dessus de moi et au-dessous de moi, wa adfa‘ ‘annî bi-hawlika wa quwwatika fa-innahu lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi-Ilâhi al-‘aliyyi al-‘azhîmi.

et repousse loin de moi [tout mal],par Ta Puissance et Ta Force, car il n’y a de Puissance et de Force qu’en Dieu, le Très-Elevé, le Très-Grandiose.

اَللّهُمَّ اجْعَلْ مَسیرى عِبَراً وَ صَمْتى تَفَکراً وَ کلامى ذِکراً

بِسْمِ اللّهِ وَبِاللّهِ وَمِنَ اللّهِ وَاِلَى اللّهِ

وَفى سَبِیلِ اللّهِ اَللّهُمَّ اِلَیک اَسْلَمْتُ نَفْسى وَاِلَیک وَجَّهْتُ وَجْهى

وَاِلَیک فَوَّضْتُ اَمْرى فَاحْفَظْنى بِحِفْظِ الاِْیمانِ مِنْ بَینِ یدَىَّ وَمِنْ

خَلْفى وَعَنْ یمینى وَعَنْ شِمالى وَمِنْ فَوْقى وَمِنْ تَحْتى وَادْفَعْ

عَنّى بِحَوْلِک وَقُوَّتِک فَاِنَّهُ لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللّهِ الْعَلِىِّ الْعَظیمِ

 

-Je dis : Les invocations de voyage et ses règles de conduite sont nombreuses et nous nous contentons ici d’en citer quelques-unes.

) Il ne faut pas oublier de dire le ‘tasmiyah ' [ou le ‘basmalah’] au moment de partir en voyage :

Bi-smi-Ilâhi ar-rahmâni ar-rahîmi,

Par la [Grâce du] Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !بسم الله الرحمن الرحیم

[ Il faut] mettre ses provisions à l’abri, dans un endroit sûr. Car il est rapporté que la règle du voyageur est de protéger ses provisions.

Il [le voyageur] doit aider ses compagnons de voyage et ne pas se retenir de s’efforcer [de satisfaire] leurs besoins pour que Dieu dissipe loin de lui 73 afflictions, le mette à l’abri des soucis et des peines en ce monde, et dissipe loin de lui son Tourment grandiose, le Jour du Jugement Dernier.

 

-Il est rapporté de [l’ Imam] Zayn al-‘Abidîne(P) qu’il(P) ne voyageait qu’accompagné de gens qui ne le connaissaient pas pour [pouvoir] les servir pendant le parcours, car s’ils le connaissaient, ils lui interdiraient d’agir ainsi.

 

-[Un exemple] de la noble morale du Prophète(s) : il(p) était en voyage avec ses compagnons et ils voulurent égorger une chèvre pour s’alimenter. L’un d’entre eux dit : « Je vais l’égorger. » Un autre dit : « Je vais la dépiauter. » Un autre dit : « Je vais la cuisiner. » Alors [le Messager de Dieu](s) dit : « Je vais chercher du bois. » Ils dirent : « Ô Messager de Dieu(s), nous allons le faire. Ne t’en charge pas ! » Il(s) leur répondit : « Je sais que vous allez le faire mais cela ne me fait pas plaisir d’être ainsi différencié de vous. Car Dieu déteste voir Son serviteur se considérer meilleur que ses compagnons. »

Sache que la créature la plus pénible pour ses compagnons de voyage est celui qui fait preuve de fainéantise alors qu’il est en bonne santé et que ses membres et organes sont en bon état. Il n’assume aucune de ses charges, attendant que ses compagnons lui satisfassent ses besoins.

 

Se faire accompagner de personnes semblables à lui en ce qui concerne les provisions.

Ne pas boire de l’eau de n’importe quelle maison où l’on se rend avant de l’avoir mélangée avec de l’eau de chez soi, que l’on a l’habitude de boire.

De même, le voyageur doit prendre avec lui de la terre et de l’argile de l’endroit où il a été élevé. Chaque fois qu’il se rend dans une demeure, il met, dans le récipient dans lequel il boit de l’eau, un peu de l’argile qu’il a prise de son pays. Il secoue le tout puis laisse déposer et attend que l’eau redevienne limpide pour la boire.

Avoir un bon comportement et faire preuve de mansuétude. Dans le cadre des règles de conduite pour la visite de [l’imam] alHussein(P), il va être abordé ce qui est convenable à cette station. (pl325)

 Prendre des provisions de voyage et il est à l’honneur de l’homme de prendre de bonnes choses, notamment pour aller à La Mecque. Cependant ce n’est pas une bonne chose de prendre de bonnes provisions pour aller visiter l’imam al-Hussein(P), comme de la viande grillée, des douceurs et autres choses, comme cela va être abordé dans le cadre des règles de conduite pour sa visite.

Le plus important pendant le voyage est de veiller à accomplir les [prières] obligatoires selon leurs conditions et leurs règles, et de le faire au début de leur temps. Combien de pèlerins et visiteurs qu’on [a pu] voir pendant les voyages, perdre les récompenses des [prières] obligatoires en les retardant de leur temps ou en les accomplissant (en étant) sur leur monture ou dans leur palanquin, ou en faisant les ablutions sèches (<at-tayamum) sans les petites ablutions, ou autres choses de ce genre. Tout cela vient de ce que l’on minimise l’importance de la prière, qu’on la néglige.

 

Il est rapporté dans un propos remontant à [l’imam] as-Sâdeq(P) :

« La prière obligatoire est meilleure que 20 Hajjs (pèlerinage à La Mecque) et un seul Hajj est meilleur qu’une demeure remplie d’or que l’on donne en aumône jusqu’à épuisement. »

Et n’abandonnez pas de dire 30 fois, après la prière écourtée :

Subhâna-llâhî, wa-l-hamdu li-Ilâhi, wa lâ ilâha illâ-Ilâhu, waIlâhu akbaru.

Gloire à Dieu, Louange à Dieu, il n’y a de Dieu que Dieu,

Dieu est plus Grand !  سُبْحانَ اللّهِ وَالْحَمْدُ لِلّهِ وَلا اِلهَ اِلا اللّهُ وَاللّهُ اَکبَرُ

mercredi, 10 juillet 2019 10:26

Les conseils de l’Imam Ali (as)

Les conseils de l’Imam Ali (as)

Imam Ali (as) a dit à son fils Imam Hassan (as):
« Ô mon fils, souviens-toi de ces quatre conseils ; la plus grande richesse c’est l’intelligence, la plus grande pauvreté c’est l’inintelligence, la chose la plus effrayante c’est l'égoïsme et la plus magnifique grandeur c’est le bon comportement.
Ô mon fils, ne noue pas d’amitié avec un idiot, car chaque fois qu’il voudra faire du bien pour toi, il te nuira ; ne sois pas ami avec un égoïste, car il  t’éloigne de ce dont tu as le plus besoin ; ne sois pas ami avec un malfaiteur, car il risque de te vendre pour rien ; et ne sois pas ami avec un menteur,  car il est comme un mirage qui montre près ce qui est loin et loin ce qui est près » 

يَا بُنَيَّ احْفَظْ عَنِّي أَرْبَعاً وَ أَرْبَعاً- لَا يَضُرُّكَ مَا عَمِلْتَ مَعَهُنَّ- إِنَّ أَغْنَى الْغِنَى الْعَقْلُ وَ أَكْبَرَ الْفَقْرِ الْحُمْقُ- وَ أَوْحَشَ الْوَحْشَةِ الْعُجْبُ وَ أَكْرَمَ الْحَسَبِ حُسْنُ الْخُلُقِ يَا بُنَيَّ إِيَّاكَ وَ مُصَادَقَةَ الْأَحْمَقِ- فَإِنَّهُ يُرِيدُ أَنْ يَنْفَعَكَ فَيَضُرَّكَ- وَ إِيَّاكَ وَ مُصَادَقَةَ الْبَخِيلِ- فَإِنَّهُ يَقْعُدُ عَنْكَ أَحْوَجَ مَا تَكُونُ إِلَيْهِ- وَ إِيَّاكَ وَ مُصَادَقَةَ الْفَاجِرِ فَإِنَّهُ يَبِيعُكَ بِالتَّافِهِ وَ إِيَّاكَ وَ مُصَادَقَةَ الْكَذَّابِ- فَإِنَّهُ كَالسَّرَابِ يُقَرِّبُ عَلَيْكَ الْبَعِيدَ وَ يُبَعِّدُ عَلَيْكَ الْقَرِيبَ.   حکمت 37 نهج البلاغهla voie de l éloquence l imam Ali n 37

Belle leçon â réfléchir 
Il est rapporté qu’un jour Abu Hanifa(Imam Hanafie) était en train d’enseigner la théologie. Bohlûl (un des compagnons de l’Imam Jafar ibn Muhammad as-Sadeq était assis dans un coin et l’écoutait.
Parmi ses paroles, Abu Hanifa a dit :
« Jafar Ibn Muhammad croit en trois choses que je n’accepte pas ;
1-Il dit : « Le diable sera châtié dans le feu de l’enfer » Alors que le diable même est créé du feu, et comment c’est possible que le feu le châtie lors que c’est impossible qu’une matière dérange elle-même.
2-Il dit : « on ne peut pas voir Dieu » Alors que si quelque chose existe, il doit être visible. Alors on peut voir Dieu par nos yeux.
3-Il dit : « l’homme est la cause et le responsable d’effets de ses actes.» Alors que la preuve et la réalité prouvent le contraire, c’est-à-dire : L’acte accompli par l’adorateur s’accompli en fait par Allah et l’homme n’en est point responsable. »

Lorsqu’Abu Hanifa a dit ces propos, Bohlûl a pris une motte et l’a lancé vers Abu Hanifa. Comme par Hazard elle a touché le front d’Abu Hanifa, et ce dernier s’est mis à crier de douleurs. Bohlul, a donc pris la fuite. Les élèves d’Abu Hanifa l’ont suivi et attrapé et comme Abu Hanifa était proche du calife, Ils ont ramené Bohlûl auprès du calife Abbaside pour le juger et condamner.

Auprès du calife, Bohlûl a dit : « ramenez_moi Abu Hanifa pour que je lui explique » Lorsqu’Abu Hanifa est venu, Bohlûl lui a dit : « quel serait le mal que je t’aurais fait? » Abu Hanifa a dit : « tu m’as frappé avec une motte et cela m’a fait très mal. » Bohlûl lui a dit : « montre-moi le mal que je t’aurais fait ! » Abu Hanifa a dit : « la douleur est invisible. »
Bohlûl lui a dit : 
« mais c’était toi qui disais que : quelque chose qui existe, doit être visible, et tu critiquais la croyance de Imam Jafar Ibn Muhammad as-Sadeq, en disant que si Dieu existe, ce n’est pas la question qu’Il soit invisible pour les yeux. D’ailleurs tu es un menteur au sujet de ta plainte contre moi, car je t’ai juste frappé avec une motte de terre et tu prétends que cela t’aurais fait mal, alors que la motte est créée de la terre et tu es aussi créé de la terre et c’était encore toi qui as dit que c’était impossible qu’une matière dérange elle même. Et tu as dit aussi que les actes s’accomplissaient par Allah et que l’homme n’en était point responsable, alors comment tu oses maintenant m’accuser et me ramener auprès du calife pour me juger et condamner ? A ce moment-là Abu Hanifa a eu très honte, tellement qu’il s’est tai et a immédiatement quitté le majlis du calife.

Sources :
1-Majâlis ûl-Mûminîn, tome 2, page 14
2-Anwâr Nûmânî, page 216

Trois missiles ont été tirés, ce mardi 9 juillet, par l’unité balistique de l’armée et d'Ansarallah contre les positions des militaires saoudiens à Najran et à Asir. En effet cela fait dix jours que l'Arabie a annoncé le déploiement des unités commandos spéciales sur les frontières du sud pour contrer ce qui ressemble fort au processus d'amputation de l'Arabie de trois ex-provinces yéménites qu'elle occupe depuis trois décennies.

Le 9 juillet, les Emirats ont annoncé avoir cédé à la "coalition" leur QG sur la côte ouest et reconnaissent déjà avoir entamé leur retrait du territoire yéménite. Il y a deux jours l'armée et la Résistance ont exposé leur arsenal militaire sous les yeux du monde entier, arsenal qui a réussi à faire reculer les armes ultra-sophistiquées de la "coalition". Les missiles yéménites ont été optimisés tout comme leurs drones à en juger les images. Cependant, les experts n'en sont pas à une surprise près. 

En effet, les unités balistique de l’armée et d’Ansarallah a tiré, ce mardi soir, trois missiles de type Zelzal-1 en direction des forces saoudiennes et soudanaises et leurs autres mercenaires à Asir et à Najran. D’après des sources yéménites, ces trois missiles ont été simultanément tirés sur des cibles précises où un nombre de mercenaires ont été tués ou blessés. 

 
mercredi, 10 juillet 2019 10:12

L'oppression et l'injustice

Les Saints Imams ont considéré que l’usurpation du droit d’autrui et la perpétration de l’oppression et de la cruauté étaient l’un des pires péchés, et ils ont condamné fermement de telles pratiques, se fondant en cela sur les injonctions du Saint Coran qui dit à ce propos: «Ne pense pas qu’Allah ignore les actions des oppresseurs. Ils a différé la Punition jusqu’au Jour du Jugement, où leurs yeux se fixeront d’horreur» (Sourate Ibrâhîm, 14:42).

L’Imam Ali a fustigé avec force dans ses sermons la pratique de l’oppression et de l’injustice:

«Je jure, par Allah, que si l’on m’offrait tout ce qu’il y a dans les sept cieux et tout ce qui existe sous le Soleil de cette Terre, en échange d’un péché consistant à arracher de la bouche d’une fourmi le tégument d’un grain d’orge, je ne le frais pas».

Cette affirmation montre à quel point un Musulman doit être pointilleux lorsqu’il est question d’injustice, et combien il doit être prudent pour éviter de commettre la moindre injustice, et ferme dans la condamnation de l’oppression! Ne doit-il pas se garder de frustrer une fourmi en lui arrachant l’enveloppe de grain d’orge, même si on lui offrait contre cet acte les sept Cieux? Que alors de ceux qui sucent le sang des Musulmans, pille leurs biens, violent leur honneur et leur dignité! Quelle sera la gravité de leur péché en comparaison de celui que l’Imam Ali refuse de commettre, même contre l’offre de tout ce que le Ciel et la Terre renferment! Et quelle sera leur position par rapport à l’intégrité de l’Imam Ali! La justice exemplaire que prêche l’Imam Ali est ce que la Religion exige des êtres humains.

Oui, l’injustice et l’oppression sont parmi les choses les plus graves qu’Allah a interdites. C’est pourquoi, la condamnation et la fustigation de l’injustice tiennent la première place dans les hadiths et les Supplications des Ahl-ul-Bayt, qui se sont attachés constamment à mettre leurs adeptes en garde contre l’oppression et les oppresseurs.

Telle fut effectivement toujours la position et l’attitude des Ahl-ul-Bayt, une attitude fondée sur une Justice impeccable et sur le refus absolu de l’oppression, même vis-à-vis de ceux qui les agressaient et les offensaient personnellement. L’histoire bien connue du Syrien qui avait offensé et injurié l’Imam al-Hassan, lequel répondit à l’offense par une attitude aimable et sympathique qui fit réfléchir son offenseur et l’amena à regretter sa mauvaise conduite, est révélatrice de la clémence et de l’indulgence de l’Imam, et représentative du souci de tous les Ahl-ul-Bayt d’éviter tout ce qui pourrait conduire à la moindre injustice. Nous avons déjà vu dans les Supplications de l’Ornement des Adorateurs, l’Imam Zayn al-`Abedîn, cette sublime morale consistant à pardonner aux offenseurs leurs offenses, et à demander pour eux le Pardon d’Allah. Certes, la Loi autorise que l’on réponde à l’agression par une agression égale, et que l’on invoque contre l’agresseur le Châtiment d’Allah. Mais ce qui est autorisé par la Loi n’interdit nullement que l’on s’arme d’une tendance au pardon et à la clémence, tendance qui s’inscrit dans la noble morale. Le souci d’éviter d’être injuste a fait que les Imams d’Ahl-ul-Bayt ont considéré que l’exagération dans l’invocation du Châtiment d’Allah contre un agresseur pourrait équivaloir à une injustice. L’Imam al-Çâdeq dit à ce propos:

«Un opprimé qui invoque de manière excessive l’anathème sur son oppresseur pourrait devenir, de ce fait, oppresseur lui-même».

Qu’Allah soit Glorifié! Un opprimé qui ne fait que souhaiter de manière excessive la punition de celui qui l’a opprimé, devient lui-même oppresseur! Que dire alors de celui qui prend l’initiative de l’oppression et de l’agression, qui attaque le premier les gens, viole leur honneur, pille leurs biens, les dénonce aux oppresseurs, les induit en erreur pour les jeter dans une situation périlleuse, les diffame, leur nuit, ou les espionne! Quel est le statut d’un tel malfaiteur dans la Jurisprudence des Ahl-ul-Bayt? Ceux-ci considèrent de tels individus comme étant les plus éloignés d’Allah, les plus condamnables par Lui, et les plus détestables dans leurs actions et dans leurs moeurs.

La Coopération avec les Oppresseurs

Etant donné la gravité du péché d’injustice et de ses conséquences, Allah a prohibé la coopération avec les oppresseurs.

«Ne vous inclinez pas vers les injustes, sinon vous seriez atteints par le Feu de l’Enfer; ne prenez pas de protecteur en dehors d’Allah, autrement vous ne serez pas secourus» (Sourate Houd, 11:113).

Telles sont donc les règles de bonnes conduites du Saint Coran, règles reprises et développées dans les enseignements des Imams d’Ahl-ul-Bayt, qui se sont attachées à inciter leurs adeptes à s’éloigner des oppresseurs, à ne pas prendre contact avec eux, à ne pas coopérer avec eux, et à ne pas s’associer avec eux, même pour un fragment de datte.

Il ne fait pas de doute que le plus grand malheur qui se soit abattu sur l’Islam et les Musulmans, c’est l’indulgence de ceux-ci vis-à-vis des oppresseurs, leur mutisme à propos des méfaits qu’ils ont commis, leur coopération avec eux, sans parler de leur complicité avec eux, de l’appui qu’ils leur ont apporté, et de leur contribution aux injustices qu’ils ont commises. Les calamité qu’a subies et connues la Nation Musulmane ne sont que la conséquence logique de cette déviation des Musulmans du Droit Chemin et de la Voie de la Vérité. Le résultat de cette déviation fut qu’à la longue la Religion finit par s’affaiblir et sa force par se dissiper, pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, très éloignée de la Voie que lui avait tracée le Saint Prophète, et de la puissance qu’il lui avait assurée. Les musulmans ou ceux qui se disent Musulmans sont tombées aujourd’hui dans un tel lamentable que, loin d’éviter de chercher un protecteur en dehors d’Allah, comme le Coran le leur enseigne, il tendent leurs mains à leurs ennemis et agresseurs (aussi bien les faibles que les forts d’entre eux) et les aident ainsi à perpétuer et accentuer leur agression contre eux. Leur soumission aux puissances non musulmanes et à leurs oppresseurs n’est plus à démontrer.

Les Imams d’Ahl-ul-Bayt avaient déployé tous leurs efforts pour mettre leurs adeptes en garde contre la coopération avec les oppresseurs, et insisté auprès de leurs partisans pour qu’il s’abstiennent de se pencher vers les injustes et de marcher avec eux. Ces mises en garde qu’ils avaient faites aux Musulmans sont innombrables. Citons-en un exemple: la lettre de l’Imam Zayn al-Abidîne à Mohammad ibn Moslem al-Zoharî, après que celui-ci avait soutenu leurs oppresseurs dans leurs oppressions:

«N’est-il pas vrai qu’en faisant appel à toi, ils ont fait de toi un essieu pour faire tourner les moulins de leur injustice, un pont les menant vers leurs méfaits, une échelle conduisant à leur déviation, un instrument appelant à leur égarement, un véhicule marchant sur leur voie? Par toi, ils ont semé le doute dans l’esprit des sages, et attiré le coeur des ignorants vers eux. Aucun de leurs plus fidèles ministres, ni aucun de leurs plus forts partisans, n’était parvenu à apporter autant d’eau que tu en as apportée à leur moulin de corruption, ni à attirer vers eux autant de gens que tu en as attirés vers eux. Que c’est peu ce qu’ils t’ont donné, et que c’est énorme ce qu’ils t’ont soutiré! Que c’est insignifiant ce qu’ils ont construit pour toi, à côté de toute la destruction qu’ils t’ont apportée! Regarde donc toi-même ton âme, car personne d’autre ne la regardera, et demande-lui des comptes comme un homme responsable».

Cette dernière partie de la lettre: «Demande des comptes à ton âme, comme un homme se soumet à l’emprise de ses bas désirs, il se moque au fond de lui-même de sa dignité, c’est-à-dire qu’il ne se sent pas responsable de ses actions, parce qu’il ne peut pas en prendre conscience, et qu’il pense que ce qu’il fait ne peut pas être l’objet de comptes. Tels sont en fait les mystères de l’âme qui s’habite, afin qu’il ne soit pas sous l’emprise de l’illusion, et qu’il ne néglige pas sa responsabilité vis-à-vis de lui-même».

Il y a une autre conversation, encore plus significative entre le septième Imam, Mousâ al-Kâdhem, et Çafwân Jammâl, qui était un adepte sûr de l’Imam et l’un des rapporteurs dignes de foi de ses hadiths. Dans ses « Rejâl » (Biographie des Rapporteurs des hadiths), al-Kâchî rapporte de la façon suivante cette conversation entre l’Imam et Çafwân:

L’Imam : «O Çafwân! Toutes tes actions sont bonnes, sauf une!»

Çafwân : «Que je sois sacrifié pour toi! Laquelle?»

L’Imam : «Le fait d’avoir loué des chameaux à Hâroun al-Rachîd!»

Çafwân : «Par Allah! Je ne les ai prêtés à loyer ni pour son plaisir, ni pour qu’il en fasse un usage illégal, ni pour la chasse, ni pour un divertissement, mais pour qu’il s’en serve dans son voyage à la Mecque! En outre, ce n’est pas moi qui les accompagne, mais mes serviteurs.»

L’Imam : «O Çafwân! Doit-il te payer pour cela?»

Çafwân : «Oui».

L’IMam: «Ne désires-tu pas qu’ils reviennent vivants afin que tu sois payé?»

Çafwân : «Si!»

L’Imam : «Alors, quiconque souhaite qu’ils restent vivants est un des leurs et ira par conséquent en Enfer!»

Çafwân raconte qu’il vendit immédiatement ses chameaux, après cette conversation, pour éviter de les louer à un oppresseur, en l’occurrence Hâroun al-Rachîd.

S’il suffit donc de souhaiter qu’un oppresseur reste vivant, pour être passible du Châtiment de l’Enfer, que dire donc de ceux qui aident constamment l’oppresseur, qui l’encouragent dans son oppression, ou pis, de ceux qui adoptent la voie de l’oppresseur et qui se joignent à lui dans toutes les cruautés qu’il commet!

Occuper une Fonction dans un Etat Oppresseur

Si soutenir les oppresseurs, même avec un fragment de datte, ou même par le simple souhait qu’ils restent en vie, est une chose contre laquelle les Imams d’Ahl-ul-Bayt ont mis vivement en garde les Musulmans, quel péché impardonnable serait de participer à un gouvernement oppresseur, d’accepter d’y occuper une fonction ou de lui prêter serment d’allégeance, ou pis encore, de faire partie des piliers d’un pouvoir injuste et de contribuer activement à l’installation et à la consolidation de ce pouvoir. Car, comme l’a dit l’Imam al-Çâdeq, « un régime oppresseur, c’est le minage de tout le bon droit, le ravivage total du faux, la résurgence de l’injustice, du despotisme et de la corruption. »

Toutefois, les Saints Imams ont autorisé que l’on accepte d’occuper un poste dans un régime injuste si le but de cette acceptation est d’oeuvrer en vue de sauvegarder la justice, d’appliquer les peines prescrites par la Loi Divine, d’aider les Croyants, l’ordonner le bien et d’interdire le mal. L’Imam Mousâ al-Kâdhem a dit, à ce propos: «Il y a, parmi les oppresseurs, certains hommes à travers lesquels Allah établit Sa Convention et Sa Preuve, et qu’IL rend puissants afin qu’ils protègent les serviteurs pieux d’Allah et améliorent les affaires des Musulmans… Ces hommes-là sont de vrais Croyants. Ils sont le Phare d’Allah sur Terre et Sa Lumière parmi Ses serviteurs».

Sur ce sujet, il y a beaucoup de hadiths qui expliquent comment doivent se comporter les gouverneurs et les employés. La lettre de l’Imam al-Çâdeq à Abdullah al-Najâchî, l’Empire d’Ahwâz, en est une illustration.

Le 8 juillet 2014, la terre a tremblé pour Israël. Au plus fort d'une guerre contre Gaza qui allait déboucher en 51 jours sur une totale capitulation d'Israël, les commandos marines de la Résistance palestinienne sont sortis des limbes. Une opération spectaculaire a eu lieu contre la base israélienne de Zikim et la marine israélienne. La base se situe au large d'Askelon. Les analystes militaires qui y sont revenus malgré le black-out médiatique des médias sionistes, ont évoqué une opération "complexe", et un "coup douloureux" infligé à l'armée israélienne.

L'opération a poussé Israël à ériger par la suite des "murs" en mer, façon de se mettre à l'abri des opérations similaires. L'opération s'est déroulée en deux phases, impliquant des combattants aguerris.  un premier commando s'st dirigé vers la côte israélienne s'en prenant au siège du commandement marin israélien tandis que le second commando s'est dirigé vers la base Zikim. Les deux groupes s'y sont retrouvés avant de foncer dans les rangs des militaires israéliens. En quelques heures, la côte israélienne a été bloquée du nord et au sud, la TV sioniste ayant fini par passer aux aveux. Les brigades Qassam (branche militaire du Hamas) disposent d'équipements sophistiqués et suivent sans arrêt des heures d'entraînement dans l'attente de l'heure H".