
تقي زاده
Sanctions US : l’Iran exporte le gaz russe
L'accord sur l'échange et l'achat de gaz russe d'une quantité de 6,9 millions de mètres cubes par jour sera bientôt appliqué via l'Azerbaïdjan, a annoncé le ministère iranien du Pétrole.
Bientôt, l'équivalent de 6 millions de mètres cubes par jour de gaz russe sera transféré vers le sud de l'Iran d’où ils seront exportés sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), a précisé le ministère iranien du Pétrole ajoutant que l'Iran achètera 9 millions de mètres cubes de gaz russe via l'Azerbaïdjan.
L'accord, conclu le 19 juillet, coïncide avec la visite du président russe Vladimir Poutine à Téhéran pour un sommet avec ses homologues iranien et turc.
L’Algérie menacée de sanctions pour cause de liens militaires avec la Russie ?
De quoi a peur l’Amérique ? Que drones, DCA et autres armements israéliens injectés en vrac au Maroc en échange des millions de dollars de deniers publics marocains, ne soient pas à la hauteur, le jour J, face à un arsenal algérien performant ou bien cherche-elle un prétexte à imposer des sanctions à Alger ? Les deux hypothèses pourraient être plausibles surtout qu'en matière de production de gaz, l’Algérie n'a pas cédé et ne cédera pas. Comment les USA commencent-ils progressivement à chercher un alibi à un embargo économique de l'Algérie ?
« L’Algérie est dans le viseur des États-Unis à cause des achats d’armements sophistiqués commandés par la junte au pouvoir à la Russie, renforçant davantage la machine de guerre russe en Ukraine, ce qui a poussé le sénateur américain Marco Rubio, à demander au secrétaire d’État américain Antony Blinken, d’imposer des sanctions contre le régime algérien, conformément à la loi “Punir les ennemis de l’Amérique par des sanctions 2017", rapporte Sahel Intelligence.
AUKUS : l’AIEA pour la prolifération nucléaire ?
Alors même que l'Amérique a bloqué toute relance de l'accord nucléaire iranien sous différents prétextes elle travaille assidûment à ce que le TNP disparaisse. Et comment?
A Vienne, les membres de la mission permanente de la Chine auprès des Nations unies ont été ces derniers temps particulièrement en colère contre l'Agence internationale de l'énergie atomique et son directeur général, Rafael Grossi, qui s'est adressé au Conseil des gouverneurs de l'AIEA le 12 septembre, a rapporté South Front, samedi 17 septembre.
Grossi s'appuyait sur un rapport confidentiel de l'AIEA diffusé la semaine précédente concernant le rôle de la technologie de propulsion nucléaire pour les sous-marins à fournir à l'Australie dans le cadre du pacte de sécurité AUKUS.
L'annonce sur la création de l'AUKUS, faite en septembre de l'année dernière, a secoué les établissements de sécurité dans la région d'Indo-Pacifique. Il n'était pas moins remarquable, et troublant, pour signaler le transfert d'une technologie nucléaire par ailleurs rationnée vers un pays tiers. Comme l'a fait remarquer à juste titre à l'époque Ian Stewart, directeur exécutif du James Martin Center à Washington, une telle « coopération peut être utilisée par les Etats non nucléaires comme des munitions supplémentaires pour soutenir une position selon laquelle, les États dotés d'armes manquent de bonne foi dans leurs engagements en matière de désarmement ».
Caucase Sud: Ankara se brûlera les doigts
Toute modification des frontières internationales est inacceptable pour l’Iran, a souligné le président iranien lors d’une rencontre avec son homologue turc en marge du sommet de l’OCS à Samarcande.
Les présidents iranien et turc, Seyyed Ebrahim Raïssi et Recep Tayyip Edogan, se sont rencontrés vendredi soir, 16 septembre, en marge du 22e sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande, capitale de l’Ouzbékistan.
Lors de la réunion, les deux présidents ont également discuté des développements dans la région, y compris les questions de la Syrie, de l'Afghanistan et des développements dans le Caucase.
Les premiers débandades américains
De hauts responsables militaires américains ont déconseillé à la Maison Blanche d'envoyer des missiles à plus longue portée en Ukraine, craignant que cela ne provoque une guerre plus large avec la Russie, ont déclaré des responsables.
Selon NBC News, l'administration Biden a retardé une demande de l'Ukraine de fournir des missiles à plus longue portée, craignant que cela ne provoque une réponse dangereuse de la Russie, les hauts responsables du Pentagone étant opposés à l'idée, selon deux responsables militaires.
L'Iran privera Israël de son marché de drones
Ayant d’ores et déjà fait leurs preuves d’efficacité, les drones iraniens sont, pour certains, capables de prendre pour cible les endroits les plus éloignés de la Palestine occupée depuis le sol iranien.
Devenu l’une des principales puissances de drones au monde, l’Iran a récemment dévoilé le drone Arash-2, ce dernier ayant attiré l’attention du monde entier non pas en raison de sa plus longue portée, mais pour sa mission de frapper Tel-Aviv et Haïfa qui est une ville portuaire suitée sur la côte méditerranéenne au nord-ouest de la Palestine occupée, à moins de 1 000 km des frontières iraniennes, affirme le site Web analytique américain 1945, dans un article publié vendredi 16 septembre.
Le drone Arash-2, qui est une version plus récente de l'appareil Arash-1 précédemment dévoilé, a été développé par la force terrestre de l'armée iranienne, a déclaré le commandant de la force, le général de brigade Kioumars Heydari, à la chaîne de télévision publique IRIB TV1 lors d'une interview diffusée dimanche, 11 septembre.
La flotte aérienne turque vieillie par la volonté USA/OTAN
La nouvelle du déploiement de l'armée qatarie en Turquie a été largement couverte par les médias du pays.
D’après le Journal officiel de la Turquie, il a été révélé qu'un accord avait été signé entre la Turquie et le Qatar concernant le déploiement d'avions militaires qataris et de personnel de soutien en Turquie. La décision a été publiée avec la signature du président Recep Tayyip Erdogan.
La décision concernant l'accord militaire entre le Qatar et la Turquie a été publiée au Journal officiel du 15 septembre. En conséquence, il s'est avéré qu'un accord avait été conclu en mars 2021 concernant le déploiement de soldats qataris en Turquie.
La décision en question a été publiée avec la signature du président Recep Tayyip Erdogan.
4eme rencontre Raïssi en un an, cela veut dire quoi?
Cité par le site web Israel Hayom, le réseau des médias Arutz Sheva a annoncé que de hauts responsables occidentaux ont exprimé leur inquiétude à leurs homologues israéliens quant aux liens de plus en plus forts entre la Russie et l'Iran. Des sources politiques citées dans le rapport ont déclaré que lors de discussions à huis clos, des représentants américains et européens ont exprimé leur extrême inquiétude quant au rapprochement entre les deux pays. Un haut responsable israélien a déclaré que « l'Europe est encore plus préoccupée que les États-Unis par le fait que la Russie devienne un acteur dans la sphère iranienne et que la Russie pilotera des drones iraniens en Europe ».
Nouveau coup fourré anti-Russie d’Israël
Les faibles cherchent toujours le côté le plus fort, mais parfois une erreur dans le choix aggrave la situation. De tous les pays et régimes qui regardent la guerre en Ukraine avec prudence, le régime sioniste est peut-être le cas le plus intrigant. Un cas unique en son genre non pas à cause de l’intelligence, mais à cause de ses politiques stupides qui le poussent au fond de l’enfer à un rythme élevé. Alors que la tension entre la Russie et Israël ne cesse de monter, notamment après la fermeture de l’Agence juive en Russie, les Israéliens ont finalement peut-être décidé de choisir leur camp en vendant des systèmes anti-drones à l’Ukraine attisant ainsi la colère de Moscou.
Selon le site Web l'entreprise israélienne a signalé cependant que la vente était destinée à la Pologne prétendant ne pas savoir que Varsovie agissait en tant qu’intermédiaire pour transférer les armes à Kiev.
Des sources de l’industrie de la défense israélienne ont prétendu que les systèmes anti-drones étaient classés comme « technologie défensive avancée » et n’étaient donc pas approuvés pour la vente à l’Ukraine.
Qui veut casser l'aura d'une Russie forte?
Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine a atteint son paroxysme ces dernières semaines, les autorités occidentales et sionistes, qui jouent le rôle principal derrière cette crise, envisagent de faire perdurer le conflit russo-ukrainien.
Les théoriciens occidentaux et sionistes poursuivent plusieurs objectifs dans cet aventurisme. À titre d’exemple, on peut dire que la publication d’informations sur l’ingérence de certains des conseillers juifs de Poutine et leur influence dans la planification d’une guerre rapide contre Kiev, puis le voyage de certains d’entre eux à Tel-Aviv témoignent du fait que la stratégie américano-sioniste comprend plusieurs scénarios.