تقي زاده

تقي زاده

Mardi matin, le dirigeant nord-coréen a en personne supervisé les essais d'un très grand lanceur de missiles. Un geste signifiant de la part du dirigeant nord-coréen, seule quelques heures après sa nouvelle proposition pour la reprise des dialogues au point de mort. Plus de 10 essais de missiles à courte portée ont eu lieu depuis le mois de mai et la liste des sanctions contre Pyongyang continue à s'allonger. N'empêche que Kim à quoi se réjouir ce mercredi matin : le farouche opposant aux négociations de paix dans la péninsule coréenne n'est plus, Trump ayant viré Johh Bolton. 

La Corée du Nord a essayé mardi à l’aube deux nouveaux missiles à courte-protée dits « projectiles » après la proposition du leader nord-coréen à reprendre les négociations avec Trump. Kim Jong-un a par la suite annoncé qu'il supervisait les essais d'un très grand lanceur de missiles, ce qui veut dire que la Corée du Nord est aussi prête à tester des missiles à longue portée. 

Kim Jung-Un présent dans l'opération de l'essai des deux missiles à courte-terme à destination de la mer de l'Est, le 11 septembre 2019. ©KCNA

L'armée sud-coréenne a confirmé la nouvelle concernant les tests des deux nouveaux projectiles non-identifiés, qui selon certaines sources, ressemblent fort aux missiles Iskandar de fabrication russe. La réaction américaine à ces nouveaux essais n'a pas été trop différente, l'administration Trump ayant déclaré comme par le passé être au courant des informations selon lesquelles de nouveaux projectiles auraient été tirés. Un autre désormais rituel US après chaque essai balistique nord-coréen, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a exprimé l’espoir que Washington et Pyongyang entameraient des négociations sur le désarmement nucléaire dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

kim Jung-Un présent dans l'opération de l'essai des deux missiles à courte-terme à destination
de la mer de l'Est, le 11 septembre 2019. ©KCNA

Ceci étant, les pourparlers Pyongyang/Washington sur le désarmement nucléaire en Corée du Nord sont au point de mort, après la défaite des discussions de Donald Trump et Kim Jong-un à Hanoi, au Vietnam, en février 2019. La poursuite des essais balistiques nord-coréens fait écho en réalité à l’ambiguïté politique de la Maison Blanche qui tout en prônant le dialogue continue à resserrer l'étau des sanctions autour de l'économie nord-coréenne. Cette politique changera-t-elle après l'élimination de la course de John Bolton? L’ex-conseiller de la Sécurité nationale du président américain était à vrai dire l’un des va-t-en-guerre opposants aux négociations Kim-Trump. Selon l'expert des questions asiatiques, Ami Abolfath, "les conseils de Bolton sur le recours à une campagne militaire préventive contre la Corée du Nord avaient provoqué l’ire des autorités nord-coréennes. Son départ pourrait ouvrir une brèche et pourtant les plus optimistes affirment que c'est le président US en personne qui a usé de la carte "Bolton" face à ses adversaires et que la politique de ces mêmes adversaires ont fini par lui faire comprendre que l’épouvantail Bolton ne sert plus. Toute obstination dans ce sens aurait pu coûter cher à Trump. Les missiles ont eu raison de Bolton".

Selon le journal aéronautique russe Avia Pro, les Su-35 russes ont repoussé lundi les chasseurs israéliens du ciel du sud syrien. C'est un message clair à Israël alors que son Premier ministre sortant Netanyahu s'apprête à rencontre jeudi le président russe Vladimir Poutine à Moscou pour lui demander d'abord son soutien à sa réélection, désormais largement compromise par les répliques aux missiles et au drone cinglants de la Résistance palestinienne et libanaise contre les frappes sionistes mais aussi par l'expulsion de l'un des plus grands soutiens américains à Netanyahu à savoir le conseiller pour la sécurité US, John Bolton. 

À en croire le site, l’armée de l’air israélienne envisageait de mener des raids aériens sur le sud de la Syrie. Selon le rapport d’Avia Pro, les Su-35S auraient été déployés de toute urgence dans le sud de la Syrie pour intercepter un avion israélien et empêcher toute frappe dans la région.

La publication aéronautique affirme que l’armée de l’air israélienne s’apprêtait à lancer des frappes aériennes sur le sud de la Syrie en réponse à une supposée attaque à la roquette menée par les « forces pro-iraniennes » contre les positions de l’armée israélienne à Jabal al-Cheikh (mont Hermon) au nord des territoires occupés.

 

A peine 24 heures avant la visite le 7 septembre en Iran du directeur général par intérim de l'AIEA, M. Cornel Feruta, l'homme qui a succédé au défunt Amano disparu dans des circonstances pour le moins étranges, le conseiller pour la sécurité US John Bolton a posté un tweet commentant cette visite : "Celle-ci vise à traquer la trace des substances radioactives ou des activités nucléaires cachées des Iraniens. On veut un rapport en bonne et due forme de l'AIEA". Pour les parties qui connaissent les dérives incontrôlables et incontrôlés de la politique américaine, ce tweet contenait un ordre à l'adresse de M. Feruta et de son organisation :

"Le temps des rapports neutres et impartiaux  sur le programme nucléaire iranien est révolu. Il faudrait désormais accuser l'Iran à tors et à travers". Mais à ce nouveau scénario (encore un) signé Bolton-Pompeo, il manquait évidemment le puzzle sioniste qui n'a pas tardé à faire irruption lundi 9 septembre au soir quand le guignole Netanyahu est apparu à l'écran pour accuser, clichés bidons à l'appui, l'Iran d'avoir détruit un site de bombe nucléaire caché à Ispahan après que lui, le Don Quichotte en mal de voix et menacé de prison, eut apporté ses révélations sur le caractère clandestin de la supposée bombe nucléaire iranienne. Pour un régime génocidaire qui dispose des centaines d'ogives non surveillée, c'est plutôt trop culottée. Mais ce scénario qui fait suite à la troisième étape de réduction d’engagements nucléaires iraniens franchie en riposte au quasi désengagement de l'Europe a-t-il convaincu? Non, même pas en Israël. 

Pro-israélien à souhait, Bolton était l’un des membres les plus anti-iraniens de l’équipe de Trump et l’aurait vivement incité à quitter l’accord nucléaire. Dès son arrivée dans l’équipe Trump, Bolton a promis « un été chaud » au « régime iranien », avec en toile de fond la politique de « pression maximale », un mélange de sanctions économiques et de menaces militaires. Bolton a aussi joué un rôle de premier plan dans l’exacerbation des tensions de ces derniers mois dans le golfe Persique, aboutissant a ce qui a été appelé la guerre des pétroliers. L’échec de la politique iranienne de la Maison-Blanche est l’une des raisons de son limogeage.

Le président américain Donald Trump a annoncé dans un tweet, ce mardi 10 septembre, le limogeage de John Bolton, qui occupait le poste très influent de conseiller à la sécurité nationale, rapporte l'agence de presse Sputnik.

« J’ai informé John Bolton hier soir que nous n’avions plus besoin de ses services à la Maison-Blanche », a tweeté Donald Trump.

Celui qui le remplacera sera nommé la semaine prochaine, selon le président américain.

L’Irak résiste aux pressions américaines visant à réduire les importations de gaz iranien.

« L’Irak aura du mal à produire suffisamment d’électricité s’il n’utilise pas le gaz iranien pendant encore trois ou quatre ans », a déclaré ce mardi 10 septembre le ministre irakien de l’Électricité, en s’opposant à la pression exercée par les États-Unis pour arrêter les importations en provenance de son voisin.

Les États-Unis demandent à Bagdad d’éliminer progressivement ses importations gazières en provenance d’Iran.

« En fin de compte, il s’agit d’un marché ouvert », a déclaré le ministre de l’électricité Luay al-Khateeb en marge du Congrès mondial de l’énergie à Abou Dhabi.

Le ministre irakien de l’Électricité Luay al-Khateeb s’exprime lors d’une conférence de presse conjointe à Bagdad, le 11 décembre 2018. ©AFP

« La question de l’électricité devient régulièrement une affaire politique en Irak », a-t-il ajouté.

Les coupures de courant en Irak ont ​​souvent provoqué des manifestations contre les autorités. L’Iran fournit suffisamment de gaz pour alimenter 2 500 mégawatts (MW) et fournit à l’Irak 1 200 MW d’alimentation directe.

Le ministre a déclaré que l’Irak avait maintenant une capacité de 18 000 MW, contre 12 000-15 000 MW l’an dernier, mais toujours en dessous de la demande de pointe pouvant atteindre environ 25 000 MW, et cela augmente chaque année.

« Nous avons des relations équilibrées avec tout le monde et les autres doivent le respecter », a déclaré al-Khateeb à propos de la pression croissante exercée par les États-Unis sur l'Irak pour réduire son approvisionnement énergétique iranien.

Le ministre a déclaré que le secteur de l’électricité avait besoin d’investir au moins 30 milliards de dollars pour moderniser le réseau, vieux de 50 ans et ayant perdu 25 % de sa capacité en raison des attaques de Daech.

L’administration américaine a annulé, en mai, toutes les exemptions qui permettaient aux clients du pétrole iranien d’importer du brut en provenance de ce pays. L’Irak a pourtant demandé une exemption supplémentaire pour pouvoir continuer d’acheter du gaz à l’Iran.

L’ambassadeur de Chine au Royaume-Uni a mis en garde les politiciens britanniques contre toute ingérence dans les affaires de Hong Kong, au milieu d’affrontements entre manifestants et police.

Liu Xiaoming a déclaré que le Royaume-Uni devrait « s’abstenir de dire ou de faire quoi que ce soit qui interfère avec la primauté du droit à Hong Kong ou qui y porte atteinte ».

Certains politiciens britanniques pensent être encore « à l’époque coloniale », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Londres.

L’avertissement de M. Liu intervient quelques jours après que le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé au ministre des Affaires étrangères britannique, Dominic Raab, de cesser de s’immiscer dans les affaires de Hong Kong.

Il a accusé certains hommes politiques britanniques de considérer Hong Kong comme « une partie de l’Empire britannique ».

Il a fait cette remarque en réponse à une question sur une proposition du président du Comité spécial des affaires étrangères des Communes, Tom Tugendhat, d’étendre les droits de citoyenneté du Royaume-Uni aux Chinois de Hong Kong.

« Je pense que certains d’entre eux considèrent toujours Hong Kong comme une partie de l’Empire britannique et considèrent Hong Kong comme une partie du Royaume-Uni », a déclaré M. Liu.

« Ils vont devoir changer leur mentalité, les mettre dans la bonne position et considérer Hong Kong comme une partie de la Chine, pas du Royaume-Uni », a-t-il ajouté.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur iranien, Hamid Baïdiejad.

Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, cette décision s’explique par le fait qu’il a appelé l’Iran à ne pas respecter ses engagements concernant le pétrolier Adrian Darya.

Il a été rapporté ces derniers jours que le pétrolier Adrian Darya avait livré sa cargaison à ses clients à proximité des côtes syriennes. Il y a deux mois, les forces spéciales britanniques avaient saisi illégalement le navire, qui s’appelait alors Grace 1 et qui naviguait près du Détroit de Gibraltar. La saisie a été « justifiée » par le non-respect des sanctions imposées par l’Union européenne à la Syrie. Il est utile de rappeler que cette union avait elle-même prétendu à maintes reprises qu’elle était contre l’extra-territorialité des sanctions.

Et pour autant, Raab vient aujourd’hui de prétendre dans un communiqué : « L’Iran a fait preuve d’un mépris total de ce qu’il avait lui-même annoncé concernant l’Adrian Darya 1 », accusant l’Iran de ne pas avoir tenu sa promesse de ne pas transférer le pétrole en Syrie.

« Cette vente de pétrole à ce régime brutal fait partie du comportement habituel du gouvernement iranien et vise à perturber la sécurité régionale », s’est-il permis de proférer. 

Le Royaume-Uni a déclaré aussi qu’elle soulèverait cette question devant les Nations unies plus tard ce mois-ci.

Les commentaires de Raab interviennent alors que le journal The Guardian a rapporté que même certains diplomates britanniques, y compris au sein du ministère des Affaires étrangères, considéraient que l’arrestation du pétrolier iranien n’était pas ce qu’il aurait convenu de faire.

Après la libération du pétrolier Adrian Darya par la Cour suprême de Gibraltar, des responsables de la région ont prétendu que l’Iran avait promis que le pétrolier n’irait pas en Syrie. Pour autant, Téhéran a annoncé très rapidement qu’il considérait les sanctions de l’UE comme illégales et inapplicables à l’espèce, qu’il n’en tiendrait pas compte et qu’il livrerait son pétrole à tout pays désireux d’en acheter.

mercredi, 11 septembre 2019 09:36

Le Hezbollah met en garde les USA

« Le Hezbollah n'abandonnera jamais le combat et ne laissera jamais l'Iran seul face aux pressions des Etats-Unis et du régime sioniste », a déclaré le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, à l'occasion d'un discours prononcé lundi au soir de l'Achoura, date anniversaire de la mort en martyr de l'imam Hossein (béni soit-il).

« Le Hezbollah n'abandonnera jamais le combat et ne laissera jamais l'Iran seul face aux pressions des Etats-Unis et du régime sioniste », a déclaré le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, à l'occasion d'un discours prononcé lundi au soir de l'Achoura, date anniversaire de la mort en martyr de l'imam Hossein (béni soit-il).

« Nous sommes engagés dans une grande guerre. Les États-Unis et Israël ont l'intention de nous encercler. Notre Leader est l'imam Khamenei et notre centre de commandement se trouve en Iran que l’Amérique cherche à encercler », a-t-il souligné.

Nasrallah s'est adressé ensuite au président américain Donald Trump et au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu: « Ce soir et demain soir, je leur dirai que nous, nous sommes de ceux que ne peuvent plier ni le blocus ni la sanction ni la famine. Rien de tout cela ne saura ébranler notre volonté. Nous ne laisserons jamais seul le fils de Hossein, l'imam Khamenei. »

« Cela fait des mois que l'administration américaine et le régime sioniste exercent d'énormes pressions économiques et psychologiques sur l'Iran et les forces de la Résistance. Mais le Hezbollah le réclame encore: le moindre acte d'agression contre l'Iran embrasera toute la région car les forces de la Résistance riposteront. »

L’Hodjat-ol-islam Sayed Abdullah Hussaini, responsable du Centre islamique de Johannesburg, a écrit dans un article : « Le soulèvement d'Ashura dans l'histoire, a permis de distinguer le vrai et le faux.»
Dans cet article publié à l’occasion du mois de Muharram et l’anniversaire de l’événement de Karbala, il a écrit : « Le témoignage de l'Imam Hussein (AS) a été la raison de la survie de l'islam et de la poursuite de la lutte contre les oppresseurs. L'imamat est le pilier le plus important de l'islam, mentionné au verset 71 de la sourate Al Isra : 
 
«یَوْمَ نَدْعُواْ کُلَّ أُنَاسِ بِإِمَمِهِمْ فَمَنْ أُوتِىَ کِتَبَهُ بِیَمِینِهِ فَأُوْلَئِکَ یَقْرَءُونَ کِتَبَهُمْ وَلَا یُظْلَمُونَ فَتِیلاً “
Le jour où Nous appellerons chaque groupement d'hommes par leur chef, ceux à qui on remettra leur livre dans la main droite liront leur livre (avec plaisir) et ne subiront pas la moindre injustice.
 
Le Coran ne reconnaît que deux chemin, le chemin clair de la vérité et le chemin obscur du mensonge. Il n'y a pas de troisième chemin. Depuis le début de l'histoire humaine, ces deux lignes, le vrai et le faux, se sont combattues. Abel et Caïn, Abraham et Nimroud, Moïse et Pharaon, Muhammad et Abou Jahl, Ali et Muawiya, Hussein et Yazid, l’Imam Khomeiny et le Shah, et aujourd'hui, les dirigeants de la Révolution et les États-Unis, l'Iran et Israël, les leaders de la foi et de l’athéisme. Aujourd'hui, ces deux lignes existent et leur combat continue.
 
L'Amérique est l'incarnation en plus propre et cravatée, de Yazid, Israël d'Ibn Saad et Netanyahu de Shemr. La première question qu'on nous posera après notre mort, est ce que nous avons fait pour la solidarité islamique. Si l'événement tragique mais magnifique d'Achoura se produisait aujourd'hui, Israël bombarderait les tentes de l’Imam Hussein (as).
 
Si une guerre éclatait entre l'Arabie saoudite et l'Iran islamique, Israël aiderait l'Arabie saoudite, comme l’Arabie saoudite a soutenu Israël durant la guerre des 33 jours contre le Hezbollah, la guerre des 22 jours menée par Israël contre le Hamas et le raid brutal de 8 jours de l'an dernier. On peut participer aux cérémonies de deuil d’Abi Abdallah et en même temps, rester neutre face au combat entre le bien et le mal en Israël, et être inconsciemment du côté du Yazid de notre époque.
 
En ce qui concerne Ashura, tous nos efforts jusqu’à présent, ont été de maintenir ce mouvement en vie, mais jusqu’à présent, mais nous n’avons malheureusement pas utilisé ses messages. Des millions de chiites dans le monde, commémore l'événement de Karbala, alors qu'Ashura n'est pas un objectif, mais un moyen pour garder vivante la religion et poursuivre la résistance.
عاشورا برای جلوگیری از گمراهی انسان‌ها در تاریخ بود
Nous avons utilisé le potentiel d’Ashura dans la révolution et la défense sacrée, et avons gagné. Cette capacité doit être utilisée dans notre lutte contre Israël aujourd'hui. Le jour où tous les partisans de l'Imam Hussein (AS) arriveront à connaître l'Imam Hussein (AS) de leur époque et voudront l'aider, l’Imam du Temps (as) n'aura pas d'autre choix que de venir car tous les phénomènes historiques sont soumis au principe de causalité. 
 
Aujourd'hui, crier le slogan « mort à Israël » est plus important que de verser des larmes sur les souffrances du Prince des martyrs. Écrire un article pour défendre la nation palestinienne, signifie combattre sur les traces de l'Imam Hussein (as). Faire un clip sur les crimes israéliens ressemble au sermon de l'Imam Zayn al-Abidin dans le palais de Yazid.
 
Selon certaines statistiques, plus de 300 milliards de tomans sont dépensés chaque année, pour les cérémonies de deuil d’Aba Abdullah al-Hussein (as). Si les donateurs dépensaient un dixième de cette somme pour combattre les ennemis de l’idéologie de l'imam Hussein (as), la vengeance serait assurée ».
mercredi, 11 septembre 2019 09:33

Afghanistan: un attentat est signé par la CIA

Des militaires US et des soldats roumains comptent parmi les victimes de l’attentat qui a visé jeudi le centre des renseignements militaires afghans de Shash Darak, à Kaboul. Une des bases les plus importantes du renseignement US dans le pays.
 
L’attaque, d’une extrême précision, visait moins un centre de la Direction nationale de la sécurité qu’un centre de commandement des opérations secrètes des drones de la CIA.

Les autorités de Kaboul ont avancé un bilan fort partiel de dix morts et plusieurs dizaines de blessés, mais le bilan réel demeure occulté.

Cette attaque intervient alors que les États unis s’abattent pour pouvoir parvenir à un accord avec les talibans qui le refusent.