
تقي زاده
Iran: une force est née au sein du Bassidj
Les ennemis se sont toujours dits préoccupés par la présence bien organisée de jeunes révolutionnaires iraniens dans le cyberespace, ce qui met en évidence l’importance du renforcement et du développement de nos capacités dans ce domaine.
En ce qui concerne les programmes de la lutte contre la pauvreté de l’organisation Bassidj, le général de brigade Soleymani a indiqué : « L’an dernier, nous avons mis à l’ordre du jour l’application de 40 000 plans destinés à lutter contre la pauvreté, à créer de l’emploi et à construire des infrastructures. Grâce à la coopération avec le CGRI, le peuple et les appareils exécutifs du pays, on a donné le coup d’envoi à l’exécution de ces plans. »
Selon ce dernier, jusqu’ici 20 000 plans ont été exploités dans les régions pauvres et ce processus se poursuivra.
« Tous les appareils de l’Ordre de la RII, dont le Bassidj et le CGRI, font attention au règlement des problèmes des régions défavorisées et moins développées », a-t-il souligné.
À Avivim, le Hezbollah a prouvé ses capacités hybride de combat
La spectaculaire opération d’Avivim le 1er septembre a été suivie par le tir d’un missile antinavire sur un bâtiment de surface de la marine de guerre israélienne qui avait violé les eaux territoriales libanaises. Les médias "mainstream" ne s'y sont pas arrêtés par crainte de rajouter une couche à cette inextricable situation dans laquelle s'est laissé piéger le régime de Tel-Aviv. Au fait, le type de missile antinavire que le Hezbollah a tiré contre le bateau israélien n'a pas été révélé, n'empêche qu'il s'est produit quelques heures après le triple "Kornet" lancé depuis l’intérieur des territoires de la Palestine historique occupée en 1948 contre un véhicule blindé sioniste. Avivim a été le théâtre d'un massacre particulièrement brutal lors de la guerre israélo-arabe de 1948, lorsque l'armée israélienne a démoli la plus grande partie du village et bombardé la mosquée, tuant près d'une centaine de fidèles à l'intérieur.
Bagdad fait appel à la Russie, le S-400 chassera le Patriot
Un législateur irakien a annoncé que l’Irak envisageait d’annuler son accord de sécurité avec les États-Unis et de bénéficier du soutien russe pour la protection de son espace aérien. Karim Alawi, membre de la Commission de sécurité et de défense au Parlement irakien, a déclaré que des preuves témoignaient de l'implication du régime israélien dans des attaques récentes contre des bases et des convois des Hachd al-Chaabi, et ce, de coordination avec les États-Unis.
« Les enquêtes menées montrent que des drones de l’armée israélienne étaient impliqués dans les raids aériens contre les sites militaires des Hachd al-Chaabi dans quelques provinces irakiennes », a-t-il indiqué.
Idlib: jusqu'où iront les manoeuvres de diversion de la Turquie?
Au sixième jour d'une trêve conclue dans le Nord syrien, trêve censée donner à la Turquie le temps nécessaire à dissoudre Hayat Tahrir al-Chaam l'ex-front al-Nosra et son fusion avec la milice pro turque "Front de libération", un convoi militaire de l'armée turque aurait été conduit au poste d'observation de Morek, dans le nord de Hama. Le convoi militaire turc est chargé de vivres et de fournitures non militaires à destination des militaires turcs à l'intérieur de la ville de Morek contrôlée par le gouvernement syrien.
Selon certaines informations, la police militaire russe serait déployée autour du poste d'observation turc. Ainsi, la Russie honore parfaitement ses engagements pris dans le cadre de la trêve conclue avec les Turcs, qui eux, font semblant d'en faire autant. À vrai dire, il y a deux jours une attaque au drone combinée au tir de missiles ont visé la base aérienne russe à Hmeimim, juste quelques heures après des tirs de missiles américains contre le nord d'Idlib.
Cité par Sputnik, le vice ministre russe des Affaires étrangères se réfère d'ailleurs aux experts militaires russes pour dire que "ces frappes au drone attribuées aux terroristes de HTC ou du parti du Turkestan (PIT) n'auraient jamais pu avoir lui sans appui technique occidental" : "Ces drones ne sont pas artisanaux et sont fabriqué sur base de technologie occidentale", a dit le responsable en affirmant que le ministère russe des Affaires étrangères suivrait l'affaire. Ce qui veut dire que Moscou s'apprête à évoquer le sujet avec les Turcs.
L’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, a réussi à expulser les terroristes du nord de Hama après avoir libéré fin mai la ville stratégique de Khan Cheikhoun. Un peu plus tôt, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères avait déclaré que la Turquie maintiendrait sa présence au neuvième poste d'observation de la ville syrienne de Morek, bien que l'armée syrienne ait repris le contrôle de la ville de Khan Cheikhoun, au sud d'Idlib. On a cru même un moment à un clash armée syrienne/armée turque à venir. Ce clash n'a pas pour le moment eu lieu mais la Turquie semble continuer à mener sa basse oeuvre autrement.
Mercredi, 4 septembre, les terroristes du "Front de libération nationale" soutenus par la Turquie ont publié un communiqué affirmant que plusieurs membres des forces spéciales russes avaient été tués ou blessés dans l'est d'Idlib cette semaine.
Selon la déclaration du "Front de libération nationale", un certain nombre de membres des forces spéciales russes ont été blessés ou tués cette semaine alors qu’ils tentaient de se faufiler derrière les lignes ennemies dans la ville d’Aajaz, dans la campagne de l’est du gouvernorat d’Idlib.
Le "Front de libération nationale" a déclaré que leurs forces avaient réussi à mener à bien une embuscade qui avait contré cette "tentative d'infiltration" des forces spéciales russes. Cité par Al-Masdar, les sources liées aux terroristes pro Turquie vont jusqu'à affirmer qu'au moins neuf membres des forces spéciales russes avaient été tués au cours de l'opération dans l'est d'Idlib.
Le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté ces dernières allégations de terroristes soutenus par la Turquie. Si cette information s'avère vraie, l'offensive de l'armée syrienne et de la Russie pour reprendre Idlib, risque de reprendre instamment sous peu. Au fait, le jeu du chat et de la souris auquel s'apprête la Turquie et qui vise à masquer les projets américano-otaniens ne pourraient résister aux coups américains, les États-Unis cherchant à tout prix
Des membres des forces spéciales russes auraient effectué des missions derrière les lignes ennemies dans les gouvernorats d'Idlib et de Hama en août; Cependant, leur activité est mal connue.
Un groupe de soldats du groupe militant Liwaa Suqour Al-Sham près de la ville d'Al-Latamnah, dans le nord de Hama, aurait été victime d'une première opération russe derrière les lignes ennemies.
Mise à jour d’un accord d’investissement de 400 Mrd $ par Pékin en Iran
L’Iran et la Chine ont mis à jour un accord signé initialement en 2016 prévoyant des investissements chinois de 400 milliards de dollars en Iran, a rapporté la revue d’analyse économique chinois en langue anglaise The Petroleum Economist.
La mise à jour de cet accord a été annoncée fin août par le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif à Pékin où son homologue chinois Wang Yi a qualifié les deux pays de « partenaires stratégiques globaux ».
Selon The Petroleum Economist, l’accord représente « un changement potentiellement important dans l’équilibre mondial du secteur du pétrole et du gaz » et pourrait marquer un « choc sismique dans le secteur mondial des hydrocarbures », car aucun paiement en dollar américain ne sera impliqué dans les paiements.
Investissement dans des projets pétroliers, gaziers et pétrochimiques
« Le pilier central du nouvel accord est que la Chine investira 280 milliards de dollars pour développer les secteurs du pétrole, du gaz et de la pétrochimie en Iran », aurait dit une source proche du ministère iranien du Pétrole à la revue chinoise, lors de la visite de Mohammad Javad Zarif à Pékin.
Cette somme pourrait être versée pendant les cinq premières années de l’application de l’accord. D’autres sommes d’argent seront versées par la Chine, dans le cadre des accords bilatéraux, durant les périodes de cinq ans qui suivront la période initial de l’accord, a déclaré cette source.
Dilemme iranien pour les USA : "Deal du siècle" ou "la guerre"...
Toute grande puissance qui soit, les États-Unis d'Amérique ont proposé 15 milliards de dollars de pot de vin à quiconque saurait "dénoncer" les canaux d'exportation du pétrole iranien "contrôlés" par la Force Qods du CGRI. L'émissaire US pour l'Iran, Brian Hook qui en informait mercredi 4 septembre les médias, n'a pas eu honte non plus de reconnaître avoir proposé une somme bien rondelette au capitaine du supertanker iranien Adrian Darya pour qu'il aide l'Amérique à ce que l'appareil soit dévié de son trajectoire de sorte que les commandos US puissent le détourner. À quoi rime cette soudaine excès de colère côté américaine? Comme le dit le ministre Zarif, "après avoir joué aux pirates des Caraïbes, les Américains en sont à jouer aux corrupteurs". La réalité est que Washington est à court de moyen face à une puissance émergente iranienne dont les alliés resserrent chaque jour davantage l'eau autour de Washington et ses affidés.
La Russie est prête à investir 10 Mrd $ dans le secteur pétrolier iranien
Le ministre iranien de l’Énergie, Reza Ardakanian, a déclaré que la Russie serait prête à investir jusqu’à 10 milliards de dollars dans l’industrie pétrolière iranienne malgré les sanctions que les États-Unis ont imposées illégalement à la participation des sociétés étrangères dans les projets énergétiques de la République islamique d’Iran.

En visite à Moscou pour s’entretenir avec les hauts responsables russes, le ministre iranien de l’Énergie a déclaré à la presse que les négociations sur la participation russe aux projets pétroliers iraniens commenceraient bientôt.
« Ces négociations vont commencer dans un proche avenir et nous espérons obtenir de bons résultats dans ce domaine », a-t-il déclaré au correspondant de l’agence de presse iranienne IRNA à Moscou, sans donner plus de détails sur le plan russe pour renforcer sa présence dans le secteur énergétique de l’Iran.
Iran : la Macronie s'élimine de la cour des Grands...
Fin du spectacle parisien : la France qui se disait être prête à lancer INSTEX pour sauver l'accord de 2015 des griffes des États-Unis et de leurs sanctions, est y revenue, en annonçant mercredi 4 septembre, avoir lié ce mécanisme à la signature par l'Iran du GAFI. Group d'action financière, on le sait, est cet autre mécanisme qui traite invariablement tout groupe à tendance anti-américaine et anti-israélienne de terroristes et prône leur étouffement financier. Ce coup de théâtre parisien s'est produit presque simultanément à l'annonce par le Tresor US d'une nouvelle liste de sanctions anti-iraniennes visant quelques sociétés de navigation, des sociétés pétrolières et quelques tankers iraniens et tout ceci sur fond d'une prime de 15 milliards de dollars ( l'équivalent à cette ligne de crédit que la Macronie avait promis de lancer pour faciliter la vente du pétrole iranien! ) que l'Américain Hook, émissaire pour l'Iran de sa fonction, a promis à quiconque couperait l'action d'exportation du pétrole iranien qu'il attribue à la force Qods. À Téhéran, on est loin d'être surpris, le binôme Paris-Washington étant bien connu pour ses coups de la dernière minute. Mercredi tard dans la soirée, le président iranien accompagné des chefs de deux autres pouvoir que son législatif et judiciaire a donc annoncé le passage à la troisième étape de réduction des engagements nucléaires iraniens dès le vendredi 6 septembre.
Les Hachd al-Chaabi renforcent leurs liens avec Moscou
Le secrétaire général de la Résistance islamique irakienne al-Nujaba, le cheikh Akram al-Kaabi, vient de vivement critiquer les ingérences américaines dans les affaires intérieures de l’Irak.
« Les États-Unis, et leurs alliés israélien, saoudiens et émiratis cherchent à affaiblir l’État irakien », a-t-il souligné.
Le cheikh Akram al-Kaabi a déclaré que les États-Unis ont intentionnellement porté atteinte aux systèmes irakien de défense aérienne et empêche Bagdad de moderniser sa DCA.
Israël modifie tardivement l’ordre de ses priorités
Suite aux ripostes du Hezbollah aux attaques et aux violations du régime d’Israël, ce dernier envisage de s’attaquer en priorité aux missiles de haute précision. Les autorités israéliennes disent qu’une confrontation avec le Hezbollah est proche et certaine, arguant que « mieux vaut entrer en guerre aujourd’hui que subir une catastrophe demain ».
Le journal extrarégional Rai Al-Youm écrit que le régime d’Israël se prépare activement pour s’en prendre à ceux qu’il considère comme « danger de futur » provenant des pays arabes. Il s’apprête à prendre pour cible les principaux groupes militants à savoir, les Hachd al-Chaabi en Irak et le Hezbollah en Syrie et au Liban. Israël prévoit également de viser Ansarallah au Yémen. Pour Israël, ces groupes disposant de missiles de haute précision capables d’atteindre les territoires occupés, sont une source de danger.
Alors que le secrétaire général du Hezbollah rejette toute l’existence des usines de fabrication de missiles au Liban, le régime d’Israël s’évertue à prouver le contraire. Or, il est connu de tout le monde que Hassan Nasrallah est bien plus honnête que le Premier ministre israélien et tous ses commandants de l’armée, indique Rai Al-Youm.