تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 04 septembre 2019 09:44

La Colère Pour Dieu Face A La Déviance

La Colère Pour Dieu Face A La Déviance


L'Imam Muhammad al-Jawad (paix sur lui) rapporte une Tradition émanant du Commandeur des croyants, Ali (paix sur lui) qui, pour consoler Abû Dharr lorsqu'il a été expulsé de Médine, la ville du Messager de Dieu (Paix et salut sur lui et sur sa sainte famille) où il avait passé toute sa vie au service de l'islam, lui a dit: "Tu t'es révolté pour Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire; aie donc confiance en celui pour qui tu t'es révolté. Ils ont eu peur de toi pour leur vie d'ici-bas, et tu as eu peur d'eux pour ta vie de l'Autre monde. Même si les cieux et la terre étaient complètement fermés devant un serviteur qui craint Dieu, Dieu lui trouverait un moyen d'en sortir. Ne te laisse attirer que par le vrai et n'aie de la répulsion que pour le faux".

En effet, Abû Dharr n'a pas été en colère parce qu'il était lésé personnellement. Pour lui le problème n'était pas un problème personnel qui lui aurait causé désespoir, abattement et vexation. Au contraire, Il a été en colère pour Dieu; pour Dieu qui domine toute chose. Il a été en colère car il a vu comment on désobéissait à Dieu, et c'est pour cela qu'il a déconseillé le mal. Il a vu comment on désobéissait à Dieu, et c'est pour cela qu'il a ordonné le bien. Sa colère était pour Dieu, et c'est pour cela qu'il devait avoir confiance en celui pour qui il était en colère. C'est une leçon à l'intention de tout homme de bien lorsqu'il subit l'oppression de la part des déviants et des injustes. Tout homme qui s'irrite pour la cause de Dieu aura à subir l'oppression, la cruauté et la déformation, rien que parce qu'il s'est irrité pour Dieu. Cet homme ne doit pas reculer.

Il doit avoir confiance en Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. La différence entre toi et ces gens-là est qu'ils appartiennent à ce bas-monde et qu'ils ont dévié par rapport au droit chemin, alors que toi tu cherchais à les ramener vers la bonne voie. Mais s'ils rejoignent la bonne voie et abandonnent la voie de la déviance, ils perdent beaucoup des privilèges matériels et moraux qu'ils avaient acquis. Quant à toi, tu n'agis pas parce que tu cherches les privilèges de ce bas-monde, pour recouvrer un rang supérieur que tu aurais perdu ou pour t'emparer d'un bien que tu aurais souhaité. Tu agis plutôt à partir de ta crainte pour la religion; de ta crainte de voir les gens faire dévier la religion loin du droit chemin. En lui disant "Même si les cieux et la terre étaient complètement fermés devant un serviteur qui craint Dieu, Dieu lui trouverait un moyen d'en sortir", il voulait lui ouvrir, à lui et à tous ceux qui luttent pour la cause de Dieu, toutes les portes de l'espoir. Et en lui disant "Ne te laisse attirer que par le vrai et n'aie de la répulsion que pour le faux", il le lui disait à lui, mais aussi à nous tous. 

Lorsque les gens s'écartent de ceux qui agissent pour le vrai, ceux-là ne se sentent pas abandonnés, car le vrai est alors pour eux un compagnon dont ils désirent la compagnie. Et le vrai est Dieu, tandis que ceux qu'ils invoquent en dehors de Dieu sont le faux. L'homme qui s'attache au faux reste dans la solitude même si tous les hommes lui tiennent compagnie. Lorsque le faux s'empare de quelqu'un, celui-ci reste étranger jusqu'à la folie.

mercredi, 04 septembre 2019 09:38

Une méditation de la Wilayah sur le Coran

Souvenez-vous de ce que Moïse dit à son peuple : « O mon peuple ! Vous vous êtes fait tort à vous-mêmes en adorant le veau. Revenez à votre Créateur et tuez vos propres âmes ; ce sera meilleur pour vous auprès de votre Créateur et Il reviendra vers vous ; Il est, en vérité, Celui qui accueille tout repentir, le Clément».: La Vache -Al-Baqara(54)
Souvenez-vous de ce que Moïse dit à son peuple.Notre âme est une vérité dans ce monde et en adorant le veau, nous opprimons réellement nos propres vérités et que, par la suite nous oublions nous-mêmes et celui qui s'oublie en réalité est en train d'oublier Dieu. Pourquoi est-ce arrivé? (à cause d'adorer le veau, à cause de notre attachement de ce monde)
Tout le monde adora quelque chose dans ce monde. Autrement dit, il peut y avoir un obstacle entre lui et son Dieu. Un obstacle peut être le monde,l'un des ces enfants,ses biens. Tout cela peut avoir une distance entre lui et son dieu, et que à la place d’adorer son Dieu, il est engagé dans des les affaires de ce monde.
Il a dit que maintenant, le diable vous trompe et vous retourne du chemin de Dieu, revenez à votre créateur et vous vous repentez. Chaque jour avec un péché nous tombons dans le piège du diable.
Revenez avec repentance et changement de nos  mauvaises actions. Nous pouvons facilement retourner à Dieu.( Revenez à votre Créateur et tuez vos propres âmes),Ce sera meilleur pour vous auprès de votre créateur et Il reviendra vers vous.
Vous êtes en présence de Dieu, ceci est plus gracieux pour vous.( Il est, en vérité, celui qui accueille tout repentir, le Clément) Le seul moyen de sauver c'est le repentir,il faut le dire avec la profondeur de notre Coeur.
Est-ce que  Dieu accepte notre repentance? Oui, Pourquoi? Parceque Dieu nous aime, Dieu est amant et aimer sa maîtresse.( Repentez-vous) .Nous ne pouvons pas comprendre le véritable amour à moins de nous aimer nous-mêmes.
Dieu est comme la mère , si nous faisons un péché, il veux que tout de suite nous nous repentons et retourner vers le chemin de Dieu. O Dieu, grâce aux  versets coraniques, spécialement, dans le banquet de  ce mois-ci, ne nous privez pas de nous vos miséricordes et de vos  bénédictions.( Amen,Insha Allah )

Je dis à [l’imam] as-Sâdeq(p)» : « Sans doute, je ne pourrai pas aller au Hajj et je serai le jour de ‘Arafat auprès de la tombe d'al- Hussein(p)» Il(p) dit : « Tu fais bien, ô Bashîr ! A quiconque croyant se rend sur la tombe d’al- Hussein(p), connaissant son droit, un autre jour que celui de l’ ‘Aid, il est inscrit 20 Hajjs et 20 'Umrahs agréés, acceptés, 20 razzias avec un Prophète Messager ou un Imam juste. A celui qui s’y rend, le jour de ‘Arafat, connaissant son droit, il est inscrit 1000 Hajjs et 1000 ‘Umrahs agréés, acceptés, 1000 razzias avec un Prophète Messager ou un Imam juste. » « Qu'est-ce que je [dois] faire dans une telle situation ? » lui demandai-je. Il(p) me regarda comme s’il était en colère : 
« Ô Bashîr ! Quand le croyant arrive à la tombe d’al-Hussein(p) le jour de ‘Arafat, il fait sa douche rituelle dans l’Euphrate, puis se dirige vers lui(p)». Dieu Tout-Puissant lui inscrit pour chaque pas effectué un Hajj avec ses rites - et je ne sais que ce qu’il [m’]a dit - et une Umrah. » 

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• Et dans de nombreux hadiths considérés, il est dit : « Dieu (Très- Elevé) regarde les visiteurs de la tombe d’al-Hussein, d’un regard de Miséricorde, le jour de ‘Arafat, avant de regarder ceux qui se trouvent à ‘Arafat [ce jour-là]. » 

• Selon une chaîne de transmission recommandée de [l’imam] as- Sâdeq(p) qui dit : « A celui qui visite la tombe d’al-Hussein(p), durant l’une des 3 nuits [suivantes], la nuit d'al-Fitr, la nuit d'al-Ad’hâ et la nuit de la mi-Sha‘aban, Dieu pardonne les péchés passés et récents. »

• [Il est rapporté de l’imam] as-Sâdeq(p) qui dit : « A celui qui visite al-Hussein fils de ‘Alî, la nuit de la mi-Sha'aban, la nuit d'al-Fitr et la nuit de ‘Arafat durant la même année, Dieu inscrit 1000 Hajjs agréés et 1000 ‘Umrahs acceptées. 1000 besoins de ce monde et de l’Au-delà lui sont satisfaits. » 

• [Il est rapporté de I’Imam] al- Bâqer(p) qui dit : « Dieu protège du mal de l’année celui qui passe la nuit de ‘Arafat sur la terre de Karbalâ’ et qui y reste jusqu’à l 'Aid.» 

[mafatih al jinan] 

• Imam Sadiq (a.s.) dit, “ Dieu (Très- Elevé) regarde en premier les visiteurs de la tombe d’al-Hussein, le jour de ‘Arafat. ” 

[Le narrateur: ] J'ai demandé, “avant de regarder ceux qui se trouvent à ‘Arafat [ce jour-là] ?” 
Imam (a.s.) répondit, “oui.” 
J'ai demandé , “Et pourquoi cela ?” 
Imam (a.s.) répondit, “Parce que parmi eux [ceux qui sont à Arafat], il y a des personnes de naissances illégitimes alors que parmi eux [les zuwwars de Aba Abdillah], il n'y a pas de personne de naissance illégitime."

[Kamiluz Ziyarat, CH 70, H3]

• Imam Sadiq (a.s.) dit: Le jour de Arafah, Allah regarde aux zuwwars de la tombe de Houssein et dit, “Retournez avec vos pêchés passés pardonnés.” Aussi, il ne sera pas écrit de pêché à aucun d'entre eux et cela jusqu'à 70 jours après leur retour .

[Kamiluz Ziyarat, CH 70, H8]

Le guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, assistera à des cérémonies de deuil marquant le martyre de l'imam Hussein (AS).

Selon le site du bureau du guide, les cérémonies commenceront le vendredi 6 septembre, au hosseynieh Imam Khomeini à Téhéran.

De hauts responsables iraniens et différentes couches de la société assisteront également aux cérémonies de deuil.

Les cérémonies de deuil auront lieu toutes les nuits jusqu'au 11ème jour de Muharram (11 septembre).

•La 9e nuit de Dhû al-Hujjah

(La nuit de ‘Arafah)

C’est une nuit bénie, elle est la nuit des entretiens intimes avec Dieu qui satisfait les besoins, durant laquelle le repentir est accepté, l’invocation est satisfaite. Pour celui qui agit dans l’obéissance de Dieu durant cette nuit, il y a beaucoup de récompenses, équivalentes à 170 ans [de bonnes actions].

Durant cette nuit, il y a de nombreux actes :

1) Invoquer [Dieu] de cette invocation à propos de laquelle il est rapporté que Dieu pardonne à celui qui la récite durant la nuit de

‘Arafat ou durant les nuits du vendredi.

Allâhumma, yâ shâhida kulli najwâ, wa mawdi‘a kulli shakwâ, wa

‘âlima kulli khafïy-yatinn, wa muntahâ kulli hajatinn,

Mon Dieu, ô Témoin de tout conciliabule, ô Lieu de dépôt de toute plainte, ô Savant de tout ce qui est caché, ô

Aboutissement de tout besoin

yâ mubtadi’ann bi-n-ni‘ami 'alâ-l-‘ibâdi, yâ karîma-l-‘afwi, yâ

hasana-t-tajâ’uzi, yâ jawâdu,

ô Celui qui commence par les Bienfaits pour les serviteurs, ô Celui au Pardon généreux, ô Celui à la bonne Indulgence, ô Généreux

yâ man lâ yuwârî minhu laylunn dâjinn, wa lâ bahrunn ‘ajâjunn, wa lâ samâ’unn dhâtu abrâjinn, wa lâ zhulmunn dhâtu-rtitâjinn, yâ mani-zh-zhulmatu ‘indahu diyâ’unn,

ô Celui à qui une sombre nuit ne peut rien dissimuler, ni une mer agitée, ni un ciel plein de stratosphères, ni une obscurité pleine de verrouillages, ô Celui chez qui les ténèbres sont lumières,

as’aluka, bi-nûri wajhika al-karîmi al-ladhî tajallayta bihi li-l-

jabali fa-ja‘altahu dakkann wa kharra Mûsâ sa‘iqann,

je Te sollicite, par la Lumière de Ta noble Face par laquelle Tu T’es manifesté à la montagne, Tu l’as alors mise en pièces et Moise tomba foudroyé,

wa bi-smika al-ladhî rafa‘ta bihi as-samâwâti bila ‘amadinn wa sa-

tahta bihi al-arda ‘alâ wajhi mâ’inn jamadinn,

par [la grâce de] Ton Nom avec lequel Tu as élevé les cieux sans piliers, Tu as étalé la terre à la surface d'une eau gelée,

wa bi-smika al-makhzûni, al-maknûni, al-maktûbi, at-tâhiri al-

ladhî idhâ du‘îta bihi ajabta, wa idhâ su’ilta bihi a'tayta,

par [la grâce de] Ton Nom emmagasiné, caché, écrit, pur, grâce auquel si on T’invoque avec. Tu réponds, et si on

Te sollicite avec, Tu donnes,

wa bi-smika as-subbûhi, al-quddûsi, al-burhâni al-ladhî huwa nûrunn ‘alâ nûrinn, wa nûrunn min nûrinn, tudî'u minhu kullu nûrinn,

par [la grâce de] Ton Nom le Trés-Glorifié, le Très-Saint, la Preuve qui est Lumière sur toute lumière, Lumière de lumière, de laquelle toute lumière éclaire,

idhâ balagha-l-arda anshaqqat, wa idhâ balagha-s-samâwâti futi-

hat, wa idhâ balagha al-‘arsha ahtazza,

si elle atteint la terre, cette dernière se fend, si elle atteint les cieux, ils s'ouvrent et si elle atteint le Trône, il tremble,

wa bi-smika al-ladhî tarta'idu minhu farâ’isu malâ’ikatika,

par [la grâce de] Ton Nom qui fait frissonner les pectoraux de Tes Anges.

wa as’aluka bi-hâqqi Jabrâ’îla wa Mîkâ’îla wa Isrâfîla, wa bi-haqqi Muhammadinn al-mustafâ, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, wa ‘alâ jamî‘il-anbiyâ’i wa jamî‘i-l-malâ’ikati

Je Te sollicite, par le droit de Gabriel, Mikâ’il et Isrâfîl, par le droit de Mohammed al-Mustafâ (que Dieu prie sur lui et sur sa famille, sur l’ensemble des Prophètes et des

Anges),

wa bi-l-ismi al-ladhî mashâ bihi al-khidru kamâ mashâ bihi al-

khidruu ‘ala qulali-l-mâ’i kamâ bihi ‘alâ jadadi-l-ardi

par le Nom gràce auquel al-Khidr marcha sur la surface

de l’eau comme s’il marchait sur la surface de la terre,

wa bi-smika al-ladhî falaqta bihi al-bahra li'Mûsa aghraqta fir'âwna wa qawmahu wa anjayta bihi Mûsa bna ‘imrâna wa man ma

‘ahu,

par le Nom grâce auquel Tu as fendu la mer pour Moussa, Tu as noyé Pharaon et son peuple et Tu as sauvé Moussa fils de ‘Imrân et Ceux qui étaient avec lui,

wa bi-smika al-ladhî da ‘âka bihi Mûsâ bna 'imrâna min jânibi-ttûri al-aymani, fa-stajabta lahu wa alqayta ‘alayhi mahabbatann minka,

par [la grâce de] ,Ton Nom que Moussa fils de ‘Imrân évoqua sur le flanc droit du mont Tûr, Tu lui as alors répondu et Tu as répandu sur lui Ton Amour,

wa bi-smika al-ladhî bihi ahyâ ‘Isâ bnu Maryama al-mawtâ, wa takallama fi-l-mahdi sabiyyann, wa abra’a al-akmaha wa-l-abrasa biidhnika,

par Ton Nom grâce auquel ‘Issa fils de Mariam a ressuscité les morts, a parlé dans le berceau, alors enfant, a guéri l’aveugle et le lépreux avec Ton Autorisation,

wa bi-smika al-ladhî da‘âka bihi hamalatu ‘arshika wa Jabrâ’îlu wa Mîkâ’îlu wa Isrâfîlu wa habîbuka Muhammadunn, sal- lâ-llâhi

‘alayhi wa âlihi,

par [la grâce de] Ton Nom que les porteurs de Ton Trône ont évoqué, ainsi que [les Anges] Gabriel, Mikâ’îl, Isrâfîl, Ton Bien-Aimé Mohammed (que les prières de Dieu soient

sur lui et sur sa famille),

wa malâ’ikatuka al-muqarra-bûna, wa anbiyâ’uka al-mursalûna, wa ‘ibâduka as-sâlihûna min ahli-s-samâwâti wa-l-ara- dîna,

Tes Anges Proches, Tes Prophètes-Messagers et Tes Serviteurs vertueux des habitants des cieux et des terres,

wa bi-smika al-ladhî da‘âka bihi Dhû-n-nûni, idh dhababa mughâdibann, fa-zhanna an lan taqdira ‘alayhi, fa-nâdâ fî-zhzhulumâti :

par [la grâce de] Ton Nom que Dhû an-Nûn [le Prophète Jonas] a évoqué quand il s’en alla courroucé. U pensa que Tu ne le réduirais jamais, alors il T’implora dans les ténèbres

an lâ ilâha illâ anta, subhânaka innî kuntu mina-zh-zhâlimîna, fastajabta lahu wa najjaytahu mina-l-ghammi, wa kadhàlika tunjî-lmu’minîna,

« En vérité, il n’y a de Dieu que Toi, Gloire à Toi, j’étais au nombre des injustes ! » Tu l’as sauvé et Tu l’as préservé

de l’affliction, ainsi Tu sauves les croyants,

wa bi-smika al-‘azhîmi al-ladhî da‘âka bihi Dâ’udu wa kharra laka

sâjidann fa-ghafarta lahu dhanbahu,

par [la grâce de] Ton Nom grandiose que Daoud évoqua et il tomba prosterné devant Toi et Tu lui as pardonné son péché,

wa bi-smika al-ladhî da ‘âka bihi Asiyatu, amra’atu fir'awna idh qâlat : rabbi bni lî ‘indaka baytann fî-l-jannati, wa najjinî min fïr‘awna wa ‘amalihi, wa najjinî mina-l-qawmi azh-zhâlimîna, fa-stajabta lahâ du'â’ahâ,

par [la grâce de] Ton Nom que Assia, la femme de Pharaon, a évoqué lorsqu'elle a dit : {Mon Seigneur, construis- moi auprès de Toi, une maison

au Paradis et sauvemoi de Pharaon et de ses actes, sauve-moi du peuple injuste

!}(11/LXVI),

wa bi-smika al-ladhî da'âka bihi Ayyûbu, idh halla bihi al-balâ’u, fa-‘âqabtahu wa ataytahu ahlahu wa mithlahum ma‘ahum, rah-

matann min ‘indika, wa dhikrâ li-l- ‘âbidîna,

par [la grâce de] Ton Nom que Ayoub évoqua quand il fut frappé par le mal, Tu lui as alors rendu la santé et Tu lui as rétabli sa famille et l’équivalent avec eux, par Miséricorde de Ta Part et comme un rappel pour les serviteurs,

wa bi-smika al-ladhî da'âka bihi Ya'qûbu fa-radadta ‘alayhi bas-

arahu wa qurrata ‘aynihi Yûsufa wa jama'at shamlahu,

par [la grâce de] Ton Nom que Ya’coub évoqua, Tu lui as alors rendu la vue et le plaisir de ses yeux, Youssef et Tu les as tous rassemblés,

wa bi-smika al-ladhî da'âka bihi Sulaymânu fa-wahabta lahu mulkann, lâ yanbaghî li-ahadinn min ba'dihi, innaka anta alwahhâbu,

par [la grâce de] Ton Nom que Suleyman évoqua, Tu lui as alors accordé un royaume tel qu’il ne convient à plus personne après lui, car Tu es en vérité le continuel

Donateur,

wa bi-smikaal-ladhîsakh-kharta bihial-burâqa li-

Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi wa sallama,

par Ton Nom grâce auquel Tu as assujetti le Bouraq [souvent représenté comme un cheval ailé] pour Mo-

hammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille et Paix),

idh qâla ta'âlâ : Subhâria al-ladhî asrâ bi-‘abdihi laylann mina-l-

masjidi-l-harâmi ilâ-l- masjidi-l-aqsâ,

quand Dieu Très-Elevé dit : {Gloire à Celui quia fait voyager de nuit Son Serviteur de la Mosquée sacrée à la

Mosquée très éloignée}( 1/XVII),

wa qawluhu : Subhâna al-ladhî sakhkhara lanâ hadhâ, wa mâ

kunnâ lahu muqrinîna, wa innâ ilâ rabbinâ la-munqalibûna,

et Sa Parole : {Gloire à Celui qui a mis tout cela à notre service, alors que nous- mêmes, nous n’y serions pas parvenus. Oui ! Nous retournons vers notre Sei-

gneur}(13-14/XLIII)

wa bi-smika al-ladhî tanazzala bihi Jabrâ’îlu ‘alâ Muhammadinn,

sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi

par Ton Nom grâce auquel [l’Ange] Gabriel est descendu sur Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille),

wa bi-smika al-ladhî da'âka bihi Adâmu, fa-ghafarta lahu dhan-

bahu, wa askantahu jannataka,

par [la grâce de] Ton Nom qu’Adam a évoqué, Tu lui as alors pardonné son péché et Tu l’as installé dans Ton

Paradis,

wa as’aluka bi-haqqi-l-qurâni al-‘azhîmi, wa bi-haqqi Muhammadinn, khâtami-n-nabiy-yîna,

je Te demande, par le droit du Coran grandiose, par le

droit de Mohammed, le Sceau des Prophètes,

wa bi-haqqi Ibrâhîma, wa bi-haqqi faslika yawma-l-qadâ’i,

par le droit d'Ibrahim, par le droit de Ton Jugement le

Jour du Décret, wa bi-haqqi-l-mawâzîni idhâ nusibat, wa-s-suhufi idhâ nushirat,

par le droit des Balances quand elles sont installées, et des Livres quand ils sont diffusés, wa bi-haqqi-l-qalami wa mâ jarâ, wa-l-lawhi wa mâ ahsâ,

par le droit du Qalam et de ce qu'il a écrit et du Tableau

et de ce qu'il a comptabilisé,

wa bi-haqqi-l-ismi al-ladhî katabtahu ‘alâ surâdiqi-l-‘arshi qabla khalqika al-khalqa wa-d-dunyâ wa-sh-shamsa wa-l-qamara bi-alfay

'âminn,

par le droit du Nom que Tu as inscrit sur les tentures du Trône avant Ta Création des créatures, du monde ici-bas,

du soleil et de la lune, de deux mille ans,

wa ashhadu an lâ ilâha illâ-llâhu, wahdahu lâ sharîka lahu, wa

anna Muhammadann ’abduhu wa rasûluhu,

et j’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui et que Mohammed est Son Serviteur et Son Messager,

wa as'aluka bi-smika al-makhzûni fî khazâ’inika, al-ladhî asta’tharta bihi fî ‘ilmi-l-ghaybi ‘indaka, lam yazhhar ‘alayhi ahadunn min khalqika, lâ malakunn muqarrabunn wa la nabiyyunn mursalunn wa lâ ‘abdunn mustafann,

je Te demande , par Ton Nom ,Nom emmagasiné dans Tes Réserves , que T’es arrogé dans le monde des Mystères auprès de Toi , qu’ aucune de Tes Créatures n’a vu , ni un Ange proche, ni un Prophète et messager , ni un serviteur

choisi,

wa as’aluka bi-smika al-ladhî shaqaqta bihi al-bihâra, wa qâmat bihi al-jibâlu, wa akhtalafa bihi al-laylu wa-n-nahâru

je Te sollicite, par Ton Nom grâce auquel Tu as fendu les mers, les montagnes se sont dressées, le jour et la nuit se sont succédés, wa bi-haqqi-s-sab‘i al-mathânî wa-l-qurâni-l- ‘azhîmi,

par le droit des sept versets coraniques psalmodiés et repris; très souvent [al-mathânî -la sourate al-Fâtihah] et du

Coran grandiose,

wa bi-haqqi-l-kirâmi al-kâtibîna, wa bi-haqqi Ta-Ha, wa Yâ-Sîn,

wa Ka-Ha-Yâ- ‘Ayn-Sad, wa Ha-Mîm-‘Ayn-Sîn-Qaf,

par le droit des nobles [Anges] scribes, par le droit de Ta-Ha, Yâ-Sîn, Ka-Ha-Yâ-‘Ayn-Sâd, Ha-Mim-‘Ayn-Sîn-Qaf,

wa bi-haqqi tawrâti Mûsâ, wa injîli ‘Isâ, wa zabûri Dâ’uda, wa furqâni Muhammadinn,

par le droit de la Tora de Moussa, de l’Evangile de ‘Issa, des Psaumes de Daoud, de la Loi (al-Furqân) de Mohammed,

sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, wa ‘alâ jamî‘i-r-rusuli wa bâhiyyann

wa sharâhiyyann,

(que Dieu prie sur lui et sur sa famille ainsi que sur l’ensemble des Messagers), Bâhiyann et Sharâhiyann [«Le

Vivant et le Sustentateur» ou «Il n’y a de Dieu que Dieu»],

Allâhumma, innî as’aluka, bi-haqqi tilka al-munâjâti, al-latî kânat baynaka wa bayna Mûsâ bni ‘imrâna fawqa jabali tûri sînâ'a,

je Te demande, mon Dieu, par le droit de cet entretien intime qui a eu lieu entre Toi et Moussa fils de ‘Imrân, au sommet du mont Tûr Sînâ,

wa as'aluka, bi-smika al-ladhî ‘allamtahu malaka-l-mawti liqabdi-

l-arwâhi,

je Te demande par [la grâce de] Ton Nom que Tu as ap-

pris à l’Ange de la mort pour prendre les âmes,

wa as’aluka, bi-smika al-ladhî kutiba ‘alâ waraqi-z-zaytûni, fakhada‘ati-n-nîrânu li-tilka al-waraqati, fa-qulta : yâ nâru kûnî bardann wa salâmann,

je Te demande par [la grâce de] Ton Nom qui est écrit sur la feuille d’olivier alors les feux se sont abaissés devant

cette feuille et Tu as dit : « Ô Feu, sois fraîcheur et paix ! »,

wa as’aluka, bi-smika al-ladhî katabtahu ‘alâ surâdiqi-l-majdi wal-karâmati

je Te demande par [la grâce de ] Ton Nom que Tu as écrit

sur les tentures de la Gloire et de la Noblesse

yâ man lâ yukhfîhi sâ’ilunn, wa lâ yanqusuhu nâ'ilunn, yâ man

bihi yustaghâthu, wa ilayhi yulja’u,

ô Celui qu’aucun demandeur n’occulte, qu’aucun qui reçoit ne diminue, ô Celui que l’on appelle au secours et

vers Qui l’on se réfugie,

as’aluka, bi-ma‘âqidi-l-‘izzi min ‘arshika, wa muntahâ-r-rahmati

min kitâbika,

je Te sollicite par les lieux où siègent la gloire de Ton Trône et le summum de la Miséricorde de Ton Livre,

wa bi-smika-l-a‘zhami, wa jaddika al-a‘lâ, wa kalimâtika at-tâmmâti al-‘ulâ,

par [la grâce de] Ton Nom grandiose, de Ta Grandeur

très-élevée, de Tes Mots achevés, très-élevés,

Allâhumma, rabba-r-riyâhi wa mâ dharat, wa-s-samâ’i wa mâ azhallat, wa-l-ardi wa mâ aqallat, wa sh-shayyâtîna wa mâ adallat, wa-l-bihâri wa mâ jarat,

mon Dieu, Seigneur des vents et de ce qu'ils ont répandu, du ciel et de ce qu’il couvre, de la terre et de ce qu'elle porte, des démons et de ce qu’ils ont égaré, de la

mer et de ce qu’elle draine

wa bi-haqqi kulli haqqinn, huwa ‘alayka haqqunn,

et par le droit de tout droit qui est un devoir pour Toi, wabi-haqqi-l-malâ’ikâti al-muqarrabîna wa-r-rawhâniyyîna wa-lkarûbiyyîna wa-l-musabbihîna laka bi-l-layli wa-n-nahâri lâ yafturûna,

par le droit des Anges proches, les Spirituels, les Chéru-

bins et ceux qui Te glorifient nuit et jour inlassablement

wa bi-haqqi Ibrâhîma khalîlaka, wa bi-haqqi kulli waliyyinn yunâdîka bayna-s-safâ wa-l-marwati, wa tastajîbu lahu du'â'ahu, yâ mujîbu,

par le droit d’Ibrahim, Ton Ami proche, par le droit de tout walî qui T’appelle entre Safâ et Marwa et à l’appel duquel Tu réponds, ô Celui qui exauce as’aluka, bi-haqqi hâdhihi-l-asmâ’i, wa bi-hâdhihi adda'awâti

je Te demande, par le droit de ces Noms et de ces

invocations,

an taghfira lanâ mâ qadamnâ wa mâ akhkhamâ, wa mâ asramâ wa mâ a ‘lannâ, wa mâ abdaynâ wa mâ akhfaynâ, wa mâ anta a‘lamu

bihi minnâ,

de nous pardonner ce que nous avons fait récemment et ce que nous avons fait dans le passé, ce que nous avons caché et ce que nous avons annoncé ouvertement, ce que nous avons mis en évidence et ce que nous avons dissimulé, et ce que Tu sais plus que nous.

innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, bi-rahmatika, yâ arhama arrâhimîna.

car Tu es Puissant sur toute chose, par Ta Miséricorde, ô

le plus Miséricordieux des miséricordieux !

Yâ hâfizha kulli gharîbinn, yâ mu’nisa kulli wahîdinn, yâ quwwata kulli da'îfinn, yâ nâsira kulli mazhlûminn, yâ râziqa kulli mahrûminn,

Ô Celui qui protège tout étranger, ô Celui qui tient compagnie à toute personne isolée, ô Force de tout faible, ô Soutien de tout opprimé, ô Celui qui pourvoit tout

déshérité,

yâ mu'nisa kulli mustawhi-shinn, yâ sahiba kulli musafirinn, yâ ‘imâda kulli hadirinn, yâ ghâfira kulli dhanbinn wa khati’atinn,

ô Celui qui tient compagnie à toute personne esseulée, ô Compagnon de tout voyageur, ô Pilier de tout sédentaire, ô

Celui qui pardonne tout péché et toute faute,

yâghiyâtha-l-mustaghîthîna, yâsarîkha-l-mustasrikhîna, yâ

kâshifa karbi-l-makrûbîna, yâ fârija hammi-l-mahmûmîna,

ô Aide de tous ceux qui appellent à l’aide, ô Secoureur de ceux qui crient au secours, ô Celui qui dissipe l’affliction de ceux qui sont affligés, ô celui qui soulage le souci de ceux qui sont préocupés

yâbadî‘a-s-samâwâti wa-laradîna ,yâ muntahâ ghâyati-t-

tâlibîna,yâ mujibâ da ‘wati-l-mudtarrîna,

Ô Créateur des cieux et des terres ,ô But supême de ceux qui demandent,ô Celui qui répond à l’appel des nécessiteux Yâ arhama ar-râhimîna , yâ rabba-l-‘âlamina , yâ dayyâna yawmid-dîni , yâ ajwada-l-ajwadîna

Ô le plus Miséricordieux des miséricordieux, Ô Seigneur des mondes ,ô souverain Juge, le Jour du Jugement derni-

er, ô le plus généreux des généreux

Yâakrama-lakramîna, yâasma‘a-s-sâini‘îna, yâ absara-n-

nâzhirîna, yâ aqdara-l-qâdirîna

ô le plus Noble des nobles, ô Celui qui entend le plus parmi ceux qui entendent, ô le plus Clairvoyant de ceux qui regardent, ô le plus Puissant des puissants ighfir liya adh-dhunûba al-latî tughayyiru an-ni‘ama, pardonne-moi les péchés qui altèrent les bienfaits wa-ghfir liya adh-dhunûba al-latî tûrithu-n-nadama, pardonne-moi les péchés qui engendrent le regret wa-ghfir liya adh-dhunûba al-latî tûrithu-s-saqama, pardon»ie-moi les péchés qui provoquent la maladie,

wa-ghfir liya adh-dhunûba al-latî tahtiku-l-‘isama, pardonne-moi les péchés qui déchirent la protection wa-ghfir liya adh-dhunûba al-latî taruddu-d-du'â’a, pardonne-moi les péchés qui repoussent l’invocation, wa-ghfir liya adh-dhunùba al-latî tahbisu qatra-s-samâ’i,

pardonne-moi les péchés qui retiennent les gouttes du

ciel wa-ghfir liya adh-dhunûba al-latî tu ajjilu-l-fanâ’a poardonne-moi des péchés qui accélèrent la disparition

wa-ghfir liya adh-dhunûba al-latî tajlibu-sh-shaqâ’a, pardonne-moi les péchés qui attirent le malheur, wa-ghfir liya adh-dhunûba al-latî tuzhlimu-l-hawâ’a,

pardonne-moilespéchés quiassombrissent

l’atmosphère

wa-ghfir liya adh-dhunûba al-latî takshifu-l-ghitâ’a, pardonne-moi les péchés qui découvrent le couvercle,

wa-ghfir liya adh-dhunûba al latî lâ yaghfiruhâ ghayruka, yâ

Allâhu,

pardonne-moi les péchés que nul autre que Toi ne pardonne, ô Dieu,

wa-hmil ‘annî kulla tabi‘atinn li-ahadinn min khalqika,

et prends en charge, à ma place, toute suite [de mes péchés] à l’encontre de quiconque de Tes créatures wa-j‘al lî min amrî, farajann wa makhrajann wa yusrann,

place pour moi, de mon ordre, un soulagement, une is-

sue et une facilité,

wa anzil yaqînaka fi sadrî, wâ rajâ’aka fi qalbî, hattâ lâ arjû

ghayraka.

et fais descendre Ta Certitude dans ma poitrine, Ton Espoir dans mon coeur jusqu’à ce que je ne supplie personne d’autre que Toi !

Allâhumma, ahfazhnî wa 'âfinî fi maqâmî, wa as’habnî fi laylî wa nahârî, wa min bayni yadayya wa min khalfî, wa ‘an yamînî wa ‘an

shimâlî, wa min fawqî wa min tahtî,

Mon Dieu, protège-moi et accorde-moi la Santé/salut dans ma station, accompagne-moi, nuit et jour, devant moi et derrière moi, à ma droite et à ma gauche, au-dessus de moi et au-dessous de moi,

wa yassir liya as-sabîla, wa ahsin liya at-taysîra, wa lâ takhdhulnî fi-l-‘asîri, wa-ihdinî yâ khayra dalîlinn,

facilite-moi la voie, rends bonne pour moi la prospérité et ne m'abandonne pas lors de la difficulté, guide-moi, ô le

Meilleur des guides,

wa lâ takilnî ilâ nafsî fi-l-umûri, wa laqqinî kulla surûrinn,

ne me laisse pas compter sur moi-même dans les ordres,

répands sur moi tout plaisir,

wa-aqlibnî ilâ ahlî bi-l-falâhi wa-n-najâhi, mahbûrann fi-l- ‘âjili

wa-l-âjili innaka ‘alâ kulli shay'inn qadîrunn, 

renvoie-moi à ma famille dans la félicité et la réussite, content, maintenant et dans le futur, car Tu es Puissant sur toute chose,

wa-rzuqnî min fadlika wa awsi‘ ‘alayya min tayyibâti rizqika, wa

asta'milnî fi tâ'atika,

pourvois-moi de Tes Faveurs, répands sur moi des bienfaits de Tes Ressources, utilise- moi dans Ton obéissance,

wa ajirnî min ‘adhâbika wa nârika, wa aqlibnî idhâ tawaffaytanî ilâ jannatika, bi-rahmatika

préserve-moi de Ton Châtiment et de Ton Feu, retournemoi, si je meurs, dans Ton Paradis, par Ta Miséricorde

Allâhumma, innî a'ûdhu bika min zawâli ni'matika, wa min tah-

wîli ‘âfiyatika, wa min hulûli naqimatika, wa min nuzûli ‘adhâbika

Mon Dieu, je cherche protection auprès de Toi contre la disparition de Tes Bienfaits, le détournement de Ta Santé/ salut, l’occurrence de Ta Punition et la descente de Ton

Châtiment,

wa a‘ûdhu bika' min jahdi-l-balâ’i, wa daraka-sh-shaqâ’i, wa min sû’i-l-qadâ'i, wa shamâtati-l-a‘dâ’i, wa min sharri mâ yanzilu mina-ssamâ’i, wa min sharri mâ fî-l-kitâbi-l-munzali.

je cherche protection auprès de Toi contre l’épreuve difficile, les abîmes de la misère, contre le mauvais destin, le plaisir des ennemis (devant mes malheurs), contre le mal qui descend du ciel, contre le mal qui est dans le livre révélé !

Allâhumma, lâ taj'alnî mina-l-ashrâri, wa lâ min as’hâbi-nnâri,wa tahrimnî suhbata-l-akhyâri, wa ahyinî hayâtann tayyibatann,

Mon Dieu, ne me place pas au nombre des mauvaises gens, ni au nombre des compagnons du Feu, ne me prive pas de la compagnie des bons, fais-moi vivre d’une bonne

vie,

wa tawaffanî wafâtann tayyibatann, tulhiqunî bi-l-abrâri, warzuqnî murâfaqata-l-anbiyâ’i fi maq'adi sidqinn, ‘inda malîkinn muqtadirinn.

et fais-moi mourir d’une bonne mort qui me fera rejoindre les vertueux, accorde-moi la compagnie des Prophètes dans la station de la sincérité chez un Roi puissant !

Allâhumma, laka al-hamdu ‘alâ husni balâ’ika wa sun‘ika, wa laka al-hamdu ‘alâ-l-islâmi wa ittibâ‘i-s-sunnati,

Mon Dieu, à Toi la Louange pour Tes bonnes Epreuves et Tes Œuvres, et à Toi la Louange pour l’Islam et le suivi de la sunna,

Yâ rabbi, kamâ hadaytahum li-dînika, wa ‘allamtahum kitâbaka, fa-hdinâ wa ‘allimnâ,

ô Seigneur, comme Tu les as guidés à Ta Religion et Tu leur as appris Ton Livre, alors guide-nous et apprendsnous !

wa laka al-hamdu ‘alâ husni balâ’ika, wasun‘ika ‘indî khâssatann, kamâ khalaqtanî fa-ahsanta khalqî, wa ‘allamtanî fa-ahsanta ta* lîmî, wa hadaytanî fa-ahsanta hidâyatî,

A Toi la Louange pour toutes Tes bonnes épreuves et Tes Œuvres à mon égard, particulièrement quand Tu m’as créé,

Tti m’as alors bien créé, quand Tu m’as appris. Tu m’as bien appris, quand Tu m’as guidé. Tu m’as bien guidé, fa-laka al-hamdu ‘alâ in'âmika ‘alayya, qadîmann wa hadîthann

alors, à Toi la Louange pour Tes Bienfaits à mon égard, passés et présents !

Fa-kam min karbinn yâ sayyidî qad farrajtahu, wa kam min ghamminn yâ sayyidî qad naffastahu, wa kam min hamminn yâ sayy-

idî qad kashaftahu

Combien d'afflictions, ô mon Maître, as-Tu soulagées, combien de chagrins, ô mon Maître, as-Tu chassés, combien de soucis, ô mon Maître, as-Tu dissipés,

wa kam min balâ’inn yâ sayyidî qad saraftahu, wa kam min ‘aybinn yâ sayyidi qad satartahu.

combien d’épreuves, ô mon Maître, as-Tu éloignées de moi et combien de défauts, ô mon Maître, as-Tu couverts !

Fa-laka al-hamdu ‘alâ kulli hâlinn, fî kulli mathwann wa zamâninn, wa munqalabinn wa maqâminn wa ‘alâ hadhihi-l-hâl wa kulli hâlinn.

Alors, à Toi la Louange en tout cas, en tout lieu, en tout temps, lors de tout retournement et en toute station, en cette situation et en toute situation !

Allâhumma, aj'alnî min af-dali ‘ibâdika nasîbann, fî hadhâ-lyawmi, min khayrinn taqsimuhu, aw durrunn takshifuhu,

Mon Dieu, fais que je sois en ce jour parmi ceux de Tes serviteurs qui ont la meilleure part d’un bien que Tu répartis, ou d’un dommage que Tu dissipes, ou d’un mal que

Tu écartes

aw sû’inn tasrifuhu, aw balâ’inn tadfa‘uhu, aw khayrinn tasûquhu,

aw rahmatinn tan-shuruhâ, aw ‘âfiyatinn tul-bisuhâ,

ou d’un malheur que Tu repousses ou d’un bien que Tu mènes à moi, ou d’une miséricorde que Tu répands, ou

d’une santé/salut que Tu revêts

fa-innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, wa bi-yadika khazâ’inu-s-

samâwâti wa-l-ardi,

car Tu es Puissant sur toute chose, entre Tes Mains se trouvent les réserves des cieux et de la terre.

wa anta al-wâhidu al-karîmu, al-mu‘tî, al-ladhî lâ yuraddu sâ’iluhu, wa lâ yukhayyabu âmiluhu,

Tu es l’Unique, le Très-Généreux, Celui qui donne, par Qui celui qui Le sollicite n’est pas rejeté, celui qui espère en

Lui n’est pas déçu,

wa lâ yanqusu nâ’iluhu, wa lâ yanfadu mâ ‘indahu, bal, yazdâda kathratann wa tîbann wa ‘atâ’ann wa jûdann.

celui qui reçoit de Lui ne diminue pas, ce qui est chez Lui ne s’épuise pas, au contraire, il augmente beaucoup en nombre, en biens, en dons et en largesses !

Wa-rzuqnî min khazâ’inika al-latî lâ tafnâ wa min rahmatika alwâsi‘ati,

Pourvois-moi de Tes Réserves qui ne disparaissent pas, de Ta Miséricorde étendue,

inna ‘atâ’aka lam yakun mahzhûrann wa anta ‘alâ kulli shay’inn

qadîrunn, bi rahmatika, yâ arhama ar-râhimîna.

car Ton Don n’est pas prohibé et Tu es Puissant sur toute chose, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

اَللّـهُمَّ يا شاهِدَ كُلِّ نَجْوى، وَمَوْضِعَ كُلِّ شَكْوى، وَعالِمَ كُلِّ خَفِيَّة، وَمُنْتَهى كُلِّ حاجَة، يا مُبْتَدِئاً بِالنِّعَمِ عَلَى الْعِبادِ، يا كَريمَ الْعَفْوِ، يا حَسَنَ التَّجاوُزِ، يا جَوادُ يا مَنْ لا يُواري مِنْهُ لَيْلٌ داج، وَلا بَحْرٌ عَجّاجٌ، وَلا سَمآءٌ ذاتُ اَبْراج، وَلا ظُلَمٌ ذاتُ ارْتِتاج، يا مَنِ الظُّلْمَةُ عِنْدَهُ ضِيآءٌ، اَسْاَلُكَ بِنوُرِ وَجْهِكَ الْكَريمِ الَّذى تَجَلَّيْتَ بِهِ لِلْجَبَلِ فَجَعَلْتَهُ دَكَّاً وَخَرَّ موُسى صَعِقاً، وَبِاِسْمِكَ الَّذى رَفَعْتَ بِهِ السَّماواتِ بِلا عَمَد، وَسَطَحْتَ بِهِ الاَْرْضَ عَلى وَجْهِ ماء جَمَد، وَبِاِسْمِكَ الَْمخْزوُنِ الْمَكْنوُنِ الْمَكْتوُبِ الطّاهِرِ الَّذى اِذا دُعيتَ بِهِ اَجَبْتَ، وَاِذا سُئِلْتَ بِهِ اعَطْيَتْ، وَبِاِسْمِكَ السُّبوُحِ الْقُدُّوسِ الْبُرْهانِ الَّذى هُوَ نوُرٌ عَلى كُلِّ نُور وَنوُرٌ مِنْ نوُر يُضيىُ مِنْهُ كُلُّ نوُر، اِذا بَلَغَ الاَْرْضَ انْشَقَّتْ، وَاِذا بَلَغَ السَّماواتِ فُتِحَتْ، وَاِذا بَلَغَ الْعَرْشَ اهْتَزَّ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى تَرْتَعِدُ مِنْهُ فَرائِصُ مَلائِكَتِكَ، وَاَسْاَلُكَ بِحَقِّ جَبْرَئيلَ وَميكائيلَ وَاِسْرافيلَ، وَبِحَقِّ مُحَمَّد الْمُصْطَفى صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ وَعَلى جَميعِ الاَْنْبِيآءِ وَجَميعِ الْمَلائِكَةِ، وَبِالاِْسْمِ الَّذى مَشى بِهِ الْخِضْرُ عَلى قُلَلِ الْمآءِ كَما مَشى بِهِ عَلى جَدَدِ الاَْرْضِ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى فَلَقْتَ بِهِ الْبَحْرَ لِموُسى، وَاَغْرَقْتَ فِرْعَوْنَ وَقَوْمَهُ وَاَنْجَيْتَ بِهِ موُسَى بْنَ عِمْرانَ وَمَنْ مَعَهُ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى دَعاكَ بِهِ موُسَى بْنُ عِمْران مِنْ جانِبِ الطُّورِ الاَْيْمَنِ فَاسْتَجَبْتَ لَهُ وَاَلْقَيْتَ عَلَيْهِ مَحَبَّةً مِنْكَ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى بِهِ اَحْيى عيسَى بْنُ مَرْيَمَ الْمَوْتى، وَتَكَلَّمَ فِى الْمَهْدِ صَبِيّاً وَاَبْرَأَ الاَْكْمَهَ وَالاَْبْرَصَ بِاِذْنِكَ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى دَعاكَ بِهِ حَمَلَةُ عَرْشِكَ وَجَبْرَئيلُ وَميكآئيلُ وَاِسْرافيلُ وَحَبيبِكَ مُحَمَّدٌ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ وَمَلائِكَتِكَ الْمُقَرَّبوُنَ وَاَنْبِيآؤُكَ الْمُرْسَلوُنَ وَعِبادُكَ الصّالِحوُنَ مِنْ اَهْلِ السَّماواتِ

وَالاَْرَضينَ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى دَعاكَ بِهِ ذوُ النُّونِ اِذْ ذَهَبَ مُغاضِباً فَظَنَّ اَنْ لَنْ نَقْدِرَ عَلَيْهِ فَنادى فِى الظُّلُماتِ اَنْ لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَك اِنّى كُنْتُ مِنَ الظّالِمينَ فَاسْتَجَبْتَ لَهُ وَنَجَّيْتَهُ مِنَ الْغَمِّ وَكَذلِكَ نُنْجِى الْمُؤْمِنينَ، وَبِاِسْمِكَ الْعَظيمِ الَّذى دَعاكَ بِهِ داوُدُ وَخَرَّ لَكَ ساجِداً فَغَفَرْتَ لَهُ ذَنْبَهُ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى دَعَتْكَ بِهِ آسِيَةُ امْرَأَةُ فِرْعَوْنَ اِذْ قالَتْ رَبِّ ابْنِ لى عِنْدَكَ بَيْتاً فِى الْجَنَّةِ وَنَجِّنى مِنْ فِرْعَوْنَ وَعَمَلِهِ، وَنَجِّنى مِنَ الْقَوْمِ الظّالِمينَ، فَاسْتَجَبْتَ لَها دُعآءَها وَبِاِسْمِكَ الَّذى دَعاكَ بِهِ اَيُّوبُ اِذْ حَلَّ بِهِ الْبَلاءُ فَعافَيْتَهُ وَآتَيْتَهُ اَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ رَحْمَةً مِنْ عِنْدَكَ وَذِكْرى لِلْعابِدينَ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى دَعاكَ بِهِ يَعْقوُبُ فَرَدَدْتَ عَلَيْهِ بَصَرَهُ وَقُرَّةَ عَيْنِهِ يوُسُفَ وَجَمَعْتَ شَمْلَهُ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى دَعاكَ بِهِ سُلَيْمانُ فَوَهَبْتَ لَهُ مُلْكاً لا يَنْبَغى لاَِحَد مِنْ بَعْدِهِ اِنَّكَ اَنْتَ الْوَهّابُ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى سَخَّرْتَ بِهِ الْبُراقَ لُِمحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ وَسَلِّمَ اِذْ قالَ تَعالى: سُبْحانَ الَّذى اَسْرى بِعَبْدِهِ لَيْلاً مِنَ الْمَسْجِدِ الْحرامِ اِلَى الْمَسْجِدِ الاَْقْصى، وَقَوْلُهُ: سُبْحانَ الَّذى سَخَّرَ لَنا هذا وَما كُنّا لَهُ مُقْرِنينَ وَاِنّا اِلى رَبِّنا لَمُنْقَلِبوُنَ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى تَنَزَّلَ بِهِ جَبْرَئيلُ عَلى مُحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ، وَبِاِسْمِكَ الَّذى دَعاكَ بِهِ آدَمُ فَغَفَرْتَ لَهُ ذَنْبَهُ وَاَسْكَنْتَهُ جَنَّتَكَ، وَاَسْاَلُكَ بِحَقِّ الْقُرْآنِ الْعَظيمِ، وَبِحَقِّ مُحَمَّد خاتِمَ النَّبِيّينَ، وَبِحَقِّ اِبْرهيمَ، وَبِحَقِّ فَصْلِكَ يَوْمَ الْقَضآءِ، وَبِحَقِّ الْمَوازينَ اِذا نُصِبَتْ، وَالصُّحُفِ اِذا نُشِرَتْ، وَبِحَقِّ الْقَلَمِ وَما جَرى، وَاللَّوْحِ وَما اَحْصى، وَبِحَقِّ الاِْسْمِ الَّذى كَتَبْتَهُ عَلى سُرادِقِ الْعَرْشِ قَبْلَ خَلْقِكَ الْخَلْقَ وَالدُّنْيا وَالشَّمْسَ وَالْقَمَرَ بِاَلْفَىْ عام، وَاَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، وَاَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرَسوُلُهُ، وَاَسْاَلُكَ بِاِسْمِكَ الَْمخْزُونِ فى خَزآئِنِكَ الَّذى اسْتَأثَرْتَ بِهِ فى عِلْمِ الْغَيْبِ عِنْدَكَ لَمْ يَظْهَرْ عَلَيْهِ اَحَدٌ مِنْ خَلْقِكَ لا مَلَكٌ مُقَرَّبٌ وَلا نَبِىٌّ مُرْسَلٌ وَلا عَبْدٌ مُصْطَفىً، وَاَسْاَلُكَ بِاِسْمِكَ الَّذى شَقَقْتَ بِهِ الْبِحارَ، وَقامَتْ بِهِ الْجِبالُ، وَاخْتَلَفَ بِهِ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ، وَبِحَقِّ السَّبْعِ الْمَثانى، وَالْقُرْآنِ الْعَظيمِ، وَبِحَقِّ الْكِرامَ الْكاتِبينَ، وَبِحَقِّ طه وَيس وَكهيعص وَحمعسق، وَبِحَقِّ تَوْراةِ موُسى وَاِنْجيلِ عيسى وَزَبوُرِ داوُدَ وَفُرْقانِ مُحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ وَعَلى جَميعِ الرُّسُلِ وَِباهِيّاً شَراهِيّاً، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ بِحَقِّ تِلْكَ الْمُناجاةِ الَّتى كانَتْ بَيْنَكَ وَبَيْنَ موُسَى بْنِ عَمْرانَ فَوْقَ جَبَلِ طوُرِ سَيْنآءَ، وَاَسْاَلُكَ بِاِسْمِكَ الَّذى عَلَّمْتَهُ مَلَكَ الْمَوْتِ لِقَبْضِ الاَْرْواحِ، وَاَسْاَلُكَ بِاِسْمِكَ الَّذى كُتِبَ عَلى وَرَقِ الزَّيْتوُنِ فَخَضَعَتِ النّيرانُ لِتِلْكَ الْوَرَقَةِ فَقُلْتُ يا نارُ كوُنى بَرْداً وَسَلاماً، وَاَسْاَلُكَ بِاِسْمِكَ الَّذى كَتَبْتَهُ عَلى سُرادِقِ الَْمجْدِ وَالْكَرامَةِ يا مَنْ لا يُحْفيهِ سآئِلٌ، وَلا يَنْقُصُهُ نآئِلٌ، يا مَنْ بِهِ يُسْتَغاثُ، وَاِلَيْهِ يُلْجَأُ، اَسْاَلُكَ بِمَعاقِدِ الْعِزِّ مِنْ عَرْشِكَ وَمُنْتَهَى الرَّحْمَةِ مِنْ كِتابِكَ، وَبِاِسْمِكَ الاَْعْظَمِ وَجَدِّكَ الاَْعْلى وَكَلِماتِكَ التّآمّاتِ الْعُلى، اَللّـهُمَّ رَبَّ الرِّياحِ وَما ذَرَتْ، وَالسَّمآءِ وَما اَظَلَّتْ، وَالاَْرْضِ وَما اَقَلَّتْ، وَالشَّياطينِ وَما اَضَلَّتْ، وَالْبِحارِ وَما جَرَتْ، وَبِحَقِّ كُلِّ حَقٍّ هُوَ عَلَيْكَ حَقٌّ، وَبِحَقِّ الْمَلائِكَةِ الْمُقَرَّبينَ وَالرَّوحانِيّينَ وَالْكَروُبِيّينَ وَالْمُسَبِّحينَ لَكَ بِاللَّيْلِ وَالنَّهارِ لا يَفْتَروُنَ، وَبِحَقِّ اِبْرهيمَ خَليلِكَ، وَبِحَقِّ كُلِّ وَلِىٍّ يُناديكَ بَيْنَ الصَّفا وَالْمَرْوَةِ وَتَسْتَجيبُ لَهُ دُعآءَهُ يا مُجيبُ اَسْاَلُكَ بِحَقِّ هذِهِ الاَْسْماءِ وَبِهذِهِ الدَّعَواتِ اَنْ تَغْفِرَ لَنا ما قَدَّمْنا وَما اَخَّرْنا وَما اَسْرَرْنا وَما اَعْلَنّا وَما اَبْدَيْنا وَما اَخْفَيْنا وَما اَنْتَ اَعْلَمُ بِهِ مِنّا اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ، يا حافِظَ كُلِّ غَريب، يا موُنِسَ كُلِّ وَحيد، يا قُوَّةَ كُلِّ ضَعيف، يا ناصِرَ كُلِّ مَظْلوُم يا رازِقَ كُلِّ مَحْروُم، يا موُنِسَ كُلِّ مُسْتَوْحِش، يا صاحِبَ كُلِّ مُسافِر، يا عِمادَ كُلِّ حاضِر، يا غافِرَ كُلِّ ذَنْب وَخَطيئَة، يا غِياثَ الْمُسْتَغيثينَ، يا صَريخَ الْمُسْتَصْرِخينَ، يا كاشِفَ كُرَبِ الْمَكْروُبينَ، يا فارِجَ هَمِّ الْمَهْموُمينَ، يا بَديعَ السَّماواتِ وَالاَْرَضينَ، يا مُنْتَهى غايَةَ الطّالِبينَ، يا مُجيبَ دَعْوَةِ الْمُضْطَرّينَ، يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ، يا رَبَّ الْعالَمين، يا دَيّانِ يَوْمِ الدّينِ، يا اَجْوَدَ الاَْجْوَدينَ، يا اَكْرَمَ الاَْكْرَمِينَ، يا اَسْمَعَ السّامِعينَ، يا اَبْصَرَ النّاظِرينَ، يا اَقْدَرَ الْقادِرينَ، اِغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى تُغَيِّرُ النِّعَمَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى توُرِثُ النَّدَمَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى توُرَثُ السَّقَمَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى تَهْتِكُ الْعِصَمَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى تَرُدُّ الدُّعآءَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى تَحْبِسُ قَطْرَ السَّمآءِ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى تُعَجِّلُ الْفَنآءَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى تَجْلِبُ الشَّقآءَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى تُظْلِمُ الْهَوآءَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى تَكْشِفُ الْغِطآءَ، وَاغْفِرْ لِىَ الذُّنوُبَ الَّتى لا يَغْفِرُها غَيْرُكَ يا اَللهُ، وَاحْمِلْ عَنّى كُلَّ تَبِعَة لاَِحَد مِنْ خَلْقِكَ، وَاجْعَلْ لى مِنْ اَمْرى فَرَجاً وَمَخْرَجاً وَيُسْراً، وَاَنْزِلْ يَقينَكَ فى صَدْرى، وَرَجآءَكَ فى قَلْبى حَتّى لا اَرْجُوَ غَيْرَكَ، اَللّـهُمَّ احْفَظْنى وَعافِنى فى مَقامى وَاصْحَبْنى فى لَيْلى وَنَهارى وَمِنْ بَيْنِ يَدَىَّ وَمِنْ خَلْفى وَعَنْ يَمينى وَعَنْ شِمالى وَمِنْ فَوْقى وَمِنْ تَحْتى، وَيَسِّرْ لِىَ السَّبيلَ، وَاَحْسِنْ لِىَ التَّيْسِيرَ، وَلا تَخْذُلْنى فِى الْعَسيرِ، وَاهْدِنى يا خَيْرَ دَليل، وَلا تَكِلْنى اِلى نَفْسى فِى الاُْموُرِ، وَلَقِّنى كُلَّ سُروُر، وَاقْلِبْنى اِلى اَهْلى بِالْفَلاحِ وَالنَّجاحِ مَحْبوُراً فِى الْعاجِلِ وَالاَْجَلِ اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ، وَارْزُقْنى مِنْ فَضْلِكَ، وَاَوْسِعْ عَلَىَّ مِنْ طَيِّباتِ رِزْقِكَ، وَاسْتَعْمِلْنى فى طاعَتِكَ، وَاَجِرْنى مِنْ عَذابِكَ وَنارِكَ، وَاقْلِبْنى اِذا تَوَفَّيْتَنى اِلى جَنَّتِكَ بِرَحْمَتِكَ، اَللّـهُمَّ اِنّى اَعوُذُ بِكَ مِنْ زَوالِ نِعْمَتِكَ، وَمِنْ تَحْويلِ عافِيَتِكَ، وَمِنْ حُلوُلِ نَقِمَتِكَ وَمِنْ نُزوُلِ عَذابِكَ، وَاَعوُذُ بِكَ مِنْ جَهْدِ الْبَلاءِ، وَدَرَكِ الشِّقآءِ، وَمِنْ سُوءِ الْقَضآءِ، وَشَماتَةِ الاَْعْدآءِ، وَمِنْ شَرِّ ما يَنْزِلُ مِنَ السَّمآءِ، وَمِنْ شَرِّ ما فِى الْكِتابِ الْمُنْزَلِ، اَللّـهُمَّ لا تَجْعَلْنى مِنَ الاَْشْرارِ، وَلا مِنْ اَصْحابِ النّارِ، وَلا تَحْرِمْنى صُحْبَةَ الاَْخْيارِ، وَاَحْيِنى حَياةً طَيِّبَةً وَتَوَفَّنى وَفاةً طَيِّبَةً تُلْحِقْنى بِالاَبْرارِ، وَارْزُقْنى مُرافَقَةِ الاَنْبِيآءِ فى مَقْعَدِ صِدْق عِنْدَ مَليك مُقْتَدِر، اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ عَلى حُسْنِ بَلائِكَ وَصُنْعِكَ، وَلَكَ الْحَمْدُ عَلَى الاِْسْلامِ وَاتِّباعِ السُّنَةِ يا رَبِّ كَما هَدَيْتَهُمْ لِدينِكَ وَعَلَّمْتَهُمْ كِتابَكَ فَاهْدِنا وَعَلِّمْنا، وَلَكَ الْحَمْدُ عَلى حُسْنِ بَلائِكَ وَصُنْعِكَ عِنْدى خآصَّةً كَما خَلَقْتَنى فَاَحْسَنْتَ خَلْقى، وَعَلَّمْتَنى فَاَحْسَنْتَ تَعْليمى، وَهَدَيْتَنى فَاَحْسَنْتَ هِدايَتى، فَلَكَ الْحَمْدُ عَلى اِنْعامِكَ عَلَىَّ قَديماً وَحَديثاً، فَكَمْ مِنْ كَرْب يا سَيِّدى قَدْ فَرَّجْتَهُ، وَكَمْ مِنْ غَمٍّ يا سَيِّدى قَدْ نَفَّسْتَهُ، وَ كَمْ مِنْ هَمّ يا سيِّدى قَد كَشَفتَه، وَكَم مَنْ بَلاء يا سيِّدى قَد صَرفَتَه وَكَمْ مِنْ عَيْب يا سَيِّدى قَدْ سَتَرْتَهُ، فَلَكَ الْحَمْدُ عَلى كُلِّ حال فى كُلِّ مَثْوىً وَزَمان وَمُنْقَلَب وَمَقام، وَعَلى هذِهِ الْحالِ وَكُلِّ حال اَللّـهُمَّ اجْعَلْنى مِنْ اَفْضَلِ عِبادِكَ نَصيباً فى هذَا الْيَوْمِ مِنْ خَيْر تَقْسِمُهُ اَوْ ضُرٍّ تَكْشِفُهُ اَوْ سُوء تَصْرِفُهُ اَوْ بَلاء تَدْفَعُهُ اَوْ خَيْر تَسوُقُهُ اَوْ رَحْمَة تَنْشُرُها اَوْ عافِيَة تُلْبِسُها، فَاِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ وَبِيَدِكَ خَزآئِنُ السَّماواتِ وَالاَْرْضِ، وَاَنْتَ الْواحِدُ الْكَريمُ الْمُعْطِى الَّذى لا يُرَدَّ سآئِلُهُ، وَلا يُخَيَّبُ آمِلُهُ، وَلا يَنْقُصُ نآئِلُهُ، وَلا يَنْفَدُ ما عِنْدَهُ بَلْ يَزْدادُ كَثْرَةً وَطَيِّباً وَعَطآءً وَجوُداً، وَارْزُقْنى مِنْ خَزآئِنِكَ الَّتى لا تَفْنى، وَمِنْ رَحْمَتِكَ الْواسِعَةِ اِنَّ عَطآءَكَ لَمْ يَكُنْ مَحْظوُراً، وَاَنْتَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ

2) Glorifier Dieu 1000 fois des «Dix Glorifications» que Sayyed a rapportées et qui vont venir dans le cadre des actes du jour de ‘Arafat.

3) Lire l'invocation «Mon Dieu, celui qui s’est préparé et s’est apprêté ...» qu’il est recommandé de réciter le jour de ‘Arafat et la nuit et le jour du vendredi et que nous avons évoquée dans le cadre des actes de la nuit du vendredi. (Cf. Livre I p74 du Mafatihul-Jenan)

4) Visiter l’imam Hussein(p) et la terre de Karbalâ’ et y rester jusqu’au jour de l'Aïd. Dieu protégera [celui qui fait cela] du mal de son année

mercredi, 04 septembre 2019 01:17

PAROLES D’IMAM MUHAMMAD BAQER

Et quiconque aura été aveugle ici-bas sera aveugle dans l'au delà (s17v72).
Imam Muhammad Baqir a dit: Celui qui n'a pas été guidé par la création des cieux et de la terre, l’alternance de la nuit et du jour, la rotation des planètes autour du soleil, la lune et les signes extraordinaires qui montrent que derrière tout cela se cache une réalité plus grande encore " sera aveugle dans l'au delà " il ajouta il sera aveugle vis à vis de ce qu'il n'a pas vu, et encore plus égaré du droit chemin .
Bihar al anwar

 

La prière surérogatoire de l’aube

Deux raka’ats (comme pour la prière du matin) que l’on peut faire de façon recommandée le matin, juste avant la prière du matin. Cette prière recommandée apporte beaucoup de faveurs.

Elle est la meilleure des prières recommandées. (Man lâ yahduruhu al-faqîh, vol.1 p496)

Lors de la première raka’at, réciter, après al-Hamd (ou al-Fâtiha), la sourate Les Incroyants (CIX), et lors de la seconde, après al-Hamd, Le Culte Pur (CXII). (On peut également réciter Le Culte Pur (CXII) lors de la 1ère raka‘at à la place de la sourate Les Incroyants (CIX))

« Les prières recommandées sont là pour compléter ce qui a été annulé des prières obligatoires. » (de l’Imam Mohammad al-Bâqer)

 

 
 
 

#SAVOIR

 
 
 

 ET LE SAVANT

Prophète(p):
Que je ne sois pas béni par le lever du soleil d'un jour qui se serait écoulé sans que je ne m'y enrichisse d'un savoir qui me rapprocherait d'Allah, le Très-Haut. 

Aspire à devenir demain un savant, un étudiant, un auditeur ou quelqu'un qui aime ces derniers, et ne sois pas le cinquième (aucun de ces quatre types d'homme), car cela équivaudra à ton anéantissement.

Acquérez le savoir et enseignez-le aux gens.

-Imam Mohammad Baqer: Pour Allah, un Savant qui fait profiter de sa Science vaut mieux que mille adorateurs; pour Ibliss (le diable), la mort d'un Savant est préférable à la mort de 70 adorateurs.

 

 

#SAVOIR ET LE SAVANT

Prophète(p):
Que je ne sois pas béni par le lever du soleil d'un jour qui se serait écoulé sans que je ne m'y enrichisse d'un savoir qui me rapprocherait d'Allah, le Très-Haut. 

Aspire à devenir demain un savant, un étudiant, un auditeur ou quelqu'un qui aime ces derniers, et ne sois pas le cinquième (aucun de ces quatre types d'homme), car cela équivaudra à ton anéantissement.

Acquérez le savoir et enseignez-le aux gens.

-Imam Mohammad Baqer: Pour Allah, un Savant qui fait profiter de sa Science vaut mieux que mille adorateurs; pour Ibliss (le diable), la mort d'un Savant est préférable à la mort de 70 adorateurs.

 

« Le coeur dépourvu de science est telle une maison en ruine que personne ne construira { pour y habiter }. »

« إنَّ قَلباً لَيسَ فيهِ شَي‏ءٌ مِنَ العِلمِ كالبَيتِ الخَرابِ الَّذي لا عامِرَ لَهُ. »

« The heart without knowledge is like the ruined house that no one will construct {to live in}. »

Imam Muhammad al-Baqer

-Et parmi les invocations connues pour ce jour, celle du Maître des martyrs, l’imam al-Hussein ibn Ali(p), Le Petit Fils du Prophète(sawas), rapportée par Bishr et Bashîr, fils de Ghâleb al-Asadî qui dirent : Nous étions avec al-Hussein fils de ‘Alî(p), l’après-midi de ‘Arafat (le 9ème jour). Il(p) sortit de sa tente, humble, soumis et se mit à marcher lentement à petits pas. Il s’arrêta avec un groupe de gens de sa maison, ses fils et ses affranchis, sur le côté gauche de la montagne, face à la Maison [de Dieu]. Il(p) leva les bras devant son visage comme un miséreux qui demande à manger et dit :

Al-hamduli-llâhial-ladhî laysali-qadâ’ihidâfi‘unn, wa lâ

li-‘atâ’ihi mâni‘unn, wa lâ kasun'ihi sun‘u sâni'inn,

Louange à Dieu qui n’a pas d’objecteur à Son Décret, ni d'opposant à Son Don, et aucune d’oeuvre d’un artisan

n’est semblable à la Sienne,

wahuwa-l-jawâdu-l-wâsi'u, fatara ajnâsa-l-badâ’ i‘ i, wa atqana bi-

hikmatihi as-sanâ’i‘i.

Il est Le Généreux Donateur, Il a créé les espèces de créations originales et a fabriqué à la perfection Ses

créatures par Sa Sagesse

Lâ takhfâ ‘alayhi at-talâ’i‘u wa lâ tadî‘u ‘indahu al-wadâ’i‘u.

Les avant-gardes ne lui sont pas cachées ni les dépôts ne sont perdus chez Lui.

Jâzî kulli sâni'inn, wa râ’ishu kulli qâni‘inn, wa râhimu kulli

dâri'inn, wa munzilu-l-manâfi‘i, wa-l-kitâbi-l-jâmi‘i bi-n-nûri-s-sâti‘i Il récompense tout artisan, enrichit quiconque se contente de peu, fait miséricorde à quiconque L’implore, fait descendre tout ce qui est bénéfique et le Livre rassemblant [tout], par la lumière éclatante

Wa huwa li-d-da‘awâti sâmi-‘unn, wa li-l-kurubâti dâfi'unn, wa lid-darajâti râfi'unn, wa li-l-jâbâbirati qâmi‘unn

Il est Celui qui entend les invocations, qui dissipe les peines, qui élève les degrés, qui réprime les oppresseurs

Fa-lâ ilâha ghayruhu, wa lâ shay’a ya'diluhu, wa laysa ka-mithlihi shay’unn, wa huwa as-samî‘u, al-basîru, al-latîfu, al-khabîru, wa huwa ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn

Point de Dieu autre que Lui, rien ne L’égale, rien ne Lui ressemble et Il est Celui qui entend tout, qui voit tout, le Bienveillant, le Bien-Informé et Il est Puissant sur toute chose

Allahumma, innî arghabu ilayka, wa ashhadu bi-r-rubûbiyyati laka, muqirrann bi-annaka rabbî wa anna ilayka maraddî.

Mon Dieu, j’aspire à Toi et j’atteste que la Souveraineté est à Toi, persuadé que Tu es mon Seigneur et que vers Toi est mon retour.

Abtada’tanî bi-ni‘matika qabla an akûna shay’ann madhkûrann, wa khalaqtanî mina-t-turâbi

Tu m’as commencé par Ta Bienfaisance avant que je ne sois quelque chose dont on fasse mention, Tu m’as créé de

la terre,

thumma askantanî al-aslâba, âminann li-raybi-l-manûni waikhtilâfï-d-duhûri wa-s-sinîna.

ensuite Tu m’as logé dans les lombes, à l’abri des vicissitudes du temps et de la variation des époques et des années

Fa-lam azal zhâ'inann min sulbinn ilâ rahiminn fî taqâduminn mina-l-ayyâmi-l-mâdiyati wa-l-qurûni-l-khâliyati,

Je suis resté me déplaçant des lombes à l’utérus, au fil des jours passés et des siècles écoulés [de génération en génération],

lam tukhrijnî, li-ra’fatika bî, wa lutfika lî, wa ihsânika ilayya, fî dawlati a’immati-l-kufri-l-ladhîna naqadû ‘ahdaka, wa kadhdhabû rusulaka

Tu ne m’as pas fait sortir, par Compassion envers moi, par Bonté pour moi et par Bienfaisance à mon égard, dans l’Etat des chefs des mécréants qui ont violé Ton Pacte, qui ont traité de menteurs Tes Messagers

lakinnaka akhrajtanî li-l-ladhî sabaqa lî mina-l-hudâ, al-ladhî

lahu yassartanî, wa fîhi ansha’tanî

mais Tu m’as fait sortir pour la voie juste qui m’a précédé, que Tu m’as facilitée et dans laquelle Tu m’as fait croître

wa min qablî dhâlika, ra’ufta bî,bi-jamîli sun'ika, wa sawâbighi

ni'amika

Et avant cela, Tu as été Bienveillant envers moi [en m’octroyant] une belle fabrication et de nombreux bienfaits.

Fa-abtada‘ta khalqî min maniy-yinn yumnâ, wa askantanî fi zhulumâtinn thalâthinn, bayna lahminn wa daminn wa jildinn,

Tu as commencé ma création à partir d’un spermatozoïde, puis Tu m’as logé dans trois ténèbres entre la chair, le sang et la peau.

lam tush’hidnî khalqî, wa lam taj‘al ilayya shay’ann min amrî,

Tu ne m’as pas pris à témoin de ma création et Tu n’as

rien laissé me concernant en mon [pouvoir],

thumma akhrajtanî li-l-ladhî sabaqa lî mina-l-hudâ, ilâ ad-dunyâ,

tâmmann, sawiyyann

Ensuite, Tu m'as fait sortir pour la voie juste qui m’a précédé, dans ce monde-ci, étant complet et sain,

wa hafizhtanî fî-l-mahdi tiflann sabiyyann, wa razaqtanî mina-lghidhâ’i labanann mariyyann, wa ‘atafta ‘alayya qulûba-l-hawâdini, wa kaffaltanî al-ummahâti-r-rahâ'ima,

Tu m’as protégé alors que j’étais un petit garçon, Tu m'as nourri de lait délicieux, Tu as attendri le coeur des nourrices sur moi, Tu m’as confié aux mères utérines,

Wa kala’tanî min tawâriqi-l-jânni wa sallamtanî mina-z-ziyâdati wa-n-nuqsâni.

Tu m’as protégé des malheurs des djinns et Tu m’as

préservé des excés et de la privation

Fa-ta’âlayta, yâ rahîmu, yâ rahmanu

Alors que Tu sois Exalté, ô Très-Miséricordieux, ô ToutMiséricordieux !

Hattâ idhâ-stahlaltu nâtiqann bi-l-kalâmi, atmamta ‘alayya sawâbigha-l-in‘âmi

Jusqu’au jour où lorsque j’ai commencé à parler, Tu as complété Tes Bienfaits répandus sur moi.

wa rabbaytanî âyidann (zâi’-dann) fî kulli ‘âminn, hattâ idhâ ak-

tamalat fitratî, wa a'tadalat mirratî,

Tu m’as élevé en force (en croissance) chaque année jusqu’au jour où ma nature originelle (ma fitrat) fût

achevée et ma sagacité arrivée à maturité,

awjabta‘alayyahujjataka, bi-an alhamtanîma'rifataka, wa

rawwa'tanî bi-‘ajâ’ibi hikmatika,

Tü m'as imposé Ton Argument en m’inspirant Ta Connaissance, Tu as suscité en mon coeur l’admiration pour les merveilles de Ta Sagesse,

wa ayqazhtanî limâ dhara’ta fî samâ’ika wa ardika min badâ’i‘i khalqika, wa nabbahtanî li-shukrika wa dhikrika,

Tu m’as éveillé à ce que Tu as créé en belles créatures dans Ton ciel et Ta terre et Tu m’as avisé de Te remercier et de T’évoquer,

wa awjabta ‘alayya tâ'ataka wa ‘ibâdataka, wa fahhamtanî mà jâ’at bihi rusuluka, wa yassarta lî taqabbula mardâtika, wa mananta

‘alayya fî jamî‘i dhâlika bi-‘awnika wa lutfika.

Tu m’as imposé de T’obéir et de T’adorer, Tu m’as fait comprendre ce que Tes Messagers ont amené avec eux, Tu m’as facilité l’obtention de Ta Satisfaction, Tu m’as comblé de tout cela par Ton Aide et Ta Bonté.

Thumma idh khalaqtanî min khayri-th-tharâ, lam tarda lî, yâ

ilâhî, ni'matann dûna ukhrâ,

Ensuite, alors que Tu m’as créé de la meilleure argile. Tu n’as pas accepté pour moi un bienfait sans un autre,

wa razaqtanî min anwâ‘i-l-ma'âshi, wa sunûfi-r-riyâshi, bimannika-l-‘azhîmi al-a‘zhami ‘alayya, wa ihsânika-l-qadîmi ilayya,

Tu m’as prodigué différentes sortes [de moyens] de subsistance et de richesses par Ta Grâce immense et incommensurable pour moi ainsi que par Ta Bienfaisance éternelle à mon égard,

hattâ idhâ atmamta ‘alayya jamî‘a-n-ni‘ami, wa sarafla ‘annî

kulla-n-niqami,

au point que, tout en ayant achevé [de m’octroyer] l’ensemble des Bienfaits et écarté de moi tout

mécontentement,

lam yamna'ka jahlî wa jur'atî ‘alayka an dalaltanî ilâ mâ yuqarribunî ilayka, wa waffaqtanî limâ yuzlifunî ladayka.

mon ignorance ainsi que mon audace à Ton égard ne T’ont pas empêché de me signaler ce qui me rapprocherait de Toi ni de me faire parvenir ce qui me rendrait proche de

Toi.

Fa-in da'awtuka ajabtanî, wa in sa’altuka a'taytanî, wa in ata'tuka shakartanî,

Car si je T’appelle Tu me réponds, si je Te demande Tu

me donnes, si je T’obéis Tu me remercies,

wa in shakartuka zidtanî, kullu dhâlika ikmâlann li-an‘umika

‘alayya wa ihsânika ilayya.

si je Te remercie Tu m'augmentes, tout cela, venant compléter Tes Bienfaits sur moi et Tes Bontés à mon égard.

Fa-subhânaka, subhânaka min mubdî’inn, mu'îdinn, hamîdinn, majîdinn, wa taqaddasat asmâ-’uka wa ‘azhumat âlâ’uka.

Alors, Gloire à Toi, Gloire à Toi, ô Celui qui innove et qui recommence, ô le Très Loué, le Majestueux, Tes Noms sont sanctifiés et Ta Grâce est devenue grandiose.

Fa-ayyu ni'amika, yâ ilâhî, uhsî ‘adadann wa dhikrann, am ayyu ‘atâyâka aqûmu bihâ shukrann.

Aussi, ô mon Dieu, lequel de Tes Bienfaits dénombrer ou évoquer ou pour lequel de Tes Dons Te remercier,

wa hiya, yâ rabbi aktharu min an yuhsîhâ al-‘addûna aw yablugha ‘ilmann bihâ al-hâfizhûna.

alors qu’ils sont, ô Seigneur, plus nombreux que ce qu'énumèrent ceux qui dénombrent, ou ce que connaissent ceux qui retiennent par cœur ?!

Thumma mâ sarafta wa dara'ta‘annî, Allâhumma, mina-d-durri wa-d-darrâ’i aktharu mimmâ zhahara lî mina-l-‘âfiyati wa-s- sarrâ’i.

Et les maux et les calamités que Tu as écartés et repoussés de moi sont plus nombreux que la santé et le bienêtre qui me sont apparus !

Wa anâ ash’hadu, yâ ilâhî, bi-haqîqati îmânî wa ‘aqdi ‘azamâti

yaqînî,

Et moi, j’atteste, ô mon Dieu, au nom de l’authenticité de ma foi, des nouages des déterminations de la certitude, wa khâlisi sarîhi tawhîdî, wa bâtini maknûni damîrî,

de la pureté et de la clarté de mon unicité, de la profondeur cachée de ma conscience,

wa ‘alâ’iqi majârî nûri basarî, wa asârîri safhati jabînî,

des connexions des conduits de la lumière de ma vue, des traits de la face de mon front.

wa khurqi masâribinafsî, wa khadhârîfimârini‘imînî, wa

masâribi simâkhi sam‘î,

des ouvertures perçantes de mon âme, des ailes tendres de l’arête du nez, des canaux du tympan de mes oreilles,

wa mâ dummat wa atbaqat ‘alayhi shafatâya, wa harakâti lafzhi

lisânî, wa maghrazi hanaki famî wa fakkî, wa manâbiti adrâsî,

de ce sur quoi mes deux lèvres ont été rassemblées et appliquées, des mouvements de prononciation de ma langue, de la base du palais de ma bouche et de mes

mâchoires, de la plantation de mes molaires,

wa masâghi mat'amî, wa mashrabî wa himâlati ummi ra’sî, wa

bulûghi habâ’ili fâri‘i ‘unuqî,

du canal par lequel je mange et je bois, de ce qui porte la mère de ma tête [l'encéphale ou le tronc cervical], de l’accès des veines le long de ma nuque,

wamâ-shtamala ‘alayhi nâmûru sadri, wa hamâ’ili habli watînî, wa niyâti hijâbi qalbî, wa aflâdhi hawâshî kabidî,

de ce que comprend l’enveloppe de ma poitrine, de ce qui porte mon artère aortique, de ce qui sert à suspendre le voile de mon coeur, des morceaux des bords de mon foie,

wa mâ hawat’hu sharâsîfu adlâ‘î, wa hiqâqu mafâsilî, wa qabdu

‘awâmilî, wa atrâfu anâmilî,

de ce autour de quoi plane l’épigastre de mes côtes, des cavités arrondies de mes articulations, de ce qui rassemble mes deux jambes, de l’extrémité de mes phalanges,

wa lahmî, wa damî, wa sha‘rî, wa basharî, wa ‘asabî, wa qasabî, wa

‘izhâmî, wa mukhkhî, wa ‘urûqî, wa jamî‘u jawârihî,

de ma chair et de mon sang, de mes cheveux, de ma peau, de mes nerfs, de ma charpente osseuse, de mes os, de mon cerveau, de mes veines, de l'ensemble de mes membres,

wa mâ antasaja ‘alâ dhâlika ayyâma ridâ‘î, wa mâ aqallati-l-ardu minnî,

de ce qui a poussé pendant les jours où j’ai été allaité, de ce que la terre a porté de moi, wa nawmî, wa yaqazhatî, wa sukûnî, wa harakâti rukû'î wa sujûdî,

de mon sommeil et de mon éveil, de mon calme et des

mouvements de mon inclination et de ma prosternation,

an law hâwaltu wa ajtahadtu, madâ-l-a‘sâri wa-l-ahqâbi, law ‘um-

mirtuhâ, an u’addiya shukra wâhidatinn min an‘umika,

[j’atteste] que si j’essayais, si je m’efforçais de réaliser un remerciement pour l’un de Tes Bienfaits, durant les ères et les époques, même en les ayant vécues,

mâ-stata‘tu dhâlika, illâ bi-mannika al-mûjabi ‘alayya bihi shuk-

ruka, abadann, jadîdann, wa thanâ’ann târifann, ‘atîdann ajal.

je ne le pourrais que par Don de Ta Part, ce qui m’obligerait à Te remercier à nouveau, [d’un remerciement] perpétuellement renouvelé, élogieux, imminent.

Wa law harastu anâ wa-l-‘âddûna min anâmika, an tuhsiya madâ in'âmika sâlifihi wa ânifihi, mâ hasarnâhu ‘adadann, wa lâ ahsaynâhu amadann.

Et si je désirais, moi avec Tes créatures qui comptent, évaluer la quantité de Tes Bienfaits précédents et antérieurs, je n’en ferais pas le tour ni en nombre ni en durée.

Hayhâta annâ dhâlika, wa anta-l-mukhbiru fî kitâbika-n-nâtiqi, wa-n-naba’i as-sâdiqi :

Hélàs ! Comment n'en serait- il pas ainsi quand. Toi, Tu nous as informés, dans Ton Livre parlant et la Nouvelle sincère, que :

wa in ta'uddû ni‘mata-llâhi lâ tuhsûhâ, sadaqa kitâbuka, Allâhumma, wa inbâ’uka

.

{si vous vouliez compter les Bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer} (34/ XIV), Ton Livre dit la vérité, notre Dieu, ainsi que Tes nouvelles.

Wa ballaghat anbiyâ’uka wa rusuluka, mâ anzalta ‘alayhim min wahîka, wa shara'ta lahum wa bihim min dînika.

Tes Prophètes et Tes Messagers ont transmis ce que Tu as descendu sur eux de Ta Révélation et ce queTu as légi-

féré de Ta Religion pour eux et par eux,

ghayra annî, yâ ilahî, ash’hadu, bi-juhdî wa jiddî, wa mablaghi

tâqatî wa us‘î, wa aqûlu, mu’minann, mûqinann :

sauf que moi, ô mon Dieu, j’atteste de mon effort et de mon sérieux, de la limite de mes capacités et de ma force et je dis avec foi et certitude :

Al-hamdu li-llâhi al-ladhî lam yattakhidh waladann, fa-yakûna mawrûthann,

Louange à Dieu qui ne s’est pas donné de fils qui hérit-

erait de Lui,

wa lam yakun lahu sharîkunn fi mulkihi, fa-yudâddahu fimâ abtada‘a, wa lâ waliyyunn mina-dh-dhulli, fa-yurfidahu fimâ sana‘a.

qui n’a pas d’associé dans Sa Royauté qui s’opposerait à Lui dans ce qu’il a créé, ni de protecteur de l’humiliation. qui Le soutiendrait dans ce qu’il a fabriqué.

Fa-subhânahu, subhânahu law kâna fî-himâ ilâhatunn illâ-llâhu la-fasadatâ wa tafattaratâ.

Gloire à Lui, Gloire à Lui, {s’il y avait une divinité dans les deux [le ciel et la terre], autre que Dieu, ils seraient corrompus}(22/XXI) et se briseraient !

Subhâna-llâhi al-wâhidi, al-ahadi, as-samadi al-ladhî lam yalid wa lam yûlad wa lam yakun lahu kufûann ahadunn.

Gloire à Lui, l’Unique, l’Un, l’impénétrable, qui n’engendre pas et qui n’est pas engendré et rien n’est égal à Lui.

Al-hamdu li-llâhi, hamdann yu'âdilu hamda malâ'ikatihi-lmuqarrabîna wa anbiyâ’ihi-l-mursalîna,

Louange à Dieu, d’une louange qui égale la louange de Ses anges proches et de Ses Prophètes-Messagers,

wa sallâ-llâhu ‘alâ khiyaratihi Muhammadinn, khâtami-nnabiyyîna wa âlihi at-tayyibîna, at-tâhirîna, al-mukhlasîna, wa sallama.

que Dieu prie sur la meilleure [de Ses Créatures], Mohammed, le sceau des Prophètes et sur sa famille, les saints, les purs, les sincères et qu’il les protège !

Ensuite il se laissa entraîner par la question, puis se concentra sur l’invocation et dit, les larmes ruisselant de ses yeux:

Allâhumma,aj‘alnîakhshâka ka-anniarâka, wa as‘idnî bi-

taqwâka, wa lâ tushqinî bima'siyatika,

Mon Dieu, fais en sorte que je Te craigne comme si je Te voyais, rends-moi heureux par ma piété à Ton Egard, ne me

fais pas souffrir à cause de ma désobéissance à Toi,

wa khir lî fi qadâ’ika, wa bârik lî fi qadarika, hattâ là uhibba ta'jîla

mâ akhkharta, wa là ta’khîra mâ ‘ajjalta.

choisis-moi dans Ton Décret immuable, bénis-moi dans Ta Prédestination, au point que je n’aime pas l’anticipation de ce que Tu as retardé ni le report de ce que Tu as avancé !

Allâhumma, aj‘al ghinâya fi nafsî, wa-l-yaqîna fi qalbî, wa-l-

ikhlâsa fi ‘amalî, wa-n-nûra fi basarî, wa-l-basîrata fi dînî,

Mon Dieu, place ma richesse au niveau de mon âme, la certitude dans mon coeur, la sincérité dans mes actes, la lumière dans ma vision, la clairvoyance dans ma religion,

wa matti'nî bi-jawârihî, wa-j‘al sam‘î wa basarî al-wârithîna

minnî,

laisse-moi jouir de mes membres, fais en sorte que mon

ouïe et ma vue soient mes héritiers,

wa-nsurnî ‘alâ man zhalamanî, wa arinî fihi thârî wa ma’ribî, wa aqirra bi-dhâlika ‘aynî.

rends-moi victorieux contre ceux qui ont été injustes à mon encontre et montre-moi ma vengeance contre eux et mon dessein et que j’y trouve du plaisir.

Allâhumma, ikshif kurbatî, wa-stur‘awratî, wa-ghfir lî khatî’atî, wa-khsa’ shaytânî, wa fukka rihânî, wa-j‘al lî, yâ ilâhî, ad-darajatal-‘uliyâ fi-l-âkhirati wa-l-ûlâ.

Mon Dieu, dissipe mon chagrin, couvre mes parties intimes, pardonne-moi mes fautes, chasse mon démon, libère mes gages [paye mes dettes], donne-moi, ô mon Dieu, le degré élevé dans l’Au-delà et le Premier.

Allâhumma,lakaal-hamdu, kamâkhalaqtanî fa-ja‘altanî

samî'ann, basîrann,

Mon Dieu, à Toi la louange pour m’avoir créé et m’avoir

fait alors entendant et voyant,

Wa laka al-hamdu kamâ khalaqtanî, fa-ja‘altanî khalqann sawiyyann, rahmatann bî, wa qad kunta ‘an khalqî ghaniyyann.

et à Toi la louange pour m’avoir créé et m’avoir alors fait une créature parfaite, par Miséricorde pour moi alors que Tu n’avais pas besoin de ma création.

Rabbi, bimâ bara’tanî, fa-‘addalta fïtratî, rabbi, bimâ ansha’tanî, fa-ahsanta sûratî,

Seigneur, par le fait que Tu m’as créé et que Tu as alors parfait ma nature profonde, Seigneur, par le fait que Tu as commencé ma création et que Tu as alors perfectionné ma forme,

rabbi, bimâ ahsanta ilayya, wa fî nafsî ‘âfaytanî, rabbi, bimâ kala’tanî, wa waffaqtanî,

Seigneur, par le fait que Tu as été Bienfaisant envers moi et que Tu as donné la santé à mon âme, Seigneur, par

le fait que Tu m’as protégé et que Tu m’as fait réussir,

rabbi, bimâ an‘amta ‘alayya, fa-hadaytanî, rabbi, bimâ awlaytanî,

wa min kulli khayrinn a‘taytanî,

Seigneur, par le fait que Tu m’as comblé de bienfaits et que Tu m’as alors guidé, Seigneur, par le fait que Tu m’as

gratifié et que Tu m’as octroyé tout bien,

rabbi, bimâ at'amtanî wa saqaytanî, rabbi, bimâ aghnaytanî, wa aqnaytanî, rabbi, bimâ a'antanî, wa a'zaztanî.

Seigneur, par le fait que Tu m’as nourri et que Tu m’as donné à boire, Seigneur, par le fait que Tu m’as enrichi et que Tu m’as comblé. Seigneur, par le fait que Tu m’as aidé

et que Tu m’as chéri,

rabbi, bimâ albastanî min sitrika-s-sâfî, wa yassarta lî min

sun‘ika-l-kâfî,

Seigneur, par le fait que Tu m’as couvert de Ton Voile pur et que Tu m’as facilité [les choses] par Ta Fabrication

suffisante,

salli 'alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa a‘innî ‘alâ

bawâ’iqi-d-duhûri wa surûfï-l- layâlî wa-l-ayyâmi,

prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, et soutiensmoi contre les fléaux des époques et les infortunes des nuits et des jours,

wa najjinî min ahwâli-d-dunya wa kurubâti-l-âkhirati, wa ikfinî

sharra mâ ya‘malu-zh-zhâlimûna fî-l-a’rdi.

sauve-moi des affres de ce monde et des angoisses de l’Au-delà, préserve-moi du mal que font les oppresseurs sur terre.

Allâhumma, mâ akhâfu fa-ikfinî, wa mâ ahdharu fa-qinî, wa fî nafsî wa dînî fa-hrusnî, wa fî safari fa-ahfazhnî, wa fî ahlî wa mâlî faakhlufnî,

Mon Dieu, de ce dont j’ai peur, préserve-moi, et de ce dont je me méfie, protège- moi, sauvegarde-moi dans moimême et dans ma religion, protège-moi durant mon voy-

age, supplée à ma famille et à mes biens pour moi,

wa fîmâ razaqtanî fa-barik lî, wa fi nafsî fa-dhallilnî, wa fi a‘yuni-

n-nâsi fa-‘azhzhimnî,

comble-moi de Tes Bénédictions dans ce que Tu m’as donné, humilie-moi à mes yeux et grandis-moi aux yeux des gens,

wa min sharri-l-jinni wa-l-insi fa-sallimnî, wa bi-dhunûbî falâ

tafdahnî,

sauvegarde-moi du mal des djinns et des hommes, ne 

me confonds pas à cause de mes péchés,

wa bi-sarîratî falâ tukhzinî, wa bi-‘amalî falâ tabtalinî, wa ni‘amaka falâ taslubnî, wa ilâ ghayrika falâ takilnî.

ne m’humilie pas à cause de mon for intérieur, ne me mets pas à l’épreuve à cause de mes actes, ne me retire pas

Tes Bienfaits, ne me confie pas à un autre que Toi

Ilâhî, ilâ man takilunî, ilâ qarîbinn fa-yaqta‘unî, am ilâ ba‘îdinn fa-yatajahhamunî, am ilâ-l-mustad‘ifîna lî, wa anta rabbî wa malîku amrî.

Mon Dieu, à qui me confierais-Tu ? A un proche qui se coupera de moi ou à quelqu'un d’éloigné qui se mettra en colère contre moi, ou bien encore à ceux qui me méprisent, et Toi, Tu es mon Seigneur et le Maître de mon ordre ?

Ashkû ilayka ghurbatî, wa bu‘da dârî, wa hawânî ‘alâ man mallaktahu amrî.

Je me plains auprès de Toi de mon dépaysement et de l’éloignement de ma demeure, ainsi que de mon humiliation devant celui à qui Tu as transféré l’autorité de mon ordre.

Ilâhî, falâ tuhlil ‘alayya ghadabaka, fa-in lam takun ghadibta

‘alayya falâ ubâlî, Subhânaka, ghayra anna ‘âfiya-taka awsa‘u lî,

Mon Dieu, n’abats pas Ta Colère sur moi, car si Tu ne Te mets pas en colère contre moi, rien ne m’importe alors, Gloire à Dieu, excepté que Ton Salut/Santé est plus étendu pour moi,

fa-as’aluka, yâ rabbi, bi-nûri wajhika, al-ladhî ashraqat lahu alardu wa-s-samâwâtu, wa kushifat bihi azh-zhulumâtu, wa saluha bihi amru-l-awwalîna wa-l-âkhirîna,

aussi, je Te demande, ô Seigneur, par la lumière de Ta Face, par laquelle la terre et les cieux ont brillé, les ténèbres ont été dissipées, l’ordre des premiers et des derniers a été arrangé,

an lâ tumîtanî ‘alâ ghadabikawa lâ tunzil bî sakhataka.

de ne pas me faire mourir sous Ta Colère et de ne pas descendre Ton Courroux sur moi.

Laka al-‘utbâ, laka-l-‘utbâ hattâ tardâ, qabla dhâlika.

A Toi la concession, à Toi la concession jusqu’à ce que Tu sois Satisfait avant cela.

Lâ ilâha illâ anta, rabba-l-baladi-l-harâmi, wa-l-mash‘ari-lharâmi, wa-l-bayti-l-‘atîqi, al-ladhî ahlaltahu al-barakata, wa ja‘altahu li-n-nâsi amnann.

Point de divinité autre que Toi, Seigneur du pays d’alHarâm [la Mecque], des stations sacrées et de la maison al-‘Atîq [la Ka'bah], sur laquelle Tu as descendu la Bénédiction et que Tu as rendu sûre pour les gens.

Yâ man ‘afa ‘an ‘azhîmi-dh-dhunûbi bi-hilmihi, yâ man asbagha-

n-na‘mâ’a bi-fadlihi, yâ man a‘tâ-l-jazîla bi-karamihi,

Ô Celui qui a pardonné les péchés très graves par Sa

Mansuétude, ô Celui qui a comblé de bienfaits par Sa Faveur, ô Celui qui a donné l’abondance par Sa Générosité,

yâ ‘uddatî fî shiddatî, yâ sâhibî fi wahdatî, yâ ghiyâthî fî kurbatî, yâ waliyyî fî ni‘matî,

ô Provision dans mon besoin, ô Compagnon dans ma solitude, ô Secours dans ma détresse, ô Maître de mon

Bienfait,

yâ ilâhî wa ilâha âbâ’î, Ibrâhîma wa lsmâ‘îla wa Is’hâqa wa

Ya‘qûba,

ô mon Dieu et le Dieu de mes pères Ibrahim, Ismaïl,

Isaac et Yaacoub,

wa rabbaJabrâ'îlawaMîkâ’îla waIsrâfîla,wa rabba

Muhammadinn khâtami-n-nabiy-yîna, wa ilâha-l-muntajabîna,

Seigneur de Gabriel, Mikaïl et Isrâfîl et Seigneur de Mohammed, le Sceau des Prophètes, et de sa famille, les Elus,

wa munzila-t-tawrâti wa-l-injîli wa-z-zabûri wa-l-furqâni, wa munazzila ka-ha-ya-‘ayn-sad, wa ta-ha, wa ya-sîn, wa-l- qurâni-lhakîmi,

Celui qui a descendu la Torat, l’Evangile, les Psaumes et la Loi (al-furqan) et qui a fait descendre Ka-Ha-Yâ-‘Âyn-

Sâd, Ta-Ha, Yâ-Sîn et le sage Coran,

anta kahfî hîna tu‘yînî al- madhâhibu fî sa‘atihâ, wa ta-dîqu biya

al-ardu bi-ruhbiha, wa law lâ rahmatuka la-kuntu mina hâlikîna,

Tu es mon refuge lorsque les routes me fatiguent dans leur étendue, et que la terre devient étroite malgré son ampleur, et sans Ta Miséricorde, j’aurais été perdu,

Wa anta muqîlu ‘athratî, wa law lâ satruka iyyâya, la-kuntu minal-mafdûhîna.

Tu es celui qui me relève de mes faux-pas, et sans Ta

Dissimulation de mes [péchés], j’aurais été confondu,

wa anta mu'ayyidî bi-n-nasri ‘alâ a‘dâ’î, wa law lâ nasruka iyyâya,

la-kuntu mina-l-maghlûbîna.

Tu es mon soutien dans la victoire contre mes ennemis, et sans Ton Aide, j’aurais été vaincu.

Yâ man khassa nafsahu bis-sumuwwi wa-r-rifati, fa awliyâ’uhu

bi-‘izzihi ya'taz-zûna,

Ô Celui qui s’est réservé la Grandeur et l’Elévation, aussi

Ses Proches-Elus se glorifient-ils de Sa Gloire,

yâ man ja'alat lahu al-mulûku nîra-l-madhallati ‘alâ a'nâqihim

fahum min satawâtihi khâ’ifûna

Ô celui qui a fait que les rois s’humilient devant Lui par crainte de Son Autorité

ya‘lamu khâ’inata-l-a‘yuni, wa mâ tukhfî-s-suddûru, wa ghayba

mâ ta’tî bihi al-azminatu wa-d-duhûru.

Il connaît la perfidie des regards et ce qui est caché dans les coeurs et le mystère de ce qui arrive avec le temps et les époques.

Yâ man lâ ya'lamu kayfa huwa illâ huwa, yâ man lâ ya'lamu mâ

huwa illâ huwa, yâ man lâ ya'lamu mâ ya'lamuhu illâ huwa,

Ô Celui que nul ne sait comment Il est sauf Lui, ô Celui que nul ne sait qui Il est sauf Lui, ô Celui que nul ne connaît ce qu’il connaît sauf Lui,

yâ man kabasa al-arda ‘alâ-l-mâ’i, wa sadda-l-hawâ’a bi-s-samâ’i, yâ man lahu akramu-l- asmâ’i, yâ dhâ-l-ma‘rûfi-l-ladhî lâ yanqati'u abadann,

ô Celui qui a pressé la terre sur l’eau, qui a limité l’air par le ciel, ô Celui qui a les Noms les plus nobles, ô Maître

des Bienfaits qui ne se tarissent jamais,

yâ muqayyida-r-rakbi li-Yûsufa fi-l-baladi-l-qafri,wa mukhrijahu

mina-l-jubbi wa jâ'ilahu ba‘da-l-‘ubûdiyyati malikann,

ô Celui qui a dirigé la caravane vers Joseph dans le désert, qui l’a fait sortir du puits et l’a fait roi après

l’esclavage,

yâ râddahu ‘alâ Ya'qûba ba‘da ani-abyaddat aynâhu mina-l-huzni

fa-huwa kazhîmunn,

ô Celui qui l’a rendu à Ya'coub après que [ce dernier] devint aveugle de tristesse tant il était oppressé par la douleur,

yâ kâshifa-d-durri wa-l-balwâ ‘an Ayyûba, wa mumsika yaday

Ibrâhîma ‘an dhab’hi ibnihi ba‘da kibari sinnihi wa fanâ’i ‘umurihi,

ô Celui qui a écarté le mal et le fléau d’Ayoub, qui a retenu les mains d’Ibrahim lors du sacrifice de son fils après qu’il fut devenu vieux et que les années se furent écoulées.

yâ mani-istajâba li-Zakariyyâ fa-wahaba lahu Yahya wa lam yada'hu fardann wahîdann,

ô Celui qui a exaucé Zaccharia et lui a offert Yehyia et ne l’a pas laissé seul, isolé.

yâ man akhraja Yûnusa min batni-l-hûti, ô Celui qui a fait sortir Younès du ventre de la baleine,

yâ man falaqa-l-bahra li-banî Isrâ’îla, fa-anjâhum wa

ja'ala fir‘awna wa junûdahu mina-l-mughraqîna,

ô Celui qui a fendu la mer pour Bani Israël, et les a alors sauvés tandis que Pharaon et ses soldats périrent noyés,

yâ man arsala-r-riyâha mubashshirâtinn bayna yaday rahmatihi, yâ man ya‘jal ‘alâ man asâhu min khalqihi,

ô Celui qui a envoyé les vents annonciateurs de (la bonne nouvelle) devant Sa Miséricorde, ô Celui qui ne se

hâte pas contre Sa créature qui lui a désobéi,

yâ mani-stanqadha-s-saharata min ba‘di tûli-l-juhûdi, wa qad ghadaw fî ni‘matihi, ya’kulûna rizqahu wa ya‘budûna ghayrahu, wa qad hâddûhu wa nâd-dûhu wa kadhdhabû rusulahu,

ô Celui qui a délivré les magiciens après une longue période d’abjuration, alors qu’ils étaient dans son Bienfait, mangeaient de Sa Richesse, adoraient autre que Lui et qu’ils L’avaient contredit, Lui avaient attribué un semblable et qu’ils avaient traité de menteurs Ses

Messagers,

yâ Allâhu, yâ Allâhu, yâ badî’u, yâ badî‘ann, lâ nidda laka, yâ dâ’imann là nafadha laka, yâ hayyann hîna lâ hayya, yâ muhîya al-mawta,

ô Dieu, ô Dieu, ô Celui qui commence, ô seul Novateur, point de semblable à Toi, ô Permanent, point de limite pour Toi, ô seul Vivant alors qu’il n’y a pas de vie, ô Celui qui donne la vie aux morts, yâ man huwa qâ’imunn ‘alâ kulli nafsinn bimâ kasabat

ô Celui qui se tient auprès de chaque homme comme té-

moin de ce qu’il fait,

yâ man qalla lahu shukrî falam yahrimnî, wa ‘azhumat khatî’atî fa-lam yafdahnî, wa ra’anî ‘alâ-l-ma‘âsî fa-lam yash’hamî,

ô Celui qui ne m’a pas privé bien que mon remerciement soit minime, qui ne m’a pas confondu malgré la gravité de mes fautes et qui ne m’a pas dénoncé bien qu’il m’ait vu commettre les péchés,

yâ man hafizhanî fî sigharî, yâ man razaqanî fî kibarî, yâ

man ayâdîhi ‘indî lâ tuhsâ, wa ni‘amuhu lâ tujâzâ,

ô Celui qui m’a protégé pendant mon enfance, ô Celui qui m’a gratifié quand j’ai grandi, ô Celui dont les dons pour moi ne se comptent pas, dont les Bienfaits ne peuvent être remerciés [tant ils sont nombreux],

yâ man ‘âradanî bi-l-khayri wa-l-ihsâni, wa ‘âradtuhu bil-isâ’ati wa-l-‘isyâni, yâ man hadânî li-l-îmâni, min qabli an a‘rifa shukra-l-imtinâni,

ô Celui qui s’est présenté à moi par le Bien et la Bonté et Auquel j’ai répondu par le mal et le péché, ô Celui qui m’a guidé vers la foi avant que je ne connaisse le remerciement pour Ses Bienfaits,

yâ man da‘awtuhu marîdann fa-shafanî, wa ‘uryânann

fa-kasânî,

ô Celui que j’ai appelé et Qui m’a guéri [alors que j’étais]

malade, Qui m’a habillé [alors que j’étais] nu,

wa jâ’i‘ann fa-ashba‘anî, wa ‘atshânann fa-arwânî, wa dhalîlann fa-a‘zzanî,

Qui m’a rassasié [alors que j’étais] affamé, Qui m’a abreuvé [alors que j’étais] assoiffé, Qui m’a considéré [alors que j’étais] humilié,

wa jàhilann fa-‘arrafanî, wa wahîdann fa-kaththaranî,

wa ghâ’ibann fa-raddanî,

Qui m’a appris [alors que j’étais] ignorant, Qui m’a multiplié [alors que j’étais] seul, Qui m’a ramené [alors que j’étais] absent,

wa muqillann fa-aghnânî, wa muntasirann fa-nasarani wa ghaniyyann falam yaslubnî, wa amsaktu ‘an jamî‘i

dhâlika fa-btada’anî,

Qui m’a pourvu [alors que j’étais] indigent, Qui m’a rendu victorieux [alors que je] demandais la victoire, Qui ne m’a pas privé [de Ses Bienfaits]

[alors que j’étais] riche et Qui, lorsque je me suis abstenu de [demander] tout cela, a

[pourtant] pris l’initiative [de me donner par Sa Faveur], fa-laka ai-hamdu wa-sh-shukru, yâ man aqâla ‘athratî,

wa naffasa kurbatî,

aussi à Toi la Louange et le Remerciement, ô Celui qui

m’a relevé de mes faux-pas, qui a soulagé mes peines,

wa ajâba da‘watî, wa satara ‘awratî, wa ghafara dhunûbî,

wa ballaghnî talibatî, wa nasaranî ‘alâ ‘aduwwî.

qui a répondu à mon appel, qui a dissimulé mes parties intimes, qui a pardonné mes péchés, qui m’a fait parvenir ma demande, qui m’a donné la victoire sur mon ennemi.

Wa, in a‘udda ni‘amaka wa minanaka wa karâ’ima minahika, lâ uhsîhâ.

Si je faisais le compte de Tes Bienfaits, de Tes Dons et de

Tes généreuses Gratifications, je ne le pourrais pas.

Yâ mawlâya, anta-l-ladhî mananta, anta-l-ladhî an‘amta, anta-l-ladhî ahsanta,

Ô mon Maître, c’est Toi qui combles de faveurs, c’est Toi

qui dispenses les bienfaits, c’est Toi qui fais le bien,

anta-l-ladhî ajmalta, anta-l-ladhî afdalta, anta-l-ladhî

akmalta, anta-l-ladhî razaqta,

c’est Toi qui embellis, c’est Toi qui améliores, c’est Toi qui parfais, c’est Toi qui pourvois à la subsistance,

anta-l-ladhî waffaqta, anta-l-ladhî a‘tayta, anta-l-ladhî aghnayta, anta-l-ladhî aqnayta,

c’est Toi qui donnes la réussite, c’est Toi qui donnes,

c’est Toi qui enrichis, c’est Toi qui procures (les richesses),

anta-l-ladhîâwayta,anta-l-ladhî kafayta, anta-l-ladhî

hadayta, anta-l-ladhî ‘asamta,

c’est Toi qui abrites, c’est Toi qui suffis, c’est Toi qui

guides, c’est Toi qui préserves,

anta-l-ladhî satarta, anta-l-ladhî ghafarta, anta-l-ladhî

aqalta, anta-l-ladhî makkanta,

c’est Toi qui dissimules, c’est Toi qui pardonnes, c’est

Toi qui élèves, c’est Toi qui raffermis,

anta-l-ladhîa'zazta,anta-l-ladhî a‘anta, anta-l-ladhî

‘adadta, anta-l-ladhî ayyadta,

c’est Toi qui renforces, c’est Toi qui assistes, c’est Toi qui

aides, c’est Toi qui soutiens,

anta-l-ladhî nasarta, anta-l-ladhî shafayta, anta-l-ladhî

‘âfayta,

c’est Toi qui portes secours, c’est Toi qui guéris, c’est Toi

qui donnes la santé, anta-l-ladhî akramta, anta-l-ladhî tabârakta wa ta'âlayta, c’est Toi qui honores, c’est Toi qui es Béni et très Loué,

fa-laka al-hamdu, dâ’imann, wa laka-sh-shukru, wâsîyann, abadann.

aussi à Toi la Louange toujours et à Toi les Remerciements continuellement, perpétuellement.

Thumma anâ, yâ ilâhî, al-mu‘tarifu bi-dhunûbî, fa-gh-

firhâ lî,

Ensuite, ô mon Dieu, c’est moi qui ai reconnu mes

péchés, alors pardonne-les-moi,

anâ-l-ladhîasâ’tu,anâ-l-ladhî akhta’tu, anâ-l-ladhî

hamamtu,

c’est moi qui ai fait du mal, c’est moi qui ai fauté, c’est moi qui ai pensé à mal,

anâ-l-ladhîjahiltu,anâ-l-ladhî ghafiltu, anâ-l-ladhî

sahawtu,

c’est moi qui ai ignoré, c’est moi qui ai été négligent,

c’est moi qui ai été distrait,

anâ-l-ladhî a‘tamadtu, anâ-l-ladhî ta'ammadtu, anâ-l-

ladhî wa’adtu,

c’estmoiquiaiprisladécision, c’estmoiqui ai

prémédité, c’est moi qui ai promis,

anâ-l-ladhî akhlaftu, anâ-l-ladhî nakathtu, anâ-l-ladhî

aqrartu,

c’est moi qui ai manqué [à ma promesse], c’est moi qui

ai failli [à ma parole], c’est moi qui ai fait des aveux, anâ-l-ladhî-a‘taraftu bi-ni‘matika ‘alayya, wa ‘indî wa

abû’u bi-dhunûbî, fa-ghfirhâ lî,

c’est moi qui ai reconnu Tes Bienfaits à mon égard et ai

avoué mes péchés alors pardonne-les-moi,

yâ man lâ tadurruhu dhunûbu ‘ibâdihi, wa huwa-l-ghaniyyu ‘an tâ'atihim, wa-l-muwaffiqu man ‘amila sâlihann minhum, bi-ma‘ûnatihi wa rahmatihi, falaka al-hamdu.

ô Celui à qui les péchés de Ses serviteurs ne portent pas préjudice, qui n’a pas besoin de leur obéissance, qui fait réussir celui de Ses serviteurs qui agit bien avec Son Aide et Sa Miséricorde, aussi à Toi la Louange !

Ilâhî wa sayyidî, Ilâhî, amartanî fa-asaytuka wa nahaytanî fartakabtu nahyaka,

Mon Dieu et mon Maître, mon Dieu, Tu m’as ordonné et je T’ai désobéi, Tu m’as interdit [de faire quelque chose] et j’ai accompli ce que Tu m’avais interdit,

fa-asbahtu lâ dhâ barâ’atinn lî fa-a‘tadhiru, wa lâ dhâ

quwwatinn fa-antasiru.

aussi, n’ai-je aucune excuse pouvant m’innocenter, au-

cune force me permettant de triompher.

Fa-bi-ayyi shay'inn astaqbiluka yâ mawlâya. A bi-sam‘î am bi-basarî, am bi-lisânî, am bi-yadî, am bi-rijlî.

Alors, avec quoi vais-je me présenter à Toi, ô mon Maître ? Avec mon ouïe, ma vue, ma langue ou ma main, ou encore avec mes pieds ?

A laysa kulluhâ ni'amaka ‘indî, wa bi-kullihâ ‘asaytuka, yâ mawlâya, fa-laka al-hujjatu wa-s-sabîlu ‘alayya

Ne sont-ils pas tous des Bienfaits chez moi que TU m’as [accordés], et moi, au moyen de tout cela, je T’ai désobéi, ô mon Maître ? Alors, à Toi, l’argument et la voie pour me

[châtier].

Yâ man sataranî mina-l-âbâ’i wa-l-ummahâti an yazjurûnî, wa mina-l-‘ashâ’iri wa-l-ikhwâni an yu‘ayyirûnî, wa mina-s-salâtîna an yu'âqibûnî,

Ô Celui qui m’a protégé de la réprimande des pères et des mères, du déshonneur des tribus et des frères, des châtiments des tyrans,

wa lawi attala'û, yâ mawlâya, ‘alâ mâ attala‘ta ‘alayhi

minnî, idhann mâ anzharûnî, wa la-rafadûnî wa qata‘ûnî.

s'ils avaient eu connaissance, ô mon Maître, de ce que Tu as vu de moi, ils ne m'auraient pas donné un délai mais m’auraient repoussé et se seraient séparés de moi.

Fa-hâ anâ dhâ, yâ ilâhî, bayna yadayka, yâ sayyidî, khâdi'unn, dhalîlunn, hasîrunn, haqîrunn, lâ dhû barâ’atinn fa-a‘tadhiru, wa lâ dhû quwwatinn fa-antasiru, wa lâ hujjatinn fa-ahtajju bihâ,

Aussi me voici, ô mon Dieu, devant Toi, ô mon Maître, soumis, humble, oppressé, misérable, n’ayant aucune excuse pouvant m’innocenter, ni aucune force me permettant de triompher, ni aucun argument me permettant de discuter,

wa lâ qâ'ilunn lam ajtarih, wa lam a'mal sû’ann, wa mâ

‘asâ-l-juhûdu.

ni aucune parole [me permettant] de me disculper ni d'un éventuel désaveu d’avoir accompli une mauvaise action.

Wa law jahadtu, yâ mawlaya, yanfa‘nî kayfa, wa annâ dhâlika wa jawârihî kulluhâ shâhidatunn ‘alayya bimâ qad

‘amiltu.

Et si je le niais, ô mon Maître, comment cela me serait-il profitable alors que tous mes membres sont témoins contre moi de ce que j’ai fait.

Wa ‘alimtu yaqînann ghayra dhî shakkinn, annaka sâ’ilî min ‘azhâ’imi-l-umûri.

De plus, je sais avec certitude, sans aucun doute, que Tu m’interrogeras sur les choses les plus grandioses, wa annaka al-hakamu, al-‘adlu al-ladhî lâ tajûru, wa ‘ad-

luka muhlikî, wa min kulli ‘adlika mahrabî

que Tu es l’Arbitre, le Juste qui ne lèse pas, que Ta Justice est ma perte et [en même temps que] mon échapp-

atoire de toute Ta Justice,

fa-in tu‘adhdhibnî, yâ ilâhî, fa-bi-dhunûbî ba‘da hujjatika ‘alayya.

car si Tu me châties, ô mon Dieu, c’est du fait de mes péchés après [l’accomplissement] de Ta Preuve contre moi.

wa in ta‘fu ‘annî, fa-bi-hilmika wa jûdika wa karamika.

et si Tu me pardonnes, c’est grâce à Ta Mansuétude, à Ta

Libéralité et à Ta Générosité.

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-zhzhâlimîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des injustes.

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lmustaghfirîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui implorent Ton Pardon !

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lmuwahhidîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des monothéistes !

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lkhâ’ifîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des apeurés !

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lwajilîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des effrayés !

Lâ ilâha illâ antâ, subhânaka, innî kuntu mina-r-râjîna

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des confiants !

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-rrâghibîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des aspirants !

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lmuhallilîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui déclarent ‘point de divinité autre que Toi’ !

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-s-sâ’ilîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui sollicitent !.

Lâ ilâha illâ an ta, subhânaka, innî kuntu mina-lmusabbihîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui célèbrent les louanges [de Dieu] !

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lmukabbirîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui disent ‘Dieu est plus Grand’ !

Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, rabbî wa rabbu âbâ’iya alaw-walîna.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, mon Seigneur et le Seigneur de mes premiers pères !

Allâhumma, hadhâ thanâ’î ‘alayka, mumajjidann, wa ikhlâsî li-dhikrika, muwahhidann, wa iqrârî bi-âlâ’ika, mu'addidann,

Mon Dieu, voici mon éloge de Toi en Te glorifiant, ma sincérité pour T’évoquer en proclamant Ton Unicité et ma gratitude envers Tes Bienfaits, en les dénombrant,

wa in kuntu muqirrann, annî lam uhsihâ li-kathratihâ,

wa subûghihâ, wa tazhâhurihâ, wa taqâdumihâ,

même si je suis persuadé que je ne pourrais pas les

compter tant ils sont nombreux, abondants et manifestes,

ilâ hâdithinn, mâ lam tazal ta-ta‘ahhadunî bihi ma'ahâ,

mundhu khalaqtanî wa bara’tanî min awwali-l-‘umri,

depuis les temps très anciens jusqu’à maintenant, lorsque Tu T’es engagé, dès les premiers moments où Tu m’as

créé et m’as donné la vie jusqu’à maintenant,

mina-l-ighnâ’i mina-l-faqri, wa kashfï-d-durri, wa tasbîbi-l yusri, wa daf i-l-‘usri, wa tafrîji-l-karbi, wa-

l-‘âfiyati fi-l-badani, wa-s-salâmati fï-d-dîni,

à me préserver de la pauvreté, à écarter de moi le malheur, à m’assurer la facilité, à repousser de moi les difficultés, à me délivrer des calamités, à me donner la santé

corporelle et le salut dans la religion,

wa law rafadanî ‘alâ qadri dhikri ni'matika jamî‘ul-‘âlamîna, mina-l-awwalîna wa-l-âkhirîna, mâ qadartu wa lâ hum ‘alâ dhâlika,

et même si l’ensemble des mondes, des premiers aux derniers, venaient m’aider pour évoquer Tes Bienfaits, je ne le pourrais pas et eux non plus,

taqaddasta wa ta'âlayta min rabbinn, karîminn, ‘azhîminn, rahîminn, lâ tuhsâ âlâ’uka wa lâ yublaghu

thanâ’uka wa lâ tukâfâ na‘mâu’ka,

que Tu sois Sanctifié et Elevé, Seigneur Généreux, Sublime, Miséricordieux, Tes Dons ne [peuvent] être dénombrés, ni Ton Eloge atteint, ni Tes Bienfaits compensés,

salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa atmim ‘alaynâ ni‘amaka, wa as'idnâ bi-tâ‘atika, Subhânaka, lâ ilâha illâ anta.

prie sur Mohammed et la famille de Mohammed, achève sur nous Tes Bienfaits et rends-nous heureux par notre

obéissance à Toi, Gloire à Toi,

Allâhuma, innaka tujîbu-l-mudtarra wa takshifu-s-sû’a, wa tughîthu-l-makrûba, wa tashfi-s-saqîma, wa tughnî-lfaqîra,

Mon Dieu, Tu réponds à celui qui est dans la nécessité, Tu éloignes le mal, Tu sauves celui qui est dans l’affliction,

Tu soignes le malade, Tu enrichis le pauvre,

wa tajburu-l-kasîra, wa tarhamu-s-saghîra, wa tu‘înu-l-

kabîra,

Tu panses celui qui est brisé, Tu fais miséricorde au

petit, Tu assistes le vieux,

Wa laysa dûnaka zhahîrunn, wa la fawqaka qadîrunn, wa anta al-‘aliyyu al-kabîru.

il n’y a pas de soutien en-deçà de Toi, ni de puissant audessus de Toi, Tu es le Très- Elevé, le Très-Grand.

Yâ mutliqa al-mukabbali-l- asîri, yâ râziqa at-tifli-ssaghîri, yâ ‘ismata-l-khâ’ifi-l-mustajîri, yâ man lâ sharîka lahu wa lâ wazîra,

Ô celui qui libère l’entravé, le prisonnier, ô Celui qui pourvoit aux besoins du petit enfant, ô Celui qui protège l’effrayé qui cherche asile, ô Celui qui n’a pas d’associé ni d’assistant,

salli‘alâMuhammadinn wa âli Muhammadinn, wa

a‘tinî, fi hadhihi-l-‘ashiyyati,

prie sur Mohammed et la famille de Mohammed et

donne-moi, ce soir,

afdala mâ a'tayta wa analta ahadann min ‘ibâdika, min ni'matinn tûlîhâ, wa âlâ’inn tujaddiduhâ, wa baliyyatinn tasrifuhâ,

mieux que ce que Tu as donné et accordé à quiconque de Tes serviteurs, en bienfaits distribués, en grâces renouvelées, en épreuves repoussées,

wa kurbatinn takshifuhâ, wa da‘watinn tasma‘uhâ, wa hasanatinn tataqabbaluhâ, wa sayyi’atinn

tataghammaduhâ,

en calamités écartées, en appels entendus, en bonnes ac-

tions acceptées et mauvaises actions dissimulées,

innaka latîfunn bi-mâ tashâ’u, khabîrunn wa ‘alâ kulli

shay-’inn qadîrunn.

car Tu es Bienveillant, Bien- Informé de ce que Tu veux, Puissant sur toute chose.

Allâhumma, innaka aqrabu man du‘iya, wa asra'u man ajâba, wa akramu man ‘afâ, wa awsa'u man a‘tâ, wa asma‘u

man su'ila,

Mon Dieu, Tu es le plus Proche à être sollicité, le plus Rapide à répondre, le plus Généreux pour pardonner, le plus Enclin à donner, le plus [Attentionné] à écouter celui qui demande.

y â rahmâna-d-dunya wa-l-âkhirati, wa rahîmahumâ laysa ka-mithlika, mas’ûlunn, wa lâ siwâka ma’mûlunn.

Ô le Tout-Miséricordieux de ce monde-ci et de l’Au-delà, le Très-Miséricordieux de ces deux mondes, personne n’est sollicité comme Toi et en nul autre que Toi, les espoirs sont placés.

Da‘ awtukafa-aj abtânî, wa sa’al-tuka fa-a‘taytanî, wa raghibtu ilayka fa-rahimtanî, wa wathiqtu bika fa-najjaytanî, wa fazi‘tu ilayka fa-kafaytanî.

Je T’ai appelé et Tu m’as répondu, je T'ai sollicité et Tu m’as exaucé, j’ai aspiré à Toi et Tu m’as fait Miséricorde, j’ai placé ma confiance en Toi et Tu m’as sauvé, je me suis réfugié vers Toi et Tu m’as défendu.

Allâhumma, fa-salli ‘alâ Muhammadinn, ‘abdika wa rasûlika wa nabiyyika, wa ‘alâ âlihi at-tayyibîna at-tâhirîna ajma'îna,

Mon Dieu, prie sur Mohammed, Ton serviteur, Ton Messager, Ton Prophète et sur l’ensemble de sa famille sainte et pure,

wa tammim lanâ na'mâ’aka, wa hanni’nâ ‘atâ’aka, waktubnâ laka shâkirîna, wa li-âlâ’ika dhâkirîna, âmîna, âmîna, rabba-l-‘âlamîna.

achève pour nous Tes Bienfaits, gratifie-nous de Tes Dons, inscris-nous au nombre de ceux qui Te sont reconnaissants et qui évoquent Tes Bienfaits, exauce- nous, exauce-nous, Seigneur des Mondes.

Allâhumma, yâ man malaka fa-qadara, wa qadara fa-qa-

hara, wa ‘usiya fa-satara, wa-stughfira fa-ghafara,

Mon Dieu, ô Celui qui a possédé et qui a alors mesuré, ô Celui qui a mesuré et qui a alors dominé, ô Celui qui a été désobéi et qui a alors dissimulé, ô Celui à qui on a demandé le pardon et qui a alors pardonné,

yâ ghâyata-t-tâlibîna ar-râghibîna, wa muntahâ amali-r-

râjîna,

ô But de ceux qui demandent et de ceux qui désirent, ô

Summum de l’espoir de ceux qui supplient,

yâ man ahâta bi-kulli shay’inn ‘ilmann, wa wasi‘a al-

mustaqîlîna ra’fatann, wa rahmatann, wa hilmann,

ô Celui qui a englobé toute chose dans Son Savoir et qui a inclus les repentants par Bonté, Miséricorde et Mansuétude,

Allâhumma, innâ natawajjahu ilayka fi hadhihi al-‘ashiyyati al-latî sharraftahâ, wa ‘azh-zhamtahâ biMuhammadinn, nabiyyika wa rasûlika, wa khiyaratika min khalqika,

Mon Dieu, nous nous adressons à Toi, durant cette soirée que Tu as honorée et magnifiée par Mohammed, Ton

Prophète, Ton Messager, la Meilleure de Tes créatures,

wa amînika ‘alâ wahîka, al-bashîri, an-nadhîri, as-sirâji al-munîri al-ladhî an'amta bihi ‘alâ-l-muslimîna, wa ja‘altahu rahmatann li-l-‘âlamîna,

Ton Fidèle dans Ta Révélation, l’Annonceur de la bonne nouvelle et l’Avertisseur, la Lanterne lumineuse, dont Tu as fait don aux Musulmans et queTu as érigé en Miséricorde pour les mondes,

Allâhumma, fa-salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, kamâ Muhammadunn ahlunn li-dhâlika,

Notre Dieu, prie sur Mohammed et la famille de Mohammed, comme Mohammed en est digne,

yâ ‘azhîmu, fa-salli ‘alayhi, wa ‘alâ âlihi al-muntajabîna at-tayyibîna at-tâhirîna ajma'îna, wa tagham-madnâ bi-‘afwika ‘annâ, fa-ilayka ‘ajjati-l-aswâtu bi-sunûfi-llughâti,

ô Sublime, alors, prie sur lui et sur toute sa famille, les élus, les saints, les purs et couvre-nous de Ton Pardon, car c’est vers Toi que s’élèvent les voix en différentes langues,

fa-j‘al lanâ, Allâhumma, fî hadhihi-l-‘ashiyyati, nasîbann

min kulli khayrinn, taqsimuhu bayna ‘ibâdika,

accorde-nous, notre Dieu, dans cette soirée, une part de

tout bien que Tu partages entre Tes serviteurs,

wa nûrann tahdî bihi, wa rahmatann tanshuruhâ, wa

barakatann tunziluhâ,

une lumière par laquelle Tu nous guides, une miséricorde que Tu répands, une bénédiction que Tu fais

descendre,

wa‘âfiyatanntujalliluhâ,wa rizqanntabsutuhu, yâ

 

 

arhama-r-râhimîna.

une santé/salut que Tu étends, une richesse que Tu déploies, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

Allâhumma, iqlibnâ, fî hadhâ-l-waqti, munjihîna, muflihîna, mabrûrîna, ghânimîna,

Notre Dieu, retourne-nous, en ce moment, ayant réussi, ayant remporté le succès, accepté et bénéficiant du butin,

wa lâ taj‘alnâ mina-l-qânitîna, wa lâ tukhilnâ min rah-

matika, wa lâ tahrimnâ mâ nu’ammiluhu min fadlika,

ne nous fais pas perdre espoir, ne nous retire pas Ta Miséricorde, ne nous prive pas de ce que nous espérons de

Ta Faveur,

wa lâ taj'alnâ min rahmatika mahrûmîna, wa lâ li-fadli

mâ nu’ammiluhu min ‘atâ’ika qânitîna,

ne nous place pas parmi les démunis de Ta Miséricorde, de ceux qui ont perdu espoir de recevoir ce qu’ils espèrent de Ton Don,

wa lâ taruddanâ khâ'ibîna, wa lâ min bâbika matrûdîna,

yâ ajwada-l-ajwadîna, wa akrama-l-akramîna.

ne nous renvoie pas, égarés, chassés de Ta Porte, ô le plus Généreux des généreux, le plus Noble des nobles.

llayka aqbalnâ mûqinîna, wa li-baytika al-harâmi âmmîna qâsidîna, fa-a‘innâ ‘alâ manâ-sikinâ wa akmil lanâ hajjanâ wa-‘fu ‘annâ wa ‘âfmâ,

C’est vers Toi que nous nous sommes tournés avec assurance et c’est Ta Maison sacrée que nous sommes venus visiter, alors, aide-nous dans [l’accomplissement] des rites [du Hajj] et parachève pour nous notre pèlerinage,

pardonne-nous et sauve-nous [des péchés],

fa-qadmadadnâilayka aydînâ, fa-hiya bi-dhillati-l-

i‘tirâfi, maw-sûmatunn.

déjà, nous avons tendu vers Toi, nos mains marquées par l’humiliation de la reconnaissance [de nos péchés].

Allâhumma, fa-a‘tinâ fi hadhi- hi-l-‘ashiyyati mâ sa’alnâka, wa-kfmâ mâ-stakfaynâka,

Notre Dieu, accorde-nous ce que nous T’avons demandé ce soir et suffis-nous dans tout ce que nous T’avons de-

mandé de faire le nécessaire, fa-lâ kâfiya lanâ siwâka, wa lâ rabba lanâ ghayruka.

car nul ne nous suffit autre que Toi, il n’y a pas de

Seigneur pour nous autre que Toi,

nâfidhunn finâ hukmuka, muhîtunn binâ ‘ilmuka, ‘adlunn finâ qadâ'uka

Ton règlement est exécutoire pour nous, Ton savoir nous englobe, Ton arrêt est justice pour nous. Iqdi lanâ al-khayra wa-j'alnâ min ahli-l-khayri.

décrète pour nous le bien et place-nous parmi les gens de bien.

Allâhumma, awjib lanâ, bijûdika, ‘azhîma-l-ajri, wa karîma-dh-dhukhri, wa dawâ-ma-l-yusri, wa-ghfir lanâ dhunûbanâ ajma'îna.

Notre Dieu, accorde-nous, par Ta Largesse, une récompense grandiose et un trésor généreux, une aisance permanente et pardonne-nous tous nos péchés.

wa lâ tuhliknâ ma‘a-l-hâlikîna, wa lâ tasrif ‘annâ ra’fataka wa rahmataka, yâ arhama ar-râhimîna.

ne nous mène pas à notre perte avec ceux qui y sont, ne nous retire pas Ta Bienveillance et Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

Allâhumma, aj'alnâ fi hadhâ-l-waqti mimman sa’alaka fa-a‘taytahu, wa shakaraka fazidtahu,

Notre Dieu, place-nous, en ce moment, au nombre de ceux qui T’ont sollicité et à qui Tu as donné, qui T’ont remercié et pour qui Tu as augmenté Tes Dons,

wathâba ilayka fa-qabiltahu, wa tanassala ilayka min dhunûbihi kullihâ fa-ghafartahâ lahu, qui sont revenus à Toi et que Tu as accueillis, qui se sont excusés de leurs péchés auprès de Toi et à qui Tu as pardonné,

yâ dhâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi, Allâhumma, wa naqqinâ, wa

saddidnâ, wa-qbal tadarru‘anâ.

ô Maître de la Majesté et de la Noblesse, notre Dieu, purifie-nous, dirige-nous, accepte notre humilité.

Yâ khayra man su’ila, wa yâ arhama mani-sturhima, yâ man lâ yakhfâ ‘alayhi ighmâdu-l-jufûni, wa lâ lahzhul-‘uyûni,

Ô le Meilleur de celui qui est sollicité, ô le plus Miséricordieux de ceux à qui on demande miséricorde, ô Celui à qui n’échappent pas la fermeture des paupières ni l’observation des yeux,

Wa lâ mâ-staqarra fî-l-maknûni, wa lâ mântawat ‘alayhi mudmarâtu, a lâ kullu dhâlika qad ahsâhu ‘ilmuka wa wasi'ahu hilmuka.

ni ce qui est installé dans le for intérieur, ni ce qu’impliquent les secrets des cœurs. Et tout cela, Ton Savoir ne l’a-til pas déjà dénombré et Ta Mansuétude ne l’a-t-elle pas déjà contenu ?!

Subhânaka wa ta'âlayta ‘am-mâ yaqûlu azh-zhâlimûna, ‘uluwwann kabîrann.

Gloire à Toi, Tu es Très-Elevé au-dessus de ce que disent les oppresseurs, d’une hauteur incommensurable !

Tusabbihu laka as-samâwâtu-s-sab‘u wa-l-aradûna wa man fî-hinna, wa in min shay’inn illâ yusabbihu bihamdika.

Les sept cieux et les terres célèbrent Ta Louange ainsi que ceux qui y sont, et il n’y a rien qui ne célèbre pas Ta Louange.

fa-laka-l-hamdu wa-l-majdu wa ‘uluwwu-l-jaddi, yâ dhâl-jalâli wa-l-ikrâmi, wa-l-fadli wa-l-in'âmi, wa-l-ayâdî-ljisâmi, wa anta al-jawâdu al-karîmu, arra’ûfu ar-rahîmu.

Alors, à Toi la Louange, la Gloire et l’élévation suprême de la Dignité, ô Maître de la Majesté et de la Noblesse, de la Faveur, des Bienfaits et des Soutiens énormes, Tu es le

Libéral, le Généreux, le Bienveillant, le Miséricordieux !

Allâhumma, awsi‘ ‘alayya min rizqika-l-halâli, wa ‘âfinî fi badanî wa dînî, wa âmin khawfi wa a‘tiq raqabatî mina-nnâri.

Mon Dieu, répands sur moi Ta Richesse licite, donnemoi la santé/salut au niveau de mon corps et de ma religion, rassure-moi de mes peurs, libère-moi (la nuque) du feu !

Allâhumma, lâtamkur bî, wa làtastadrijnî, wa lâ

takhda‘nî, wa-dra’ ‘annî sharra fasaqati-l-jinni wa-l-insi

Mon Dieu, n’use pas de stratagèmes à mon encontre, ne m’entraîne pas progressivement [du fait de mes péchés], ne me trahis pas et écarte de moi le mal des djinns et des hommes corrompus.

Ensuite, il leva la tête et regarda le ciel, les yeux remplis de larmes, comme s’ils étaient deux grandes outres, puis il dit à voix haute :

Yâ asma‘a-s-sâmi‘îna, yâ absara-n-nâzhirîna, wa yâ asra‘a-l-hâsibina, wa yâ arhama ar-râhimîna,

Ô le plus Entendant de ceux qui entendent, ô le plus Voyant de ceux qui regardent, ô le plus Prompt de ceux qui font les comptes, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux,

salli ‘alâ Muhamrhadinn wa âli Muhammadinn, assâdati al-mayâmîna

prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les nobles et bienheureux descendants du Prophète,

wa as’aluka, allâhumma, hâjatî al-latî, in a'taytanîhâ lam yadurranî mâ mana'tanî, wa in mana'tanîhâ lam yanfa'anî mâ a'taytanî

je Te présente, mon Dieu, mon besoin, qui, si Tu me le satisfais, ce dont Tu m’aurais privé ne m’aurait pas nuit, et si Tu m’en prives, ce que Tu m’aurais donné ne m’aurait

pas été profitable, as’aluka fakâka raqabatî mina-n-nâri. je Te demande de me libérer (la nuque) du feu.

Lâ ilâha illâ anta, wahdaka lâ sharîka laka, laka-l-mulku wa laka-l-hamdu, wa anta ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, yâ rabbu, yâ rabbu.

Point de divinité autre que Toi, uniquement Toi, point d'associé à Toi, à Toi la Royauté, à Toi la Louange, Tu es

Puissant sur toute chose, ô Seigneur, ô Seigneur.

Il répétait : «Ô Seigneur !». Ceux qui étaient présents autour de lui(p) se laissèrent distraire de l’invocation pour eux-mêmes et se mirent à écouter l’Imam(p), en disant «Amen !» (Exauce-nous!). Leurs voix s’élevèrent, pleurant avec lui(p). Puis, le soleil se coucha et les gens se dispersèrent avec lui. Je dis : Ici s’achève l’invocation de l’imam al-Hussein(p) le jour de ‘Arafat selon ce qu’a rapporté al-Kafa‘amî dans son livre al-Balad al-Amîn et AlMajlisî a fait de même dans son livre Zâd al- Ma'âd. Mais Ibn Tâ’ûs, dans son livre al-Iqbàl, poursuivit après «O

Seigneur !» de cet ajout :

Ilâhî, anâ-l-faqîru fî ghinâya, fa-kayfa lâ akûnu faqîrann

fî faqrî

Mon Dieu, je suis l'indigent dans ma richesse, comment ne le serais-je pas dans ma pauvreté ?!

Ilâhî, anâ-l-jâhilu fî ‘ilmî fa kayfa lâ akûnu jahûlann fî jahlî.

Mon Dieu, je suis l'ignorant dans mon savoir, comment ne le serais-je pas dans mon ignorance ?!

Ilâhî, inna ikhtilâfa tadbîrika, wa sur ‘ata tawâ’i maqâdîrika, mana ‘â ‘ibâdaka al-‘ârifîna bika, ‘ani-s-sukûni ilâ ‘atâ’inn, wa al-ya’si minka fî balâ’inn.

Mon Dieu, la diversité de Tes Arrangements et la rapidité des oscillations de Tes Mesures ont empêché Tes serviteurs les plus versés dans la connaissance de Toi, de s’endormir sur le Don et de désespérer de Toi dans le malheur.

Ilâhî, minnî mâ yalîqu bi-lu’umî, wa minka mâ yalîqu bikaramika

Mon Dieu,ce qui convient à ma bassesse, et ce qui convient à Ta Générosité[provient]de Toi.

Ilâhî, wasafta nafsaka bi-l-lutfi wa-r-ra’fati lî qabla wujûdi da‘fî, a fa-tamna‘unî minhumâ ba'da wujûdi da‘fî.

Mon Dieu, Tu T’es Toi-même attribué la Bienveillance et la Bonté à mon égard avant l’existence de ma faiblesse, vasTu m’en priver après la présence de ma faiblesse ?!

Ilâhî, in zhaharati-l-mahâsinu minnî fa-bi-fadlika wa laka-l-minnatu ‘alayya, wa in zhaharati-l-masâwâ’u minnî fabi-‘adlika wa laka-l-hujjatu ‘alayya.

Mon Dieu, si de bonnes actions proviennent de moi, c’est par Ta Faveur et je T’en suis obligé, et si apparaissent de chez moi des mauvaises actions, c’est par Ta Justice et Tu as l’argument à mon encontre.

Ilâhî, kayfa takilunî wa qad takafïalta lî, wa kayfa udâmu wa anta-n-nâsiru lî, am kayfa akhîbu wa anta-l-hafiyyu bî.

Mon Dieu, comment me confierais-Tu à d’autres alors que Tu T’es porté Garant pour moi, comment serais-je opprimé puisque Tu es mon Défenseur, comment serais- je déçu puisque Tu es Celui qui me fait bon accueil ?!

Ha anâ atawassalu ilayka bi-faqrî ilayka, wa kayfa atawassalu ilayka, bimâ huwa mahâlunn an yasila ilayka.

Me voici, me recommandant à Toi par mon besoin de Toi, et comment Te solliciter avec ce qui ne peut pas T’atteindre ?!

Am kayfa ashkû ilayka hâlî, wa huwa lâ yakhfâ ‘alayka, am kayfa utarjimu bi-maqâlî, wa huwa minka barazunn ilayka.

Ou comment me plaindre de ma situation auprès de Toi alors qu’elle ne T’est pas inconnue, ou comment expliquer mon propos alors qu’il est de Toi et qu’il T’est clair ?!

Am kayfa tukhayyibu âmâlî, wa hiya qad wafadat ilayka, am kayfa lâ tuhsinu ahwâlî, wa bika qâmat.

Comment mes espoirs seraient-ils déçus alors qu’ils Te sont présentés, comment mes états ne seraient-ils pas bons alors qu’ils se dressent en Toi ?!

llâhî, mâ altafaka bî ma'a 'azhîmi jahlî, wa mâ arhamaka

bî ma'a qabîhi fi'lî

Mon Dieu, comme Tu es Bienveillant avec moi malgré l’immensité de mon ignorance comme Tu es Miséricordieux avec moi malgré la laideur de mes actions !

llâhî, mâ aqrabaka minnî wa ab'adanî ‘anka, wa mâ

ar’afaka bî famâ al-ladhî yahjubunî 'anka 

Mon Dieu, comme Tu es Proche de moi, comme je suis éloigné de Toi, et comme Tu es Bon avec moi, alors qu’estce qui me voile de Toi ?!

llâhî, 'alimtubi-ikhtilâfi-l-âthâri, wa tanaqqulâti-l-atwâri, anna murâdaka minnî, an tata'arrafa ilayya fi kulli shay’inn, hattâ lâ ajhalaka fî shay’inn.

Mon Dieu, j’ai su, [à partir ] de la diversité de Tes Traces et des transformations des états, que ce que Tu veux de moi, est de Te faire connaître à moi dans toute chose, jusqu'à ne pas T’ignorer en quoique ce soit.

llâhî, kullamâ akhrasanî lu’mî antaqanî karamuka, wa

kullamâ âyasatnî awsâfî at‘amatnî minanuka.

Mon Dieu, chaque fois que ma bassesse me rend muet, Ta Générosité me pousse à parler et chaque fois que mes attributs me désespèrent. Tes Dons me réconfortent.

Ilâhî, man kânat mahâsiriuhu masâwi’a, fa-kayfa lâ takûnu masâwi’uhu masâwi’a

Mon Dieu, celui dont les bonnes actions sont mauvaises, comment ses mauvaises actions ne seraient- elles pas mauvaises ?

Wa man kânat haqâ’iquhu da‘âwâ, fa-kayfa lâ takûnu da'âwâhu da'âwâ.

Celui dont les vérités sont dénuées de tout fondement, comment ses allégations ne seraient-elles pas dénuées de tout fondement ?

Ilâhî, hukmuka an-nâfidhu, wa mashî’atuka al-qâhiratu lam yatrukâ li-dhî maqâlinn maqâlann, wa lâ lidhî hâlinn hâlann.

Mon Dieu, Ton Jugement exécutoire et Ta Volonté impérieuse ne laissent aucun propos à celui qui tient des propos, ni aucune affaire à celui qui détient des affaires.

Ilâhî, kam min tâ‘atinn banaytuhâ, wa hâlatinn shayyadtuhâ hadama a'timâdî ‘alayhâ ‘adluka, bal, aqâlanî minhâ fadluka.

Mon Dieu ,combien d’actes d’obéissance ai-je bâtis et combien d’états ai-je érigés dont Ta Justice a détruit le crédit et même dont Ta Faveur m’a démuni !

Ilâhî, innaka ta'lamu annî, wa in lam tadumi-t-tâ‘atu minnî fi'lann, jazmann, faqad dâmati mahabbatann wa ‘azmann

Mon Dieu, Tu sais, Toi, que si mon obéissance à Ton Egard n'a pas duré dans les faits de façon catégorique, par contre elle a duré en amour et en détermination.

llâhî, kayfa a‘zimu wa anta-l- qâhiru, wa kayfa lâ a'zimu

wa anta-l-âmiru.

Mon Dieu, comment (se) décider alors que Tu es l’impérieux et comment ne pas (se) décider alors que Tu es le Commandant.

llâhî,taraddudîfî-f-âthâri yûjibubu‘da-l-mazâri, fa-

ajma'nî ‘alayka bi-khidmatinn tûsilunî ilayka.

Mon Dieu, ma dispersion dans les traces implique l’éloignement du lieu de la Rencontre, alors concentre- moi sur Toi par un service qui me conduit à Toi !

Kayfa yustadallu‘alayka bimâ huwa fî wujûdihi muftaqirunn ilayka.

Comment Te déduire par ce qui est, en son existence, dépendant de Toi ?!

A yakûnu li-ghayrika mina-zh-zhuhûri, mâ laysa laka hattâ yakûna huwa-l-muzhhira laka.

Autre que Toi aurait-il une apparition que Tu n’aurais pas, de sorte qu’il soit, lui, celui qui Te fait apparaître ?!

Matâ ghibta hattâ tahtâja ilâ dalîlinn yadullu ‘alayka.

Quand as-Tu disparu pour que Tu aies besoin d'un indice qui T’indique ?!

Wa matâ ba'udta hattâ takùna-l-âthâru hiya-l-latî tûsilu ilayka

Quand T’es-Tu éloigné pour que ce soient les traces, elles, qui me conduisent à Toi ?!

‘Amiyat ‘aynunn lâ tarâka‘alayhâ raqîbann, wa khasirat safqatu ‘abdinn, lam taj'al lahu min hubbika nasîbann

Aveugle est l’oeil qui ne Te voit pas alors que Tu es son Gardien, perdante est l’affaire du serviteur à qui Tu n’as pas placé une part de Ton Amour.

Ilâhî, amarta bi-r-rujû‘i ilâ-l-âthâri, fa-arji‘nî ilayka bikiswati-l-anwâri, wa hidâyati-l-istibsâri hattâ arji'a ilayka minhâ

Mon Dieu, Tu m’as ordonné de revenir aux traces alors ramène-moi à Toi, drapé de lumières et guidé par l’inspiration, afin de revenir à Toi [à partir] d’elles,

kamâ dakhaltu ilayka minhâ masûna-s-sirri ‘ani-nnazhari ilayhâ, wa marfû‘a-l-himmati ‘ani-l-a‘timâdi

‘alayhâ, innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn.

comme je suis entré vers Toi d’elles [les traces], le fin fonds de l’âme protégé du regard sur elles, l’ardeur (spirituelle) débarrassée du fait de compter sur elles car Tu es

Puissant sur toute chose.

Ilâhî, hadhâ dhullî zhâhirunn bayna yadayka, wa hadhâ

hâlî lâ yakhfâ ‘alayka minka, atlubu-l-usûla ilayka,

Mon Dieu, cette humiliation qui est mienne T’est apparente à Toi, et cet état qui est mien ne T’est point caché, je

Te demande de me conduire à Toi,

wa bika astadillu ‘alayka, fa-ihdini bi-nûrika ilayka, wa

aqimnî bi-sidqi-l-‘ubûdiyyati bayna yadayka.

et par Toi, je T’ai déduit alors guide-moi à Toi par Ta

Lumière, fais-moi T’adorer avec sincérité devant Toi.

Ilâhî, ‘allimnî min ‘ilmika-l- makhzûni, wa sunnî bisitrika-l-masûni.

Mon Dieu, apprends-moi de Ta Science emmagasinée et protège-moi de Ton Voile protégé.

Ilâhî, haqqiqnî bi-haqâ’iqi ahli-l-qurbi, wa asluk bî maslaka ahli-l-jadhbi.

Mon Dieu, réalise-moi par les vérités de Tes Proches et fais- moi suivre la voie des exaltés [par Toi].

Ilâhî, aghninî bi-tadbîrika lî ‘an tadbîrî, wa biikhtiyârika ‘ani ikhtiyârî, wa awqifnî ‘alâ marâkizi idtirârî.

Mon Dieu, supplée mon intendance par Ton Intendance, et mes choix par Tes Choix et fais-moi m’arrêter aux centres où je me trouve dans la nécessité [de Toi].

Ilâhî, akhrijnî min dhulli nafsî, wa tahhirnî min shakkî wa sharkî, qabla hulûli ramsî.

Mon Dieu, fais-moi sortir de l’avilissement de moimême et purifie-moi de mes doutes et de mon associationnisme, avant que je ne sois enterré.

Bika antasiru fa-nsumî, wa ‘alayka atawakkalu falâ takilnî, wa iyyâka as’alu falâ tukhayyibnî,

C’est par Toi que je cherche la victoire, alors donne-lamoi, c’est sur Toi que je compte, alors ne me confie pas à

d’autres, c’est Toi que je sollicite, alors ne me déçois pas,

wa fî fadlika arghabu, falâ tahrimnî, wa bi-janâbika antasibu falâ tub‘idnî, wa bi-bâbika aqifu fa-lâ tatrudnî.

c’est à Ta Faveur que j’aspire alors ne m’en prive pas, c’est à Toi que je me suis accroché alors ne m’éloigne pas, à Ta Porte, je me suis posté alors ne me chasse pas

Ilâhî, taqaddasa ridâka an yakûna lahu ‘illatunn minka, fa-kayfa yakûnu lahu ‘illatunn minnî.

Mon Dieu, Ta Satisfaction est sanctifiée pour avoir une cause venant de Toi, alors comment pourrait-elle être causée par une cause venant de moi ?

Ilâhî anta-l-ghaniyyu bi-dhâtika an yasila ilayka an-nafu minka, fa-kayfa lâ takûnu ghaniyyann ‘annî.

Mon Dieu, Tu Te suffis à Toi- même, à l’abri de l’atteinte du profit venant de Toi, alors comment neseraisTupasdans l’état de Te passer de moi ?

Ilâhî, inna-l-qadâ’a wa-l-qadara yumannînî, wa inna-lhawâ bi-wathâ'iqi-sh-shahwati asaranî,

Mon Dieu, Ton Arrêt et Ta Mesure me font espérer mais mes passions m’ont rendu prisonnier des suppôts des

désirs,

fakun anta-n-nasîra lî, hattâ tansuranî wa tubassiranî,

wa aghninî bi-fadlika hattâ astaghniya bika ‘an talabî.

alors, sois pour moi mon Défenseur jusqu’à me donner la victoire et la clairvoyance et accorde-moi de Tes Faveurs jusqu'à ce que je Te dispense par Toi de mes demandes.

Anta al-ladhî ashraqta-l-anwâra fî qulûbi awliyâ’ika, hattâ ‘arafûka wa wahhadûka,

C’est Toi qui as illuminé les coeurs de Tes Elus jusqu’à ce qu’ils Te connaissent et T’aient unifié,

wa anta-l-ladhî azalta-l-agh-yâra ‘an qulûbi ahibbâ’ika,

hattâ lam yuhibbû siwâka, wa lam yalja’u ilâ ghayrika,

et Toi, Tu as fait disparaître les autres des coeurs de ceux qui T'aiment, au point qu'ils n'aiment plus que Toi et ne se réfugient qu’en Toi,

anta-l-mu’nisu lahumu haythu awhashat’humul-‘awâlimu, wa anta-l-ladhî hadaytahum haythu astabânat lahum al- ma‘âlimu.

Tu es pour eux l’Ami Intime alors que les mondes les ennuient, c’est Toi qui les a guidés lorsque les signes leur devinrent manifestes.

Mâdhâ wajada man faqadaka. wa mâ-l-ladhî faqada man wajadaka.

Qu’a trouvé celui qui T’a perdu et qu’a perdu celui qui

T’a trouvé ?

Laqad khâba man radiya dûnaka badalann, wa laqad khasira man baghâ ‘anka mutahawwilann.

Déjà est déçu celui qui s'est contenté d’un autre que Toi et est perdu celui qui s'est détourné de Toi.

Kayfa yurjâ siwâka, wa anta mâ qata‘ta-l-ihsâna, wa kayfa yutlabu min ghayrika, wa anta mâ baddalta ‘âdata-limtinâni.

Comment espérer en un autre que Toi alors que c'est Toi qui arrêtes les bienfaits, comment demander à un autre que Toi alors que Tu n'as pas changé [Ton] habitude de combler ?

Yâ mari adhâqa ahibbâ’ahu halâwata al-mu’ânasati, faqâ mû bayna yadayhi mutamal-liqîna, wa yâ man albasa awliyâ’ahu malâbisa haybatihi, fa-qâmû bayna yadayhi mustaghfirîna,

Ô Celui qui a fait goûter à ceux qu'il aime la douceur de Sa Compagnie, alors ils se dressent devant Toi, pour Te courtiser, ô Celui qui a revêtu Ses Proches-Elus de Son auguste Parure, alors ils se dressent devant Lui, pour implorer Son Pardon,

anta-dh-dhâkiru qabla-dh-dhâ-kirîna, wa anta-l-bâdî’u

bi-l-ih-sâni qabla tawajjuhi-l-‘âbidîna,

Tu es Celui qui se souvient avant ceux qui se souviennent, Tu es Celui qui prend l'initiative des Bienfaits avant que les serviteurs ne s'adressent à Toi,

wa anta-l-jawâdu bi-l-i‘tâi’ qabla talaba-t-tâlibîna, wa a’nta-l-wahhâbu, thumma limâ wahabta lanâ mina-lmustaqridîna.

Tu es Celui qui prodigue les Dons avant que les solliciteurs ne Te le demandent, Tu es le Donateur et pour ce que Tu nous as donné, Tu T’es placé en emprunteur.

Ilâhî, atlubnî bi-rahmatika hattâ asila ilayka, wa ijdhibnî bi-mannika hattâ uqbila ‘alayka.

Mon Dieu, demande-moi par Ta Miséricorde jusqu’à parvenir à Toi, attire-moi par Ta Grâce jusqu’à arriver auprès de Toi.

Ilâhî, inna rajâ’î lâ yanqati‘u ‘anka wa in ‘asaytuka, kamâ anna khawfî lâ yuzâyilunî wa in ata‘tuka,

Mon Dieu, je n’ai pas cessé d’avoir espoir en Toi, même si je T’ai désobéi, de même ma crainte de Toi ne me quitte pas même si je T’ai obéi

faqad dafa‘atnî al-‘awâlimu ilayka, wa qad awqa‘anî ‘ilmî

bi-karamika ‘alayka

déjà les mondes m’ont poussé vers Toi et ma connaissance de Ta Générosité m’a fait me précipiter vers Toi.

Ilâhî, kayfa akhîbu wa anta amalî, am kayfa uhânu wa

‘alayka muttakalî

Mon Dieu, comment être déçu alors que Tu es mon Espoir, comment être offensé alors que Tu es mon Support

!

Ilâhî kayfa,asta ‘izzu wa fî-dh-dhillati arkaztanî, am kayfa lâ asta‘izzu wa ilayka nasabtanî ?!

Mon Dieu, comment faire sentir ma puissance alors que Tu m’as établi dans l’humiliation et comment ne pas le faire alors que Tu m’as relié à Toi.

Ilâhî, kayfa lâ aftaqiru wa anta-l-ladhî fî-l-fuqarâ’i aqamtanî, am kayfa afataqiru wa anta-l-ladhî bi-jûdika aghnaytanî.

Mon Dieu, comment ne pas être dans le besoin alors que c’est Toi qui m’as logé parmi les indigents, et comment être dans l’indigence alors que c’est Toi qui m’as enrichi par Ta Générosité.

Wa anta, al-ladhî lâ ilâha ghayruka, ta'arrafta li-kulli shay’inn, famâ jahilaka shay-’unn,

C’est Toi, point de divinité autre que Toi, qui T’es fait connaître à toute chose, aussi nulle chose ne T’ignore,

wa anta-l-ladhî ta'arrafta ilayya fi kulli shay’inn, fara’aytuka zhâhirann fi kulli shay’inn, wa anta-zh-zhâhiru li kulli shay’inn

c’est Toi qui T’es fait connaître à moi dans toute chose, alors je T’ai vu Apparent dans toute chose et Tu es le Manifeste pour toute chose

Yâ mani-stawâ bi-rahmâniyya-tihi, fa-sâra al-‘arshu ghaybann fî dhâtihi

Ô Celui qui s’est maintenu par le fait de sa Miséricorde [Il s’est manifesté en tant que Miséricordieux], le Trône disparaissant dans Son Essence,

mahaqta-l-âthârabi-l-âthâri, wa mahawta-l-aghyâra bi-

muhîtâti aflâki-l-anwâri

Tu as fait disparaître les traces par d’[autres] traces. Tu as effacé les autres [autres que Dieu, dans une différenciation par rapport à Dieu] par les atmosphères orbitales de lumières.

Yâ mani-htajaba fî surâdiqâti ‘arshihi, ‘an an tudrikahul-absâru,

ô Celui qui s’est voilé dans les tentes de Son Trône, empêchant les regards de L’atteindre,

yâ man tajallâ bi-kamâli bahâ’ihi, fa-tahaqqaqat ‘azhamatuhu mina-l-istawâ’a

ô Celui qui s’est manifesté par la plénitude de Sa Splendeur, Sa Sublimité se réalisant alors de la Maintenance,

kayfa takhfâ wa anta-zh-zhâhiru, am kayfa taghîbu wa anta ar-raqîbu al-hâdiru.

comment [pourrais-]Tu disparaître alors que Tu es le Manifeste, ou comment [pourrais-]Tu T’absenter alors que Tu es l’Observateur, le Présent ?!

Innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, wa-l-hamdu li-llâhi wahdahu

Car Tu es Puissant sur toute chose, Louange à Dieu, uniquement à Lui.

-En tout cas, de nombreux actes et invocations sont rapportés pour ce jour pour ceux qui ont la chance d’être à ‘Arafat. Le meilleur acte pour ce noble jour est l’invocation. Ce jour est le jour par excellence pour l’invocation. Et il faut en ce jour, multiplier les invocations pour les frères croyants, vivants et morts.

-Lire, durant ce jour, la 3ème ziyârat al-jâmi’at (Cf.

Livre III p 1695)

-Dire à la fin de la journée de ‘Arafat :

Yâ rabbi, inna dhunûbî lâ tadurruka, wa inna maghfirata-ka lî lâ tanqusuka, fa-a‘tinî tnâ lâ yanqusuka, wa ighfir lî mâ lâ yadurruka.

O Seigneur, mes péchés ne Te nuisent pas et Ton Pardon pour moi ne Te diminue pas, alors, donne-moi ce qui ne Te diminue pas et pardonne-moi ce qui ne Te nuit pas.

-Dire également :

Allâhumma, lâ tahrimnî khayra mâ ‘indaka li-sharri mâ

‘indî,

Mon Dieu, ne me prive pas du bien qui se trouve auprès

de Toi à cause du mal qui se trouve chez moi,

fa-in anta lam tarhamnî bi-ta'abî wa nasabî, fa-lâ tahrimnî ajra-l-musâbi ‘alâ musîbatihi.

et si Tu n'as pas pitié de ma fatigue et de mes difficultés, [au moins] ne me prive pas de la récompense de celui qui est touché par un malheur.

Le Colonel Thomas McCrary, de la Navy Air Force Américaine a fait des déclarations tonitruantes le 14 Juillet 2019 à la très grande base militaire NAFA implantée dans la banlieue de San Francisco en Californie aux USA. 

Les observateurs politiques notamment occidentaux et arabes ont été très surpris par ses affirmations.

D'aucuns avancent qu'une aile du Pentagone commence à se lasser de la politique agressive et expantionniste à outrance d'Israel qui implique les USA dans des guerres interminables notamment au Moyen-Orient.

Le Colonel T. McCrary  a dit en substance :

" Israël pousse les Etats-Unis vers la 3ème guerre mondiale. Si elle n'est pas stoppée à temps, la capacité de nuisance d'Israël risque de provoquer une apocalypse nucléaire où les vivants envieront les morts.
Israël veut abattre son ennemi le plus redoutable : l'Iran. Mais comme pour l'Irak, la Libye et la Syrie, elle fait faire les guerres par les puissances occidentales." 

Les commentateurs dans les plus grands organes de presse à très grands tirages dans le monde et notamment dans certains pays du Moyen-Orient ont souligné : " qu'Israël voudrait détruire un pays qui l'empêche de réaliser son rêve fou, d'étendre son espace géographique du Nil à l'Euphrate, en provoquant une guerre contre un pays qui est le socle de l'Axe de la Résistance : la Perse millénaire, berceau de l'humanité."

Les commentateurs ont rapporté que le Colonel McCrary a ajouté :

" Je ne cesse depuis 4 ans de présence sur FB de dénoncer le régime criminel et raciste d'Israël. Je ne cesse de tenter d'éveiller les consciences sur la menace que représente cet Etat terroriste pour le Moyen Orient mais aussi pour le monde. 

Nous Occidentaux, nous avons bien compris que les sionistes contrôlent la politique des trois puissances nucléaires majeures que sont les USA, le Royaume Uni et la France.

Et même si nous ne parvenons pas à comprendre pourquoi nos gouvernements soutiennent le régime criminel sioniste envers et contre tous, il faudra bien que les peuples de ces trois pays se décident à agir contre ce danger qui nous menace tous.

N'en doutons pas, les sionistes ont un pouvoir très puissant pour conduire le monde vers la catastrophe et les guerres et révolutions du XXème siècle le démontrent d'une manière évidente.

Et cela arrivera à nouveau si nous restons silencieux, passifs ou indifférents.

Le plus grand danger qui menace l'humanité aujourd'hui c'est le sionisme, l'autre face du nazisme ."

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(*) Vienne - Reuter, Dossier Presse Mondiale.

mercredi, 04 septembre 2019 00:59

Amitié

L’Islam a aussi confirmé et ancré le principe de l’amitié et de l’entente dans la société musulmane par la mise en oeuvre d’une éducation favorisant l’épanouissement des sentiments humains entre les Croyants.

Il ne permet pas qu’un musulman aisé et opulent vive dans l’indifférence à l’égard des pauvres, et voue un amour exclusif à l’accumulation de l’argent, car l’avarice et la parcimonie pourraient le conduire à violer les droits des musulmans démunis sur les riches.

Le Coran explicite cette réalité dans ce verset:

«Que ceux qui sont avares de ce que Dieu leur donne de par Sa grâce ne comptent point que ce soit bon pour eux: au contraire c’est mauvais pour eux: bientôt au Jour de la Résurrection, on leur attachera en guise de collier ce dont ils sont avares. A Dieu l’héritage des Cieux et de la terre. Et Dieu est bien informé de ce que vous faites.»

Les musulmans doivent se soumettre aux principes de l’amitié, du réconfort et de l’entente, et faire reposer leur vie sur les bases de l’entraide et de la solidarité. Leurs coeur seront aussi toujours animés de bons sentiments. Comme l’abjection et l’avarice constituent des freins à l’épanouissement de ces derniers, l’Islam les combat avec véhémence.

Le Prophète- que la paix et les salutations infinies de Dieu soit sur lui et sur sa Famille- a affirmé:

«Rien ne nuit à l’Islam autant que la mesquinerie.»

La cupidité est un défaut blâmable qui fait table rase de tout repos et de toute tranquillité.

Le Messager de Dieu Mohammad Ibn Abdollah a dit aussi:

«De tous les hommes, l’avare est celui qui connaît moins de repos.»

Un savant occidental dit:

«L’homme qui manque d’affection, en souffre généralement, et se reproche ses propres actes dont il n’est pas satisfait. C’est pourquoi beaucoup d’entre nous envient les autres, qu’ils soient riches ou pauvres, ils trouveront toujours un prétexte pour les blâmer et être malveillants à leur endroit.

Sayyed Moujtaba Moussavi Lâri dans "problèmes moraux et psychologiques"

L’imam Jafar Sadiq a dit : « lorsque que Le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم)sorti pour la Mecque pour le pèlerinage d’adieu , et qu’il l’eut terminé , arriva Gabriel et Lui dit : « O messager d’Allah , Allah te salue et il Lui récita ce verset : O messager transmets ce que tu as reçu de ton Seigneur » alors le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم)lui dit : « O Gabriel , les gens ont accepté le pacte de l’islam , j’ai peur qu’ils ne soient forcés et n’obéissent pas » alors Gabriel (a.s) remonta , il revint vers le deuxième jour vers le Prophète(صلی الله علیه وآله وسلم) alors qu’Il(صلی الله علیه وآله وسلم) s’était  près de ghadir et Il (a.s) Lui dit : « Allah a dit O messager , transmet ce que tu as reçu de ton Seigneur , si tu ne le fais pas tu n’auras pas transmis ton message alors le Prophète (s.a.w.s) dit à Gabriel (a.s) : « O Gabriel , j’ai peur que mes compagnons ne me désobéissent » alors Gabriel remonta , puis revint le troisième jours alors que le Prophète (s.a.w.s) était dans un endroit que l’on appelle ghadir khoum et Lui dit : « O messager d’Allah , Allah a dit : O messager , transmet ce que tu as reçu de ton Seigneur , si tu ne le fais pas tu n’auras pas transmis ton message , et Allah te protégera des gens lorsque que Le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم) entendit ce qu’il lui avait était rapporté , Il dit aux gens : « arrêtez ma chamelle , je ne quitterai pas cet endroit temps que je n’aurai pas transmis le message de mon Seigneur ! » il ordonna qu’on dresse un chaire avec des scelles de chameaux ; il l’a monta et se dressa debout et Ali sorti avec Lui , il prôna un discours éloquent , Il exhorta , avertis et ensuite dit en dernières paroles :

« O gens ne suis-je pas plus en droit sur vous que vous-même ? »

ils répondirent : « bien sûr, O Prophète d’Allah !» Il dit alors : « lève-toi Ali » , Ali se leva , le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم)attrapa la main de Ali et la leva tellement haut que l’on pouvait apercevoir la blancheur de Ces aisselles et Il dit (صلی الله علیه وآله وسلم):

 « Celui pour qui je suis le maitre alors celui-ci Ali est son maitre, O Allah soutiens celui qui le soutient, sois l’ennemis de celui qui est son ennemis, secoures celui qui le secoure, abandonnes celui qui l’abandonne »,

 ensuite le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلمdescendit du chaire, les compagnons arrivèrent et félicitèrent l’émir des croyants de sa nouvelle autorité, le premier qui le félicita était omar ibnou khatab qui Lui dit : O Ali tu es devenu mon maitre et le maitre de tous les croyants et les croyantes !! , c’est alors que (l’ange) Gabriel (a.s) descendit avec ce verset :

 Aujourd’hui j’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’ai agréé l’islam comme religion pour vous. » 

On a questionné l’imam Sadiqsur le verset : [ ils reconnaissent le bienfait d’Allah , puis , ils le renient … ] il dit :

« ils reconnaissent » le jour de ghadir , « ils le renient» le jour du malheur (décès du Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم) »